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Congo: Les Francs-maçons en conclave à Dolisie

juin 13, 2018

 

Dolisie, dit  Dolcity
Une forte délégation de la loge Fra-maçonnique, conduite par Roger Erboro, de nationalité française et l’ancien ministre congolais, Ekondi-Akala, était à Dolisie (sud) pour une prière de fraternité avec les maçons de la capitale départementale du Niari.Si la ville de Pointe-Noire abrite une loge pour le moment reconnue, la ville de Brazzaville quant à elle, en tant que capitale politique, ce nombre peut être multiplié par 2 ou par 3. A Dolisie, on compte aussi plusieurs maçons.

D’année en année, de jeunes cadres qui arrivent sur le marché d’emploi, après de hautes études universitaires bien faites, sont ipso-facto tournés vers la franc-maçonnerie pour espérer multiplier du pain quotidien.

Quels sont donc ces francs-maçons ? Eh bien, la question mérite d’être posée.

Edwige KISSINGER / Les Echos du Congo Brazzaville

RDC: l’opposition dévoile son plan de bataille pour « le départ de Kabila »

juillet 22, 2017

Kinshasa – L’opposition congolaise a dévoilé samedi son calendrier d’actions « pour obtenir le départ » du président Joseph Kabila avec deux journées « villes mortes » les 8 et 9 août, des meetings le 20 août et un appel à la désobéissance civile à partir du 1er octobre, a constaté l’AFP.

Cette annonce a été faite à Kinshasa en clôture d’un « conclave » du « Rassemblement » de l’opposition vendredi et samedi.

Le président Kabila, au pouvoir depuis 2001, ne peut plus se représenter en vertu de l’actuelle Constitution et son deuxième mandat a officiellement pris fin le 20 décembre 2016.

Le pouvoir doit organiser des élections d’ici à la fin de cette année, conformément à un accord (de la Saint-Sylvestre) conclu le 31 décembre sous l’égide de l’Eglise catholique. « Je n’ai rien promis du tout ! Je souhaite organiser des élections aussi vite que possible », a de son côté déclaré Joseph Kabila à l’hebdomadaire allemand Der Spiegel en juin dernier.

L’opposition prévoit d’abord deux journées villes mortes les 8 et 9 août dans l’ensemble de la République démocratique du Congo « en guise d’avertissement », a annoncé le rapporteur du « conclave », François Muamba, dans une déclaration publique.

L’opposition prévoit en outre des rassemblements pour le 20 août dans les chefs-lieux des 25 provinces et quatre, de manière simultanée, dans la capitale Kinshasa (environ 10 millions d’habitants), a poursuivi le rapporteur devant plusieurs centaines de personnes.

« A défaut d’avoir convoqué le corps électoral le 30 septembre, Joseph Kabila ne sera plus reconnu président de la République à partir du 1er octobre », a lancé le rapporteur qui s’exprimait du siège du parti historique d’opposition UDPS de la famille Tshisekedi, dans le quartier de Limete.

Les quelque 70 millions de Congolais seront alors invités à ne plus payer leurs taxes et redevances dues à l’Etat ni leurs factures d’électricité et d’eau aux deux sociétés d’Etat qui en ont le monopole.

Fils de l’opposant historique Etienne Tshisekedi mort le 1er février à Bruxelles, Félix Tshisekedi a appelé en lingala (l’une des quatre langues nationales) « policiers et militaires à ne plus respecter des ordres mal donnés notamment pour tuer des Congolais ».

Félix Tshisekedi a par ailleurs accusé le président Kabila de « prendre en otage » le corps de son père qui n’a toujours pas été rapatrié faute d’accord entre la famille et les autorités sur l’organisation des obsèques.

De précédentes journées de manifestations à l’appel de l’opposition contre le maintien du président Kabila au pouvoir avaient fait des morts en septembre et en décembre 2016.

