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RDC : Freddy Matungulu choisi par Félix Tshisekedi pour siéger à la BAD

juillet 13, 2019

Freddy Matungulu Mbuyamu, ancien ministre des Finances de la RDC. © Vincent Fournier/J.A.

Sur proposition du président Félix Tshisekedi, Freddy Matungulu a accepté de siéger au conseil d’administration de la Banque africaine de développement (BAD), où il devrait occuper le poste d’administrateur pour le compte de la RDC.

C’est un leader de moins pour la coalition de l’opposition Lamuka, qui a porté la candidature de Martin Fayulu à la présidentielle de décembre 2018. Freddy Matungulu Mbuyamu a répondu favorablement à la main tendue par Félix Tshisekedi, qui a proposé son nom comme administrateur de la Banque africaine de développement (BAD, pour un mandat de trois ans renouvelable une seule fois.

« J’ai répondu favorablement à l’appel et souhaite dire ma gratitude au président de la République », écrit dans un communiqué Freddy Matungulu. Il se félicite également de l’ouverture de Félix Tshisekedi qui, selon lui, « privilégie l’intérêt supérieur de l’État au-delà des clivages et affrontements politiques si nuisibles à la nation ».

Le mandat triennal d’administrateur de la BAD pour le Burundi, le Cameroun, la République du Congo, la RDC, la Centrafrique et le Tchad est arrivé à terme le 30 juin dernier. Le mandat revient désormais à la RDC, où Freddy Matungulu entend défendre au conseil d’administration de la BAD les intérêts de la RDC et des cinq autres pays d’Afrique centrale.

Le choix de Matungulu doit néanmoins encore être entériné par les ministres des Finances du Burundi, du Cameroun, Congo, de la Centrafrique et de la RDC, lors de l’Assemblée annuelle prévue en août prochain. Il devrait succéder au Camerounais René Obam Nlong, élu en 2016.

Le conseil d’administration de la BAD est composé de vingt membres, qui ne sont ni gouverneurs ni gouverneurs suppléants. Treize d’entre eux sont élus par les gouverneurs des pays membres régionaux et sept par les gouverneurs des pays membres non régionaux.

Matungulu prend ses distances avec Lamuka

Freddy Matungulu s’éloigne ainsi de la coalition Lamuka, expliquant que ce nouvel engagement international lui « réimpose des devoirs de réserve ». « J’entends prendre une distance conséquente de mes activités politiques militantes y compris dans Lamuka pour me consacrer en priorité à d’effort collectif », précise-t-il.

Avec cette brusque évolution, Freddy Matungulu ne devrait plus prendre les commandes de la coalition Lamuka. Il devait en effet succéder à Moïse Katumbi, dont la présidence tournante de trois mois arrive à terme le 31 juillet prochain.

Un vrai coup politique pour le président Félix Tshisekedi, qui réussit peu à peu à fragiliser ceux qui contestent toujours son élection. Avant Matungulu, un autre leader, Antipas Mbusa Nyamwissi, avait déjà quitté la coalition Lamuka pour aider les nouvelles autorités à la lutte contre l’insécurité et l’épidémie d’Ebola dans la partie est du pays.

« Lamuka ne disparaîtra pas tant que le peuple sera là, puisque la coalition est l’expression même de la volonté du peuple manifestée le 30 décembre 2018, réagit à Jeune Afrique Adolphe Muzito, l’un des quatre leaders restants de la coalition. Avant même de nommer ses compagnons de lutte au sein de la plateforme Cach (Cap pour le changement), il commence à recruter à Lamuka, qui incarne la légitimité nationale et internationale que Tshisekedi recherche. »

Une réunion du présidium de Lamuka se réunira toutefois le 24 juillet prochain à Lubumbashi, la toute première rencontre des quatre leaders dans le pays, où ils devraient éclaircir l’avenir de la coalition,

Jeuneafrique.com parStanis Bujakera Tshiamala – à Kinshasa

Le président de Ryanair touché à son tour par les turbulences

septembre 20, 2018

David Bonderman n’a été réélu à la tête du conseil d’administration de Ryanair / © AFP/Archives / Emmanuel DUNAND

Les actionnaires de Ryanair ont infligé jeudi un camouflet à son président, réélu avec difficulté lors d’une assemblée générale tendue par un climat de grèves inédit au sein de la compagnie aérienne.

David Bonderman n’a été réélu à la tête du conseil d’administration de la compagnie irlandaise à bas coût qu’avec 70,5% des suffrages, lors d’une assemblée générale annuelle organisée dans un hôtel à Gormanston près de Dublin, a constaté un journaliste de l’AFP.

