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Congo/Vie des partis : Le MSD annonce la tenue prochaine de son Conseil national

mars 24, 2020

 

Après son retrait de l’Initiative pour la démocratie au Congo (IDC), le 14 mars dernier, le président fondateur du Mouvement pour la solidarité et le développement (MSD), René Serge Blanchard Oba, a annoncé la tenue dans les prochains jours, du Conseil national de son parti.

 

« Je vais convoquer tous les conseillers y compris ceux qui sont à l’intérieur du pays et comme nous avons l’habitude de le faire, nous allons nous prononcer publiquement s’il faut ou non demeurer à l’IDC », a dit René Serge Blanchard Oba.

Dans une interview accordée aux Dépêches de Brazzaville, le 23 mars, le président du MSD est revenu sur les raisons qui l’ont amené à se retirer de cette plateforme.

« C’est un complot qui a été fait à l’IDC. J’ai convoqué un conseil national. Étant à Pointe-Noire ces derniers temps pour des raisons un peu particulières, je suis arrivé pour diriger le Conseil national. Je reçois mes documents, je lis, l’article 4 du règlement intérieur des travaux m’enlève l’autorité de gérer le Conseil. Ça voulait dire quoi ? ça voulait dire que ce n’est plus moi le président de l’IDC puisque le président c’est lui qui dirige le Conseil. Alors j’ai appelé la personne dont le nom a été mis dans le règlement intérieur pour présider le Conseil pour lui dire, c’est un complot  que vous avez fait », a-t-il ajouté.

Ne voulant pas créer les conditions qui détruiraient l’IDC, a-t-il, par ailleurs, laissé entendre, en raison de ces frères qui sont encore en prison, allusion faite à André Okombi Salissa et le général Jean-Marie Michel Mokoko, René Serge Blanchard Oba a dit préférer s’en aller et laisser à ses compagnons la possibilité de présider aux destinées de cette plateforme.

A la question de savoir s’il y a eu des antécédents à ce retrait, le président du MSD a simplement signifié qu’une organisation, quelle qu’elle soit, n’est pas une unicité de point de vue.

« Nous avons des approches qui peuvent être concordantes comme divergentes sur un point de vue donné. Il s’agit aujourd’hui de l’action ou de l’attitude à avoir pour libérer les frères qui sont en prison. Je pensais à l’initiative des autres frères et militants. Moi, Blanchard Oba, je suis un neveu du président de la République ; il a fallu que je fasse quelque chose pour la République parce qu’en essayant peut-être de parler à l’oreille de mon oncle, nous pourrions obtenir des changements importants pour le peuple congolais et il ne m’appartenait pas d’être radical. Le radicalisme ne m’apportera rien ; au contraire il construit des murs, et j’ai dit aux autres de changer de stratégie. Malheureusement, c’est le parti d’André Okombi Salissa qui a pensé que ma vision n’est pas bonne. Dans ce cas, au lieu de casser l’IDC, il vaut mieux que je me retire », a-t-il conclu.

Avec Adiac-Congo

Congo/U.d.r-Mwinda : Vingt-six membres du bureau politique et du conseil national ont démissionné

octobre 29, 2013

Coup dur à l’U.d.r-Mwinda (Union pour la démocratie et la république), le parti dirigé par Guy-Romain Kinfoussia et situé à l’opposition: vingt-six membres du bureau politique et du conseil national ont claqué la porte et «décidé de poursuivre la lutte dans une nouvelle organisation politique qui va incarner les valeurs réelles défendues par le regretté président fondateur de l’U.d.r-Mwinda, André Ntsatouabantou Milongo».

Le chef de file de ce groupe qui a démissionné de l’U.d.r-Mwinda est l’ancien député Dominique Basseyla, ex-vice-président de l’U.d.r-Mwinda, suivi de Bonaventure Matingou, ex-président de la fédération U.d.r-Mwinda de Brazzaville.

Est-ce l’épilogue de la crise interne, qui a secoué l’U.d.r-Mwinda? L’on se souvient que le 12 septembre 2013, le conseil national, lors de sa cinquième session extraordinaire, sous la direction de Guy-Romain Kinfoussia, avait prononcé des sanctions contre deux de ses membres, l’ancien député Dominique Basseyla et Jacques Katassa, secrétaire chargé de l’organisation et la mobilisation du bureau fédéral U.d.r-Mwinda du Niari 1.

