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En Chine, la COVID-19 « se propage très rapidement » après l’allègement des mesures

décembre 11, 2022
Des femmes chinoises avec des masques.

Le gouvernement chinois a annoncé mercredi, après deux ans et demi de pandémie, que les personnes qui ont de faibles symptômes de la COVID-19 pourront être confinées chez elles plutôt que dans un bâtiment gouvernemental. Photo : Getty Images/Kevin Frayer

La vague de COVID-19 « se propage rapidement » en Chine, a mis en garde dimanche un épidémiologiste conseiller du gouvernement, à la suite de la décision du gouvernement d’abandonner sa stratégie « zéro COVID ».

Mercredi, les autorités sanitaires chinoises ont annoncé un assouplissement général des restrictions sanitaires, après des manifestations de colère, et aussi dans l’espoir de relancer la deuxième économie de la planète, asphyxiée par les restrictions.

Les magasins et les restaurants de Pékin étaient désertés dimanche alors que le pays attend un pic d’infections avec la fin des tests PCR systématiques et à grande échelle, la possibilité de s’isoler à domicile pour les cas bénins et asymptomatiques, et un recours plus limité au confinement.

Une longue file d'attente à l'extérieur devant une petite cabine pour faire un test.

Malgré que les exigences en matière de dépistage de la COVID-19 soient assouplies depuis mercredi, les files d’attente pour faire un test restent longues en Chine, dimanche. Photo: Getty Images/Kevin Frayer

Actuellement, l’épidémie en Chine […] se propage rapidement, et dans de telles circonstances, quelle que soit la force de la prévention et du contrôle, il sera difficile de couper complètement la chaîne de transmission du virus, a mis en garde M. Zhong, l’un des principaux conseillers du gouvernement depuis le début de la pandémie, dans un entretien aux médias d’État publié dimanche.

Les sous-variants actuels d’Omicron […] sont très contagieux. […] Une personne peut transmettre le virus à 22 personnes, a-t-il ajouté.

Des hôpitaux sous-financés et des lits pour 10 000 patients

Le pays fait face à une vague de cas qu’il est mal préparé à gérer, avec des millions de personnes âgées qui ne sont toujours pas complètement vaccinées et des hôpitaux sous-financés qui n’ont pas la capacité d’accueillir un grand nombre de patients.

Le pays dispose d’un lit en unité de soins intensifs pour 10 000 personnes, a averti vendredi Jiao Yahui, directeur du département des Affaires médicales de la commission nationale de la santé.

Des travailleurs de la construction sur une grosse structure.

En novembre dernier, des travailleurs se dépêchaient à construire un hôpital de fortune pour les patients atteints de la COVID-19 à Chongqing. Photo : Getty Images/AFP

Elle a annoncé que 106 000 médecins et 177 700 infirmières seraient redirigés vers des unités de soins intensifs pour faire face à la nouvelle vague de cas, mais sans préciser comment les autres secteurs hospitaliers allaient s’organiser.

Dimanche, de longues files d’attente se sont formées devant les pharmacies de Pékin alors que les habitants se précipitaient pour stocker des médicaments contre la fièvre et des trousses de test d’antigène. Certains ont dit à l’Agence France-Presse qu’ils commandaient des médicaments dans les pharmacies des villes voisines.

J’ai peur de sortir, a confié pour sa part Liu Cheng, mère de deux enfants vivant dans le centre de Pékin, expliquant que beaucoup de ses amis présentant des symptômes ou déclarés positifs n’avaient pas signalé leur état.

Le nombre de cas déclarés en Chine a fortement chuté à la suite de la décision du gouvernement de supprimer les tests de masse.

Par Radio-Canada avec Agence France-Presse

Chine: six millions de personnes confinées après une flambée de Covid et de violentes manifestations

novembre 24, 2022

Chine: six millions de personnes confinees apres une flambee de Covid et de violentes manifestations
Chine: six millions de personnes confinées après une flambée de Covid et de violentes manifestations© AFP/Noel CELIS

Zhengzhou, ville du centre de la Chine qui héberge une immense usine d’iPhone, a ordonné jeudi le confinement de six millions de personnes après une flambée de Covid-19 qui a entraîné de violentes manifestations sur le site industriel.

Des centaines d’ouvriers ont défilé mercredi devant l’usine et ont fait face à des policiers, lesquels étaient armés de matraques et habillés en combinaisons intégrales de protection blanches.

Dans la foulée, les autorités de Zhengzhou ont ordonné une grande campagne de dépistage dans plusieurs districts de la ville. Ces quartiers sont confinés pour cinq jours à partir de vendredi minuit.

Les habitants du centre-ville ne sont plus autorisés à quitter la zone sans un test PCR négatif et l’autorisation des autorités locales. Il leur est conseillé de ne pas sortir de chez eux, « sauf si nécessaire ».

Ces mesures concernent plusieurs quartiers, touchant environ la moitié des habitants de Zhengzhou. Elles ne couvrent pas la zone de l’usine d’iPhone, où les ouvriers sont déjà soumis à des restrictions depuis plusieurs semaines.