Samedi toujours, un « Conseil national de suivi de l’accord » (CNSA) de la Saint-Sylvestre s’est réuni pour la première fois sous la tutelle des présidents de l’Assemblée et du Sénat, a annoncé la Radio-télévision nationale congolais (RTNC).

« Nous ne sommes pas concernés par sa mise en place », a déclaré le rapporteur du « conclave » de l’opposition. L’Eglise catholique ne participe pas non plus aux travaux du CNSA.

Romandie.com avec(©AFP / 22 juillet 2017 22h26)                   

Côte d’Ivoire: Alphonse Djédjé Mady annonce sa candidature à la présidence du Pdci

août 21, 2013

Le secrétaire général du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-parti unique), le Pr Alphonse Djédjé Mady a annoncé mercredi à Abidjan, sa candidature à la présidence de ce parti, estimant que  »M. Bédié est disqualifié par les textes ».

Cette information qui était jusque-là au stade des rumeurs a été confirmée par M. Mady au cours d’une conférence de presse tenue au siège du Pdci, situé dans la commune de Cocody où résident les ambassadeurs.

‘’Je suis candidat à la présidence du Pdci parce que Bédié est disqualifié par les textes du parti ‘’, a déclaré le secrétaire général du Pdci, soulignant qu’il ‘’n’est candidat contre personne ».

Alphonse Djédjé Mady rejoint ainsi, Bertin Kouadio Konan dit KKB, président de la jeunesse du Pdci, qui a déjà déclaré sa candidature à la présidence de son parti.

Le président sortant du Pdci, Henri Konan Bédié, a accédé samedi à Yamoussoukro, au vœu de près 3000 secrétaires généraux de sections, en acceptant d’être candidat à sa propre succession à la tête dudit parti lors du 12ème congrès ordinaire prévu du 3 au 5 octobre prochain.

Cette annonce officielle de la candidature du Pr Alphonse Djédjé Mady, intervient alors que des divergences sont notées au sein du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, coalition au pouvoir) après le conclave des secrétaires généraux du Pdci tenu samedi à Yamoussoukro.

A cette occasion, le Pdci a dénoncé sa mise à l’écart dans la gestion du pouvoir d’Etat, en dépit de sa contribution à l’élection du candidat du Rassemblement des Républicains (Rdr), Alassane Ouattara.

‘’Nous notons la mise en chômage des cadres du parti par leur remplacement systématique du fait de la politique du rattrapage’’, avait estimé le conclave de Yamoussoukro, en invitant à la ‘’promotion équilibrée et équitable’’ des cadres du Rhdp sans distinction.

Le Rhdp est composé de quatre partis politiques. Il s’agit du Rdr, du Pdci, de l’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire (Udpci) et du Mouvement des forces de l’avenir (Mfa).

APA- Abidjan (Côte d’Ivoire)

Le pape reconnait la corruption et l’existence d’un lobby gay dans la Curie

juin 11, 2013

CITE DU VATICAN – Le pape a reconnu la difficulté de réformer la Curie romaine, en évoquant un courant de corruption et l’existence d’un lobby gay, selon des religieux latino-américains qui ont rendu compte de leur rencontre récente avec François.

Interrogé, le porte-parole du Saint-Siège, le père Federico Lombardi a souligné qu’il s’agissait d’un entretien privé, auquel il n’était pas présent, et sur lequel il n’avait aucun commentaire à faire et ne pouvait porter de jugement.

La réforme de la Curie (gouvernement de l’Eglise), voulue par presque tous les cardinaux lors des réunions préparatoires du dernier conclave, est une entreprise difficile, a reconnu le pape lors d’une audience accordée le 6 juin aux responsables de la Confédération latino-américaine et des Caraïbes des religieux et religieuses (CLAR).

Selon une synthèse de cet échange de près d’une heure, rapportée le 11 juin par le site catholique progressiste Reflexión y Liberación et dévoilé mardi par des médias à Rome, le pape a ajouté : Dans la Curie, il y a des gens saints, vraiment, mais il y a aussi un courant de corruption. On parle de ‘lobby gay’, et c’est vrai, il existe. Il faut voir ce que nous pouvons faire, a-t-il encore affirmé selon ce compte-rendu.

