Posts Tagged ‘Construction’

Congo-Sinistre : un immeuble en construction s’écroule à Bacongo

avril 18, 2023

Le bilan provisoire de l’effondrement d’un bâtiment de quatre niveaux en construction à Bacongo, deuxième arrondissement de Brazzaville, fait état d’un mort, notamment une dame d’un âge avancé.

L’immeuble s’est, en effet, effondré dans la matinée du 18 avril sur une habitation voisine et la victime vendait dans un dépôt de boisson qui s’y trouvait.

« La fille de la victime nous a signalé que sa maman était sous les décombres. Nous nous sommes battus pour la sortir de là en attendant que les services habilités arrivent avec des engins appropriés. Mais c’était déjà trop tard, elle est morte », a expliqué un témoin.

Selon les sources concordantes, l’immeuble s’est effondré du fait que les travaux n’auraient pas été exécutés dans les normes. Pour l’heure, le bilan demeure provisoire, car les services habilités sont toujours à pied d’œuvre pour sortir d’autres victimes qui se trouvent sous les décombres. Parmi elles, il y a les ouvriers en charge de la construction du bâtiment.

Le triste événement n’a pas laissé indifférentes les autorités compétentes. Le ministre de l’Intérieur, le commandant des Forces de police, le commandant de la gendarmerie nationale, le maire de Brazzaville et l’administrateur-maire de Bacongo ont effectué une descente sur les lieux pour toucher du doigt la réalité.  Etant donné que les recherches se poursuivent, il n’est pas exclu que le bilan s’alourdisse.

Avec Adiac-Congo par Rominique Makaya

Congo-Education : bientôt un complexe scolaire à Tchiminzi

avril 12, 2023

La pose de la première pierre marquant le lancement des travaux de construction du complexe scolaire de Tchiminzi, situé à 60 km de Pointe-Noire, dans le district de Tchiamba Nzassi, a eu lieu le 11 avril en présence de Bruno Jean-Richard Itoua, ministre des Hydrocarbures, et de Jean-Luc Mouthou, ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation.

1- La pose de la première pierre par les ministres et le directeur général de la SNPC/ Adiac

Le don du Groupe de la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC) à la population de Tchiamba Nzassi s’inscrit dans le cadre des activités liées à la célébration des 25 ans de cette société. La construction du complexe scolaire de Tchiminzi, dont les travaux seront exécutés par l’entreprise Serru-top et qui dureront cinq mois, va soulager le calvaire des enfants de ce village, obligés de parcourir des dizaines de kilomètres pour rallier Tchitanzi et parfois même Tchiamba en période scolaire.

En exécutant le rituel d’usage, Jean-Félix Bitoumbou, chef de famille de Tchiminzi, a loué, au nom de la population, l’humanisme de Maixent Raoul Ominga, directeur général du Groupe SNPC qui, après avoir offert un dispensaire à sa localité et réhabiliter la voie de Tchiamba Nzassi à Koundji, s’apprête à leur offrir un complexe scolaire moderne. Ce  satisfecit a également été exprimé par Yves Bodler Ngongo, sous-préfet de Tchiamba Nzassi. « La population remercie le gouvernement et ses partenaires pour toutes les actions  de charité menées dans notre district. C’est le cas de ce complexe dont l’enseignement est le grand bénéficiaire. En effet, c’est  l’école qui forme et produit les cadres de demain pour le bien de la société », a-t-il dit.

2 -La photo de famille à la fin de la cérémonie/ Adiac

Le complexe scolaire de Tchiminzi sera construit pour endiguer le phénomène de décrochage scolaire, arrêter l’exode rural et donner aux enfants des conditions optimales d’études. C’est ce que la SNPC, dans le cadre de sa responsabilité sociétale, espère apporter en contribuant à l’amélioration du système éducatif dans le pays, a renchéri Marie Joseph Letembet, secrétaire général de la Fondation SNPC, avant de présenter l’ouvrage qui s’étend sur une superficie de 2, 7 hectares. Il est composé des bâtiments administratifs avec salles de classe, bloc administratif, blocs de latrines, etc., pour le préscolaire, l’école primaire et le collège.

