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Musk rétablit les comptes Twitter suspendus de certains journalistes

décembre 17, 2022
Musk retablit les comptes Twitter suspendus de certains journalistes
Musk rétablit les comptes Twitter suspendus de certains journalistes© AFP/Archives/JIM WATSON

Les comptes Twitter de plusieurs journalistes, suspendus après avoir été accusés par Elon Musk de mettre sa famille en danger, ont été rétablis samedi, mais certains ont indiqué avoir été sommés d’effacer des publications liées à la position géographique du multimilliardaire s’ils voulaient pleinement utiliser la plateforme.

Elon Musk s’était attiré les foudres de l’Union européenne et de l’ONU en suspendant les comptes de journalistes de CNN, du New York Times et du Washington Post notamment, la vice-présidente de la Commission européenne le menaçant même de sanctions.

Il a ensuite lancé un sondage sur Twitter pour demander s’il devait restaurer les comptes suspendus dans l’immédiat ou dans une semaine. Près de 59 % des 3,69 millions d’internautes ayant pris part au sondage ont répondu qu’il devait les rétablir immédiatement.

« Le peuple a parlé. Les comptes qui avaient publié ma localisation vont voir leur suspension levée », a tweeté tard vendredi l’homme d’affaires.

Samedi, les comptes du journaliste indépendant Aaron Rupar, du reporter de Mashable Matt Binder et du journaliste pigiste Tony Webster avaient été réactivés.

D’autres restaient suspendus comme ceux de Linette Lopez (Business Insider) et de l’ancien présentateur de MSNBC, devenu éditorialiste, Keith Olbermann.

Donie O’Sullivan, journaliste de CNN, qui travaille beaucoup sur Elon Musk, a indiqué que bien que son compte soit de nouveau visible samedi, Twitter lui avait imposé une condition afin qu’il puisse de nouveau tweeter: qu’il retire une publication dont le réseau estime qu’elle viole son règlement sur la vie privée.

« Pour le moment, soit j’accepte de supprimer ce tweet à la demande du milliardaire, soit je ne serai pas autorisé à tweeter sur la plateforme », a-t-il dit à CNN.

Tweets et sécurité

Cette dernière polémique impliquant Elon Musk avait débuté mercredi lorsque le patron de Tesla et SpaceX avait annoncé suspendre @elonjet, un compte qui rapportait automatiquement les trajets de son jet privé. Certains comptes avaient ensuite tweeté à propos de cette décision.

Elon Musk avait justifié la suspension des comptes en avançant qu’ils mettaient en danger sa sécurité ainsi que celle de sa famille.

Il avait affirmé mercredi dans un tweet qu’un véhicule avec un de ses enfants à bord avait été suivi à Los Angeles par « un harceleur fou », semblant créer un lien de causalité avec le positionnement en temps réel de son jet.

« Ils ont posté ma position géographique exacte en temps réel, c’est-à-dire littéralement les coordonnées permettant un assassinat, en violation directe (et évidente) des conditions d’utilisation de Twitter », avait-il également assuré.

Twitter n’a pas précisé pourquoi ces comptes avaient été suspendus. Le propriétaire du réseau social, source de nombreuses controverses depuis qu’il l’a racheté en octobre, a toutefois donné quelques indications.

« Tout le monde sera traité de la même façon », avait-il affirmé dans une conversation audio organisée en direct vendredi sur Twitter, indiquant qu’il n’y aurait pas de passe-droit pour les journalistes. Relancé sur le sujet, M. Musk avait quitté la discussion puis désactivé le service de conversation audio Twitter Spaces, arguant d’un « problème technique ».

Dans un tweet publié dans la nuit de jeudi à vendredi, M. Musk avait annoncé une suspension temporaire de 7 jours pour « les comptes impliqués dans du doxxing ».

Le terme « doxxing » signifie divulguer publiquement sur internet des informations personnelles relatives à un individu, sans son accord.