L’ancien député a longtemps mûri sa réaction. Et lundi 28 octobre dernier, il a tenu un point de presse, dans la salle de mariage de la mairie de Moungali, en compagnie des vingt-cinq autres signataires de la «déclaration relative à la démission collective des membres du bureau politique et du conseil national de l’U.d.r-Mwinda». Cette déclaration est un véritable réquisitoire contre le successeur d’André Milongo. Sur quinze paragraphes, douze lui sont consacrés, comme on peut le constater:

«-Considérant que la dernière session du bureau politique dirigée de façon unilatérale par le timonier Guy-Romain Kinfoussia, sans possibilité de débats, de dialogue et de consensus sur les grandes questions d’intérêt général du parti a mis à mal ce principe d’organisation et de direction cher à notre parti;
– Considérant que la dérive dictatoriale et totalitaire du camarade Guy-Romain Kinfoussia, imbu de sa propre personne, entrave la liberté d’expression et l’exercice réel de la démocratie au sein de l’U.d.r-Mwinda;
– Considérant la volonté manifeste du camarade Guy-Romain Kinfoussia d’entraver l’exercice réel de la démocratie au sein du parti durant les différentes sessions du bureau politique ou du conseil national;
– Considérant la volonté délibérée d’entraver la liberté de discussion et de débats au sein du parti par le camarade Guy-Romain Kinfoussia;
– Considérant que la politique radicale, sous l’impulsion du camarade Guy Romain Kinfoussia et ses alliés, conduit l’U.d.r-Mwinda à la ruine;
– Considérant que l’immixtion de certains alliés dans la bonne conduite des affaires du parti entraîne la perte de l’essence et de l’originalité de l’U.d.r-Mwinda, qui cesse d’être un parti centriste;
– Considérant la volonté manifeste du camarade Guy Romain Kinfoussia de pratiquer la politique de la chaise vide aux élections futures ce qui est contraire aux valeurs défendues par le regretté président fondateur de l’U.d.r-Mwinda, André Ntsatouabantou Milongo;
– Considérant le caractère pédant et pontifiant du camarade Guy Romain Kinfoussia, seul détenteur du savoir absolu qualifiant, souvent, les autres membres du parti de coco/manioc;
– Considérant la volonté délibérée d’enfreindre les principes d’organisation et de direction chers à notre parti par le Camarade Guy Romain Kinfoussia;
– Considérant la gestion opaque des finances du parti par le camarade Guy-Romain Kinfoussia;
-Considérant les politiques de fumée et de pique-bœuf, sans résultats probants pour le parti, ont profité au seul timonier;
– Considérant la précarité dans laquelle le camarade Guy-Romain Kinfoussia a, volontairement, placé le parti, avec comme conséquence, l’abandon du siège et de l’arrêt des activités à tous les niveaux d’organisation du parti;

– Nous, membres du bureau politique et du conseil national (ci-après cf. la liste en annexe) avons décidé de mettre fin à nos activités au sein de l’U.d.r-Mwinda et de poursuivre la lutte dans une nouvelle organisation politique qui va incarner les valeurs réelles défendues par le regretté président fondateur de l’U.d.r-Mwinda, André Ntsatouabantou Milongo».

Lasemaineafricaine.net propos recueillis par Pascal Azad DOKO

L’Opposition syrienne annonce la composition d’un « Conseil national »

septembre 15, 2011

L’opposition syrienne a présenté la liste des cent quarante membres d’un ‘Conseil national’ destiné à coordonner leur lutte contre le régime de Damas, jeudi 15 septembre, à Istanbul.

Les opposants ont affiché leur unité derrière trois principes : la continuation de la lutte jusqu’à la chute du régime de Bachar Al-Assad, le recours à des moyens pacifiques et le maintien de l’intégrité territoriale de la Syrie.

60 % DES MEMBRES VIVENT EN SYRIE

Soixante pour cent des membres du Conseil, dont la création avait été annoncée le 23 août, vivent en Syrie, le solde étant constitué de dissidents en exil, a affirmé Abdulbaset Sida, un de ses membres, au cours d’une conférence de presse.

Le Conseil n’a pas encore nommé son président. ‘Parce que nous sommes dans un processus démocratique. Il s’agit d’une réunion inaugurale’, a justifié Yaser Tabbara, un des membres du Conseil.

Le Canada, les Pays-Bas, le Japon et le Soudan ont dépêché des diplomates en tant qu’observateurs à la conférence.

LeMonde.fr