Les logements administratifs, qui s’étendent sur deux bâtiments, sont équipés de chambres à coucher, de salon, de douches, de toilettes…Ils sont réservés pour les directeurs du collège, de l’école primaire et des enseignants. Les ouvrages annexes qui vont meubler ce complexe sont constitués de l’installation photovoltaïque au niveau des logements du site, un forage d’une profondeur de 120 mètres avec équipement solaire, un château d’eau  et six bornes fontaines de six robinets. « En procédant à cette pose de la première pierre pour la construction du futur complexe scolaire où seront formés demain les cadres de notre chère République, je me sens particulièrement heureux en posant ce geste qui est une façon d’apporter notre modeste contribution à l’épanouissement de la communauté, notamment sur le plan culturel et éducatif », a dit Maixent Raoul Ominga. Il a demandé à la population d’accompagner et de faciliter la tâche de l’entreprise par la protection des équipements.

Avec Adiac-Congo par Hervé Brice Mampouya

Montréal/Bridge-Bonaventure, « une occasion de refaire la ville sur la ville »

mars 30, 2023

L’administration Plante espère donner un nouveau souffle au secteur Bridge-Bonaventure avec l’adoption du plan directeur de mise en valeur de ce secteur stratégique pour Montréal, où des milliers de logements pourraient être construits dans les prochaines années.Le document de 66 pages a été approuvé mercredi matin par le comité exécutif de la Ville. Il sera maintenant transmis pour adoption au conseil municipal, qui l’enverra à son tour à l’Office de consultation publique de Montréal (OCPM).Négligé depuis un demi-siècle, le secteur Bridge-Bonaventure fait l’objet de toutes les convoitises depuis quelques années par des promoteurs qui souhaitent le redévelopper.Dans ce contexte, l’occasion était belle de refaire la ville sur la ville, a résumé mercredi la présidente du comité exécutif, Dominique Ollivier. Ou de refaire la ville sur elle-même, pour reprendre les mots de son vice-président, Benoit Dorais.

L’adoption de ce plan directeur et d’un règlement associé modifiant le Plan d’urbanisme de la Ville de Montréal est l’aboutissement d’une longue démarche de participation et de consultation entreprise avant le début de la pandémie de COVID-19, en 2019.

Elle devrait déboucher sur un certain nombre d’interventions publiques à partir de 2024; 163 millions de dollars sont déjà réservés à cet effet au Programme décennal d’immobilisations 2023-2032 (PDI).Le plan directeur servira aussi et surtout de document de référence au consortium Vision Bridge-Bonaventure, qui projette de construire au cours des prochaines années quelque 7500 logements dans un secteur où seule la Cité-du-Havre est actuellement habitée.Le groupe a d’ailleurs pris acte de la décision du comité exécutif, mercredi, sans pour autant s’en réjouir publiquement.

Une zone stratégique

Situé à cheval sur les arrondissements de Ville-Marie et du Sud-Ouest, le secteur Bridge-Bonaventure abrite plusieurs institutions montréalaises, comme Habitat 67, le Silo no 5, l’enseigne lumineuse Farine Five Roses, le Black rock, les studios de cinéma MELS, l’Administration portuaire et les Forges de Montréal.Il sert aussi de porte d’entrée pour la métropole grâce aux ponts et aux autoroutes qui le relient à l’île des Sœurs, à l’île Sainte-Hélène et à la Rive-Sud.

Un regroupement de gens d’affaires gravitant autour de Stephen Bronfman souhaitait greffer à cet ensemble disparate un nouveau stade de baseball près du bassin Peel, mais le projet, qui a pris du plomb dans l’aile l’an dernier, ne figure pas dans le plan directeur adopté mercredi.Le document évoque néanmoins l’érection d’une station supplémentaire potentielle du REM près de l’intersection des rues Wellington et Bridge, qui viendrait s’ajouter à celle déjà prévue au nord du canal de Lachine, baptisée Griffintown–Bernard-Landry.De fait, la présence d’un réseau structurant de transport en commun est essentielle à la modernisation du secteur, a plaidé mercredi le responsable de l’urbanisme au comité exécutif, Robert Beaudry.

« On ne peut penser à développer le secteur Bridge-Bonaventure sur l’auto solo, sur d’anciens modèles. Il nous faut vraiment des infrastructures cyclistes, piétonnes, mais également du transport collectif lourd, structurant, [et] on a des occasions. »— Une citation de  Robert Beaudry, responsable de l’urbanisme au comité exécutif de la Ville de Montréal

Sans rejeter formellement la proposition, la ministre québécoise des Transports, Geneviève Guilbault, a fait savoir mercredi après-midi par son attaché de presse que la priorité du gouvernement Legault était de mettre en marche le Réseau express métropolitain dans sa forme actuelle.

