Posts Tagged ‘communiqué de presse’

Région du Pool: le Sécrétaire général salue l’accord de cesses-le-feu entre la République du Congo et le révérend pasteur Ntumi

décembre 26, 2017

 

La déclaration suivante a été communiquée aujourd’hui par le Porte-parole du Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres:

Le Secrétaire général se félicite de la signature d’un accord de cessez-le-feu et de cessation des hostilités entre le Gouvernement de la République du Congo et le révérend pasteur Ntumi le 23 décembre.

Le Secrétaire général espère que l’accord aboutira à un règlement pacifique et durable du conflit dans la région du Pool et permettra d’améliorer la situation humanitaire dramatique dans laquelle se trouve la région.  Les Nations Unies sont prêtes à soutenir les parties dans la mise en œuvre de l’accord.

Un.org/SG/SM/18840/26 décembre 2017

Congo: Communiqué de presse – Tournons la Page

octobre 23, 2015

A propos du revirement de François Hollande sur la situation du Congo

« Le Président François Hollande plante un couteau dans le dos du peuple congolais »

En déclarant ce mercredi 21 octobre que « M. Denis Sassou N’Guesso peut consulter son peuple », avalisant ainsi le coup d’État constitutionnel en cours au Congo-Brazzaville, M. François Hollande prend ouvertement le parti d’un dirigeant africain soupçonné d’être un criminel de guerre(1), au moment même où celui-ci fait tirer sur la foule. Le Président français trahit à la fois les valeurs de démocratie et d’État de droit et les espoirs de tous les démocrates congolais qui avaient cru en sa parole et en une possible rupture avec la Françafrique.

En novembre 2014 à Dakar, lors du sommet de la Francophonie, M. François Hollande avait envoyé un avertissement clair aux chefs d’État africains contre toute tentative de manipulation constitutionnelle pour convenance personnelle(2). M. Denis Sassou N’Guesso, visé, avait quitté prématurément le sommet. Moins d’un an plus tard, le Président français a retourné sa veste. Pour quelles raisons ? Protéger les intérêts de Total et d’autres multinationales françaises au Congo ? Assurer un soutien congolais à la politique étrangère française, par exemple pour la conférence sur le climat ou les implications militaires en Afrique ? Historique du financement des partis politiques français ? Nous ne le saurons peut-être jamais.

Le référendum prévu ce 25 octobre au Congo, dans un pays où les fichiers électoraux sont viciés et où le pouvoir contrôle étroitement le résultat des élections, est l’ultime manipulation du Président congolais pour se maintenir au pouvoir après déjà près de 32 ans de règne (1979-1992 et depuis 1997). Il n’a d’autre objectif que d’ôter de la Constitution les limitations d’âge (art.58) et de mandat (art.57) qui interdisent à M. Denis Sassou N’Guesso de se représenter à la présidentielle de 2016. Or, cette révision viole la Constitution dont l’article 185 interdit toute modification de la limitation de mandats, ainsi que la Charte de la Démocratie de l’Union Africaine et les principes affirmés par l’organisation de la Francophonie.

Ces dernières semaines, le régime a manifesté de plus en plus clairement son intention de passer en force : envoi massif de SMS d’intimidation par certains opérateurs ; suspension ces derniers jours de l’antenne de RFI et des communications par internet et par SMS ; assignations à résidence de plusieurs leaders de l’opposition ; tirs à balles réelles sur un foule de manifestants sans armes. Pour seule réaction, M. François Hollande donne un blanc-seing au musèlement de la démocratie par le Président congolais. Ce n’est pourtant pas la seule réponse possible : la veille, l’Union Européenne devant l’Union africaine, par la voix de Federica Moghereni(3), réclamait le respect des Constitutions, les États-Unis ont condamné le coup d’État constitutionnel en cours, de même que le parti socialiste français(4).

Les organisations de la société civile congolaises(5) et européennes rassemblées dans le collectif « Tournons la page », qui avaient envoyé une lettre ouverte à M. François Hollande , dénoncent son mépris envers le peuple congolais qui se bat pour la démocratie. Elles appellent le gouvernement français à condamner vigoureusement le coup d’État constitutionnel et à suspendre toute coopération avec le Congo-Brazzaville.

  1. Opinion internationale, « Lourds soupçons sur des crimes contre l’humanité du Président Sassou N’Guesso au Congo-Brazzaville », 19 juillet 2015 :  http://www.opinion-internationale.com/2015/07/29/exclu-lourds-soupcons-sur-des-crimes-contre-lhumanite-du-president-sassou-nguesso-au-congo-brazzaville_36379.html

En 2002, la justice française a acté la possibilité de le qualifier comme tel : http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20020703.OBS7243/noir-silence-deby-bongo-et-sassou-nguesso-deboutes.html

