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RDC : Félix Tshisekedi remercie la Belgique pour la conservation du patrimoine congolais

novembre 26, 2019

Le président Félix Tshisekedi (à gauche) lors du sommet sur le climat de l'ONU, le 23 septembre 2019.

Le président Félix Tshisekedi (à gauche) lors du sommet sur le climat de l’ONU, le 23 septembre 2019. © Jason DeCrow/AP/SIPA

 

Le président de la République démocratique du Congo Félix Tshisekedi a remercié la Belgique, ancienne puissance coloniale, pour avoir aidé le Congo à préserver son patrimoine, tout en se prononçant pour un retour « organisé » des œuvres.

« Il faudra bien que ce patrimoine revienne, mais il faut le faire de manière organisée », a-t-il déclaré à des journalistes samedi lors de l’inauguration officielle du tout nouveau musée national de Kinshasa qui expose quelque 400 objets traditionnels.

« Il faut reconnaître que les Belges nous ont aidés à le conserver », a-t-il ajouté, au sujet du patrimoine congolais emmené en Belgique avant l’indépendance de 1960 (masques, statues…).

« Cela va se faire de manière concertée. Et puis il va falloir dire un grand merci à la Belgique qui a gardé notre patrimoine », a-t-il répété dans un communiqué de la présidence diffusé dimanche.

Construit par la Corée du Sud pour 21 millions de dollars, le Musée national de la République démocratique du Congo (MNRDC) abrite quelque 12 000 pièces dans ses réserves flambant neuves.

Plusieurs dizaines de milliers d’autres sont conservées dans des conditions précaires à l’Institut des musées nationaux (INM) au Mont-Ngaliema sur les hauteurs de Kinshasa.

En Belgique, le patrimoine congolais est conservé au Musée royal d’Afrique centrale (MRAC), dont 80% des 120 000 pièces ethnographiques viennent du Congo, d’après des experts.

Une restitution d’objets congolais par la Belgique a eu lieu dans les années 1970 à la demande du dirigeant Mobutu Sese Seko. « A l’époque, pour ne pas perdre la face, les Belges ont parlé de don », affirme le communiqué de la présidence.

En France, autre ancienne colonie qui a la main sur un nombre important d’œuvres pillées, un rapport remis au président Emmanuel Macron il y a un an plaide pour un « restitution rapide ». Son co-auteur, l’économiste sénégalais Felwine Sarr, affirme être la cible d’un « lobby » de la partie adverse: « On nous objecte qu’il n’y aurait pas de musées en Afrique ni de compétences, que le patrimoine y serait en péril ». 

Par Jeune Afrique avec AFP

Escherichia-coli : les règles de congélation pour éviter la bactérie

juin 21, 2011

Se régaler toute l’année de la ratatouille ou des tartes aux prunes cuisinées cet été, c’est possible. Il suffit de respecter les quelques règles de base de la congélation.

1. Quels récipients utiliser?

Tous les emballages doivent être parfaitement propres. Jetez donc ceux d’origine, manipulés par de nombreuses personnes. Puis emballez les aliments dans des sachets ou des boîtes en polyéthylène spécial congélation (type Tupperware) ou des barquettes en aluminium, à placer eux-mêmes dans des sachets. Certains plastiques fins ou le verre peuvent être endommagés par le froid intense. Sachez aussi que l’eau, présente dans les ingrédients, augmente de volume quand elle gèle : ne remplissez pas complètement les récipients pour éviter qu’ils se fendent.

Comment préparer ce que je veux congeler ?

Faites d’abord blanchir les légumes afin d’éliminer toute bactérie, de stopper l’action des enzymes et de réduire le temps de cuisson ultérieur. Evitez de saler les plats cuisinés: le sel abaisse le point de congélation et favorise l’oxydation.

Dégraissez au maximum les viandes, car les graisses rancissent rapidement. Les sauces devront être liées à la fécule et non à la farine, qui forme de petits grumeaux sous l’effet du froid. Pour la même raison, remplacez une partie de la farine des gâteaux par de la fécule. Quant aux soupes, évitez d’y ajouter dés de pommes de terre, vermicelles ou riz, qui deviennent floconneux; ou de la crème et des jaunes d’oeufs, qui se dissocient.

Enfin, ne placez jamais au congélateur des aliments encore tièdes, car ils favoriseraient la formation de givre.

Topsanté.fr

Journée mondiale des océans: le cri d’alarme d’Oceana

juin 8, 2011

BIODIVERSITE – Ce mercredi 8 juin célèbre la Journée mondiale des océans, qui ne sont pourtant pas à fête, souligne l’organisation Oceana…

La Journée mondiale des océans «ne devrait pas être un jour de fête, mais plutôt un appel au secours et à l’action» a estimé ce mercredi l’Organisation internationale pour la conservation des océans, Oceana. Le constat établi par l’organisation est édifiant: 88% des stocks de poisson européens sont surexploités, en mer Méditerranée et 40 espèces devraient disparaître dans quelques années et plus de la moitié des espèces de requins et raies est menacée. Au niveau mondial elle évalue à «70 millions de tonnes la quantité de poissons pêchés puis rejetés morts depuis le début du XXIe siècle». 99% des espèces en danger d’extinction ne sont toujours pas protégées par des plans de conservation…

«La première décennie du XXIe siècle a été la période de l’histoire la plus dévastatrice pour les océans.» Les océans couvrent les deux tiers de la planète, «mais peu de choses sont faites pour les protéger» estime Oceana. «Ce qui manque c’est la volonté politique de changer les choses» affirme Xavier Pastor, Directeur général d’Oceana en Europe. L’organisme réclame notamment la mise en place de zones marines protégées, choisies sur la base de recherches scientifiques. «Si les dirigeants politiques choisissent de mettre la politique de côté et de donner la priorité à nos océans, et aux millions d’Européens qui en dépendent, nous pouvons renverser la tendance».