Avec Radio-Canada

Canada-Québec: De nouveaux barrages pour remédier au manque d’électricité, propose la CAQ

septembre 6, 2022
François Legault lors d'un point de presse.

François Legault a annoncé à Bécancour son intention d’augmenter la production d’énergie propre au Québec. Photo : La Presse Canadienne/Jacques Boissinot

Pour pallier le manque d’électricité anticipé d’ici 2030 et réaliser sa promesse d’atteindre la carboneutralité d’ici 2050, François Legault envisage la construction de nouveaux barrages hydroélectriques au Québec.

L’époque où François Legault, alors nouvellement premier ministre, proposait à son homologue ontarien Doug Ford les surplus d’électricité du Québec est loin derrière. La situation a changé, a insisté mardi le chef caquiste, qui a rappelé que l’électricité viendrait à manquer d’ici 2030.

Pour y remédier, le premier ministre sortant souhaiterait donner à Hydro-Québec le mandat d’étudier la possibilité de construire de nouveaux barrages en sol québécois. M. Legault ramène ici une idée déjà évoquée lors de son arrivée au pouvoir, à l’automne 2018.

Juste pour vous donner un ordre de grandeur, Hydro-Québec produit par année 200 térawattheures [TWh] d’électricité. […] On va en avoir besoin de 100 TWh de plus dans les prochaines années, a déclaré M. Legault.

« On prévoit que d’ici 2050, on va avoir besoin [de l’équivalent] d’un demi Hydro-Québec. »— Une citation de  François Legault, chef de la Coalition avenir Québec

Afin d’atteindre la carboneutralité d’ici 2050, la Coalition avenir Québec (CAQ) sait qu’elle devra électrifier tous les secteurs d’activité de la province. Ça va nous prendre beaucoup d’électricité pour remplacer les hydrocarbures, a offert M. Legault.

En plus d’alimenter le Québec en entier, Hydro-Québec doit aussi acheminer de l’électricité vers les États voisins avec qui le gouvernement Legault a conclu des ententes.

Sous sa gouverne, le Québec a obtenu deux des plus importants contrats d’approvisionnement en électricité de son histoire, à savoir un projet de 30 milliards de dollars américains avec l’État de New York et la ligne Appalaches-Maine, qui doit permettre à la société d’État d’importer son énergie jusqu’au Massachusetts.

Si la construction de nouveaux barrages hydroélectriques se concrétise, le chef de la CAQ compte en raccourcir les échéanciers, qui sont pour l’instant évalués à une quinzaine d’années. L’élaboration de ces grands chantiers se fera en collaboration avec les communautés autochtones et inuit, a-t-il ajouté.

Questionné sur les lieux où pourraient être aménagées ces nouvelles installations, M. Legault a répondu qu’il reviendrait à Hydro-Québec d’évaluer les meilleurs endroits pour les accueillir. Selon le premier ministre sortant, Hydro-Québec considère déjà quelques alternatives.

La CAQ mise également sur l’efficacité énergétique pour augmenter sa production d’énergie propre. D’ici 2030, la formation politique estime pouvoir obtenir au moins 8 TWh en intensifiant ses efforts en la matière. Dans un prochain mandat, le parti ajouterait aussi 3000 mégawattheures (MW) d’électricité éolienne.

En parallèle de ces mesures, la CAQ promet d’injecter 40 millions de dollars pour financer le projet de la Vallée de la transition énergétique, qui réunit les villes de Trois-Rivières, Shawinigan et Bécancour, afin de favoriser le développement et la fabrication de batteries pour voitures électriques.

M. Legault s’engage en outre à faire passer de 6500 à 21 500 le nombre de bornes de recharge de niveau 2, et de 1000 à 2200 le nombre de bornes rapides pour les voitures électriques d’ici 2026. Dans son Plan pour une économie verte, présenté en 2020, le gouvernement Legault s’était fixé un objectif de 2500 bornes rapides d’ici 2030.

Un gouvernement Legault injecterait 50 millions de dollars pour l’augmentation de bornes de recharge d’un bout à l’autre de la province.

Radio-Canada par Valérie Boisclair

Canada: La construction de deux brise-glaces lourds pour la Garde côtière coûterait 7,25 G $

décembre 16, 2021

OTTAWA — Les projets du gouvernement fédéral de construire de nouveaux navires pour la Marine et la Garde côtière coûtent de plus en plus cher.

© Fournis par La Presse Canadienne

Dans un rapport publié jeudi, le directeur parlementaire du budget, Yves-Giroux, estime ainsi que la décision d’Ottawa de construire deux nouveaux brise-glaces polaires pour la Garde côtière coûterait 7,25 milliards $. 

