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CAN Cameroun 2021 : la composition des groupes dévoilée

août 18, 2021

Vingt- quatre sélections qualifiées à la phase finale connaissent enfin leurs adversaires, à l’issue du tirage au sort qui a eu lieu le 17 août à Yaoundé, la capitale camerounaise.

Le Camerounais Samuel Eto’o dévoilant les adversaires du groupe C/AFP

La 33e édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) va se disputer du 9 janvier au 6 février 2022, au Cameroun, et réserve des affiches de haute facture. Le tirage au sort a reparti les équipes qualifiées dans six poules de quatre chacune.  Le pays hôte est logé dans le groupe A avec pour adversaires le Burkina Faso, l’Ethiopie et le Cap-Vert. 

C’est une poule abordable pour les Lions indomptables, quintuples champions d’Afrique qui pourraient, sauf cas de force majeure, accéder sans trop de difficultés en huitièmes de finale.  A condition de bien aborder le match d’ouverture qui les opposera aux Etalons du Burkina Faso.  C’est l’une des affiches les plus alléchantes de la compétition car les deux sélections s’étaient croisées lors de la CAN 2017, au Gabon. Aucune des deux n’avait pris le dessus sur l’autre (1-1).  Mais c’est ce même Cameroun qui était, à l’arrivée, sacré champion pour la cinquième fois.

Au cours de cette 33e édition, l’Algérie tenante du titre le remettra en jeu. Les Fennecs sont placés dans le groupe E avec la Sierra Leone, la Guinée équatoriale et la Côte d’Ivoire.  Les deux anciens vainqueurs de la compétition (Algérie et Côte d’Ivoire) sont les favoris de ce groupe. Le match Algérie-Côte d’Ivoire sera certainement le plus décisif dans la mesure où il pourra déterminer le premier du groupe. C’est, d’ailleurs, le remake des quarts de finale de la dernière CAN remportée par l’Algérie devant le Sénégal. Les Fennecs s’étaient imposés aux tirs au but.

Le groupe C est le plus rélevé de la compétition d’autant plus qu’il mettra aux prises le Maroc, le Ghana, les Comores et le Gabon.  Les Comores, qui participent à leur première phase finale, n’ont pas été gâtés par ce tirage. Se qualifier pour le tour suivant relèverait d’un exploit. Cependant, la lutte pour les deux premières places qualificatives sera âprement disputée comme en témoignent les affiches Maroc-Ghana, Gabon –Ghana et Gabon-Maroc.

Les Pharaons (sélection la plus titrée) se trouvent dans le groupe D avec le Nigeria, le Soudan et la Guinée-Bissau.   Le match phare de ce groupe est celui qui mettra aux prises les Super Eagles du Nigéria (triple champion d’Afrique aux Pharaons d’Egypte (sept fois vainqueur du trophée).  Les deux sélections se sont croisées lors de la phase finale de la CAN 2010 et les Pharaons avaient pris le dessus sur les Super Eagles (3-1).

Le Sénégal, qui enfilera une fois de plus le costume de favori, caresse l’envie de remporter le trophée qu’il désire tant pour ainsi mettre un terme à la malédiction qui le poursuit après deux finales  perdues (2002 et 2019).  Avec la qualité de son effectif, il devrait sans nul doute passer le cap du premier tour face aux adversaires qui composent le groupe B, notamment le Zimbabwe, la Guinée et le Malawi.

Enfin, le groupe F regroupera, quant à lui, la Tunisie, le Mali, la Mauritanie et la Gambie. Notons que les deux premiers de chaque groupe seront qualifiés pour les huitièmes de finale ainsi que les quatre meilleurs troisièmes de tous les groupes.

Groupe A :  Cameroun, Burkina Faso, Ethiopie, Cap vert ;

Groupe B : Sénégal, Zimbabwe, Guinée, Malawi ;

Groupe C : Maroc, Ghana, Comores, Gabon ;

Groupe D : Nigeria, Egypte, Soudan, Guinée-Bissau ;

Groupe E : Algérie, Sierra-Leone, Guinée-équatoriale, Côte d’Ivoire ;

Groupe F : Tunisie, Mali, Mauritanie, Gambie.

Avec Adiac-Congo par James Golden Eloué et Brunel Thychique Lindolo

Afrique du Sud: un élevage industriel de mouches primé par l’ONU

mai 8, 2013

LE CAP – Une entreprise sud-africaine produisant des larves de mouches destinées à l’alimentation animale en recyclant du sang, des viscères, du fumier ou des déchets alimentaires a reçu mardi un prix de l’innovation en Afrique parrainé par l’ONU.