Je ne peux pas mener moi la réforme, poursuivait-il, reconnaissant être très désorganisé. Ce sera le travail du groupe de huit cardinaux qu’il a nommés et qui doit se réunir pour la première fois de façon officielle à Rome au mois d’octobre.

Si ces propos sont authentiques, ce serait la première fois qu’un pape aura parlé aussi directement d’un problème si sensible à des hôtes extérieurs.

Avant l’élection du pape François, plusieurs journaux italiens avaient évoqué l’existence d’un lobby gay qui serait à la fois groupe de pression et victime de chantage de prélats au Vatican.

L’existence de ce réseau aurait bouleversé Benoît XVI et contribué à sa décision de démissionner. Mais le Saint-Siège avait démenti avec fermeté ces médisances, désinformation et calomnies.

Mais, depuis très longtemps, des informations courent sur l’homosexualité de certains religieux, qui auraient des relations dans la plus grande discrétion à l’extérieur du petit Etat.

Romandie.com avec (©AFP / 11 juin 2013 15h44)

Le Pape imprime un peu plus sa marque

mars 16, 2013
Vendredi, dans la salle Clémentine du Vatican, le pape François a encouragé les cardinaux qu'il recevait à ne pas céder «au pessimisme et au découragement».
Vendredi, dans la salle Clémentine du Vatican, le pape François a encouragé les cardinaux qu’il recevait à ne pas céder «au pessimisme et au découragement». Crédits photo : -/AFP

S’adressant aux cardinaux, François a de nouveau démontré le style qu’il entend donner à sa charge : jovial mais décapant.

Cela faisait longtemps que l’on n’avait pas vu un pape rire aux éclats. Vendredi matin, dans la salle Clémentine du Vatican, où il recevait un à un tous les cardinaux, François a une nouvelle fois démontré le style jovial qu’il entend donner à sa fonction. Elle cadre avec l’image du pape François assis, en blanc, au second rang d’un minibus chargé de cardinaux, tous en route vers la chapelle Sixtine! Ou avec celle du nouveau pape, passant lui-même dans la pension de prêtres, via della Scrofa, où il logeait avant le conclave pour y reprendre sa valise, saluer, chacun par son prénom, l’ensemble du personnel qu’il connaît et… payer sa note!Mais cette joie expansive, cette décontraction – on l’a vu prendre les cardinaux dans les bras, enfiler spontanément au poignet un petit bracelet jaune en caoutchouc que lui offrait le cardinal d’Afrique du Sud, Wilfrid Napier – ne doivent pas oblitérer la gravité du message qu’il entend transmettre. Et dont sa première homélie, improvisée jeudi soir, a donné un goût amer à certains.

Jamais un pape en exercice n’avait, en effet, osé une telle radicalité christique. Ses paroles de feu – « quand on ne confesse pas Jésus-Christ, on confesse la mondanité du diable, la mondanité du démon», «quand nous confessons un Christ sans Croix, nous ne sommes pas disciples du Seigneur: nous sommes mondains, nous sommes des évêques, des prêtres, des cardinaux, des papes, mais pas des disciples du Seigneur» – ont vraiment impressionné.

Ce samedi matin, devant la presse, il devrait encore dévoiler les prémices d’un pontificat qui s’annonce décapant. Le tout avec une aisance, un sens de l’improvisation et du geste qui ont déjà fait mouche. Dimanche, à 12 heures, il apparaîtra pour la première fois depuis la fenêtre des appartements pontificaux, pour sa première prière de l’Angélus. Avec probablement un premier message, fort et simple, comme il les aime, adressé au monde.

