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Canada: Trudeau condamne l’escalade de la violence et les menaces nucléaires de Poutine

septembre 22, 2022
Justin Trudeau.

Justin Trudeau a vivement dénoncé le récent discours du président russe Vladimir Poutine. Photo : La Presse Canadienne/Sean Kilpatrick

Le premier ministre Justin Trudeau a condamné au nom du Canada l’escalade de la violence du président russe Vladimir Poutine dans son opération d’invasion de l’Ukraine, y compris son appel à la mobilisation partielle et ses menaces de recours à l’arme nucléaire.

M. Trudeau se trouvait à New York pour participer à l’Assemblée générale des Nations unies, où l’agression de la Russie contre l’Ukraine qui dure depuis sept mois est un sujet de discussion omniprésent.

En conférence de presse, le premier ministre canadien a qualifié les actes du président russe d’irresponsables et a déclaré que Poutine a perdu le contrôle de la situation.

Je pense que c’est très clair, que ce soit au niveau de la conscription partielle qu’il est en train d’amener en Russie ou quand il ne veut pas admettre qu’il a déclenché une guerre contre l’Ukraine, a fait valoir M. Trudeau avant d’enchaîner en parlant des référendums farfelus dans les territoires occupés et des menaces carrément irresponsables de recours éventuel à l’arme nucléaire.

Plus tôt en journée, le président ukrainien Volodymyr Zelensky s’est adressé aux leaders mondiaux par visioconférence. Il a martelé que son pays allait sortir vainqueur en repoussant les agressions russes et en forçant l’armée de Poutine à battre en retraite.

Ce discours a été prononcé quelques heures après celui de Vladimir Poutine, qui a annoncé une mobilisation partielle des réservistes dans le plus grand conflit européen depuis la Deuxième Guerre mondiale.

Pour le président Zelensky, cette décision militaire démontre que Poutine n’est pas sérieux lorsqu’il prétend vouloir négocier une fin au conflit.

À Ottawa, la vice-première ministre Chrystia Freeland a déclaré que l’invasion russe pourrait avoir atteint un moment critique et qu’il est temps de redoubler d’efforts pour soutenir l’Ukraine.

La ministre canadienne des Affaires étrangères, Mélanie Joly, a affirmé que le Canada voulait s’assurer que le front commun mondial contre Moscou demeurait intact.

Évidemment, ce que l’Ukraine attend du Canada, c’est toujours plus de soutien sur le plan financier et plus d’artillerie lourde, a-t-elle souligné. Nous en avons déjà fait beaucoup. Mais nous devons en faire plus. Et nous en ferons plus.

1,2 milliard de dollars contre les maladies

Au cours de la journée, M. Trudeau a déclaré que le Canada s’est engagé à verser 1,21 milliard afin de soutenir l’effort international destiné à stopper la propagation de maladies infectieuses.

M. Trudeau a fait cette annonce à New York lors d’une conférence d’annonces de contributions pour le projet, connu sous le nom de Fonds mondial de lutte contre le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme.

Le Canada, un des fondateurs du Fonds mondial, a déjà promis quatre milliards depuis la création de ce fonds, en 2002, par l’ancien dirigeant bancaire Peter Sands.

L’annonce comprend 100 millions supplémentaires pour le dispositif de riposte à la COVID-19 du Fonds mondial, qui vise à aider les pays en développement à atténuer l’impact de la pandémie.

Le gouvernement canadien affirme que cette nouvelle somme représente une augmentation de 30 % par rapport à la dernière contribution du Canada et qu’il s’agit du plus gros investissement multilatéral dans le domaine de la santé du pays.

Le ministre du Développement international, Harjit Sajjan, a déclaré que ce fonds a sauvé 50 millions de vies au cours des 20 dernières années.

Nous nous sommes engagés à faire en sorte que personne ne soit laissé pour compte, a déclaré M. Sajjan par voie de communiqué.