Or, cela représente une augmentation spectaculaire par rapport à l’estimation la plus récente du gouvernement, publiée en 2013, qui était alors de 1,3 milliard $ pour un brise-glaces. 

Bien qu’une partie de l’explosion des coûts puisse évidemment être liée à la décision de construire deux de ces brise-glaces lourds au lieu d’un seul, le rapport de M. Giroux indique que le plan du gouvernement de faire construire les navires dans deux chantiers navals différents contribue également à cette hausse.

Le gouvernement libéral a annoncé sans prévenir, en mai dernier, qu’il achèterait finalement deux brise-glaces polaires au lieu d’un seul: l’un doit être construit au chantier naval Davie, à Lévis, et l’autre à Vancouver.

La décision d’ajouter un deuxième brise-glaces et de diviser le contrat a été considérée par certains analystes comme une façon pour les libéraux d’améliorer leurs chances électorales dans ces deux régions.

Avec La Presse Canadienne

Route Brazzaville-Ouesso-Bangui-N’Djamena: la BDEAC apporte sa contribution pour la construction de l’ouvrage

novembre 20, 2021

La Banque de développement des États de l’Afrique centrale (BDEAC) a promis, le 17 novembre, d’accorder un financement de cent milliards FCFA pour l’aménagement du corridor multimodal. Le projet du bitumage du corridor devrait interconnecter le Congo, la Centrafrique et le Tchad.   

Un tronçon de route d’intégration/DR

La réalisation du projet de bitumage de la route d’intégration Brazzaville-Ouesso-Bangui-N’Djamena constitue une avancée majeure pour l’Afrique centrale considérée comme la sous-région la moins intégrée du continent, avec un déficit infrastructurel et une faible connexion entre les réseaux de transports. À cela s’ajoutent de nombreuses tracasseries administratives et policières liées à la navigation sur le réseau fluvial Congo-Oubangui-Sangha.

Pour un coût total estimé à 1,7 milliard de dollars, soit environ 955, 4 milliards de FCFA, le projet du corridor n°13 de l’Union africaine constitue l’un des onze projets intégrateurs prioritaires du Programme économique régional de la zone Cémac (Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale). Il comprendra quelque 1 310,311 km de corridor, 25,17 km de pénétrantes et 49,07 km de voiries.

Le projet de corridor, qui n’a pas encore commencé, comprendra également la construction et le bitumage des tronçons de route en terre entre Ouesso-Bétou (Congo), Bétou-Mbaiki, et Bossembélé-Mbaikoro (Centrafrique-Tchad), ainsi que la réhabilitation des tronçons de routes bitumées Mbaiki-Bangui et Bangui-Bossembélé (Centrafrique).

Le président de la BDEAC, Fortunato-Ofa Mbo Nchama, a salué l’engagement de son institution en faveur du développement socio-économique et de l’intégration sous-régionale. « La construction de ce corridor fait partie de nos projets intégrateurs prioritaires et porte sur un montant de presque  cent milliards de FCFA. Sa réalisation permettra de relier directement trois pays de la Cémac et d’offrir une alternative d’accès à l’Océan atlantique à la République du Tchad et à la République centrafricaine », a-t- il dit, ajoutant que le projet est aussi ouvert aux partenaires privés.

L’ambition des dirigeants de la zone Cémac est de permettre à terme: l’accroissement des échanges économiques inter-États ; l’accès direct au port de Pointe-Noire où pourront transiter les marchandises en provenance et à destination de la Centrafrique et du Tchad ; la mise en valeur des ressources naturelles et des richesses minières de la région d’Afrique centrale ; le désenclavement de certaines zones inaccessibles et la réduction de la pauvreté.

Il faut noter qu’il y a un an, les 16 et 17 novembre 2020, la Commission Cémac a initié une table-ronde à Paris (France), dans le but de mobiliser les investisseurs européens. Le bilan de la table-ronde était qualifié de positif, en raison de nombreux engagements enregistrés du côté des partenaires. 

Avec Adiac-Congo par Fiacre Kombo

RDC-Eruption volcanique de Nyiragongo : le Miss s’oppose à la construction des logements pour des sinistrés par la présidence rwandaise

novembre 16, 2021

 Dans des messages publiés les 15 et 16 novembre sur tweeter, le Mouvement des indignés de la situation sécuritaire en République démocratique du Congo (Miss-RDC) s’oppose au financement, par le président rwandais, Paul Kagame, de la construction d’un camp pour les déplacés de la dernière éruption du volcan Nyiragongo, dans le Kivu.