« Sérieuses préoccupations »

La réactivation des comptes a été saluée par le haut-commissaire des Nations unies aux droits humains, Volker Türk, qui l’a qualifiée de « bonne nouvelle ».

« Mais de sérieuses préoccupations demeurent », a-t-il toutefois expliqué sur le réseau social, soulignant que « Twitter a une responsabilité en matière de respect des droits humains ».

Le journaliste Aaron Rupar a estimé sur MSNBC que les suspensions, même temporaires, auraient un impact « effrayant » sur la manière dont Elon Musk serait couvert par les médias.

Depuis son rachat de la plateforme pour 44 milliards de dollars, le milliardaire a envoyé des messages contradictoires sur ce qui y est autorisé ou non.

Fervent défenseur d’une grande liberté d’expression – tant que les propos respectent la loi – il a rétabli des comptes auparavant bannis par le réseau social, dont celui de Donald Trump.

Mais il a aussi suspendu celui de Kanye West après la publication de plusieurs messages jugés antisémites et refusé le retour sur la plateforme du complotiste d’extrême-droite, Alex Jones.

Par Le Point avec AFP

Donald Trump apprendra mercredi s’il pourra retrouver son compte Facebook

mai 3, 2021

L’ancien président Donald Trump découvrira cette semaine s’il peut revenir sur Facebook.

© Fournis par La Presse Canadienne

Le conseil de surveillance quasi indépendant du réseau social a dit qu’il annoncera sa décision mercredi sur une affaire concernant l’ancien président.

Le compte de Donald Trump a été suspendu pour avoir incité à la violence qui a conduit aux émeutes meurtrières du 6 janvier au Capitole.

Après des années à tolérer la rhétorique incendiaire de M. Trump, Facebook et Instagram ont désactivé ses comptes le 7 janvier, affirmant à l’époque qu’il serait suspendu «au moins» jusqu’à la fin de sa présidence.

Facebook a mis en place le conseil de surveillance pour se prononcer sur des questions épineuses concernant le contenu de ses plateformes, en réponse aux nombreuses critiques sur son incapacité à réagir rapidement et efficacement à la désinformation, aux discours haineux et aux campagnes d’influence néfastes.

– Par The Associated Press avec La Presse Canadienne

Des données de 267 millions de comptes Facebook vendues pour 770 $

avril 21, 2020
Facebook est la cible de plusieurs critiques en raison de sa gestion des données personnelles de ses utilisateurs et utilisatrices.
© Dado Ruvic/Reuters Facebook est la cible de plusieurs critiques en raison de sa gestion des données personnelles de ses utilisateurs et utilisatrices.
Une collection de noms, d’adresses courriel, de dates de naissance et de numéros de téléphone de 267 millions d’utilisateurs et utilisatrices de Facebook est offerte pour 770 $ sur le web caché (dark web), rapporte la firme de cybersécurité Cyble.

Aucun mot de passe ne figure dans la base de données. Cyble estime par contre que, vue leur nature sensible, les données pourraient être utilisées par des cybercriminels pour des campagnes d’hameçonnage ou de courriels indésirables.

Si le nombre de 267 millions de comptes vous dit quelque chose, c’est qu’il s’agirait des mêmes comptes qui ont fait l’objet d’une fuite de données rapportée en décembre 2019. À l’époque, Facebook disait penser qu’il s’agissait d’informations obtenues avant les changements effectués ces dernières années pour mieux protéger les données des personnes.

La fuite touchait surtout les internautes américains. Les données auraient été récupérées par des pirates vietnamiens grâce à un système de robots automatisés qui copient toutes les données auxquelles ils parviennent à accéder, selon le chercheur Bob Diachenko, qui a fait la lumière sur la fuite.

Cyble recommande de resserrer les paramètres de sécurité de votre compte Facebook afin qu’un maximum d’informations soit privé. La firme conseille aussi de changer son mot de passe par mesure de précaution.

