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États-Unis: une Chinoise inculpée de fraude au visa soupçonnée de s’être réfugiée dans un consulat

juillet 23, 2020

 

La police des États-Unis soupçonne une chercheuse chinoise, accusée d’avoir dissimulé ses liens avec l’armée de son pays pour obtenir un visa américain, de s’être réfugiée au consulat chinois de San Francisco afin d’échapper à son arrestation, selon des documents judiciaires. Cette fuite s’inscrit dans un contexte de tensions exacerbées entre la Chine et les États-Unis, qui ont déjà ordonné à Pékin de fermer son consulat de Houston, au Texas, accusé d’être un «épicentre» d’espions.

Mercredi 22 juillet au soir, le président Donald Trump a jugé «possible» de fermer d’autres missions diplomatiques chinoises sur le sol américain. Selon des documents versés à son dossier, une chercheuse chinoise spécialiste des cancers, Juan Tang, qui effectuait un échange au sein de l’Université de Californie Davis, a été inculpée le 26 juin pour «fraude au visa» et un mandat d’arrêt a été émis à son encontre.

Pour obtenir son permis de séjour, elle avait assuré n’avoir jamais été liée à l’armée chinoise. Mais des enquêteurs américains ont découvert des photos d’elle en uniforme et qu’elle travaillait pour un hôpital militaire. Le 20 juin, elle a été interrogée par la police fédérale (FBI), qui a mené une perquisition à son domicile.

Persécution «politique», selon Pékin

Un mois plus tard, les services du procureur fédéral de Californie ont fait état de sa mise à l’abri au consulat dans des documents demandant le maintien en détention d’une autre chercheuse chinoise mise en cause pour des faits similaires. «Le FBI a établi qu’à un moment, après son interrogatoire et une perquisition à son domicile le 20 juin, Tang s’est rendue au consulat chinois à San Francisco et qu’elle y est restée», ont-ils écrit pour étayer le risque de fuite de la seconde chercheuse, Chen Song.

Sans confirmer ou infirmer, Pékin a rejeté la faute sur les États-Unis, accusés de «persécuter politiquement» les étudiants et universitaires chinois, et s’est engagé à prendre «les mesures nécessaires» pour protéger ses ressortissants. «Nous appelons les États-Unis à arrêter d’utiliser toute sorte d’excuses pour restreindre, harceler ou se débarrasser des chercheurs chinois aux États-Unis», a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Wang Wenbin lors d’un point-presse. «La Chine prendra les mesures nécessaires pour protéger la sécurité et les droits légitimes des citoyens chinois», a-t-il ajouté.

Les États-Unis accusent la Chine d’asseoir son développement économique sur le vol de la propriété intellectuelle américaine et ses accusations ont gagné en vigueur depuis l’élection de Donald Trump, qui en a fait un argument dans sa guerre commerciale avec Pékin.

La police et la justice américaine multiplient depuis plusieurs mois les poursuites contre des Chinois soupçonnés de se livrer à de l’espionnage économique ou industriel. Mardi, les autorités américaines ont encore annoncé l’inculpation de deux Chinois soupçonnés d’avoir mené des cyberattaques, notamment contre des entreprises impliquées dans la recherche d’un vaccin anti-Covid.

Par Le Figaro avec AFP

Khashoggi étranglé et démembré d’une manière préméditée, selon Ankara

octobre 31, 2018

Le journaliste saoudien Jamal Khashoggi à Manama au Bahreïn, le 15 décembre 2014 / © AFP/Archives / MOHAMMED AL-SHAIKH

Le journaliste saoudien Jamal Khashoggi a été tué par « strangulation » et son corps « démembré » au consulat de son pays à Istanbul d’une manière préméditée, a affirmé le parquet turc mercredi, Ankara regrettant un manque de coopération de Ryad dans l’enquête.

Parallèlement, le parti au pouvoir en Turquie, l’AKP, a estimé que le meurtre n’aurait pu être mené sans instructions de « haut niveau » de Ryad, qui a cherché à se dédouaner en affirmant que Khashoggi avait été tué lors d’une opération « non autorisée ».