Photo: Félix Tshisekedi et Paul Kagame/DR

Pour les Indignés, le président Paul Kagame ou celui de l’Ouganda, Yoweri Museveni, considérés comme des bourreaux de la population dans l’est de la RDC, ne peuvent plus, à ce jour, se faire des protecteurs de cette même population. De l’avis de ces activistes, en proposant ce financement, Kagame veut s’approcher de cette population pour mieux la croquer. « Don de construction de Kagame aux Congolais! Don des infrastructures de Museveni aux Congolais! Ces bourreaux devenus protecteurs pour mieux abriter et croquer leurs proies. Quelle humiliation et moquerie pour les victimes? Une honte pour la République! », écrit Nicole Kavira, la présidente de Miss-RDC..

Une menace claire aux autorités congolaises

Dans leurs messages, les Indignés menacent, en outre, de rendre responsables les autorités congolaises des différents massacres de la population, au cas où elles accepteraient cette proposition du président rwandais. « Si le gouvernement congolais accepte que ce criminel de Kigali vienne construire ses abris pour les Congolais du Kivu, nous accuserons officiellement les autorités congolaises d’être responsables des tueries de leur propre population », écrit la coordonnatrice du Miss-RDC.

Il est, en effet, rappelé que le président rwandais, Paul Kagame, s’est engagé auprès de son homologue congolais, Félix-Antoine Tshisekedi, à offrir une « aide spéciale » aux sinistrés de l’éruption du volcan Nyiragongo au Nord-Kivu. A en croire des sources, ce don consiste en la construction d’un « village moderne » estimée à trente millions de dollars américains. Selon ces sources, ce projet devrait être mené par les militaires de l’armée rwandaise.

Selon le coordonnateur du Mécanisme national de suivi de l’accord d’Addis-Abeba (MNS), Claude Ibalanky, qui s’est confié à Actualité.cd,  ce projet accueillera entre deux cents et quatre cents familles. Il s’agit d’un village modèle et moderne, qui comprend les habitations, centre scolaire donc maternelle, primaire, secondaire bien équipé avec des laboratoires et autres, un centre médical, avec une maternité et des lits d’hospitalisation, etc. « Cela comprend également des activités économiques telles que nous avions visité au Rwanda, il y a des activités économiques pour rendre le centre un peu indépendant financièrement et puis bon, il y a tous les autres services comme l’eau, l’électricité, les routes et ainsi de suite », a-t-il expliqué au média en ligne.

Avec Adiac-Congo par Lucien Dianzenza

Canada-Québec: Une serre de cannabis sera bientôt construite à Shawinigan

septembre 24, 2021

Une serre servant à cultiver du cannabis devrait voir le jour dans le parc industriel Albert-Landry, à Shawinigan, d’ici le printemps prochain. Les actionnaires impliqués dans le projet comptent y produire annuellement 650 kg de cannabis, et leur produit pourrait être vendu à travers le Canada.

Jean-Patrick Berthiaume (à gauche) et Hugo Beaumont Tremblay, de Yougo Genetics.© COURTOISIE Jean-Patrick Berthiaume (à gauche) et Hugo Beaumont Tremblay, de Yougo Genetics.

Le projet est porté par Gérard Bilodeau, Jean-Patrick Berthiaume, Richard Parent et Hugo Beaumont Tremblay. La serre sera hybride, se servant du soleil pour diminuer les dépenses énergétiques. La construction du bâtiment doit débuter dans les prochaines semaines.

«Normalement, on devrait commencer la construction d’ici la fin octobre. On planifie finir vers mars ou avril et la serre devrait être en opération d’ici septembre 2022. Notre produit devrait être disponible sur le marché d’ici la fin de 2022, début 2023», explique M. Beaumont Tremblay.

Avant de faire pousser le moindre plant, les associés devront d’abord faire la démonstration que la sécurité de l’endroit est adéquate. Il leur faudra installer des caméras de sécurité et des portes magnétiques avant d’espérer avoir le permis les autorisant à cultiver du cannabis.

«On travaille avec un sous-traitant qui va nous permettre de rentrer dans les normes exigées. C’est garanti qu’on va avoir le permis», déclare M. Beaumont Tremblay.