Il est possible de savoir si son compte fait partie de la fuite à l’aide de l’outil « Am I Breached? » de Cyble. Semblable à la célèbre archive de données volées Have I Been Pwned, ce site permet de vérifier si son adresse courriel figure dans des fuites de données.

Avec CBC/Radio-Canada

Facebook a supprimé plus de 3 milliards de faux comptes

mai 25, 2019

 

Le patron de Facebook Mark Zuckerberg a présenté jeudi les résultats d’une gigantesque opération de nettoyage, conduisant à supprimer plusieurs milliards de faux comptes.

Confronté à la nette augmentation des tentatives de créations automatiques de comptes à des fins malveillantes, Facebook a mis en avant le chiffre vertigineux de plus de 3 milliards de faux comptes supprimés en six mois, et ce avant qu’ils ne deviennent actifs.

Dans le détail, Facebook a fermé 1,2 milliard de faux comptes au dernier trimestre 2018, puis quasiment le double, 2,2 milliards, au premier trimestre 2019, une «hausse due aux attaques automatisées d’acteurs malveillants (cherchant à) créer de larges volumes de comptes en même temps».

Des chiffres ahurissants à mettre en regard des 2,4 milliards d’usagers dits «actifs» de la plate-forme.

Oter les «contenus nocifs», «empêcher les ingérences dans les élections, nous assurer que nous avons les bons outils de confidentialité», entre autres, sont «selon moi, les sujets de société les plus importants à l’heure actuelle» et «je ne pense vraiment pas que (…) démanteler l’entreprise va les régler», a assuré Mark Zuckerberg, lors d’une conférence téléphonique consacrée au sujet.

«Nous existons dans un environnement très concurrentiel et très dynamique où de (nouveaux) services apparaissent constamment», a-t-il ajouté, rejetant toute accusation de monopole.

Par Le Figaro.fr avec AFP

Faille sur le réseau social de Google, 500.000 comptes exposés

octobre 8, 2018

New York – Google a indiqué lundi avoir découvert et colmaté « immédiatement » en mars une faille dans son réseau social Google+ ayant exposé des données personnelles d’un demi-million de comptes.

A la suite de cette faille et ayant constaté une grande inactivité des utilisateurs, le géant de l’internet a décidé de fermer pour les particuliers ce réseau social auquel sont automatiquement inscrites les personnes possédant une adresse gmail.

Le nom des propriétaires de 500.000 comptes, leur adresse électronique, leur profession, leur sexe et leur âge sont les principales données ayant été exposées, assure Google sur son site.

Des données postées par les utilisateurs comme des messages, des informations sur le compte Google, des numéros de téléphone n’ont pu être vues ni consultées, ajoute le groupe de Mountain View (Californie), avançant toutefois qu’il ne pouvait identifier avec certitude les utilisateurs touchés par la faille, ni leur localisation.

Outre le demi-million de comptes, jusqu’à 438 applications sont également concernées par cette faille mise au jour lors d’un audit interne.

Google affirme que les développeurs d’applications n’étaient pas au courant de la faille et ne se seraient donc pas servis des données exposées: « Nous n’avons pas trouvé de preuve montrant que les données ont été employées de façon inappropriée ».

Google+, qui revendique des millions d’utilisateurs, est principalement utilisé par des professionnels s’intéressant à des sujets bien spécifiques et pouvant consulter les mises à jour de leurs contacts via des « cercles ».

Ces derniers sont en fait des groupes de contacts créés par l’utilisateur selon les critères de son choix: intérêts, catégories de clients, relations, etc et au sein desquels il est possible de décider du contenu qui sera partagé.

Romandie.com avec(©AFP / 08 octobre 2018 18h53)                                                        

Facebook: 5 millions d’Européens touchés par la récente faille de sécurité

octobre 2, 2018

Luxembourg – La récente faille de sécurité révélée par le réseau social Facebook aurait touché quelque 5 millions d’Européens, sur les 50 millions de comptes affectés au total, a indiqué mardi à l’AFP la commissaire européenne en charge de la Justice, Vera Jourova.