Nous avons créé la première opération d’élevage industriel de mouches, a raconté mercredi Jason Drew, un membre de l’équipe de AgriProtein Technologies, une entreprise qui a développé le concept.

L’entreprise élève entre 7 et 8 millions de mouches femelles dans son établissement de Stellenbosch (sud-ouest).

Bien nourries, ces mouches pondent des oeufs qui sont déposés parmi les déchets, où ils éclosent. Les larves sont ensuite récoltées, séchées et broyées jusqu’à obtenir la consistance de cornflakes, et livrées à un fabricant d’aliments pour animaux.

En 72 heures, un kilo d’oeufs se transforme en environ 380 kilos de larves, a relevé M. Drew.

Les larves séchées ont la même composition que la farine de poisson, couramment utilisée dans les aliments pour animaux.

Nous prenons la nourriture des usines alimentaires, nous prenons le sang et les tripes de l’abattoir, nous prenons les déjections animales provenant des exploitations agricoles, et nous utilisons différentes espèces de mouches pour manger et valoriser ces déchets, a-t-il noté.

Nous pourriez ne pas penser que ce sont des choses intéressantes, mais les mouches aiment ce genre de choses. La nature a inventé les mouches pour ça, pour recycler ces protéines, a-t-il ajouté, notant qu’AgriProtein Technologies avait été approché par une trentaine de pays intéressés par le concept.

L’entreprise a remporté mardi le prix de l’innovation pour l’Afrique, une initiative conjointe de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique et la Fondation africaine pour l’innovation.

Romandie.com avec (©AFP / 08 mai 2013 16h58)

Coup dur et camouflet pour François Hollande

décembre 29, 2012

La décision du Conseil constitutionnel de censurer la taxe à 75% est juridique mais le coup est évidemment politique.

L’ «annus horribilis» prévue par les augures pour François Hollande en 2013 aura donc commencé le 29 décembre 2012. En censurant la taxation des hauts revenus à hauteur de 75% au-dessus d’un million d’euros, le Conseil constitutionnel vient de mettre par terre l’une des mesures phares du candidat Hollande. Peut-être même celle qui avait le plus séduit à la gauche de la gauche.

François Hollande avait d’ailleurs improvisé cette annonce, le 21 février sur TF1, à la grande surprise d’un certain nombre de ses conseillers. Mais à l’époque, Jean-Luc Mélenchon perçait dans les sondages et le candidat du PS avait besoin de relancer sa campagne sur un thème très populaire à gauche: l’éternelle promesse de faire payer les riches.

Certes, les Sages ne parlent pas d’une mesure «confiscatoire», comme le disait la droite, mais donnent au président de la République, qui se pique d’être un spécialiste de l’impôt, une leçon de finances publiques, en remarquant qu’il y avait dans cette mesure une «méconnaissance de l’égalité devant les charges publiques», dès lors que les 75% s’appliquaient à chaque membre du foyer fiscal, alors que l’impôt sur le revenu se calcule pour l’ensemble du foyer.

Un week-end pour digérer

Même si son entourage indique que le chef de l’État a accueilli «sereinement» la décision, le coup est rude. Il est strictement juridique de la part du Conseil constitutionnel. Ceux qui tenteront de lancer la polémique sur le terrain politique en montrant du doigt la composition du Conseil que préside Jean-Louis Debré manqueront d’arguments, dès lors que le Conseil prend soin de préciser qu’il a pris sa décision «sans se prononcer sur les autres griefs dirigés contre cet article».

Mais le coup est évidemment politique. Il intervient à l’issue d’une semaine marquée par une nouvelle hausse du chômage, et alors que l’exécutif s’enfonce dans les sondages. Dès samedi midi, le gouvernement a indiqué qu’il proposerait dans la prochaine loi de finances un nouveau dispositif pour mettre en œuvre la taxation à 75%. Et François Hollande a le week-end pour méditer la situation, digérer le camouflet et préparer son message de vœux aux Français, lundi soir, le premier de son quinquennat. Il avait déclaré, le 21 décembre sur Europe 1, que 2013 serait «dure, très dure». Il était bien en-deça de la réalité.

Lefigaro.fr par Béatrice Houchard

Les préparatifs pour une intervention armée dans le nord du Mali s’accélèrent

novembre 8, 2012
Les préparatifs pour une intervention armée dans le nord du Mali s'accélèrent Les préparatifs pour une intervention armée dans le nord du Mali s’accélèrent © AFP

Les préparatifs en vue d’une intervention militaire dans le nord du Mali s’accélèrent, les chefs d’Etat ouest-africains devant se réunir dimanche à Abuja pour en approuver les modalités, qui seront transmises la semaine prochaine à l’ONU pour un feu vert définitif.