Un ouvrier a déclaré à l’AFP que les manifestations ont débuté en raison d’une polémique autour du montant d’une prime promise aux ouvriers de l’usine, propriété du géant taïwanais Foxconn, principal sous-traitant d’Apple.

Selon ce travailleur, la prime serait passée de 3.000 à 30 yuans (de 400 à 4 euros), ce qui aurait provoqué un fort mécontentement au sein du personnel.

Plusieurs employés sont également excédés par les conditions de vie « chaotiques » sur le site en raison des restrictions anti-Covid, a déclaré cet ouvrier, qui veut rester anonyme pour éviter d’éventuelles représailles.

« Erreur technique »

Foxconn s’est excusé jeudi, assurant qu’une « erreur technique » dans son système de paiement était à l’origine du problème autour des primes. Le groupe a dit « totalement comprendre » les inquiétudes des ouvriers.

« La société fera également de son mieux pour résoudre de façon proactive les préoccupations et les demandes raisonnables des employés », a indiqué l’entreprise taïwanaise.

Le géant américain Apple, dont l’iPhone est le produit phare, a indiqué jeudi à l’AFP avoir des réprésentants actuellement présents sur le site.

Le groupe californien « examine la situation et travaille en étroite collaboration avec Foxconn pour s’assurer que les préoccupations de leurs employés soient prises en compte », a-t-il indiqué.

Le mois dernier, des ouvriers, paniqués par le confinement inopiné de l’usine, avaient fui le site à pied.

Dans le cadre de la stricte politique sanitaire « zéro Covid » de la Chine, la moindre hausse des cas conduit à fermer des villes entières et à placer les personnes testées positives en quarantaine.

Mais cette stratégie suscite aujourd’hui la lassitude d’une grande partie de la population. Et le nombre d’infections atteint des sommets.

Le ministère de la Santé a annoncé jeudi un nouveau record du nombre de personnes testées positives en 24 heures, à 31.444 cas locaux – dont 27.517 asymptomatiques.

Ce nombre dépasse le précédent record (29.317) enregistré à la mi-avril, lorsque la métropole de Shanghai était confinée.

Hôpitaux de fortune

Ces chiffres apparaissent toutefois faibles au regard de la population chinoise (1,4 milliard d’habitants) et des records observés dans les pays occidentaux.

Plusieurs autres grandes villes chinoises, dont Pékin, Shanghai et Chongqing, ont également renforcé les restrictions.

La capitale exige désormais un test PCR négatif de moins de 48 heures pour pouvoir entrer dans les lieux publics comme les centres commerciaux, les hôtels et les bâtiments administratifs.

De nombreuses écoles sont passées en enseignement à distance. La plupart des restaurants, bars et commerces sont fermés.

Le centre manufacturier de Canton (sud), épicentre de l’actuelle vague de Covid, a construit des milliers de chambres d’hôpital temporaires pour accueillir les patients.

Le gouvernement avait annoncé le 11 novembre une « optimisation » des restrictions anti-Covid, avec l’assouplissement de plusieurs mesures, dont la réduction de la durée des quarantaines, notamment pour les voyageurs arrivant de l’étranger.

Mais Shijiazhuang, une commune voisine de Pékin qui était considérée comme une ville pilote pour tester cette stratégie de réouverture, est revenue sur la plupart des assouplissements – tout comme d’autres localités.

« Le chemin vers la réouverture pourrait être lent, coûteux et cahoteux », a estimé dans une note Ting Lu, économiste pour la banque Nomura.

Par Le Point avec AFP

Le Nouveau-Brunswick se confine de nouveau

janvier 13, 2022
Blaine Higgs.

Le premier ministre Blaine Higgs annoncera que la province passe en phase trois d’ici la fin de semaine. Photo: CBC/ED Hunter

Alors que le nombre d’hospitalisations continue de monter au Nouveau-Brunswick, le gouvernement passera à la phase 3 de son plan hivernal d’ici la fin de semaine. Ces mesures incluent une interdiction des rassemblements, la fermeture des commerces non essentiels et le report de la rentrée scolaire en présentiel jusqu’au 31 janvier minimalement.

Selon des sources de Radio-Canada, le premier ministre Blaine Higgs en fera l’annonce lors d’une conférence de presse à 14 h 30. Il sera accompagné de la médecin hygiéniste en chef, la Dre Jennifer Russell, mais pas de sa ministre de la Santé, Dorothy Shephard.

Ces nouvelles mesures entreraient en vigueur vendredi à 23 h 59.