Mais le grand rendez-vous aura lieu, mardi 19 mars, jour de la Saint-Joseph, où de nombreuses délégations de présidents et de chefs d’État assisteront à sa «messe d’installation». Elle marquera, sur le plan du droit canonique, le début de son pontificat. L’homélie qu’il prononcera est très attendue, car elle devrait en dessiner les grandes lignes. À moins que cet homme pragmatique ne se contente de commenter l’Évangile du jour. Ce qui serait le signal d’une volonté d’insister sur le Christ avant de parler de l’Église. Et de prendre son temps pour mieux agir, comme il semble vouloir le faire pour le choix – capital – de son numéro deux, le futur secrétaire d’État. Pour l’heure, mais à titre seulement transitoire, l’équipe actuelle sera reconduite.

Hommage appuyé à Benoît XVI

Être précis, donc, dans l’action, mais sans précipitation. Le cardinal Vingt-Trois -que l’on a vu ému aux larmes quand il a raconté le moment où, après le vote, il avait fait, comme tous les cardinaux, acte d’obéissance à ce nouveau pape tout en échangeant avec lui quelques mots – a rappelé la «méthode de travail» que son confrère de Buenos Aires avait définie en 2001: «Il faut être éveillé, astucieux, rapide, mais avec la douceur, la patience et la constance de la charité vécue.»

C’est quasiment l’attitude dont le nouveau pape a voulu faire preuve vendredi matin devant les cardinaux, quand il a rendu un hommage très appuyé au «geste courageux et humble» de son prédécesseur, Benoît XVI, «ce sage et humble qui a le regard fixé vers le Christ». Attitude dynamique mais patinée par l’âge. «La moitié d’entre nous, a-t-il noté, lui qui a 76 ans, sommes à un âge avancé. La vieillesse, et il me plaît de le dire ainsi, est le siège de la sagesse de la vie.» Regardant les cardinaux, il a lancé: «Comme le bon vin se bonifie avec les années, donnons aux jeunes la sagesse de la vie.»

Citant le poète allemand Hölderlin, il a alors lié cette vieillesse, «temps de tranquillité et de prière», avec un vif encouragement pour ces «frères cardinaux» qui vont repartir dans leurs diocèses: «Ne cédons pas au pessimisme ou à l’amertume que le diable nous offre chaque jour, ne cédons pas au pessimisme et au découragement.»

Devant eux, il a aussi évoqué l’unité de l’Église en parlant du rôle de l’Esprit saint que la Bible appelle aussi le Paraclet: «C’est curieux, a-t-il noté, mais le Paraclet est à l’origine de toutes les différences dans l’Église. Il semble même qu’il soit l’apôtre de Babel» où personne ne se comprenait. «C’est l’Esprit saint, toutefois, a-t-il conclu, qui fait l’unité dans cette différence. Unité qui n’est pas celle de l’égalité, mais celle de l’harmonie.»

Lefigaro.fr par Jean-Marie Guénois

ACTE MANQUÉ – La Conférence épiscopale italienne salue l’élection d’un pape… italien

mars 14, 2013

C’est ce qu’on appelle une faute de communication. Le journal italien Il Fatto quotidiano publie en effet le communiqué de presse envoyé mercredi soir par la Conférence épiscopale italienne (CEI) pour saluer l’élection du nouveau pape. Problème : au lieu de féliciter Jorge Mario Bergoglio pour sa nomination, le communiqué se réjouit du choix d’Angelo Scola, archevêque de Milan.

Dans ce communiqué envoyé à 20 h 24, soit plus d’une heure après l’élection du pape François, « le secrétaire général exprime la joie de toute l’Eglise italienne après l’annonce de l’élection du cardinal Angelo Scola sur le trône de Saint-Pierre. » « Le nouveau pape poursuivra le travail entrepris par Benoît XVI, et l’Eglise italienne lui promet d’ores et déjà révérence inconditionnelle et obéissance », peut-on encore y lire.

Angelo Scola était effectivement bien placé dans la liste des prétendants au titre pontifical, mais le conclave lui a préféré finalement un pape non-italien.