Il s’agit d’un combat mondial et ce n’est qu’ensemble que nous pourrons maximiser l’efficacité de nos investissements collectifs.

Crise à Haïti

M. Trudeau devait également participer à une réunion avec des partenaires des Caraïbes pour discuter de la crise en Haïti, où des vagues incessantes de violence de gangs criminels ont persisté tout l’été, faisant des centaines de morts.

Bob Rae, l’ambassadeur du Canada à l’ONU, a affirmé qu’il s’était récemment rendu dans ce pays pour constater le chaos par lui-même. Les organisations criminelles ont même pris le contrôle du palais de justice de la capitale, Port-au-Prince, a-t-il relaté. Nous n’allons pas déclarer que nous avons une solution magique. Ce n’est pas comme ça que ça fonctionne, a expliqué M. Rae.

Nous devons apprendre de certaines des erreurs du passé, où des interventions n’ont pas eu le plein soutien du peuple haïtien. Et nous devons nous assurer que nous travaillons avec le peuple haïtien. Toutefois, c’est plus facile à dire qu’à faire dans un pays dirigé par un gouvernement provisoire, a-t-il ajouté. Nous allons essayer de jouer un rôle aussi constructif que possible. Nous savons tous qu’il en faudra davantage.

Radio-Canada par La Presse canadienne

La basketteuse américaine Brittney Griner condamnée à neuf ans de prison en Russie

août 4, 2022
Elle est menottée et accompagnée de gardiens.

Brittney Griner, qui a été détenu à l’aéroport Sheremetyevo de Moscou en février dernier et plus tard accusée de possession illégale de cannabis, quitte la salle d’audience après la présentation des derniers arguments des procureurs. Photo: AFP/Kirill Kudryavtsev

L’étoile américaine de basketball féminin Brittney Griner a été reconnue coupable de possession et trafic de drogue, jeudi en Russie, et condamnée à neuf ans de prison, lors de la conclusion d’un procès hautement politisé qui pourrait mener à un échange de prisonniers entre Moscou et Washington.

Griner, double médaillée d’or olympique et membre du Mercury de Phoenix, est restée de glace lors de l’annonce du verdict, le regard dans le vide, en écoutant la traduction des propos de la juge Anna Sotnikova par le biais d’un interprète. Elle a aussi écopé d’une amende d’un million de roubles (environ 16 700 $ US).

La juge a ajouté que le temps passé derrière les barreaux par Griner depuis son arrestation en février comptera dans sa peine.

Le président des États-Unis, Joe Biden, a dénoncé le verdict et a qualifié la peine d’inacceptable.

J’exhorte la Russie à la libérer immédiatement afin qu’elle puisse rejoindre son épouse, ses proches, ses amis et ses coéquipières, a ajouté M. Biden, tout en ajoutant qu’il allait continuer à travailler pour ramener au pays Griner et Paul Whelan, un Américain emprisonné en Russie pour espionnage.

Avant l’annonce étonnamment rapide de la peine, la basketteuse avait plaidé une dernière fois pour obtenir la clémence du tribunal lors de remarques émotives.

Elle a présenté ses excuses à sa famille et à son équipe. Elle a répété qu’elle n’avait jamais eu l’intention d’enfreindre la loi russe en emportant avec elle des cartouches de vapotage contenant de l’huile de cannabis quand elle s’est envolée pour Moscou en février.

« J’ai commis une erreur et j’espère que votre décision ne ruinera pas ma vie. »— Une citation de  Brittney Griner.

Les avocats de la joueuse ont plaidé qu’elle n’avait pas d’intention criminelle et que les cartouches se sont retrouvées dans ses valises parce qu’elle était pressée au moment de les remplir.

Ils ont présenté des témoins de moralité faisant partie de l’équipe russe pour laquelle Griner joue durant la saison morte de la WNBA et ont soumis un témoignage écrit du médecin qui lui a prescrit le cannabis pour des traitements contre la douleur.

Elle est derrière des barreaux.