Le 3 décembre dernier, la province a présenté un nouveau plan de gestion de la pandémie en trois phases. La phase trois est la plus restrictive et prévoit les mesures suivantes :

Phase 3, selon le plan hivernal du Nouveau-Brunswick

  • Bulle d’un seul ménage
  • Rassemblements publics interdits
  • Fermeture des salles à manger des restaurants
  • Seuls les commerces essentiels peuvent ouvrir
  • Gyms, spas et salons sont fermés
  • Centres de divertissements fermés
  • Services religieux seulement permis en plein air ou de façon virtuelle
  • Les sports, loisirs et activités organisées ne sont pas permis
  • L’école se poursuit en mode virtuel

Les garderies seraient ouvertes selon nos informations.

En ce qui a trait aux déplacements, la phase trois telle que décrite dans le plan hivernal les permet encore, pourvu que les voyageurs qui viennent au Nouveau-Brunswick s’enregistrent, comme c’est le cas actuellement.

Selon la santé publique, les facteurs qui dictent le passage à une phase plus sévère comprennent :

  • l’augmentation de la moyenne sur 7 jours du nombre de nouveaux cas;
  • un taux de positivité de 15 % dans la province ou dans une seule zone;
  • 100 hospitalisations actives ou 50 hospitalisations actives aux soins intensifs;
  • une augmentation de la moyenne sur 7 jours du nombre de nouvelles admissions;
  • l’incapacité pour les ressources de santé publique de maintenir et de gérer la recherche des contacts.

Un système de santé surchargé

La province a présenté mardi ses projections quant à la propagation du virus. Selon les estimations des experts, il pourrait y avoir jusqu’à 5500 nouveaux cas de la maladie et jusqu’à 220 hospitalisations d’ici la fin du mois de janvier si le niveau de contacts de la population reste le même.

Mercredi, le Nouveau-Brunswick a annoncé que 94 personnes atteintes de la COVID-19 se trouvaient à l’hôpital.Début du widget . Passer le widget?https://datawrapper.dwcdn.net/iYSZk/1/Fin du widget . Retour au début du widget?

De ce nombre, 34 personnes avaient été admises pour d’autres raisons que la COVID-19. Dix personnes étaient aux soins intensifs et on a signalé un décès.

Il y avait 369 travailleurs de la santé en isolement.

Accompagner la phase 3 d’autres mesures

La député du Parti vert Megan Mitton apprécie que le gouvernement agisse pour contenir la propagation du variant Omicron, mais espère que le passage à la phase 3 sera accompagné d’autres mesures.

Il ne faut pas seulement passer à la phase 3. Il faut améliorer [la distribution] des vaccins, il faut aller plus vite, pense-t-elle.Megan Mitton interviewée.

La députée de Memramcook-Tantramar du Parti Vert, Megan Mitton, espère que des mesures seront prises pour accélérer la campagne de vaccination. (archives) Photo: Radio-Canada

Elle se dit d’accord avec l’opinion de certains experts qui recommandent de raccourcir l’intervalle entre les doses du vaccin pour les enfants de 5 à 11 ans.

Elle pense aussi que dans le contexte où l’école se fera de façon virtuelle pour encore un moment, il serait préférable de revoir le concept de bulle familiale pour permettre aux parents et aux personnes vulnérables de pouvoir compter sur un réseau de soutien. 

Le propriétaire du restaurant Chez Ange Bistro à Shediac, Ange Ogieda-Diaz, est très inquiet de devoir fermer encore une fois son établissement.

J’ai ouvert en juillet 2020 et depuis juillet 2020 j’essaie de survivre, se désole-t-il.

Il espère que cette nouvelle étape sera accompagnée d’un soutien pour les petites entreprises touchées comme la sienne.

J’ai trois salariés et je ne sais pas ce qu’ils vont devenir […] financièrement je ne sais pas si je vais pouvoir tenir longtemps, parce que j’ai quand même un loyer à payer, s’inquiète le propriétaire.

La province devrait préciser à 14 h 30 si une aide sera offerte aux entreprises. En Nouvelle-Écosse a annoncé en décembre un programme d’aide aux entreprises qui sont touchées par les mesures sanitaires et permet à celles-ci d’obtenir une subvention entre 2500 et 7500 $.

Par Radio-Canada avec les informations de Nicolas Steinbach, Pascal Raiche-Nogue et Héloïse Rodriguez-Qizilbash

Canada/COVID-19 : des Trifluviens confinés sur un bateau de croisière au large des Bahamas

décembre 30, 2021

Un couple de Trifluviens sont montés à bord du bateau de croisière MSC Divina il y a quelques jours. Lucie Duval et son conjoint André Lassonde sont partis de Miami et se dirigeaient vers le Panama. Mais voilà que le bateau est stationné sur l’eau, frappé par une éclosion de COVID-19.

Lucie Duval s’explique mal comment la COVID-19 a pu s’inviter dans leur voyage. Il fallait être bétonné pour entrer. On avait tous nos tests PCR 48 h avant le départ. On est entrés dimanche en après-midi, et puis tout se déroulait bien», raconte-t-elle.