Cette faille, qui a été « réparée » jeudi selon le patron du réseau social Mark Zuckerberg, a permis à des pirates d’accéder aux informations figurant sur les profils des utilisateurs (noms, genre, ville…).

« J’en saurai plus dans quelques heures ou quelques jours (mais) d’après ce que l’on sait, cinq millions d’Européens ont été touchés sur ces 50, ce qui est un nombre incroyable », a dit Mme Jourova, interrogée lors d’une réunion européenne à Luxembourg.

Le piratage de grande ampleur de Facebook a ravivé les critiques contre le réseau social, déjà sérieusement ébranlé par plusieurs controverses, en particulier autour de la protection des données personnelles.

« C’est une question pour la direction (de Facebook) de savoir si elle a la situation en main », a dit Mme Jourova, interrogée sur une éventuelle perte de contrôle du géant américain.

La taille de l’entreprise « la rend très difficile à gérer, mais ils doivent le faire parce qu’ils recueillent les données et qu’ils gagnent énormément d’argent en utilisant notre vie privée comme marchandise », a-t-elle ajouté.

Mme Jourova a estimé que la révélation rapide de l’affaire par Facebook a démontré que les nouvelles règles européennes sur la protection des données, entrées en vigueur cette année, fonctionnaient.

Cette nouvelle réglementation de l’UE – le règlement général sur la protection des données (RGPD) – donne aux régulateurs européens de nouveaux pouvoirs de contrôle et de sanctions en cas de violations par les entreprises récoltant des données personnelles.

Les arguments en faveur du RGPD ont été renforcés par un autre scandale récent concernant la collecte de données des utilisateurs de Facebook par Cambridge Analytica, un institut de recherches politiques américano-britannique, à l’occasion des élections présidentielles américaines de 2016.

Les entreprises peuvent désormais se voir infliger une amende allant jusqu’à 4% de leur chiffre d’affaires annuel mondial si elles ne respectent pas les règles, y compris la notification de la violation de données dans les 72 heures.

Romandie.com avec(©AFP / 02 octobre 2018 14h45)                                                        

Facebook révèle une faille de sécurité qui a compromis 50 millions de comptes

septembre 28, 2018

San Francisco – Facebook a révélé vendredi une faille de sécurité affectant « presque 50 millions de comptes », qui a permis à des pirates de prendre le contrôle de comptes d’utilisateurs.

« La faille a été réparée hier (jeudi) soir », a indiqué vendredi le patron de Facebook Mark Zuckerberg pendant une conférence téléphonique qui a débuté vers 17H00 GMT.

Les équipes du réseau social ont « découvert un problème de sécurité affectant près de 50 millions de comptes. Nous prenons cela extrêmement au sérieux », avait écrit plus tôt le groupe dans un communiqué, ajoutant « prendre des actions immédiates ».

C’est un nouveau déboire –dont la gravité reste à déterminer– pour le premier réseau social du monde et ses plus de 2 milliards d’usagers à travers le monde.

Son action reculait en Bourse, abandonnant un peu plus de 3% à la même heure.

La confiance des utilisateurs a été passablement ébranlée depuis plusieurs mois par plusieurs scandales dont la révélation du partage de données personnelles à des fins politiques à l’insu des usagers ou encore la diffusion de messages destinés à influer secrètement sur les élections dans plusieurs pays, y compris en France ou aux Etats-Unis.

Romandie.com avec(©AFP / 28 septembre 2018 17h24)                               

France: Marine Le Pen et le FN dénoncent une « fatwa bancaire » après la clôture de leurs comptes

novembre 22, 2017

Marine Le Pen et Wallerand de Saint-Just lors d’une conférence de presse sur le thème « La démocratie française menacée par les oligarchies financières » à Paris le 22 novembre 2017 / © AFP / JACQUES DEMARTHON

Marine Le Pen et le FN, s’estimant visés par une « fatwa bancaire », vont porter plainte pour « discrimination » contre la Société générale et HSBC qui ont clôturé leurs comptes.