Cela signifie que des actionnaires possédant un total de presque 30% des titres n’ont pas voté pour sa reconduction – un taux remarquablement élevé.

L’an passé, M. Bonderman, un milliardaire américain présidant Ryanair depuis 22 ans, avait recueilli 89,1% des suffrages.

Le directeur général de la compagnie, Michael O’Leary, a en revanche été réélu très confortablement, avec 98,5% des suffrages.

Le président du conseil d’administration remplit un rôle de représentation et de contrôle, alors que la direction exécutive est assurée par le directeur général, en l’espèce le tonitruant M. O’Leary connu pour son ton volontiers provocateur, ses expérimentations surprenantes et ses changements de stratégie.

Lors d’un point presse après la réunion, M. O’Leary a accouru au secours de son président, présentant son apport comme « inestimable, notamment dans nos rapports avec Boeing », l’avionneur fournisseur exclusif de la compagnie.

Il a toutefois ajouté ne pas « sous-estimer » l’ampleur de la défiance à l’égard de M. Bonderman qu’il voudrait voir rester quand même au moins deux ans de plus.

L’importante minorité qui s’est prononcée contre M. Bonderman témoigne d’un malaise au moment où la première compagnie européenne fait face à une grogne inédite de son personnel depuis un an, marquée par plusieurs grèves.

– Fébrilité ? –

L’association LAPFF, qui représente des fonds de pension présents au capital de Ryanair, s’est félicitée de la défiance affichée à l’égard de M. Bonderman contre lequel elle avait appelé à voter.

« Ryanair n’a pas pris à bras le corps les inquiétudes autour de la relation troublée de l’entreprise et de ses employés et de son impact potentiel sur l’activité », a jugé le président du LAPFF, Ian Greenwood.

Une grève des personnels de cabine de Ryanair est appelée pour le 28 septembre par des syndicats en Belgique, Espagne, Italie, Pays-Bas et Portugal. Les syndicats réclament de meilleures conditions de travail et l’emploi de chaque salarié via un contrat relevant de son pays de résidence.

Un représentant syndical a pointé le fait que le choix du lieu de l’assemblée générale, un hôtel en bordure d’autoroute à 35 km de Dublin, montrait que « Raynair prend peur ».

« Cela ne donne pas l’image d’une entreprise sereine dotée d’un modèle social sain », a expliqué à l’AFP Stephen Cotton, secrétaire général de la Fédération internationale des travailleurs des transports.

Au mois d’août, la compagnie a connu un vaste mouvement coordonné de son personnel dans cinq pays européens: 400 vols annulés en pleine période de vacances et plus de 55.000 passagers touchés.

Le groupe fait face à une contestation sociale endémique depuis un an. Après avoir refusé de reconnaître et de discuter avec les syndicats lors de ses trois premières décennies d’existence, Ryanair a entamé une virage à 180 degrés en décembre dernier en acceptant de reconnaître les syndicats.

Le lancement de ce processus n’a pas mis fin à la grogne du personnel mais la compagnie a conclu quelques accords sociaux, par exemple au Royaume-Uni, en Irlande et en Italie, acceptant des augmentations de salaires et des améliorations des conditions de travail. Ces concessions font toutefois craindre aux actionnaires que la compagnie ne puisse plus dégager des profits aussi élevés. En un an, l’action Ryanair a perdu 17% à la Bourse de Dublin.

Romandie.com avec(©AFP / (20 septembre 2018 14h04)

Harcèlement: Harvey Weinstein démissionne du CA de Weinstein Co., Roy Price d’Amazon Studio

octobre 17, 2017

L’avocate d’Harvey Weinstein, Patty Glaser, à New York, le 17 octobre 2017 / © AFP / TIMOTHY A. CLARY

Harvey Weinstein, le producteur d’Hollywood accusé de harcèlement sexuel et de viols par des dizaines d’actrices, a démissionné mardi du conseil d’administration de la Weinstein Company, a confirmé à l’AFP une source proche du dossier.

Elle n’a donné aucun détail sur les conditions du départ de M. Weinstein. Le tout-puissant producteur de cinéma devenu paria avait déjà été renvoyé le 8 octobre de la société qu’il co-présidait et dont il détenait 22% des parts. Mais il restait jusqu’à ce mardi membre du conseil d’administration.

Roy Price, patron d’Amazon Studio, la branche de production de films du géant du commerce en ligne, a lui aussi démissionné à la suite d’accusations de harcèlement sexuel, a confirmé à l’AFP un porte-parole.