Lundi soir, son conjoint a commencé à être enrhumé, puis on voyait qu’il se passait des choses. Le personnel scannait nos cartes pour, nous disait-il, faire du repérage. On trouvait ça particulier parce que ce n’est pas la routine habituelle», indique la passagère qui n’en est pas à sa première croisière. Selon elle, le personnel du bateau a annoncé après le souper lundi soir qu’il y aurait des tests de dépistage pour l’ensemble des 1200 passagers.

Quelques jours avant l’embarquement, elle croyait même que le voyage serait annulé à cause de la pandémie. Elle soupçonne que l’entreprise de croisière savait qu’il y avait des cas de COVID-19 à bord, mais qu’elle a fait le choix de le taire pour ne pas avoir à rembourser les croisiéristes.

Ce matin, au lever du soleil, j’étais dehors sur mon balcon, et à deux balcons de moi, il y avait une personne dehors aussi. Ça fait que j’ai pu discuter avec… C’est un employé qui est en isolement depuis vendredi. Ça fait que les dirigeants du bateau savaient qu’il y avait contamination sur le bateau quand ils nous ont fait embarquer dimanche», relate-t-elle.

Les deux Trifluviens sont présentement confinés sur le bateau. Lucie Duval occupe une chambre différente de celle de son conjoint malade. Elle apprenait mercredi matin que l’arrêt prévu en Jamaïque est annulé.

Le but de parler, confie-t-elle, c’est d’informer les gens. Comme je vous dis, moi je suis en sécurité, mon moral est bon, mais c’est de dire que quelque part, on s’est fait avoir.»

Risqué de voyager en croisière

Le vice-président de l’agence Voyages Arc-en-ciel, Justin Bordeleau, est catégorique quand vient le temps de parler des croisières.

Tout déplacement à l’étranger comporte des risques. Mais dans un navire de croisière, il y a encore plus de proximité. Et on ne se le cachera pas, notre hébergement est aussi notre mode de transport. Donc on peut se retrouver prisonniers de cet environnement-là», avise-t-il.Justin Bordeleau, vice-président de l'agence Voyages Arc-en-ciel, à Trois-Rivières

© Martin Chabot/Radio-Canada Justin Bordeleau, vice-président de l’agence Voyages Arc-en-ciel, à Trois-Rivières

Il est d’avis que les compagnies de croisières ont adapté leurs politiques de remboursement, et qu’il faut que les clients s’informent avant d’acheter un forfait de voyage. Il ajoute que les assurances, si elles sont achetées par le client, peuvent rembourser le coût du voyage annulé.

Une solution que met aussi de l’avant Barbara Paquin, propriétaire de Voyages Charterama.

J’en ai, des clients, qui devaient partir en croisière et qui ont annulé […] Ils sont payés par leur assurances», dit-elle. Elle invite d’ailleurs ses clients à attendre le plus tard possible pour acheter leur voyage de croisière. S’il est acheté, elle préconise d’attendre le plus longtemps possible pour faire le paiement final.

Si advenant que j’aurais des clients qui partiraient en mai ou en juin par exemple, leur paiement final n’est pas dû. Si c’est dû en février et qu’on voit que les choses ne s’améliorent pas, que les destinations où ils vont… comme l’Europe, faut pas se le cacher, il y a beaucoup de cas. Alors je vais suggérer au client de ne pas faire leur paiement final. Leur dépôt est remboursable, alors on va se limiter à ça. On va rembourser le client, il l’achètera plus tard si ça devient plus intéressant», conseille-t-elle.

Avec  CBC/Radio-Canada 

Covid-19 : vers un confinement en Autriche des personnes non vaccinées

novembre 12, 2021

Le chancelier autrichien, Alexander Schallenberg, a annoncé qu’il attendait l’aval du Parlement, dimanche, pour un confinement national des personnes non vaccinées ou non guéries du Covid-19.

L’Etat régional de Haute-Autriche et la ville-Etat de Salzbourg (ici, le 10 novembre), qui ont connu certains des taux de contamination les plus élevés, ont déjà décidé de ce confinement à partir de lundi.
L’Etat régional de Haute-Autriche et la ville-Etat de Salzbourg (ici, le 10 novembre), qui ont connu certains des taux de contamination les plus élevés, ont déjà décidé de ce confinement à partir de lundi. BARBARA GINDL / AFP

L’Europe est redevenue l’épicentre de la pandémie de Covid-19, à tel point que des gouvernements envisagent de revenir à des mesures de confinement, rejetées par les populations à l’approche des fêtes de Noël. Le regain des cas de contamination alimente de fait le débat sur l’insuffisance présumée des seules campagnes de vaccination pour contrer le virus.

L’Autriche devrait décider dimanche d’imposer un confinement aux personnes qui n’ont pas été vaccinées, en réponse à des niveaux record d’infections quotidiennes.

La pandémie a fait au moins 5 078 000 morts dans le monde depuis que le bureau de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en Chine a fait état de l’apparition de la maladie fin décembre 2019, selon un bilan établi par l’AFP à partir de sources officielles vendredi 12 novembre.