Seule la culture sera faite sur place, car la transformation du cannabis sera effectuée par une autre entreprise, qui demeure à déterminer. Cette décision permettra au quatuor d’éviter les frais liés à la construction d’un laboratoire et à l’embauche d’un scientifique en chef certifié par Santé Canada pour contrôler la qualité de chaque lot. Même si l’entreprise dépendra d’une tierce partie pour la transformation et l’emballage de son cannabis, M. Beaumont Tremblay croit qu’elle n’aura aucune difficulté à trouver des clients, non seulement au Québec, mais aussi dans le reste du Canada.

«Le gouvernement a fait l’annonce qu’il cherche des microproducteurs. Et on se rend compte que les gens recherchent plus des produits artisanaux que ceux venant des grands producteurs», avance-t-il.

L’homme d’affaires se fie sur la notoriété de son entreprise, Yougo Boro, qui fabrique et vend des accessoires pour fumer le cannabis, pour promouvoir la matière première qui sera produite à Shawinigan. C’est d’ailleurs l’entreprise Yougo Genetics, dont M. Beaumont Tremblay et M. Berthiaume sont actionnaires, qui s’occupera de faire fonctionner la serre. La gestion du bâtiment sera gérée par Gestion immobilière de prestige de Shawinigan. Messieurs Beaumont Tremblay, Berthiaume et Bilodeau sont tous trois gestionnaires de cette société.

Selon M. Beaumont Tremblay, la serre nécessitera l’embauche de huit à dix personnes, mais ce nombre pourrait monter à 70, si les affaires vont bien.

Les quatre associés comptent investir 850 000 $ dans ce projet. La majorité des fonds viendra de leur poche, mais une partie doit être recueillie auprès d’investisseurs privés. M. Beaumont Tremblay invite d’ailleurs les personnes intéressées à participer au projet à le contacter.

«Intéressant pour l’apport économique»

Le maire de Shawinigan, Michel Angers, se réjouit pour sa part de l’implantation d’une telle entreprise.

«Maintenant que le cannabis est légal, on avait identifié quelques endroits dans nos parcs industriels pour une possible implantation d’une usine de production. Il fallait que ce soit loin des bâtiments et que ce soit sécurisé. Les promoteurs sont sérieux dans leur projet d’usine de cannabis à des fins médicinales, et ceux qui ont acheté le terrain respecteront l’ensemble des règles qui régissent la mise en place d’une usine. C’est intéressant pour l’apport économique et pour la création d’emplois. Nous demeurons ouverts si d’autres projets du genre devaient se manifester», dit-il.

M. Beaumont Tremblay se réjouit de l’appui qu’il dit avoir reçu de la Ville de Shawinigan et de M. Angers. Il estime lui aussi que le sérieux de sa démarche a contribué à convaincre l’administration municipale du bien-fondé du projet.

«La Ville de Shawinigan cherchait depuis déjà un bout de temps une entreprise de la sorte. Je crois que c’est important pour renouveler et faire revivre l’économie de la région», soutient-il.

Avec Matthieu Max-Gessler – Le Nouvelliste 

Canada-Des leçons à tirer au Québec après l’effondrement d’une tour en Floride

juillet 12, 2021

L’effondrement d’une tour résidentielle en Floride le mois dernier a eu des échos jusqu’au Québec, où plusieurs organisations et experts recommandent une surveillance obligatoire des chantiers et un meilleur entretien des bâtiments. Le gouvernement Legault se dit à l’écoute.

Au Québec, aucun contrôle de qualité n’est fait durant la construction des bâtiments résidentiels. C’est à l’entrepreneur responsable du chantier que revient ce rôle. En juin, la vérificatrice générale du Québec, Guylaine Leclerc, a d’ailleurs soulevé, dans son rapport annuel, le manque de vérification par la RBQ des compétences et des antécédents des entrepreneurs en construction.

© Darryl Dyck La Presse canadienne Au Québec, aucun contrôle de qualité n’est fait durant la construction des bâtiments résidentiels.

C’est à l’entrepreneur responsable du chantier que revient ce rôle. En juin, la vérificatrice générale du Québec, Guylaine Leclerc, a d’ailleurs soulevé, dans son rapport annuel, le manque de vérification par la RBQ des compétences et des antécédents des entrepreneurs en construction.

« C’est tellement inexplicable. Un bâtiment qui s’effondre comme ça et qui s’émiette à ce point, c’est étonnant », lance au Devoir le président de l’Ordre des architectes du Québec (OAQ), Pierre Corriveau, encore soufflé par l’effondrement, le 24 juin dernier, de la Champlain Towers South, une tour de 12 étages. Le décompte des morts n’a cessé de grimper dans les derniers jours.