« Nous déposerons plainte tant au nom du Front national contre la Société générale et sa filiale qu’à titre personnel je le ferai contre la HSBC », a déclaré Mme Le Pen, mercredi, lors d’une conférence de presse. Elle a appelé « nos cadres, nos élus, nos adhérents, nos électeurs, à en tirer toutes les conséquences ».

La présidente du Front national a rendu public un courrier daté du 27 juillet de la Société générale, dans lequel la banque indique n’avoir « plus convenance à maintenir la relation de comptes » avec le FN, et dénonce six comptes du parti ainsi que les comptes d’une quinzaine de fédérations.

« Le Front national a immédiatement saisi le médiateur de la Société générale le 11 août, qui a purement et simplement refusé d’ouvrir le moindre dossier de médiation », « preuve qu’il s’agissait bien d’une décision politique de la part de la direction de la banque et non pas d’un litige d’un client avec sa banque », a développé la députée, évoquant un « bannissement ».

« Nous sommes donc aujourd’hui privés de nos recettes. Cette situation met le Front national face à une difficulté absolument majeure et empêche le fonctionnement normal du parti », a souligné Mme Le Pen, pour qui la banque cherche « à susciter les conditions de sa ruine et donc à terme, volonté à peine cachée, sa disparition ».

Le groupe Société générale a précisé dans la foulée que ses « décisions en matière d’ouverture et fermeture de compte sont de nature exclusivement bancaire dans le respect des exigences réglementaires, et donc sans aucune considération politique ».

Faute d’avoir trouvé une autre banque, le FN a saisi la Banque de France, qui a enjoint le Crédit du Nord d’ouvrir un compte. Mais, selon le trésorier du parti, Wallerand de Saint-Just, la banque nordiste refuse au parti de disposer de chéquier, les sorties ne pouvant se faire que par virement, et empêche que les dons puissent se faire par carte bancaire via le site internet du parti, ne permettant les entrées que par chèques et virements.

« Le Crédit du Nord a répondu aux exigences de la Banque de France et a mis en application les services requis dans le cadre de la règlementation du droit au compte », indique la Société générale, maison mère du Crédit du Nord.

– Macron ‘saisi’ du sujet –

Si le parti refuse de communiquer le solde actuel, selon lui positif, de son compte – « il s’agit du secret de notre fonctionnement » -, il assure qu’il n’a pas connu « le moindre incident de compte », alors qu’il revendique « plusieurs dizaines de milliers d’adhérents » et « des ressources stables ».

Le FN explique en outre qu’il a contracté un prêt de 9,3 millions d’euros, mais que celui-ci arrive à échéance en 2019.

L’ex-candidate à la présidentielle a par ailleurs indiqué mercredi que « cet acharnement » touchait également « des dirigeants à titre personnel », dont elle. Mme Le Pen affirme avoir reçu « ce matin un coup de téléphone de Thomas Vandeville, le président de la HSBC, qui a racheté la banque Hervet où (elle) avait un compte » depuis « vingt-cinq ans » et qui, « sans aucune justification, (lui) a annoncé la clôture de mon compte personnel ».

« Il semble que les oligarchies financières qui se sentent protégées voire encouragées par une sorte d’impunité soient donc tentées d’intervenir de plus en plus dans le cours de la démocratie en France », a dénoncé Mme Le Pen. Elle a « saisi de ce problème » Emmanuel Macron qu’elle a rencontré mardi à l’Élysée dans le cadre de consultations sur les élections européennes.

Selon elle, il lui a « répondu qu’il allait se pencher sur le dossier ».

Mme Le Pen « en appelle aux 11 millions d’électeurs du Front national dont on cherche à étouffer la voix », « à tous les Français » ainsi qu’aux « autres partis politiques », auxquels elle va écrire. Les plaintes pour discrimination doivent être déposées « la semaine prochaine », a indiqué Wallerand de Saint-Just.