Dans l’Union européenne, l’épidémie est considérée comme « très inquiétante » dans dix pays et « inquiétante » dans dix autres, a déclaré vendredi le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC). Parmi les 27 Etats membres, la Belgique, la Pologne, les Pays-Bas, la Bulgarie, la Croatie, la République tchèque, l’Estonie, la Grèce, la Hongrie et la Slovénie sont dans la catégorie de préoccupation la plus élevée, selon la dernière évaluation des risques de l’ECDC, sis à Stockholm.

  • Le chancelier autrichien veut confiner les non-vaccinés

Le chancelier autrichien, Alexander Schallenberg, a annoncé vendredi qu’il attendait l’accord du Parlement, dimanche, pour un confinement national des personnes non vaccinées ou non guéries du Covid-19, alors que le pays est confronté à une augmentation rapide des cas. Il n’a toutefois pas précisé la date d’entrée en vigueur de la mesure.

L’Etat régional de Haute-Autriche et la ville-Etat de Salzbourg, qui ont connu certains des taux de contamination les plus élevés, ont déjà décidé de ce confinement à partir de lundi. Pour que la mesure s’applique à l’ensemble du pays, elle devra être approuvée par le Parlement et par une réunion des chefs de gouvernement régionaux au cours du week-end.

Le ministre de la santé, Wolfgang Mückstein, a par ailleurs annoncé vendredi qu’il allait ordonner la vaccination obligatoire du personnel de santé. Environ 64 % de la population a reçu les deux doses de vaccin en Autriche, ce qui est inférieur à la moyenne européenne de 67 %. M. Schallenberg a qualifié ce taux de vaccination de « honteusement bas ».

  • De nouvelles restrictions en Norvège…

Norvège : où en est l’épidémie de Covid-191 506 cas et 4 morts en moyenne chaque jour pendant la semaine du vendredi 5 au jeudi 11 novembre 2021.70,9 % de la population complètement vaccinée (au 10 novembre 2021, source JHU).nov. 20jan. 21marsmaijuil.sep.nov. 215001 0001 5002 000 cas50100 morts

Face à la forte reprise de l’épidémie, la Norvège va réintroduire des restrictions anti-Covid au niveau national, en autorisant notamment les communes à avoir recours au passe sanitaire, a annoncé le gouvernement vendredi. « On ne parle toutefois pas de confinements ou de mesures aussi strictes que celles nous avons vues précédemment lors de la pandémie », a précisé le premier ministre, Jonas Gahr Store.

Le pays scandinave, qui avait levé toutes ses restrictions fin septembre, va également proposer une troisième dose de vaccin pour tous les plus de 18 ans, a annoncé le nouveau chef de gouvernement. Des restrictions locales sont réapparues ces derniers jours en Norvège, alors que le nombre quotidien de contaminations avoisine actuellement 1 500, dans un pays de 5,4 millions d’habitants.

  • … ainsi qu’à l’île Maurice

L’île Maurice, dans l’océan Indien, a imposé vendredi une série de nouvelles mesures de restriction pour faire face à une recrudescence des cas de contamination, malgré un taux de vaccination élevé. Le premier ministre, Pravind Jugnauth, a annoncé ces restrictions lors d’une allocution télévisée à la nation, la veille, accusant les personnes qui ne respectent pas les protocoles sanitaires d’être responsables de l’augmentation du nombre de contaminations. « L’Etat ne pourra pas lutter seul contre la propagation du Covid-19 », a-t-il déclaré.

Les écoles de l’île Maurice ont été fermées en début de semaine, tous les cours devant être dispensés en ligne, tandis que les bars et les discothèques ont reçu l’ordre de fermer et que les concerts et les compétitions sportives ont été suspendus. Le gouvernement limite également le nombre de participants à des rassemblements tels que les mariages et les funérailles, mais les plages restent ouvertes – bien que les pique-niques y soient interdits.

L’île Maurice avait pleinement rouvert ses frontières aux touristes internationaux au début du mois d’octobre, dans l’espoir de relancer son activité touristique, vitale pour son économie, après de longs mois d’arrêt en raison de la pandémie.

  • « Des mois difficiles » à venir en Allemagne

Allemagne : où en est l’épidémie de Covid-1932 011 cas et 144 morts en moyenne chaque jour pendant la semaine du vendredi 5 au jeudi 11 novembre 2021.67,6 % de la population complètement vaccinée (au 11 novembre 2021, source JHU).Ouverture de la vaccination à la populationgénéralenov. 20jan. 21marsmaijuil.sep.nov. 2110 00020 00030 000 cas250500750 morts.

L’Allemagne, frappée « de plein fouet » par une quatrième vague de Covid-19, doit se préparer à des « semaines et des mois difficiles », a prévenu vendredi Lothar Wieler, le président de l’institut de veille sanitaire Robert Koch, qui plaide pour durcir les restrictions.

