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RDC: l’Eglise catholique espère arriver à un « consensus » sur le calendrier électoral

juin 1, 2015

RDC: l'Eglise catholique espère arriver à un 'consensus' sur le calendrier électoral
RDC: l’Eglise catholique espère arriver à un « consensus » sur le calendrier électoral © AFP

L?Église catholique en République démocratique du Congo (RDC) a souhaité lundi que le dialogue national que prépare le président Joseph Kabila débouche sur un « consensus » autour du calendrier électoral, que l’opposition juge trop serré pour être tenu.

« Pour les évêques, il est impérieux, pour le moment, d’avoir un consensus sur le calendrier électoral (. . . ) promulgué par la Céni », la Commission électorale nationale indépendante, a déclaré l’abbé Léonard Santedi, secrétaire général de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco).

Le prélat s’exprimait au sortir d’un entretien que des évêques ont eu avec M. Kabila, au premier jour d’une série de consultations qu’il mène pour définir les contours d’un dialogue national pouvant permettre l’organisation d’élections apaisées.

Le 12 février, la Céni avait publié le calendrier d’un cycle de scrutins qui s’achèvera en novembre 2016 par la présidentielle et les législatives. Pour l’opposition, ce calendrier est trop serré, « irréaliste » et menace de prolonger illégalement le mandat du chef de l?État.

« Tout dialogue doit se faire dans le respect (. . . ) de la Constitution et surtout des délais constitutionnels en ce qui concerne l’organisation des scrutins », et il faut créer un « climat de confiance » nécessaire pour « réussir le processus électoral », a insisté l’abbé Santedi.

Le climat s’est fortement crispé ces derniers mois dans le pays, l’opposition, ainsi qu’une partie de la majorité et de la société civile, s’opposant au maintien au pouvoir du président Kabila, à qui la constitution interdit de briguer un troisième mandat.

En janvier, entre 27 et 42 personnes, selon les sources, ont été tuées lors de manifestations dénonçant un projet de loi électorale qui conditionnait la présidentielle à un recensement, ce qui aurait pu permettre à M. Kabila de rester au pouvoir au-delà du terme de son mandat.

Le 15 mars, des militants congolais, trois activistes du Sénégal et un du Burkina Faso avaient été arrêtés après une conférence sur la bonne gouvernance et la démocratie. Les accusant de préparer des « actes de violences », Kinshasa a expulsé les étrangers mais maintient en détention deux Congolais.

Le président Kabila a également reçu lundi les représentants de l’Armée du salut et des religions protestante, kimbanguiste et musulmane.

Dans la semaine, il doit rencontrer d’autres religieux, des partis politique, la société civile et des diplomates.

Jeuneafrique.com

François Hollande: “C’est plus difficile que ce que j’avais imaginé”

mai 3, 2013

Sud Ouest publie des propos « off » du président

 
François Hollande: “C’est plus difficile que ce que j’avais imaginé”

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 Alors qu’il fêtera dimanche son premier anniversaire à la tête de l’Etat, François Hollande traverse une passe difficile avec seulement 26 % d’opinions favorables. L’occasion pour le président de la République de faire le point dans des propos off rapportés par Sud Ouest.  

Depuis toujours, le « off » tient une place prépondérante dans les échanges entre journalistes et hommes politiques. Problème, ces propos qui restaient auparavant dans le microcosme parisien se retrouvent aujourd’hui systématiquement publiés. Dernier exemple en date les confidences de François Hollande au quotidien Sud Ouest qui se retrouvent publiés.

“Le temps nous donnera raison. C’est plus difficile que ce que j’avais imaginé. Si une présidence apaisée, c’est une présidence impuissante, je ne serai pas dans mon rôle”, indique ainsi l’hôte de l’Elysée qui poursuit: « Ma cote, qui est très basse, reconnaît-il, correspond à peu près à mon résultat du premier tour » (28 % ndlr). Le successeur de Nicolas Sarkozy en profite aussi pour défendre son bilan. « Je considère que j’ai pris beaucoup de décisions depuis un an, se justifie-t-il. J’ai imposé beaucoup de choses à la majorité. On dit que François Hollande est toujours dans le consensus, mais ce n’est pas vrai! Sinon, je n’aurais pas fait la réforme du marché du travail contre la CGT. »

Et le président d’égrainer les fiertés de son début de quinquennat: « le vote du traité européen (« alors que je l’avais critiqué »); le pacte de compétitivité ; l’intervention au Mali (« Ça aurait pu être contesté »). Sans oublier : « le mariage pour tous » qui « restera comme une grande réforme du quinquennat ».

N’en déplaise à ces détracteurs,  Sud Ouest explique que le président de la République suit l’agenda qu’il s’était fixé. « Deux ans de redressement, trois ans de dépassement. » Il considère « tout ce qu’on peut faire pendant la première année, tant qu’on a encore de la légitimité et de la force », pour que « la France soit au rendez-vous dans quatre ans ». « À la fin du quinquennat, dit-il, je veux qu’on dise: l’Europe s’est réinstallée, et la France est de nouveau influente et puissante. » Un avant-goût sans doute de la prochaine conférence de presse du chef de l’état qui aura lieu le 16 mai prochain. 