Brittney Griner discute avec ses avocats, Maria Blagovolina et Alexander Boykov, avant une audience du tribunal à Khimki, dans la région de Moscou. Photo: Reuters/Evegenia Novozhenina

L’avocate Maria Blagovolina a affirmé que sa cliente avait apporté les cartouches en Russie par inadvertance et qu’elle employait le cannabis comme médicament seulement en Arizona, où il est légal de le faire. Le procureur Nikolai Vlasenko a rétorqué que Griner avait emporté délibérément avec elle l’huile de cannabis.

Le Mercury sera en action jeudi soir contre le Sun du Connecticut. L’équipe a manifesté son soutien à sa joueuse étoile à quelques reprises par le passé, entre autres sur les médias sociaux en écrivant Bring Brittney home (ramenez Brittney à la maison).

Washington pressé d’obtenir sa libération

La semaine dernière, le secrétaire d’État américain Antony Blinken s’est entretenu par téléphone avec le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov. Il en a profité pour exhorter la Russie à accepter un accord pour obtenir la libération de Griner et de Paul Whelan, un Américain emprisonné en Russie pour espionnage.

L’entretien constitue le contact connu au plus haut niveau entre Washington et Moscou depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie, il y a plus de cinq mois. Il contredit la tentative des États-Unis d’isoler le Kremlin.

Selon des personnes au courant de l’offre, Griner et Whelan seraient échangés contre le marchand d’armes russe Viktor Bout. Cela démontre toute la pression mise par le public sur la Maison-Blanche pour obtenir la libération de Griner, dont l’arrestation a suscité de vives critiques parmi ses coéquipières et ses supporteurs.

La porte-parole de la Maison-Blanche, Karine Jean-Pierre, a dit lundi aux journalistes que la Russie avait répondu de mauvaise foi à l’offre du gouvernement américain. Elle aurait fait une contre-offre que les dirigeants américains ne considèrent pas comme sérieuse. Elle a refusé d’offrir plus de détails.

Pour leur part, les dirigeants russes se sont moqués de l’implication américaine dans le dossier, affirmant que cela montrait un manque de respect envers la loi russe. Ils ont demandé à Washington de discuter discrètement de l’affaire sans divulgation d’information spéculative.

Par Radio-Canada avec La Presse canadienne

France: François Fillon condamné en appel à un an de prison ferme dans l’affaire des emplois fictifs

mai 9, 2022
Francois Fillon condamne en appel a un an de prison ferme dans l'affaire des emplois fictifs
François Fillon condamné en appel à un an de prison ferme dans l’affaire des emplois fictifs© AFP/Archives/STEPHANE DE SAKUTIN

Une nouvelle condamnation, mais plus légère qu’en première instance: l’ex-Premier ministre François Fillon s’est vu infliger lundi à Paris quatre ans de prison dont un an ferme dans l’affaire des emplois fictifs de son épouse Penelope, une décision qu’il va contester en cassation.

Plus de cinq ans après l’explosion du « Penelopegate » en pleine campagne présidentielle, l’ancien candidat de la droite en 2017 a été condamné à nouveau dans le dossier qui avait plombé sa course à l’Elysée et signé la fin de sa carrière politique.

La peine de prison de l’ex-locataire de Matignon entre 2007 et 2012, aujourd’hui âgé de 68 ans, a été assortie de 375.000 euros d’amende et de dix ans d’inéligibilité.

Sa femme a été condamnée à deux ans de prison avec sursis et 375.000 euros d’amende, son ancien suppléant Marc Joulaud à trois ans de prison avec sursis. Des peines d’inéligibilité de deux et cinq ans ont en outre été prononcées à leur encontre.

Les trois prévenus ont enfin été condamnés à verser environ 800.000 euros à l’Assemblée nationale, partie civile.

Absents lors du prononcé de la décision, le couple et l’ancien suppléant vont se pourvoir en cassation, ce qui suspend les sanctions pénales.

