Posts Tagged ‘Concertation’

Guinée : Alpha Condé autorisé à quitter temporairement le pays

janvier 1, 2022
Une affiche représentant l’ancien président guinéen Alpha Condé lacérée à Conakry, le 16 septembre 2021. © AFP/JOHN WESSELS

Renversé par un coup d’État militaire, le 5 septembre, le président déchu a été autorisé à passer des examens médicaux à l’étranger.

« En concertation avec la Cedeao, l’ancien président Alpha Condé est autorisé à aller se faire consulter à l’extérieur pour une période d’un mois », indique un communiqué du gouvernement lu vendredi soir à la télévision publique. La date de son départ n’a pas été précisée.

La libération d’Alpha Condé fait partie des exigences de la Communauté des États ouest-africains (Cedeao), avec la tenue d’élections dans les six mois. La Cedeao a suspendu la Guinée de ses instances et sanctionné individuellement les membres de la junte dirigée par le colonel Mamadi Doumbouya, qui s’est fait investir président de transition.

Résidence surveillée

Alpha Condé, à la tête du pays pendant près de 11 ans, a été détenu au secret pendant douze semaines, jusqu’à ce que la junte l’autorise à résider chez son épouse dans la banlieue de Conakry. Il est en résidence surveillée selon la presse.

La junte avait affirmé dans un communiqué le 17 septembre qu’Alpha Condé « est et demeurera en Guinée ».

LE CNRD « CONTINUERA À ASSURER À L’ANCIEN CHEF DE L’ÉTAT UN TRAITEMENT DIGNE DE SON RANG »

Mais elle n’avait pas précisé pas si le séjour de l’ancien président chez sa femme était assorti de restrictions. Le Comité national du rassemblement pour le développement (CNRD), qui a pris la direction du pays après le putsch, « continuera à assurer à l’ancien chef de l’État un traitement digne de son rang, et ceci sans aucune pression nationale et internationale », disait le communiqué.

Les Guinéens, exaspérés par la pauvreté, la corruption et la répression, ont globalement accueilli favorablement le coup d’État. Le colonel Doumbouya a promis de rendre le pouvoir aux civils après des élections dont la date reste inconnue.

Par Jeune Afrique avec AFP

Guinée: Cellou Dalein Diallo au micro de TV5Monde

septembre 14, 2021

Avec TV5 Monde

Présidentielle 2021 : la concertation politique de Madingou consolide la démocratie congolaise

novembre 25, 2020

Le vice-Premier ministre chargé de la Fonction publique et du Travail, Firmin Ayessa, a présidé, le 25 novembre à Madingou, chef-lieu du département de la Bouenza, la cérémonie d’ouverture  de la concertation politique placée sur le thème : « Consolidons les acquis de la démocratie par les élections libres, transparentes et apaisées ».

Photo de famille des délégués à la concertation politique de Madingou

Dans son discours d’ouverture, le vice-Premier a appelé les participants à faire des scrutins des actes citoyens qui ne doivent pas faire déchainer des passions. « L’élection constitue un haut moment de débats d’idées, de discussions et d’expressions démocratiques libres. Elle ne doit pas être l’occasion de déchirement politique, de discorde du peuple, de désunion nationale et de violence civile », a-t-il indiqué.

C’est, a-t-il renchéri, l’enjeu essentiel de la présente concertation politique  qui doit être, selon lui, l’expression forte de la volonté partagée des Congolais. Cette volonté exige, a-t-il poursuivi, d’échanger et de communiquer librement, de discuter et de débattre sans passion, en ayant pour seul point de mire : l’intérêt commun.

Par ailleurs, l’orateur a rappelé aux participants l’intérêt des précédentes concertations qui ont balisé la voie aux  différents scrutins et posé les bases de la consolidation de la démocratie. Pour l’orateur, cette tradition de dialogue consistant à organiser à la veille de chaque consultation électorale politique une table ronde, bien que l’élection elle-même soit encadrée par la loi, devrait unir les acteurs politiques et ceux de la société civile dans le but de faire le point des recommandations antérieures et envisager des perspectives nouvelles.

En outre, le vice-Premier ministre a déclaré que sans le dialogue il n’y a pas de démocratie vivante et efficace. « Nous avons besoin de la concertation pour prévenir les tensions et les conflits qui, inexorablement, conduisent au délitement de la société. Nous avons besoin du dialogue et de la concertation parce qu’ils sont les plus sûres garanties de paix et de l’unité ; parce qu’ils sont les moyens les plus efficaces de règlement des différends, de résolution des incompréhensions et des malentendus », a-t-il noté.