  1. « Il peut y avoir des révisions de constitution mais quand elle a été adoptée par un peuple avec des règles pour les candidatures, il ne peut pas être question, à quelques jours d’un scrutin, de changer l’ordre constitutionnel.
  2. Discours devant l’Union Africaine, le 20 octobre 2015 : « Dans sa Charte pour la démocratie, l’Afrique a fixé une bonne règle : si vous changez une constitution, c’est pour votre successeur, pas pour vous. Nous voulons que voir les pays respecter cette règle, qui est dans votre Charte.», http://www.eeas.europa.eu/statements-eeas/2015/151020_01_en.htm
  3. Communiqué de presse, 24 septembre 2015 : « République du Congo : le Parti socialiste appelle le président congolais à renoncer à son projet de révision de la Constitution » http://www.parti-socialiste.fr/communiques/republique-du-congo-le-parti-socialiste-appelle-le-president-congolais-renoncer-son
  4. http://tournonslapage.com/communique-de-presse-de-tournons-la-page-congo/ 6. 13 octobre 2015, « Tournons la Page » demande une condamnation ferme par la France du coup d’État constitutionnel http://tournonslapage.com/republique-du-congo/

Le 22 octobre 2015

ACTE MANQUÉ – La Conférence épiscopale italienne salue l’élection d’un pape… italien

mars 14, 2013

C’est ce qu’on appelle une faute de communication. Le journal italien Il Fatto quotidiano publie en effet le communiqué de presse envoyé mercredi soir par la Conférence épiscopale italienne (CEI) pour saluer l’élection du nouveau pape. Problème : au lieu de féliciter Jorge Mario Bergoglio pour sa nomination, le communiqué se réjouit du choix d’Angelo Scola, archevêque de Milan.

Dans ce communiqué envoyé à 20 h 24, soit plus d’une heure après l’élection du pape François, « le secrétaire général exprime la joie de toute l’Eglise italienne après l’annonce de l’élection du cardinal Angelo Scola sur le trône de Saint-Pierre. » « Le nouveau pape poursuivra le travail entrepris par Benoît XVI, et l’Eglise italienne lui promet d’ores et déjà révérence inconditionnelle et obéissance », peut-on encore y lire.

Angelo Scola était effectivement bien placé dans la liste des prétendants au titre pontifical, mais le conclave lui a préféré finalement un pape non-italien.

Précisons toutefois que dans une pièce jointe à ce communiqué de presse, le nom du nouveau pape est rapporté correctement. C’est donc cela de prendre un peu trop ses espoirs pour des réalités.

Lemonde.fr

Muamba ne reviendra pas

août 16, 2012

 

  • Fabrice Muamba ne rejouera plus au football en tant que professionnel
    Fabrice Muamba ne rejouera plus au football en tant que professionnel Crédits photo : Panoramic
     
    Victime d’un arrêt cardiaque le 17 mars dernier, Fabrice Muamba nourrissait encore l’espoir de reprendre un  jour le fil de sa carrière. Un espoir brisé par les conseils de ses médecins, qui le conduisent à prendre sa retraite.
    «La semaine dernière, je me suis rendu en Belgique pour obtenir d’autres conseils médicaux de la part d’un grand cardiologue. Mais les nouvelles que j’ai eues, n’étaient pas vraiment celles que j’avais espérées. C’est pourquoi je n’ai d’autre choix que d’annoncer mon retrait du football professionnel.» C’est par le biais d’un simple communiqué de presse, diffusé sur le site officiel de son désormais ancien club, Bolton, que Fabrice Muamba a annoncé la fin de sa carrière de joueur professionnel. Agé de 24 ans, le milieu de terrain des Wanderers s’était effondré en plein match le 17 mars dernier, lors d’une rencontre de FA Cup face à Tottenham. Son cœur avait cessé de battre pendant 78 minutes alors que les médecins tentaient de le ranimer, et il n’était reparti qu’après 15 décharges électriques de défibrillateur. Un miracle, que Muamba espérait faire suivre d’un autre en reprenant sa carrière…

    Ainsi, début août, il confiait à CNN avoir rejoué au football pendant ses vacances à Dubaï. «Je me trouvais à la piscine de l’hôtel», racontait-il avec une simplicité désarmante, «quand j’ai entendu des gens jouer au football. Alors, j’y suis allé avec des amis et Shauna (Ndlr : sa fiancée). Je lui ai alors dit: «Je suis désolé mais je vais jouer au football». Elle m’a demandé alors si j’étais bien sûr de ce que je faisais et je lui ai répondu que oui, et je suis entré sur le terrain. J’ai joué pendant 20-25 minutes, presque normalement. C’était comme un entraînement. C’était superbe et j’ai beaucoup aimé.» Et le natif du Congo d’ajouter alors, l’espoir chevillé au corps : «C’était comme si tout recommençait. J’espère que Dieu me permettra d’être de nouveau sur un terrain, avec onze joueurs, pour jouer. Ce serait vraiment fantastique.» Ce ne sera hélas pas le cas. Et Muamba de conclure : «Même si la nouvelle est dévastatrice, je dois être reconnaissant. Je remercie Dieu d’être en vie et je rends hommage à l’équipe médicale qui ne m’a jamais abandonné

    Lefigaro.fr avec Cédric Callier(Sport24.com)