Le paiement des dommages et intérêts, en revanche, n’est pas gelé et pourrait être réclamé immédiatement par la chambre basse du Parlement.

Relaxe partielle

Si la cour d’appel a blanchi le couple concernant le premier contrat d’assistante parlementaire de Penelope Fillon entre 1998 à 2002, « elle n’a pas tiré les conséquences de ses propres constatations sur les preuves apportées de la réalité du travail accompli par Mme Fillon » pour les deux autres contrats, ont estimé les avocats de la défense dans un communiqué.

« Cette question, ainsi que les importantes problématiques juridiques tenant notamment à l’atteinte à la séparation des pouvoirs, à la conduite inéquitable de cette procédure ou encore à l’acquisition de la prescription, devront être analysées par la Cour de cassation« , poursuivent les conseils.

Ces sanctions pour détournement de fonds publics, complicité d’abus de biens sociaux et recel de ces deux délits notamment, sont plus légères que celles prononcées en première instance, le 29 juin 2020.

François Fillon avait alors été condamné à cinq ans de prison, dont deux ans ferme, et sa femme avait écopé de trois ans de prison avec sursis, les peines d’amende et d’inéligibilité étant identiques. Marc Joulaud avait lui été condamné, en sus, à une amende de 20.000 euros.

Contrairement au tribunal, la cour d’appel a relaxé les époux sur le premier des trois contrats litigieux comme assistante parlementaire de Penelope Fillon « au bénéfice du doute ».

Au-delà d’une diminution des peines, cette appréciation entraîne une baisse du montant des dommages et intérêts pour l’Assemblée nationale – qui s’était vu octroyer environ un million d’euros en première instance.

Activités « évanescentes »

La cour a en outre relaxé le couple dans le volet des emplois des deux aînés de leurs enfants en 2006-2007, alors que François Fillon était sénateur.

La juridiction d’appel a en revanche confirmé le caractère fictif des activités de Mme Fillon auprès de Marc Joulaud, qui avait remplacé M. Fillon comme député de la Sarthe entre 2002 et 2007, ainsi que celles de la Franco-Galloise à nouveau auprès de son mari, en 2012-2013.

De même, la justice a de nouveau considéré que le contrat de « conseillère littéraire » de Penelope Fillon à la Revue des deux mondes en 2012-2013 n’avait pas de consistance.

A la barre lors du procès en appel du 15 au 30 novembre, dans une atmosphère bien moins électrique qu’au premier procès, le couple avait maintenu la même défense, identique depuis l’origine de cette affaire: le travail de Mme Fillon, « sur le terrain » dans la Sarthe, était certes « immatériel », mais bien « réel ».

La cour d’appel a quasiment suivi les réquisitions du parquet général. Le ministère public avait en revanche considéré que les trois contrats étaient fictifs, parlant d’activités « impalpables » voire « évanescentes » – il peut aussi se pourvoir en cassation.

Retiré de la vie politique, M. Fillon a annoncé fin février, après l’invasion russe en Ukraine, démissionner de ses mandats aux conseils d’administration du géant de la pétrochimie Sibur et de Zarubezhneft (hydrocarbures).

Par Le Point avec AFP

Le souverain de Dubaï condamné à payer une somme record à son ex-épouse

décembre 21, 2021
Le souverain de Dubai condamne a payer une somme record a son ex-epouse
Le souverain de Dubaï condamné à payer une somme record à son ex-épouse© AFP/Archives/Giuseppe CACACE

C’est une somme record pour la justice anglaise en matière de divorce: le souverain de Dubaï, Mohammed ben Rached al-Maktoum, a été condamné mardi à Londres à payer la somme de plus de 640 millions d’euros à son ex-épouse et à leurs enfants.

Ce jugement constitue le dernier épisode d’une série de batailles juridiques révélant enlèvements, fuite en bateau et piratages informatiques au sein de la famille de l’émir de la cité-Etat stratégique du Golfe.