Précisons toutefois que dans une pièce jointe à ce communiqué de presse, le nom du nouveau pape est rapporté correctement. C’est donc cela de prendre un peu trop ses espoirs pour des réalités.

Lemonde.fr

Conclave catholique au Vatican: fumée noire, pas de nouveau pape

mars 12, 2013

La première réunion du conclave de l’Eglise catholique au Vatican n’a pas permis de désigner un nouveau pape mardi après environ deux heures de discussions. Le premier tour de scrutin des 115 cardinaux s’est achevé par une fumée noire au-dessus de la cheminée de chapelle Sixtine.

L’épaisse fumée noire a été accueillie par des « bouh » et des huées de déception sur la place Saint-Pierre où des milliers de curieux s’étaient retrouvés dans l’attente de la fin du scrutin après le début du conclave secret dans l’après-midi. Pour les fidèles, la désignation d’un souverain pontife est annoncée par une fumée blanche.

Les prélats resteront cloîtrés dans la cité sainte jusqu’à ce qu’ils s’accordent sur le nom d’un successeur à Benoît XVI, qui a quitté ses fonctions le 28 février, à l’âge de 85 ans.

Quatre ou cinq jours de conclave

Le conclave, dont rien ne doit filtrer, pourrait durer plusieurs jours, aucun favori ne se dessinant clairement. Selon les observateurs, l’Italien Angelo Scola, archevêque de Milan, et le Brésilien Odilo Scherer, archevêque de Sao Paulo, l’abordent toutefois en position favorable.

Certains cardinaux estimaient cette semaine qu’il faudrait sans doute quatre ou cinq jours pour trouver un successeur à Benoît XVI. Aucun conclave, dans l’histoire contemporaine, n’a élu le pape dès le premier tour de scrutin.

Mercredi, quatre scrutins pourront avoir lieu, deux le matin, deux l’après-midi.

Manifestation des Femen

Mardi à 17h34, les portes de la chapelle Sixtine se sont refermées sur les 115 cardinaux électeurs chargés d’élire le 266e souverain pontife. Les « princes de l’Eglise », tous âgés de moins de 80 ans, avaient auparavant pénétré en procession et en entonnant des chants sacrés dans la chapelle Sixtine.

Ils sont tenus au secret et ne peuvent sortir de l’édifice que pour un sommeil à la Maison Sainte-Marthe voisine.

Deux féministes, se réclamant du mouvement Femen, ont brièvement manifesté mardi soir les seins nus à l’entrée de la place Saint-Pierre. Elles avaient écrit sur leur corps « Pope no more » (« Plus de pape ») et « Paedophilia no more » (« Plus de pédophilie »).

Romandie.com

Prêtres pédophiles : une association pointe « douze salopards » à ne pas nommer pape

mars 7, 2013

Le Snap, qui regroupe des victimes d’actes de pédophilie, a dressé une liste des cardinaux ayant minimisé ou couvert des affaires impliquant des prêtres.

Une association américaine de victimes de prêtres pédophiles qui vient de publier une  liste de « douze salopards » parmi les cardinaux pouvant être élus pape ayant, selon elle, minimisé ou couvert le scandale, a justifié mercredi son action en estimant que « le pire est à venir ». « Nous voulons dire aux prélats qu’ils arrêtent de prétendre que le pire est passé » concernant le scandale des prêtres pédophiles, car « malheureusement le pire est sûrement à venir », affirme le Snap, pour qui « le scandale n’a pas encore été dévoilé dans la plupart des pays ».