Les causes de cette tragédie, survenue à Surfside, demeurent nébuleuses. Un rapport d’une firme d’ingénierie avait néanmoins fait état en 2018 d’une importante détérioration de la structure de béton présente dans le stationnement souterrain du bâtiment, ont rapporté plusieurs médias américains. Quelques mois avant l’effondrement de l’immeuble, un autre rapport avait fait d’état d’une dégradation du béton situé près de la piscine de celui-ci, tandis que la présidente de l’assemblée des copropriétaires de la tour s’inquiétait dans une lettre datée du mois d’avril de la dégradation rapide du bâtiment.

Au nord de la frontière, une question émerge : une telle tragédie, aussi rare soit-elle, pourrait-elle survenir au Québec ? « Oui, ça peut arriver, mais les risques sont infimes », tranche M. Corriveau, qui assure que des règles encadrent la conception des bâtiments dans la province.

Resserrement des règles

Les normes entourant l’inspection des grands bâtiments résidentiels au Québec ont d’ailleurs été resserrées en 2013 à la suite d’accidents mortels survenus à Montréal quelques années plus tôt. En juillet 2009, une femme de 33 ans a perdu la vie après qu’un bloc de béton se fut détaché du 18e étage d’un hôtel de la rue Peel, au centre-ville de la métropole, pour aboutir sur la table du restaurant où elle se trouvait en présence de son compagnon, qui, lui, a survécu. Moins d’un an plus tôt, en novembre 2008, une partie du stationnement souterrain d’un immeuble résidentiel de 14 étages situé dans l’arrondissement de Saint-Laurent s’était effondrée, tuant un homme dans la trentaine. 

Ainsi, depuis mars 2013, les propriétaires d’immeubles de cinq étages et plus qui ont été construits depuis au moins 10 ans sont dans l’obligation de faire inspecter la façade et le stationnement étagé de ceux-ci de façon approfondie tous les cinq ans par un ingénieur. Ce n’est toutefois que lorsqu’un danger imminent est repéré que les rapports d’inspection sont acheminés à la Régie du bâtiment du Québec. Certains « gestionnaires d’immeubles » ignorent par ailleurs l’existence de ces exigences, constate l’ingénieur en structure André Houle.

« Ce n’est pas systématique […] Quand vous n’inspectez pas, vous ne savez pas. C’est là qu’il y a un trou dans le système », laisse-t-il tomber.

Les copropriétaires sont par ailleurs souvent réticents à approuver des travaux de rénovation de la structure de leur immeuble, de crainte que cela ait pour effet de faire gonfler leurs frais de copropriété, évoque pour sa part le secrétaire général du Regroupement des gestionnaires et copropriétaires du Québec, Yves Joli-Cœur. « Il y a de la misère qui est en train de s’installer dans les immeubles », estime-t-il.

Pour remédier à cette situation, le professeur en génie civil à l’Université Concordia Adel Hanna propose que les inspecteurs du gouvernement Legault et des villes de la province inspectent les bâtiments résidentiels de façon « plus rigoureuse » et impose « une grande pénalité » aux propriétaires immobiliers qui négligent l’entretien de leurs immeubles. « L’entretien des bâtiments, c’est vraiment important », souligne-t-il.

Manque de surveillance

Par ailleurs, l’OAQ et l’Ordre des ingénieurs du Québec (OIQ) déplorent que le gouvernement Legault n’ait pas encore rendu obligatoire la surveillance des chantiers par des professionnels, comme c’est le cas notamment en Ontario. Ainsi, les promoteurs immobiliers s’assureraient du respect des plans et des devis de leurs projets pendant la construction et éviteraient ainsi d’avoir à réaliser des travaux correctifs pour corriger un vice de construction après coup, souligne la présidente de l’OIQ, Kathy Baig.

« Au Québec, il n’y a aucun contrôle de qualité qui est fait en inspection continue [pendant la construction]. C’est-à-dire que vous pouvez monter une tour de 60 étages et que personne ne va vous dire s’il y a assez d’armatures dans les colonnes ou pas. Il faut s’en remettre à l’entrepreneur », explique également M. Joli-Cœur.

Dans son rapport annuel publié en juin, la vérificatrice générale du Québec, Guylaine Leclerc, a d’ailleurs soulevé le problème du manque de vérification par la RBQ des compétences et des antécédents des entrepreneurs en construction.