Alors que les cas d’infection sont montés en flèche ces derniers jours dans de nombreuses régions du pays, M. Wieler a tiré la sonnette d’alarme : « Nous devons partir du principe que la situation va continuer de s’aggraver partout en Allemagne » et que cette évolution « ne pourra pas être arrêtée sans de nouvelles mesures », a-t-il prévenu.

M. Koch s’inquiéte également d’une situation déjà tendue dans certains hôpitaux, qui souffrent de surcroît d’un manque de personnel soignant. Il souhaite une limitation des contacts dans les lieux publics et exhorte les Allemands non vaccinés – il n’y a pas d’obligation vaccinale en Allemagne – à enfin sauter le pas. Environ 67,4 % de la population a reçu deux doses de vaccin dans le pays, loin des 75 % visés.

  • Un « confinement partiel » attendu aux Pays-Bas

Confronté à un nombre record de cas de contamination, le premier ministre néerlandais, Mark Rutte, doit annoncer vendredi de nouvelles mesures de restriction, dont l’introduction du premier « confinement partiel » de cet hiver en Europe occidentale.

Parmi les mesures attendues, et qui courront sur trois semaines, les bars, les restaurants et les magasins non essentiels devraient fermer à 19 heures, heure locale, tandis que le télétravail devrait être favorisé, selon les médias locaux.

Les manifestations publiques seront supprimées et les matchs de football devront être joués à huis clos, y compris le match de qualification pour la Coupe du monde qui opposera les Pays-Bas et la Norvège la semaine prochaine, ont-ils ajouté. Les écoles devraient toutefois rester ouvertes et les sorties hors du domicile autorisées.

Avec Le Monde avec AFP

Canada: Il y aura un passeport vaccinal au Québec, annonce François Legault

août 5, 2021

 

Devant « le début d’une quatrième vague » de COVID-19, le Québec mettra en place un passeport vaccinal pour éviter un autre confinement.

Le premier ministre du Québec, François Legault, a annoncé jeudi qu'un passeport vaccinal sera instauré dans la province en raison de l'augmentation des cas de COVID-19.

© /Radio-Canada Le premier ministre du Québec, François Legault, a annoncé jeudi qu’un passeport vaccinal sera instauré dans la province en raison de l’augmentation des cas de COVID-19.

Les gens qui ont fait l’effort d’aller chercher leurs deux doses doivent être capables de vivre une vie quasi normale», a déclaré le premier ministre Legault en point de presse jeudi avant-midi.

Ce dernier a rappelé que c’est un recours que le gouvernement envisageait depuis les dernières semaines s’il y avait une augmentation des cas dans la province. C’est une tendance qui semble d’ailleurs se dessiné : l’Institut national de santé publique du Québec a recensé 305 nouveaux cas au cours des 24 dernières heures.

Le bilan de la veille faisait état de 184 cas supplémentaires. Toutefois, personne n’est décédé de la COVID-19 dans les deux derniers jours, malgré la hausse des cas.

Personne ne veut revivre ce qu’on a vécu au cours de la dernière année, c’est-à-dire de reporter des chirurgies parce que nos hôpitaux sont engorgés», a lancé François Legault en martelant l’importance de se faire vacciner.

Le ministre de la Santé, Christian Dubé, devrait donner plus de détails sur les modalités de ce système dans les prochains jours, a indiqué M. Legault.

La rentrée scolaire se fera en personne pour tous, mais certaines mesures particulières pourraient s’appliquer, a-t-il également précisé.

Justin Trudeau appuie l’idée

Le premier ministre Justin Trudeau – qui était aux côtés de son homologue québécois pour une annonce sur des investissements dans les garderies – a déclaré qu’il appuyait l’idée du passeport vaccinal et qu’il envisageait même de rendre la vaccination contre la COVID-19 obligatoire pour certains employés fédéraux.

On est en train de regarder les industries réglementées par le fédéral pour encourager la vaccination et peut-être même obliger la vaccination», a-t-il affirmé.

Avec CBC/Radio-Canada

France: Covid-19: la Martinique de nouveau confinée

juillet 28, 2021
Covid-19: la Martinique de nouveau confinee
Covid-19: la Martinique de nouveau confinée© AFP/Sameer Al-DOUMY

Le préfet de Martinique, Stanislas Cazelles, a annoncé mercredi un nouveau confinement de l’île à partir de vendredi 19h pour une durée d’au moins trois semaines.

« Nous sommes inquiets, la situation sanitaire s’aggrave et les chiffres de la Covid-19 explosent », ont assuré lors d’une conférence de presse Olivier Coudin, le directeur adjoint de l’Agence régionale de santé (ARS), et Stanislas Cazelles.

« Cette hausse se répercute sur le nombre de d’accueils aux urgences, en hospitalisation et en réanimation: le CHUM (Centre hositalier universitaire de Martinique) a atteint un niveau de saturation », précise par ailleurs un communiqué de la préfecture de Martinique.

En conséquence, le couvre-feu en vigueur en Martinique à partir de 21 heures sera ramené à 19 heures jusqu’à 5 heures du matin avec des conditions de circulation plus strictes, selon le préfet qui rappelle que « les premiers confinements avaient permis de baisser considérablement les taux de contamination: 45 % en moyenne ».