Oceana estime aussi que les consommateurs «peuvent jouer un rôle», par exemple en évitant d’acheter des espèces menacées ou en danger comme le thon rouge et l’espadon de Méditerranée, «et en encourageant les restaurants et les marchands à refuser de les vendre.»

Par 20minutes.fr

Les cornichons accusés d’être cancérogènes

juin 4, 2011

Le 31 mai, l’Organisation mondiale de la santé a intégré les téléphones portables à sa liste de produits «potentiellement cancérogènes». Ils figurent désormais dans la même catégorie que le très controversé DDT, les gaz d’échappement et les pickles, ces petits légumes macérés dans du vinaigre (cornichons, carottes, chou-fleur, etc.).

Comment ça, les pickles donneraient le cancer?

Ce n’est pas une blague. Il y a cinquante ans, des hôpitaux chinois ont décidé de surveiller systématiquement les cas de cancer. Ils ont constaté, dans certaines régions, des taux extraordinairement élevés de carcinome épidermoïde de l’œsophage (cancer des cellules qui tapissent l’œsophage).

Les épidémiologistes se sont aperçus que les habitants de cette région consommaient beaucoup de légumes fermentés en temps de pénurie de légumes frais. Les chercheurs pensent alors avoir démasqué les coupables: les champignons microscopiques qui sont à l’origine de la fermentation. Dans le cadre de leur cycle biologique naturel, ces micro-organismes dégagent diverses substances potentiellement cancérogènes.

Les médecins ont maintes et maintes fois tenté d’étayer le risque sanitaire des pickles; leurs résultats sont mitigés. Mais dans l’ensemble, ce lien de cause à effet semble bien exister. Selon les conclusions d’un examen des études existantes réalisé en 2009 dans toute l’Asie, la consommation régulière de petits légumes au vinaigre double pratiquement le risque de cancer de l’œsophage.

Depuis la découverte de cette possible corrélation, les chercheurs incriminent nos pauvres petits pickles dans d’autres cas de cancer.

Par exemple, les cancers de l’estomac sont inhabituellement fréquents en Corée du Sud et au Japon. Or on sait que les habitants de ces deux pays mangent de grandes quantités de légumes «anti-cancer». (Les Sud-Coréens ont 73% de légumes de plus que les Américains dans leur assiette; les Japonais, 34% de plus. Et les Américains mangent 70% de légumes de plus que les Nord-Européens) A en croire une série d’études scientifiques, le problème vient du fait qu’un grand nombre de ces légumes asiatiques sont conservés dans du vinaigre.

Tout dépend du procédé de fabrication

Il n’y a pas de quoi enfiler une combinaison Hazmat pour mettre au rebut tous vos petits légumes en pot. Tous ne sont pas préparés de la même façon. Les liquides acides de conservation sont de diverses natures. Dans ces régions chinoises dont beaucoup d’habitants ont été victimes de cancer, on place les légumes dans des bocaux avant de les recouvrir d’eau salée, un environnement propice à la prolifération de microbes très friands des sucres contenus dans les aliments. Lorsqu’ils digèrent ces sucres, ces microbes dégagent des substances acides, alcoolisées et d’autres composés exhausteurs de goût. Dont certains sont apparemment cancérogènes.

Quiconque a déjà confectionné chez lui du kimchi ou d’autres petits légumes au vinaigre sait que la macération prend plusieurs semaines, voire plusieurs mois. Or on ne dispose pas toujours de ce temps –les géants agroalimentaires au premier chef.

Alors, au lieu d’attendre indéfiniment que les microbes acidifient le contenu des bocaux, la plupart des fabricants de cornichons n’y vont pas avec le dos de la cuillère: ils plongent d’emblée les cornichons dans du vinaigre dilué. En général, le mélange est ensuite pasteurisé, ce qui empêche la fermentation d’avoir lieu.

L’Explication n’a pas pu réunir de preuves formelles selon lesquelles les cornichons directement recouverts de vinaigre (et qui ne fermentent pas) –ceux qu’on trouve généralement en supermarché– provoquent le cancer.

Il serait par ailleurs difficile de mener une étude clinique aux Etats-Unis, car les Américains ne consomment que 1,8 kg de pickles par an (PDF). Bien que les méthodologies et questionnaires soient variables, les participants aux études sur les légumes au vinaigre réalisées en Asie disent en général en manger plusieurs fois par semaine (1).

Si les pickles qu’on trouve dans le commerce n’appartiennent peut-être pas à la même catégorie «potentiellement cancérogènes» que leurs cousins fermentés, ils ont aussi leurs points faibles. Certains chercheurs estiment que la fermentation ne peut expliquer à elle seule la fréquence des cancers au Japon et en Corée du Sud. Il se peut que les nutriments présents dans les légumes frais, et qui leur permettent de prévenir le cancer, se dégradent au contact de la solution acide.

Contre le cancer, privilégier le frais

Aussi, ne vous avisez pas d’intégrer des petits légumes au vinaigre dans vos cinq fruits et légumes par jour. La plupart ont également une forte teneur en sodium, lequel est fortement soupçonné d’augmenter les risques de cancer de l’estomac.

Slate.fr Brian Palmer