Posts Tagged ‘condamnation à la prison’

France: une députée socialiste écope d’un an de prison ferme

mai 22, 2013
  • La députée socialiste Sylvie Andrieux a été condamnée mercredi par le tribunal correctionnel de Marseille à trois ans de prison dont deux avec sursis, une amende de 100.000 euros et cinq ans d'inéligibilité pour détournements de fonds publics. /Photo prise le 4 mars 2013/REUTERS/Jean-Paul Pélissier

Une députée socialiste française de la région de Marseille, Sylvie Andrieux, a été condamnée mercredi par la justice française à trois ans de prison, dont deux avec sursis, dans une affaire de détournement de fonds publics. Cette condamnation a été assortie d’une amende de 100’000 euros et de cinq ans d’inéligibilité.

Cette condamnation à la prison ferme est rare pour un responsable politique. Lors du procès en mars, le procureur avait requis à son encontre deux ans de prison avec sursis, 50’000 euros d’amende et cinq ans d’inéligibilité. Les avocats de Mme Andrieux, 51 ans, avaient dénoncé un « traquenard politique », plaidant la relaxe.

L’avocat de l’élue, qui n’était pas présente à l’annonce du délibéré, a quitté le tribunal sans faire de commentaire. Sa cliente doit faire savoir dans l’après-midi si elle fait appel du jugement.

Sylvie Andrieu a été reconnue coupable d’avoir fait verser environ 740’000 euros (quelque 923’500 francs) à des associations fictives de sa circonscription pour obtenir les voix d’électeurs entre 2005 et 2008. Elle était alors vice-présidente du Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur (Paca).

Coquilles vides

L’enquête avait été ouverte à la mi-2007 après le signalement à la justice, par un organe de lutte anticorruption du ministère des Finances, de flux financiers suspects sur les comptes d’associations marseillaises.

Ces organismes se sont avérés être des coquilles vides créées, selon l’accusation, pour rétribuer des personnes ayant aidé Mme Andrieux à s’implanter et à se faire élire, dans le nord de Marseille

Romandie.com

Égypte : Moubarak a fait deux arrêts cardiaques, selon une source médicale

juin 11, 2012

Selon une source médicale anonyme de la prison de Tora où Hosni Mobarak est détenu depuis sa condamnation à la perpétuité, le 2 juin, l’ancien raïs aurait fait deux arrêts cardiaques. Les défibrillations pratiquées sur lui ont cependant réussi à faire repartir son coeur.

Selon une source hospitalière, l’ancien président égyptien Hosni Moubarak a fait des arrêts cardiaques obligeant l’équipe médicale a pratiquer sur lui une défibrillation à deux reprises. « Le cœur [de l’ex-raïs, NDLR] s’est arrêté deux fois. (…) Il est tantôt conscient et tantôt inconscient et refuse de se nourrir », a-t-on indiqué sous couvert de l’anonymat.

Selon les autorités, la santé de Moubarak – il souffrirait d’un cancer – se serait brusquement dégradée après sa condamnation à la prison à vie, le 2 juin, quand il a été transféré dans l’établissement pénitentiaire de Tora, où il a été placé dans une section médicalisée. Plus tôt dans la journée, une source au ministère de l’Intérieur avait affirmé que son état de santé était « critique mais stable ». Des sources de sécurité ont fait état précédemment de dépression aiguë, de difficultés respiratoires et d’hypertension.

Transfert vers un hôpital

Sa famille a demandé que Moubarak soit transféré dans un hôpital, comme cela était le cas avant sa condamnation. Une requête à laquelle les autorités militaires n’ont pas encore donné suite, sans doute pour ne pas mécontenter encore plus des Égyptiens qui ont manifesté leur colère contre la clémence des juges envers d’autres proches de Moubarak, et contre la candidature de Ahmad Chafiq, le dernier Premier ministre de l’ancien chef de l’État, au second tour de la présidentielle prévu les 16 et 17 juin. La validité de cette candidature doit être examinée par la haute cour constitutionnelle, le 14 juin. Soit 48 heures avant le scrutin…

Jeuneafrique.com