L’association a publié la liste de cardinaux surnommés « les douze salopards » en référence à un film célèbre, en expliquant s’être fondée « sur les actions et déclarations » de ces derniers et en estimant qu’ils seraient « le pire choix pour les enfants ». Elle enjoint au conclave de ne pas les choisir comme pape. Ces cardinaux sont, sans ordre particulier dit le Snap, Oscar Rodriguez Maradiaga (Honduras), Norberto Rivera Carrera (Mexique), Marc Ouellet (Canada), Peter Turkson (Ghana), George Pell (Australie), Tarsicio Bertone (Italie), Angelo Scola (Italie), Leonardo Sandri (Argentine), Dominik Duka (République tchèque), Sean O’Malley (États-Unis), Timothy Dolan (États-Unis) et Donald Wuerl (États-Unis). Marc Ouellet, cardinal de Québec, et Angelo Scola, de Milan, sont des noms très souvent cités parmi les « papabili ».

Le Snap estime que de très nombreux scandales n’ont pas encore été révélés en Afrique, en Asie ou en Amérique latine, parce qu’il y a moins d’enquêtes et des justices moins efficaces dans ces régions. Les déclarations des responsables américains ont pour leur part été « trompeuses ou sans pitié pour les victimes », selon l’association. Selon un sondage publié mercredi par l’Institut Pew, 34 % des catholiques américains pensent que le scandale des agressions sexuelles dans l’Église catholique est le défi le plus important auquel l’institution est confrontée, loin devant le manque de crédibilité (9 %) ou les idées pas assez modernes (7 %).

Le Point.fr

Vatican: un faux évêque s’immisce dans la réunion pré-conclave des cardinaux

mars 4, 2013
Photo Par Vincenzo Pinto - Un Italien déguisé en évêque a tenté de s'immiscer lundi parmi les cardinaux réunis en "congrégations générales" pour préparer le prochain conclave, avant d'être conduit hors du Vatican, ont constaté des journalistes de l'AFP
  • AFP/AFP – Photo Par Vincenzo Pinto – Un Italien déguisé en évêque a tenté de s’immiscer lundi parmi les cardinaux réunis en « congrégations générales » pour préparer le prochain conclave, avant d’être conduit …plus  hors du Vatican, ont constaté des journalistes de l’AFP  moins 

Un Italien déguisé en évêque a tenté de s’immiscer lundi parmi les cardinaux réunis en « congrégations générales » pour préparer le prochain conclave, avant d’être conduit hors du Vatican, ont constaté des journalistes de l’AFP.

L’homme, portant une soutane noire un peu courte aux jambes ceinte à la taille d’une écharpe violette d’évêque, mais aussi un étrange chapeau mou, a posé pour des photos avec des cardinaux ignorant sa farce.

Il a serré des mains et discuté avec un certain nombre de prélats arrivés pour ces réunions, avant d’être reconduit à la sortie par des gardes suisses.

L’homme, identifié comme Ralph Napierski sur son propre blog, a dit être membre de « l’Eglise orthodoxe italienne » qui n’existe pas et s’appeler « Basilius » (Basile en latin).

Avant que le pot aux roses ne soit découvert, le faux prélat a critiqué les évêques catholiques pour avoir « commis une erreur en déplaçant les prêtres » accusés de pédophilie d’une paroisse à une autre.

Sur son blog, Ralph Napierski dit avoir fondé l’ordre catholique du « Corpus Dei » et promouvoir « le Yoga de Jésus ». Il affirme aussi avoir inventé un « système qui permet aux personnes de contrôler des ordinateurs avec le pouvoir de la pensée ».

AFP

Benoît XVI promet sa « soumission » au futur pape

février 28, 2013
Encore pape pour quelques heures -sa renonciation prendra effet à 20h-, Benoît XVI a fait jeudi des adieux empreints d'émotion aux cardinaux qui éliront bientôt son successeur, auquel il a promis sa soumission inconditionnelle. /Photo prise le 28 février 2013/REUTERS/Osservatore Romano

Reuters/Reuters – Encore pape pour quelques heures -sa renonciation prendra effet à 20h-, Benoît XVI a fait jeudi des adieux empreints d’émotion aux cardinaux qui éliront bientôt son successeur, auquel il a …plus  promis sa soumission inconditionnelle. /Photo prise le 28 février 2013/REUTERS/Osservatore Romano  moins 

CITE DU VATICAN (Reuters) – Encore pape pour quelques heures, Benoît XVI a fait jeudi des adieux empreints d’émotion aux cardinaux qui éliront bientôt son successeur, auquel il a promis sa « soumission inconditionnelle. »

« Je continuerai à être proche de vous par la prière, en particulier ces prochains jours afin que vous acceptiez pleinement l’action du Saint Esprit lors de l’élection du nouveau pape », a-t-il déclaré devant les prélats qui, pour la plupart, entreront bientôt en conclave.