Une vue des participants dans la salle à l’ouverture des assises de Madingou, le 25 novembre 2020/ Adiac

Pour sa part, le préfet du département de la Bouenza, Jules Monkala Tchoumou, a félicité les pouvoirs publics pour avoir porté leur choix sur  Madingou d’abriter les présentes assises. Le département de la Bouenza, a-t-il dit, offre son hospitalité et sa disponibilité aux hôtes  qui y sont conviés. Il s’est réjoui de l’attention que le gouvernement a accordée ces cinq dernières années à Madingou en y organisant des cérémonies d’intérêt national.

De son côté, la maire de la ville de Madingou, Simone Bakoumina, à qui revenait la charge de parler au nom des populations de cette ville, a salué la libéralité des pouvoirs publics en  inscrivant  le chef-lieu du département de la Bouenza dans l’histoire politique  du Congo par l’organisation de cette concertation politique.

Prenant la parole à leur tour, les sages et notabilités du département de la Bouenza  ont sollicité,  à travers la voix de Samuel Mouandza,  la clémence des mânes et des anciens de la contrée afin que les travaux de la concertation se déroulent dans la tranquillité.

Notons que la presque totalité des acteurs politiques et de la société civile y sont représentés, précisément  plus de cent cinquante délégués, dont les plus en vue sont : Claudine Munari (Must) ; Guy Brice  Parfait Kolelas (UDH-Yuki) ;  Anné Biby (CNR de Ntumi) ; Elo Dacy (UPRN de Mathias Dzon) ; Benjamin Boukoulou (Ur) ; Joseph Kignoumbi Kia Mboungou  (La Chaine) ; Pascal Tsaty Mabiala (Upads) ; Joseph Kinfoussia et Prosper Dihoulou (UDR-Mwinda), etc.

La cérémonie a été rehaussée de la présence de quelques membres du gouvernement, notamment  Raymond Zéphirin Mboulou ;  Pierre Mabiala ; Anatole Collinet Makosso, Charles Gamfouomo et Antoine Nicéphore Fylla Saint-Eudes.

Avec Adiac-Congo par Roger Ngombé

Congo: Concertation politique de Madingou, suspendue

novembre 23, 2020

Des soucis quant au démarrage des travaux !

Le compte n’y est pas encore et on ne peut pas commencer. Prévus pour démarrer lundi 23, puis mardi 24 novembre, les travaux de la concertation politique de Madingou, qui seront présidés par le Vice-Premier Ministre Firmin Ayessa, sont renvoyés au mercredi 25 novembre.

Alors, il a fallu changer les quelques banderoles déployées à Madingou, puisque la date a changé. On est en plein dans la navigation à vue. C’est la culture de gestion que d’ailleurs les politiques congolais affectionnent: la navigation à vue (pas de planification, pas d’ordre du jour, tout est déterminé séance tenante). Et voilà que les organisateurs sont débordés par une arrivée massive de gens qui, s’ils ne participent pas, veulent au moins suivre l’événement.

Pour ce qui est des participants, tout le monde n’est pas encore là. Si du côté de la Majorité présidentielle, du centre et de la société civile, les délégations invitées affichent complet à Madingou, il y a encore des tractations du côté de l’opposition. La délégation de la COPAR (Convention des Partis Républicains), en tant qu’opposition républicaine dirigée par Nick Fylla et Chrys Walembaud, est déjà à Madingou. Mais, les autres sont toujours attendues.

L’Opposition politique congolaise, du chef de file Pascal Tsaty-Mabiala, est encore dans les tractations à Brazzaville. Les quatre têtes d’affiche de cette opposition ne parlent pas le même langage: Pascal Tsaty-Mabiala, qui a été récemment reçu par le Président de la République, tente de convaincre les autres leaders d’y aller. Mais, ceux-ci disent que sans ordre du jour et sans la direction des débats par Martin Mbéri qui a constitutionnellement la responsabilité du dialogue politique dans le pays, ils ne mettront pas pied à Madingou. En tout cas, Anguios Nganguia-Engambé et Mboussi-Ngouari posent des conditions. Quant à Guy-Brice Parfait Kolélas, le candidat sorti deuxième lors de l’élection présidentielle anticipée de 2016, il n’y sera pas présent personnellement. Et les autres, l’opposition dite radicale (avec les Dzon, Moukouéké, Itadi, Munari, Michel Mampouya, etc), n’aurait pas été invitée.

A Madingou, où des journalistes sont déjà sur place, l’ambiance est à l’attente. On ne sait pas ce qui va sortir réellement de cette concertation, pourtant événement national, mais qui semble revêtir un caractère sectaire où certaines institutions de la République et d’autres forces vives de la Nation n’ont même pas été invitées. Il se dit qu’il est question de parler entre acteurs politiques choisis, de l’organisation de l’élection présidentielle de 2021.