Stanislas Cazelles a précisé qu’il faudrait se munir d’une attestation pour se déplacer au-delà d’un rayon de plus de 10 km du domicile.

Il a également indiqué que tous les commerces resteraient ouverts, le port du masque étant globalement respecté, mais que les restaurants seraient en revanche fermés. Pour ces derniers, ainsi que les salles de sports et lieux sportifs couverts, le chômage partiel spécial Covid et le fonds de solidarité seront maintenus, précise la préfecture.

La Martinique est passée de 2.241 cas positifs la semaine dernière à 3.537 cas, selon la préfecture qui précise que la tendance à la hausse se confirme avec 1.100 cas positifs déjà enregistrés sur les deux premiers jours de la semaine.

Le taux d’incidence du Covid-19 passe de 280 cas à 995 pour 100.000 habitants, selon la préfecture.

« Freiner le virus apparaît d’autant plus urgent, que la population martiniquaise est moins immunisée, globalement plus âgée, et donc plus fragile, que celles des régions où le Covid-19 a davantage circulé et où le taux de vaccination est plus important », souligne encore la préfecture.

Par Le Point avec AFP

Grande-Bretagne: Boris Johnson ciblé par de nouvelles attaques de son ex-conseiller

juillet 20, 2021
Boris Johnson cible par de nouvelles attaques de son ex-conseiller
Boris Johnson ciblé par de nouvelles attaques de son ex-conseiller© AFP/Archives/Tolga Akmen

L’ancien conseiller de Boris Johnson, Dominic Cummings, s’est livré à une nouvelle charge contre le Premier ministre britannique, affirmant que le chef du gouvernement conservateur s’était montré réticent à ordonner un deuxième confinement car ceux qui mouraient avaient plus de 80 ans.

Après avoir longuement étrillé Boris Johnson sur son blog, sur Twitter et pendant sept heures d’audition devant une commission parlementaire il y a deux mois, Dominic Cummings, qui a quitté Downing Street à l’automne dernier sur fond de luttes internes, a accordé une longue interview à la BBC, diffusée mardi soir.

Dans un extrait de l’interview publié avant sa diffusion, Dominic Cummings affirme qu’à l’automne dernier, Boris Johnson résistait à l’avis des scientifiques et de l’opposition travailliste d’ordonner un deuxième confinement car il estimait que « les confinements ne fonctionnent pas » et que « les gens qui meurent sont tous essentiellement âgés de plus de 80 ans et on ne peut pas tuer l’économie juste parce que des gens meurent à plus de 80 ans ».

L’ex-conseiller cite à l’appui des messages de son ancien patron sur WhatsApp, dans lesquels celui-ci affirmait le 15 octobre dernier que l’âge médian des victimes du Covid, « 82-81 ans pour les hommes, 85 ans pour les femmes », était « au-dessus de l’espérance de vie ».

Boris Johnson finira pas ordonner un deuxième confinement d’un mois en novembre, puis un troisième de plusieurs mois en janvier, en raison d’une explosion des cas due au variant Alpha.

L’essentiel des dernières restrictions a été levé lundi en Angleterre, obligation du port du masque y compris, malgré la reprise en flèche des l’épidémie, en raison du variant Delta, hautement contagieux.

Le gouvernement met en avant le succès de la campagne de vaccination (près de 69 % des adultes sont totalement vaccinés) au Royaume-Uni, qui avec plus de 128.700 morts figure parmi les pays les plus durement touchés par la pandémie en Europe.

« Difficile d’imaginer pire »

Sur les ondes de la BBC, le secrétaire d’Etat aux Entreprises Paul Scully a contesté l’accusation selon laquelle Boris Johnson aurait été prêt à sacrifier les plus de 80 ans pour préserver l’économie, soulignant que « le Premier ministre a eu de très difficiles décisions à prendre ».

Selon Dominic Cummings, Boris Johnson voulait le 18 mars 2020, cinq jours avant le premier confinement, aller voir la reine Elizabeth II comme chaque semaine, alors que le gouvernement recommandait d’éviter les contacts avec les personnes âgées.

« Je lui ai dit, +il y a des gens dans ce bureau qui s’isolent, vous avez peut-être le coronavirus, j’ai peut-être le coronavirus, vous ne pouvez pas aller voir la reine+ », a déclaré Dominic Cummings.

« J’ai dit, +si vous lui donnez le coronavirus et qu’elle meure, qu’est-ce que vous… vous ne pouvez pas faire ça, vous ne pouvez pas prendre ce risque, c’est complètement fou+ », a-t-il poursuivi, avant d’expliquer que Boris Johnson avait alors renoncé.

Downing Street a démenti auprès de la BBC l’existence de cette scène et affirmé que « depuis le début de la pandémie, le Premier ministre a pris les mesures nécessaires pour protéger des vies » en « s’appuyant sur les meilleurs avis scientifiques ».