L’avenir de la société de production est incertain depuis qu’Harvey Weinstein est tombé brutalement de son piédestal après les révélations du New York Times et du New Yorker sur des agressions sexuelles courant sur trois décennies à l’encontre d’une quarantaine d’actrices et ex-employées de sa société.

Des stars comme Gwyneth Paltrow ou Angelina Jolie ont affirmé avoir été harcelées, agressées ou même dans certains cas violées, à l’instar de Rose McGowan ou Asia Argento.

La société Weinstein Co. envisage de se vendre face aux difficultés financières engendrées par le scandale et a entamé des discussions avec le fonds d’investissement Colony Capital, qui lui a apporté de l’argent frais lundi.

– ‘Serrée par le bras’ –

Le sort du frère d’Harvey, Bob Weinstein, co-fondateur de la Weinstein Company, est également incertain. Beaucoup s’interrogent sur ce qu’il savait du comportement de son frère. D’autant qu’une productrice, Amanda Segel, l’a accusé lui aussi mardi de harcèlement sexuel, ce que l’intéressé a démenti par un porte-parole, selon le magazine Variety.

Dans le sillage de l’affaire Weinstein, les révélations continuaient de pleuvoir sur les abus sexuels à Hollywood.

Lena Headey, qui joue dans la série culte « Game of Thrones », a détaillé sur Twitter une rencontre avec Weinstein au festival de Venise où il lui a fait « des remarques suggestives ». « J’ai cru à une plaisanterie, j’ai ri », écrit-elle, ajoutant: « je n’ai plus joué dans aucun film de Miramax », maison de production co-fondée par Weinstein.

Plus tard à un petit-déjeuner à Los Angeles, le producteur lui a posé « quelques questions sur (sa) vie amoureuse », tandis qu’elle s’efforçait de ramener la conversation sur un terrain moins personnel.

Il l’a invitée dans sa chambre pour lui donner un script. Dans l’ascenseur, inquiète, elle lui a dit qu’elle n’était « pas intéressée par autre chose que le travail » et il est devenu « silencieux, furieux ». Dans le couloir il lui a tenu le dos en la poussant vers sa chambre et lorsque sa clé n’a pas fonctionné, il l’a raccompagnée vers une voiture en la tenant « serrée par le bras », l’enjoignant de garder le silence sur l’incident. « Je suis rentrée dans la voiture et j’ai pleuré », conclut-elle.

– Briser le silence –

Reese Witherspoon, oscarisée pour « Walk the line », a quant à elle, lors d’une remise de prix décernés par le magazine Elle, avoué qu’un réalisateur l’avait agressée sexuellement lorsqu’elle avait 16 ans.

« J’ai ressenti de la colère envers les agents et producteurs qui m’ont fait sentir que le silence était la condition pour que je sois employée », affirme-t-elle.

Elle dit avoir eu au cours de sa vie « de multiples expériences de harcèlement et agressions sexuelles » et avoir eu envie d’en parler ouvertement « après avoir entendu toutes les histoires des derniers jours » révélées dans la foulée du scandale Weinstein et du mouvement « MeToo » (moi aussi) sur les réseaux sociaux.

America Ferrera, star de la série « Ugly Betty », a de son côté écrit sur Twitter avoir été agressée sexuellement lorsqu’elle n’avait que neuf ans, sans toutefois faire état d’un lien avec son métier d’actrice.

« Femmes, brisons le silence pour que la prochaine génération de filles n’ait pas à vivre avec ces conneries », enjoint-elle.

La star oscarisée Jennifer Lawrence a par ailleurs décrit lors de la remise de prix de Elle les humiliations dont elle a fait l’objet à ses débuts: des producteurs lui ont demandé de « perdre 7 kilos en deux semaines », une productrice l’a alignée nue avec d’autres femmes beaucoup plus minces et lui a conseillé de s’inspirer de photos d’elle nue « pour (son) régime ».

Romandie.com avec(©AFP / 18 octobre 2017 02h28)

Groupe Vial : Philippe Vial devient Président du Conseil d’Administration

septembre 27, 2011

L’Assemblée générale ordinaire de Groupe Vial s’est tenue le 26 septembre 2011 à 14 heures à Toulon et a approuvé la nomination de Monsieur Philippe Vial en qualité d’administrateur. A l’issue de l’assemblée, le Conseil d’Administration s’est réuni et a désigné Monsieur Philippe Vial en qualité de Président.

Un prochain Conseil d’Administration se tiendra dès que le Tribunal de Commerce de Toulon aura rendu public son Délibéré sur les Plans de Sauvegarde des sociétés Groupe VIAL et VIAL Holding. Dans l’attente d’obtention du Délibéré par le Tribunal de Commerce de Toulon, la période d’observation est maintenue.