Romandie.com avec(©AFP / 22 novembre 2017 14h21)                

Twitter a suspendu 235.000 comptes faisant la promotion du terrorisme en 6 mois

août 18, 2016

San Francisco (awp/afp) – Le réseau social américain Twitter a annoncé jeudi avoir suspendu 235.000 comptes sur les six derniers mois dans le cadre de sa lutte contre les publications faisant la promotion du terrorisme.

Ajouté aux suspensions déjà évoquées en février, quand Twitter avait donné un chiffre pour la première fois, cela porte à 360.000 le total des comptes à contenus terroristes suspendus depuis mi-2015.

Les règles d’utilisation du réseau social américain interdisent les menaces violentes et la promotion du terrorisme. Il avait affiché en février sa volonté d’intensifier ses efforts pour les appliquer, montrant ainsi qu’il ne restait pas inactif face aux appels gouvernementaux à freiner la propagande djihadiste sur internet.

« Les suspensions quotidiennes sont en hausse de 80%, comparé à l’an dernier, avec des pics de suspensions suivant immédiatement les attaques terroristes » qui se sont multipliées ces derniers mois, souligne Twitter dans le message publié jeudi sur son blog officiel.

Tout en reconnaissant que le travail n’est « pas fini », le réseau social affirme que « nos efforts continuent d’avoir des résultats importants, y compris un déplacement important de ce type d’activité en dehors de Twitter ».

Il dit aussi avoir amélioré le temps nécessaire pour suspendre les comptes qui lui sont signalés et la durée pendant laquelle ils restent actifs sur son réseau. Ces actions réduisent énormément le nombre d’abonnés que les comptes peuvent accumuler et empêche de recréer immédiatement un compte sur sa plateforme.

Comme en février, Twitter dit avoir augmenté ses équipes chargées d’examiner les contenus signalés, et avoir amélioré les outils de détection qui lui ont permis d’identifier de manière automatique plus d’un tiers des comptes finalement suspendus.

Il réaffirme toutefois qu’il n’y a « pas d’algorithme magique » pour identifier les contenus terroristes sur internet.

C’est ce qu’ont aussi indiqué dans le passé d’autres grands acteurs d’internet.

Comme Twitter, Facebook et YouTube comptent beaucoup sur les utilisateurs pour leur signaler les contenus litigieux. Ils sont ensuite examinés par des équipes qui décident s’il faut les retirer, voire fermer le compte.

Facebook a lui aussi indiqué par le passé que quand ces équipes trouvaient des contenus ou des comptes pro-terroristes, elles utilisaient des outils dédiés pour repérer d’autres comptes associés.

Romandie avec (AWP / 18.08.2016 19h33)

La Fifa réclame des comptes et des millions de dollars à ses ex-dirigeants

mars 16, 2016

(développement)

Zurich (awp/afp) – Deux semaines après l’élection de Gianni Infantino à la présidence en remplacement de Sepp Blatter, la Fifa demande des comptes à ses anciens dirigeants indélicats poursuivis aux Etats-Unis et accusés d’avoir détourné plus de 200 millions de dollars.

Secouée par le pire scandale de son histoire, la Fifa, se basant sur l’enquête de la justice américaine, accuse également l’Afrique du Sud d’avoir acheté le Mondial-2010, en versant 10 millions de dollars de pot de vin, notamment au sulfureux Jack Warner, selon des documents rendus publics mercredi.

« La Fifa a transmis des documents aux autorités américaines pour réclamer des dizaines de millions de dollars » auprès de 39 anciens dirigeants du football mondial, dont des anciens vice-présidents de la Fifa, poursuivis par la justice américaine pour corruption, a indiqué la Fifa.