 Gala.fr par A.M

Primature/PDCI-RDA: Vers un consensus autour de Charles Kofi Diby

septembre 16, 2011

Le Pdci va bientôt occuper la Primature, comme promis par le président de la République lors du 2ème tour de la présidentielle. Parmi les cadres du parti pressentis à cette fonction figure Charles Diby Koffi, autour duquel le consensus se construit progressivement.

Avant son départ pour Paris dans le cadre de la remise du Prix Félix Houphouët Boigny pour la recherche de la paix, le président Henri Konan Bédié a reçu un certain nombre de personnalités dont les ministres Mabri Toikeusse, Amon Tanoh et Charles Diby koffi. Si rien n’a filtré des deux premières audiences, avec Charles Diby, l’on pouvait deviner aisément le contenu des échanges qui ont duré une quarantaine de minutes. Des informations glanées sur place, il ressort que le président Bédié briefait le ministre de l’Economie et des finances sur ses futures missions gouvernementales. Et l’empressement avec lequel la cohorte de personnalités présentes à sa sortie d’audience l’a salué, donnant l’effet d’un bain de foule, achevait de convaincre sur la teneur du huis-clos. Charles Diby qui était en compagnie de son épouse, nièce du président du Pdci-Rda, a pris congé de son hôte, requinqué, le visage radieux. Le vendredi 09 septembre dernier, veille de son départ pour Paris, le président Bédié a reçu son jeune frère, Alassane Dramane Ouattara, pour lui faire le point de ses audiences et des consultations sur les candidatures des cadres du Rhdp aux législatives. Nul doute que le point portant sur la nomination du prochain premier ministre a pris une place prépondérante dans les échanges entre les deux hommes d’Etat. Selon des indiscrétions, les accords tacites entre les partis membres du Rhdp prévoient que l’actuel premier ministre, Guillaume Kigbafory Soro, cède la primature au Pdci-Rda, après les législatives. Ce dernier, certainement, en prévision de l’application de cette disposition, s’active pour briguer le perchoir de l’Assemblée nationale. Avant Charles Diby Koffi, le président Henri Konan Bédié, se fondant sur l’expérience de Daniel Kablan Duncan au poste de Premier ministre, l’avait proposé au président de la République. Mais, l’Union européenne, qui accompagne le nouveau pouvoir ivoirien, avait émis des réserves, notamment au sujet de son âge qui se situe dans la même tranche que celui du chef de l’Etat. L’UE souhaitait, à sa place, un jeune technocrate outillé et dynamique. Deux cadres ivoiriens de stature internationale, Thierry Tanoh, vice-président pour l’Afrique sub-saharienne, l’Amérique latine, les Caraïbes et l’Europe de l’Ouest de la Société financière internationale, Sfi et Tidjane Thiam, Pdg de Prudential , premier assureur britannique, auraient même été proposés par l’UE au président de la République.

Selon des sources diplomatiques, la question était inscrite au menu des entretiens d’Ado avec les autorités de l’UE, lors de ses récentes vacances passées au bord de la Seine. Mais, le président Bédié, soucieux de la promotion des cadres de son parti qui œuvrent au plan national, a vite trouvé une personnalité en remplacement de Kablan Duncan. Charles Diby Koffi, actuel ministre de l’Economie et des finances. Et il n’a pas eu à fournir trop d’effort pour se faire comprendre. L’homme force en effet l’admiration de tous. Economiste hors-pair et essoré des intrigues politiciennes, il a su parfaitement jouer son rôle partout où son pays lui a confié une responsabilité. Directeur général du Trésor dès l’entame du pouvoir de Laurent Gbagbo, suite à un appel à candidature, Charles Diby

sera ensuite ministre délégué chargé des Finances dans le gouvernement Banny. Depuis 2007, il est l’inamovible ministre de l’Economie et des finances du gouvernement Soro. L’excellent travail abattu par ce technocrate efficace et discret a permis à la Côte d’Ivoire d’atteindre le point de décision de l’initiative des Pays pauvres très endettés, Ppte, qui lui permettra, si elle parvient au point d’achèvement, de se débarrasser de sa dette devenue endémique et de relancer son économie. Ce succès, échafaudé sur ses performances nationales a fortement séduit le Financial Times et Emergency Markets, deux institutions de la haute finance, qui lui ont attribué le prix de meilleur ministre de l’Economie et des finances 2010 pour l’Afrique. Une performance jamais égalée par un ministre africain francophone. Au plan national, Diby est vite victime de la rançon du travail bien fait.

Les blocs opposés sur l’échiquier politique, le Rhdp et Lmp se le disputent, chacun le voulant de son côté. Pendant qu’on l’annonçait comme premier ministre de Laurent Gbagbo, son nom figurait sur les tablettes de Guillaume Soro, Premier ministre, ministre de la Défense d’Alassane Ouattara.

Malgré les pressions qu’il subit de part et d’autre, Charles Diby demeure serein et s’en remet toujours au président de son parti, Henri Konan Bédié. Sa nomination comme premier ministre après les législatives, en remplacement de guillaume Soro, ne serait donc qu’une juste remise en ordre des choses.

Ulrich Mouahet