Le dirigeant de 72 ans, chef du gouvernement des Emirats arabes unis, devra payer 251,5 millions de livres (environ 300 millions d’euros) à sa sixième épouse, la princesse Haya de Jordanie, 47 ans, qui s’était enfuie à Londres en 2019, emmenant leurs deux enfants.

Il devra aussi effectuer des paiements pour leurs enfants Al Jalila, 14 ans, et Zayed, neuf ans, qui pourraient atteindre au total 290 millions de livres (plus de 340 millions d’euros) pour couvrir la pension alimentaire et les frais liés à leur sécurité, selon un jugement du tribunal des affaires familiales.

Le montant total, qui comprend des dizaines de milliers de livres pour les vacances ou les frais liés à leurs animaux, pourrait varier en fonction de plusieurs facteurs, notamment si les enfants se réconcilient avec leur père.

Ces compensations financières record dépassent celles accordées en 2016 par un tribunal anglais à l’ex-épouse du milliardaire russe Farkhad Akhmedov, Tatiana Akhmedova (453 millions de livres, soit 531 millions d’euros, en 2016).

Un porte-parole de Mohammed ben Rached al-Maktoum a déclaré que ce dernier « a toujours veillé à ce que ses enfants soient à l’abri du besoin ». « Le tribunal a maintenant rendu sa décision sur l’aspect financier et il n’a pas l’intention de commenter davantage ».

Rendant sa décision, le juge Moor a estimé, que « compte tenu de leur statut et des menaces générales de terrorisme et d’enlèvement auxquelles ils sont confrontés dans de telles circonstances, (les enfants du souverains) sont particulièrement vulnérables et ont besoin d’une sécurité renforcée pour assurer leur sûreté dans ce pays ».

Il a ajouté que « la principale menace à laquelle ils sont confrontés vient du (souverain) lui-même, et non de sources extérieures. »

Enlèvements

La Haute Cour avait jugé en octobre que Mohammed ben Rached al-Maktoum, qui entretient de longue date des relations diplomatiques avec Elizabeth II et partage avec la reine son amour des chevaux, avait autorisé le piratage du téléphone de son épouse et de ceux de ses avocats britanniques.

Le juge avait souligné que le souverain avait « harcelé et intimidé la mère avant son départ pour l’Angleterre et depuis ».

En mars 2020, le tribunal des affaires familiales avait déterminé que le souverain avait « commandité et orchestré » l’enlèvement de deux de ses filles qu’il a eues d’une autre épouse, la princesse Shamsha en 2000 à Cambridge, et sa soeur Latifa. Cette dernière, qui avait tenté en vain de fuir Dubaï en bateau en 2018, se disait un temps être retenue en « otage » par son père. En juin dernier, elle s’est dite « libre de voyager » via son cabinet d’avocats.

Cadeaux

Cavalière de niveau olympique, la princesse Haya, demi-soeur du roi de Jordanie Abdallah II, était devenue en 2004 la sixième épouse du souverain émirati.

Le jugement rendu mardi a mis en lumière un train de vie fastueux. Jusqu’à leur départ de Dubaï, Mohammed ben Rached al-Maktoum payait à son ex-femme et leurs enfants plus de 100 millions de livres par an (117 millions d’euros).

Cette dernière, qui vit dans le quartier cossu de Kensington à Londres, et dispose d’une propriété en périphérie de la capitale, a soumis à la cour des justificatifs montrant des dépenses annuelles de 14 millions de livres, comprenant l’achat de cinq voitures l’an dernier. Elles les a financées en vendant des bijoux ou des chevaux.

Selon le jugement, elle avait payé pendant son mariage plusieurs millions de livres pour soudoyer son service de sécurité et acheter leur silence sur une aventure avec un agent de protection.

La défense de son ex-mari lui a également reproché l’achat de trois voitures comme cadeau pour son jeune fils, ce à quoi elle a répliqué qu’il était « habitué » à de telles largesses.

Avec Le Point avec AFP