Dans un document de 21 pages, la fédération internationale, qui se pose en « victime », explique que durant « de nombreuses années, les accusés ont largement abusé de leur position pour s’enrichir personnellement, causant un dommage significatif et direct à la Fifa ». « Alors que l’enquête se poursuit, les pertes peuvent être estimées à des dizaines de millions de dollars », ajoute le document.

« Nous ne savons pas encore combien précisément nous pouvons réclamer », a précisé une source proche de la Fifa. « Cela dépendra de la somme finale que les autorités américaines récupèreront auprès des accusés. Mais il s’agit d’un montant très substantiel. »

-‘Plus de 190 millions de dollars’ détournés-

Ce nouvel épisode d’une procédure américaine ouverte en mai 2015 marque une rupture. Il intervient juste après l’élection le 26 février de Gianni Infantino à la présidence de la Fifa, alors que son prédécesseur Sepp Blatter, contraint à la démission, est lui mis en examen par la justice suisse.

« Quand la Fifa aura récupéré cet argent, il retournera à son but initial, le développement du football international », a réagi Gianni Infantino, cité dans un communiqué. « La Fifa veut récupérer cet argent et nous sommes déterminés à y parvenir, peu importe le temps que cela prendra », a poursuivi l’ancien secrétaire général de l’UEFA, qui s’est lancé avec succès dans la conquête de la Fifa alors que son président Michel Platini, a dû renoncer en raison d’une suspension de 6 ans pour un paiement controversé de 1,8 M EUR reçu de Sepp Blatter.

Selon l’acte d’accusation de la justice américaine, les 39 anciens responsables du football mondial et deux sociétés de gestion de droits marketing mis en cause ont détourné « plus de 190 millions de dollars ». A ce jour, « plus de 100 M USD ont été identifiés, récupérés ou gelés aux Etats-Unis et à l’étranger ».

Parmi les cerveaux présumés de ce vaste réseau de corruption figurent le Trinidadéen Jack Warner, ex-président de la Confédération d’Amérique du Nord et des Caraïbes (Concacaf) et ancien vice-président de la Fifa ainsi que Jeffrey Webb, originaire des îles Caïman, ex-président de la Concacaf et lui aussi ancien vice-président de la Fifa.

Arrêté à Zurich, Webb, qui plaide non coupable, a été extradé aux Etats-Unis tandis que Warner est sous le coup d’une demande d’extradition américaine.

-Webb mène grand train-

Sur la base de l’enquête américaine, la Fifa accuse également Warner et Chuck Blazer, ancien secrétaire général de la Concacaf, d’être les bénéficiaires d’une opération d’achats de vote pour l’attribution du Mondial-2010 en Afrique du Sud.

Pour obtenir ce Mondial, l’Afrique du Sud a « offert un pot-de-vin de 10 M USD en échange des voix de Warner, Blazer et d’un troisième membre du comité exécutif », assure la Fifa.

Mais la Fifa ne réclame pas seulement le fruit des pots-de-vin et autres fraudes, elle veut également récupérer les salaires et avantages versés aux accusés, pour un montant total, depuis 2004, de 28 M USD.

A Blazer, longtemps membre de son comité exécutif, la Fifa réclame 5,4 M USD (4,8 M EUR). La Fifa demande aussi 3,5 M USD à un autre membre du gouvernement du foot mondial, le Brésilien Ricardo Teixeira, gendre de l’ancien président de la Fifa Joao Havelange.

Mais reste encore à connaître précisément ce que les accusés ont véritablement amassé durant toutes ces années.

C’est dans ce sens que la Fifa a demandé à la justice américaine d’évaluer le patrimoine de Jeffrey Webb.

Extradé aux Etats-Unis et remis en liberté contre une caution de 10 M USD, Webb continue de mener grand train. A l’appui de leur demande, les avocats de la Fifa ont joint un article de presse qui, photos à l’appui, montre que le 8 février, Webb a encore célébré en grande pompe les 40 ans de son épouse Kendra, dans leur demeure d’Atlanta.

Romandie.com avec(AWP / 16.03.2016 14h31)