« Que le Seigneur vous montre ce qu’il veut. Parmi vous se trouve le futur pape, à qui je déclare aujourd’hui ma soumission et mon respect inconditionnels », a-t-il ajouté.

« Pendant ces huit dernières années, nous avons vécu dans la foi de beaux moments de lumière radieuse sur la voie de l’Eglise, ainsi que des moments où les nuages ont assombri le ciel », a dit encore Benoît XVI.

Le pape faisait allusion aux scandales sexuels, à la publication non autorisée de ses documents privés et aux luttes intestines de la Curie, des crises qui ont émaillé ses huit années de pontificat et contribué à sa démission, la première d’un pape depuis six siècles.

« Restons unis, mes chers frères », s’est-il exclamé, se faisant l’écho des craintes exprimées par certains catholiques, pour qui le risque existe de voir le prochain pape revenir sur certaines décisions de son prédécesseur alors que ce dernier est encore en vie.

La dernière apparition publique de Benoît XVI sera réservée aux habitants de Castel Gandolfo, au sud de Rome, où se trouve la résidence d’été des papes, qu’il devait gagner en hélicoptère en fin d’après-midi.

A 20h00, lorsque sa renonciation prendra effet, les gardes suisses postés à l’entrée principale de ce palais du XVIIe siècle pour signifier sa présence quitteront simplement les lieux pour regagner le Vatican dans l’attente de la désignation de son successeur.

RAPPORT SECRET

Le pape, qui est âgé de 85 ans, s’estime trop âgé et trop faible pour continuer à diriger une Eglise fragilisée par les scandales et les rivalités.

Il laisse à son successeur un rapport secret sur ces scandales commandé après les fuites de l’affaire VatiLeaks qui a entraîné la condamnation de son majordome Paolo Gabriele, gracié depuis.

En avril, Benoît XVI se retirera au couvent Mater Ecclesiae, situé dans l’enclave vaticane, une fois achevés les travaux de restauration du bâtiment.

Vendredi, les cardinaux présents à Rome entameront leurs réunions connues sous le nom de « congrégations générales » afin de préparer le conclave des 115 prélats de moins de 80 ans qui élira dans le huis clos de la chapelle Sixtine le nouveau chef des catholiques.

« Lors des deux derniers conclaves, les cardinaux ont élu l’homme le plus intelligent de la salle. Il est peut-être temps aujourd’hui de choisir un homme qui écoutera tous les autres membres intelligents de l’Eglise », estime le père Tom Resse, historien et professeur du Centre théologique Woodstock à l’université de Georgetown.

Les cardinaux les plus fréquemment cités pour occuper le siège papal sont le Ghanéen Peter Turkson, le Philippin Antonio Tagle, le Brésilien Odilo Scherer, le Canadien Marc Ouellet, l’Italien Angelo Scola et l’Américain Timothy Dolan.

Benoît XVI a modifié la constitution apostolique pour avancer la date du conclave avant le 15 mars. Selon la constitution apostolique adoptée en 1996, le conclave était censé débuter dans les 15 à 20 jours qui suivent la vacance du Saint-Siège.

Le Vatican souhaite apparemment que le nouveau pape soit élu d’ici la mi-mars et intronisé avant le dimanche des Rameaux, le 24 mars, de manière à présider aux cérémonies de la Semaine sainte. Pâques tombe cette année le dimanche 31 mars.

Reuters par Philip Pullella