« On joue un peu avec le feu compte tenu du fait qu’on s’en tient à la compétence des entrepreneurs [sur les chantiers de construction]. Ça peut être une patate chaude. Il faut réagir rapidement à la surveillance », dit Pierre Corriveau.

Québec promet d’agir

Joints par Le Devoir, tant la RBQ que le gouvernement du Québec assurent que la possibilité de rendre obligatoire la surveillance des chantiers est envisagée. « Nous avons l’intention de nous y attaquer de façon imminente », souligne le cabinet de la ministre des Affaires municipales et de l’Habitation, Andrée Laforest. « C’est un élément qui est à l’étude », indique pour sa part le porte-parole de la RBQ, Sylvain Lamothe, qui rappelle par ailleurs que les exigences contenues dans le Code de construction du Québec « sont revues de façon périodique ».

L’Association des professionnels de la construction et de l’habitation du Québec (APCHQ) prévient pour sa part qu’une surveillance obligatoire des chantiers pourrait faire monter la facture de ceux-ci d’environ 7 %. « Ce n’est pas vrai que les gens sont prêts à payer ça, contrairement à ce que les ingénieurs disent », dit le directeur du service technique de l’APCHQ, Marco Lasalle. L’OIQ a pourtant mené des sondages qui montrent un appui de la population à une telle mesure, malgré la facture qui y est associée.

Chose certaine, tant les architectes et les ingénieurs que la RBQ et Québec attendent avec impatience de voir ce qui ressortira de l’enquête en cours pour élucider les causes du drame survenu en Floride le mois dernier. « Si jamais il y a des informations qui nous portent à croire qu’on devrait prendre des mesures [pour améliorer nos façons de faire au Québec], on va les prendre, ça c’est certain », affirme Kathy Baig.

Avec Le Devoir par Zacharie Goudreault 

Canada-Québec: Le restaurant Le Grec va construire une usine à Trois-Rivières

février 20, 2021

Le célèbre restaurant Le Grec de Trois-Rivières a su tirer son épingle du jeu pendant la pandémie grâce à la production de milliers de pizzas congelées. La demande étant très forte, l’équipe planche sur un projet d’usine de production de pizzas congelées qui verra le jour en 2021 à Trois-Rivières.

Le restaurant Le Grec de Trois-Rivières a célèbré son 60e anniversaire en 2019.

© /Facebook / Le Grec – Restaurant & Produits Le restaurant Le Grec de Trois-Rivières a célèbré son 60e anniversaire en 2019.

Le chantier est même déjà commencé dans le parc industriel Carrefour 40-55.

«C’était prévu dans quelques années», a expliqué la copropriétaire du restaurant, Ionna Yannopoulos, en entrevue à En direct.

«On voulait prendre un peu plus de temps, mais finalement, on a forcé la note et ça fait des épiciers et des clients d’épicerie heureux à travers le Québec pour le moment. On va avoir une capacité de production de beaucoup augmentée en usine tout en respectant la fameuse recette et le fameux goût de la pizza du Grec.»

Cette usine verra le jour possiblement au printemps. Les propriétaires ne s’avancent pas sur une date, mais précisent que le projet avance bien et à grands pas.

Une douzaine d’emplois seront créés à l’ouverture. «C’est une question de démarrage, puis de connaissance du mode usine alimentaire. C’est appelé à se développer selon nos capacités financières et les moyens qu’on aura pour aller de l’avant de plus belle, avec plus de volume, éventuellement», a ajouté Mme Yannopoulos.

Une forte demande

L’usine aura pour but de répondre à la demande grandissante pour ce produit à travers le Québec et même le Canada.

Ce nouveau produit, disponible dans une quarantaine d’épiceries, de la Mauricie, de Lanaudière et de Québec, fait travailler tous les cuisiniers réguliers à temps plein et les ventes qu’il engendre assurent la pérennité de l’entreprise.

«Nous, en sortant du 60e anniversaire en 2019, on voguait sur une vague de popularité et nos affaires allaient bien en service de restauration qu’on connaît depuis toujours. Le projet des pizzas congelées a été devancé dans notre développement des affaires conséquemment à la COVID», a expliqué Ionna Yannopoulos.

Elle a souligné que les cuisiniers «ont de la pizza derrière la cravate depuis la COVID». Les pizzas surgelées ont permis à la direction de garder le lien d’emploi avec presque tous les cuisiniers.

Avec Radio-Canda par Sébastien St-Onge avec les informations de Gabriel Gagnon et Francis Dubé