Par Brazzanews avec Congo tribune

Congo/Concertation de Madingou : les sages et notables de la Bouenza saluent l’initiative

novembre 2, 2020

Le président des sages de la Bouenza remettant la déclaration au directeur de cabinet du Premier ministre

Le 22 octobre dernier, le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, Raymond Zéphirin Mboulou, a annoncé courant novembre à Madingou, chef-lieu du département de la Bouenza, la tenue  d’une concertation politique en prévision de l’élection présidentielle de 2021. Les sages et notables de la Bouenza ont salué l’initiative.

« La terre hospitalière de la Bouenza est prête à accueillir ce grand rassemblement démocratique », a indiqué Samuel Mouanda, président des sages et notables du département dans la déclaration sanctionnant leur assemblée générale. Ces derniers ont rassuré les partis politiques et organisations de la société civile de la quiétude dans laquelle se tiendront ces assises.

Pour sa part, le ministre, directeur de cabinet du Premier ministre, Rigobert Maboundou, a exhorté les sages et notables à sauvegarder la culture de la médiation, du dialogue tout en réservant un accueil chaleureux aux Congolais qui viendront des quatre coins du pays pour la concertation politique que la localité va abriter en novembre. En présence du préfet de la Bouenza, Jules Monkala Tsoumou, Rigobert Maboundou a pris acte de la déclaration des sages et notables.  La date de la rencontre, quant à elle, reste à déterminer.

Concertation politique de Madingou:  » Les « pour » et les « contre »

Le 22 octobre, le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation avait annoncé aux responsables des partis politiques congolais reconnus officiellement la tenue, courant ce mois de novembre, à Madingou, dans la Bouenza, d’une concertation politique en prévision de l’élection présidentielle de l’année prochaine. Le but, expliquait Raymond Zéphirin Mboulou, est de capitaliser sur les précédentes rencontres du même type, pour aborder cette échéance électorale majeure dans un climat de quiétude.

Réagissant à cette proposition, le président de l’UDR-Mwinda, Guy-Romain Kinfoussia, considère que ce dialogue voulu par le président de la République est « la seule voie » pour permettre au Congo de relever les défis de la crise économique et sanitaire actuelle. Pour le Collectif des partis de l’opposition congolaise que dirige Mathias Dzon, le gouvernement doit, au contraire, convoquer un dialogue inclusif en lieu et place de ce qu’il considère comme un « nouveau monologue ».

Par Adiac-Congo avec Gankama N’Siah et Rominique Makaya

RCA: consensus sur le choix des organisateurs du Forum de Bangui

avril 16, 2015

Le Premier ministre de Centrafrique, Mahamat Kamoun, a présidé avec succès une large concertation sur l'équipe organisatrice du Forum de Bangui.AFP/Pacome Pabandji

Le Premier ministre de Centrafrique, Mahamat Kamoun, a présidé avec succès une large concertation sur l’équipe organisatrice du Forum de Bangui.AFP/Pacome Pabandji

« Consensus », c’était le mot du jour. Le Premier ministre Mahamat Kamoun a présidé une large concertation pour mettre sur pied en un temps record le présidium et le comité technique d’organisation du Forum de Bangui.

« Chaque entité a proposé des personnalités répondant aux critères voulus. Toutes les personnalités ont été admises par consensus aux différents postes des deux structures qui seront chargées d’organiser le Forum de Bangui », précise Laurent Ngon Baba, le vice-président de la séance.

Côté groupe armé, les anti-balaka cèdent leur place au présidium à un représentant de l’ex-Seleka et gagne une place au comité technique. Une décision de bon sens, pour Igor Lamaka, le porte-parole des anti-balaka : « Nous ne voulons pas aller dans les discussions ou encore dans les guéguerres. Donc nous avons décidé de laisser la place à nos frères de la Seleka. »

A la tête du comité technique, la ministre de la Santé Marguerite Samba succède au controversé Jean-Jacques Demafouth. De quoi satisfaire l’assemblée, notamment Thierry George Vacatte, rapporteur adjoint pour le comité : « Elle est ministre, c’est un cadre centrafricain, elle est connue. C’est une dame qui a pignon sur rue, ce n’est pas une parvenue. Elle peut gérer, car elle gère déjà un grand département. »

En une seule journée, partis politiques, société civile et parlementaires ont réussi à s’entendre sur tous les points. Un bel exemple de démocratie qu’il faudra reproduire au Forum de réconciliation.

Rfi.fr