Sur Twitter, l’un des responsables de l’opposition travailliste, Richard Burgon, a dénoncé de « nouvelles révélations choquantes au sujet de l’attitude épouvantable du Premier ministre » face à la crise sanitaire. Il a appelé à ce que l’enquête publique sur la gestion de la pandémie, prévue en 2022, commence « immédiatement ».

« Difficile d’imaginer avoir pire Premier ministre que Boris Johnson pendant une pandémie », a quant à lui tweeté le député travailliste David Lammy.

Par Le Point avec AFP

Confinement : ces commerces « non essentiels » qui s’installent dans la rue

mars 27, 2021

Dans plusieurs villes confinées, les commerces fermés ont été autorisés par la mairie à prendre place sur le trottoir, raconte Europe 1.

A Antibes, les commercants se sont installes devant leur boutique.
A Antibes, les commerçants se sont installés devant leur boutique.© Patrice Lapoirie / MAXPPP / PHOTOPQR/NICE MATIN/MAXPPP

Dans des dizaines de milliers de villes en Franceles commerce jugés « non essentiels » ont été contraints de fermer une nouvelle fois leur porte après le semi-confinement décrété dans 19 départements, pour endiguer la troisième vague de Covid-19. Mais les mairies de plusieurs communes ont décidé de passer outre cette interdiction, en autorisant par arrêté municipal les boutiques fermées à s’installer… dans la rue, rapporte Europe 1.

C’est notamment le cas de Cannes, Menton et Antibes dans les Alpes-Maritimes, ou encore de Dunkerque et Boulogne-sur-Mer, dans le nord de la France. Un soulagement pour les commerçants de ces villes, meurtris par la crise sanitaire, qui devrait cependant être de courte durée. Les préfectures pourraient en effet intervenir et sévir face à ce type d’initiative… Celle des Alpes-Maritimes a déjà demandé aux maires de mettre fin à ces pratiques. 

Pas de bénéfices mais le moyen de « payer son loyer »

Pour l’heure, il est donc assez commun de trouver des enseignes installées sur le trottoir dans ces communes. À Cannes, Jessica Lefort a par exemple recréé l’univers de sa boutique dans la rue, avec une penderie garnie de chemises sur cintres et une table recouverte de bijoux, raconte Europe 1. « On respecte toutes les mesures de sécurité, on est masqué et il y a du gel », plaide la commerçante auprès de la radio. Cette autorisation lui permet de limiter la casse, sans néanmoins faire de bénéfices. « Il s’agit seulement de pouvoir payer mon loyer et de travailler dignement », confie-t-elle. 

Pour la directrice du commerce à la municipalité de Cannes Mathilde Bernard, « c’est essentiel de répondre à cette demande de nos commerçants » en cette période de « grosse difficulté ». Son but : faire de Cannes « un marché à ciel ouvert, puisque les activités non alimentaires sont autorisées sur les marchés ». L’initiative plaît en tout cas aux habitants, qui la jugent « indispensable ». « Sinon, où va-t-on ? C’est quand même un palliatif de pouvoir venir en ville et voir les trottoirs un petit peu animés », se réjouit une Cannoise au micro d’Europe 1.

Avec Le Point 

France/Covid-19 : Emmanuel Macron estime que le mot «confinement» n’est «pas adapté»

mars 19, 2021

Le chef de l’Etat veut «freiner le virus», mais «sans nous enfermer». «Ce n’est pas être confiné», a-t-il expliqué.

«Je crois que le mot confinement n’est pas adapté à la stratégie présentée hier», a déclaré Emmanuel macron à des journalistes, en marge d’une rencontre à l’Élysée à l’occasion de la Journée de la francophonie. «Ce qu’on veut, c’est freiner le virus sans nous enfermer, ce n’est pas être confiné. C’est vivre avec (le virus), je le dis depuis un an, sans fatalité», a-t-il ajouté.

«Ce qu’on a appris en un an, c’est qu’il ne faut pas multiplier les interactions. Il y a une part de responsabilité individuelle. Le seul moyen, c’est de freiner ses contacts pour éviter que le virus ne se diffuse. Mais se promener dehors n’est pas mauvais», a poursuivi Emmanuel Macron.

Dans sa conférence de presse, le premier ministre Jean Castex a expliqué que le gouvernement avait choisi une «troisième voie» avec «de nouvelles mesures de freinage massives» de l’épidémie imposées dans 16 départements. Il n’a cité qu’à une seule reprise le mot «confinement» pour les qualifier, mais ce terme était largement repris dans les médias vendredi.

À ses côtés, le ministre de la Santé Olivier Véran s’est interrogé : «Est-ce qu’on peut parler d’un troisième confinement? Je ne sais pas quel nom il faut donner à ces mesures fortes qui sont prises. Mais il y a une différence qui est notable, qui est que nous nous tournons davantage vers l’extérieur»

Par Le Figaro avec AFP