Parallèlement à ces préparatifs, la médiation burkinabé dans la crise malienne, mandatée par la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao), poursuit ses discussions avec Ansar Dine (Défenseurs de l’islam) un des trois groupes armés islamistes qui occupent le nord du Mali depuis sept mois.

La Cédéao a annoncé qu’un sommet des chefs d’Etat de ses quinze pays membres se tiendrait dimanche à Abuja, précédé vendredi d’une réunion de ses ministres des Affaires étrangères et de la Défense.

Le sommet doit adopter un plan d’intervention militaire au Mali avec une force composée de 3. 000 à 4. 000 soldats, essentiellement ouest-africains.

Ce plan précise la composition de la force, soutenue sur le plan logistique par des pays occidentaux, le niveau de participation des pays de la Cédéao, le financement et les moyens militaires dont elle devra disposer.

Une fois adopté, il sera transmis « avant le 15 novembre » au Conseil de sécurité de l’ONU, selon un communiqué de la Cédéao. Le 12 octobre, le Conseil avait donné à la Cédéao 45 jours pour préciser ses plans de reconquête du nord du Mali.

Quand il aura en pris connaissance, le Conseil de sécurité devra, s’il l’accepte, voter une résolution donnant son accord définitif au déploiement de la force, dont le financement pourrait être arrêté lors d’une conférence des donateurs proposée par la Cédéao.

Trois groupes islamistes armés occupent totalement le nord du Mali depuis fin juin: Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), Ansar Dine et le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao).

Ils y imposent la charia (loi islamique) avec rigueur: lapidations de couples non mariés, amputations de présumés voleurs, coups de fouets au buveurs d’alcool et aux fumeurs. Ils y commettent aussi de nombreuses exactions.

500. 000 personnes en situation « tragique »

Cette occupation, combinée aux pénuries alimentaires et à l’effondrement des structures de l’Etat dans cette région, a placé dans une situation « tragique » quelque 500. 000 personnes, a estimé Peter Maurer, président du Comité international de la Croix Rouge.

A Ouagadougou, le président burkinabé Blaise Compaoré, médiateur de la Cédéao, a obtenu d’Ansar Dine qu’il se distance de ses alliés d’Aqmi et du Mujao, puisqu’il a publié une déclaration rejetant « le terrorisme » et se disant prêt au « dialogue » avec Bamako.

Les discussions entre la médiation burkinabé et des représentants d’Ansar Dine, entamées il y a près d’une semaine, se sont poursuivies jeudi avec un nouvel interlocuteur du groupe armé, Hamada Ag Bibi, arrivé à Ouagadougou en provenance d’Alger où il a eu des entretiens avec les autorités algériennes.

L’Algérie, puissance militaire régionale incontournable, privilégie également le dialogue pour tenter de résoudre la crise malienne, sans exclure la force contre les « groupes terroristes » et contre ceux qui prônent la partition du Mali.

En visite à Alger, l’envoyé spécial de l’ONU au Sahel, Romano Prodi, a déclaré qu’une intervention militaire n’interviendrait qu’en « dernier ressort ».

Le dialogue avec Ansar Dine, composée essentiellement de Touareg, ainsi qu’avec la rébellion laïque touareg du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) qui revendique l’autodétermination pour le nord du Mali, n’exclut pas l’usage de la force armée.

Cette « double approche » devait être évoquée à Ouagadougou par Blaise Compaoré qui a rencontré le général guinéen Sékouba Konaté, chargé par l’Union africaine de préparer une intervention militaire au Mali.

Les groupes islamistes reçoivent pendant ce temps des renforts venus de l’étranger, dont l’Europe.

Un jihadiste « franco-africain » et deux complices « arabes » récemment arrêtés dans le centre du Mali et qui souhaitaient rejoindre le Nord, ont été transférés à Bamako, a appris l’AFP jeudi de source proche de l’enquête.

A Paris, une enquête a été ouverte mercredi après l’arrestation dans le centre du Mali d’un Français. Il n’est cependant pas encore formellement établi qu’il s’agit du « franco-africain » évoqué au Mali.

En revanche, le seul Noir d’Afrique subsaharienne qui dirigeait une katiba (brigade combattante) d’un groupe islamiste armé dans le nord du Mali, a fait défection et est rentré dans son pays d’origine, le Niger.

Jeuneafrique.com avec AFP