Le parquet d’Istanbul a révélé des détails sur le meurtre, perpétré le 2 octobre, dans un communiqué publié quelques heures après le départ du procureur saoudien Saoud ben Abdallah Al-Muajab à l’issue d’une visite entamée dimanche en Turquie et qui n’a permis aucune avancée sur deux points clés de l’enquête: identifier les commanditaires du meurtre et ce qu’il est advenu du corps.

En annonçant que Khashoggi a été tué par strangulation et son corps démembré, le procureur d’Istanbul a confirmé pour la première fois des informations publiées depuis plusieurs semaines dans la presse turque sur les détails macabres du meurtre.

« Conformément à un plan prémédité, la victime Jamal Khashoggi a été étranglée à mort dès son entrée au consulat », a affirmé le procureur.

« Le corps de la victime a été démembré et on s’en est débarrassé suite à sa mort par strangulation, là encore conformément à un plan préparé d’avance », a-t-il ajouté.

– « Instructions de haut niveau » –

En insistant sur le caractère prémédité du meurtre et de la façon dont les tueurs se sont débarrassés du corps, le procureur démonte la version initiale des autorités saoudiennes selon laquelle Khashoggi a été tué lors d’un interrogatoire qui a mal tourné. Ryad a fini par admettre du bout des lèvres que le meurtre était prémédité mais seulement en se basant sur les éléments d’enquête fournis par les Turcs.

Avant la publication du communiqué du procureur, un haut responsable turc parlant sous couvert d’anonymat avait affirmé à l’AFP que les responsables saoudiens ne coopéraient pas « sincèrement » dans l’enquête.

L’affaire Khashoggi / © AFP / John SAEKI

Jamal Khashoggi, un éditorialiste saoudien collaborant notamment avec le Washington Post, a été tué par un commando saoudien dans le consulat de son pays à Istanbul après s’y être rendu pour des démarches administratives.

Son corps n’a pas été retrouvé depuis.

Le parquet s’est dit dans son communiqué « obligé » de révéler des éléments de l’enquête après avoir fait le constat que la visite à Istanbul du procureur général saoudien « n’a pas donné de résultat concret ».

Sous la pression internationale, Ryad avait reconnu, après plusieurs jours de dénégations, le meurtre du journaliste dans son consulat lors d’une opération « non autorisée », mais a avancé plusieurs versions contradictoires qui ont suscité le scepticisme.

Plusieurs responsables et médias turcs ont directement incriminé le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, dit MBS, dans ce meurtre alors que Ryad s’efforce de le dédouaner en insistant sur le caractère « non autorisé » de l’opération.

« Qui a donné l’ordre? Il ne s’agit pas là d’une action qui aurait pu être menée sans des instructions de haut niveau », a martelé mercredi Omer Celik porte-parole de l’AKP, le parti au pouvoir en Turquie lors d’une conférence de presse à Ankara.

« Nous n’accusons personne mais nous ne tolérerons aucune opération de dissimulation et cela doit être clair », a-t-il ajouté.

– « Sauver MBS » –

Khashoggi: le procureur saoudien quitte le consulat d’Istanbul / © AFP / Celine Jankowiak

M. Celik en outre mis en doute les déclarations de Ryad affirmant ignorer où se trouve le corps du journaliste.

« Il est hors de question qu’ils n’en aient pas été informés », a-t-il dit, estimant que le consul saoudien à Istanbul, qui a regagné Ryad quelques jours après le meurtre, avait sans doute partagé cette information avec les autorités saoudiennes.

Des observateurs ont jugé les explications saoudiennes peu crédibles notamment en raison de la présence au sein du commando saoudien envoyé à Istanbul de plusieurs membres de services de sécurité directement rattachés au prince ben Salmane.

L’éditorialiste turc proche du pouvoir Abdülkadir Selvi a accusé mercredi dans le quotidien Hürriyet le procureur saoudien de travailler « pour sauver le prince héritier (saoudien) en manipulant cette enquête au lieu de faire la lumière sur ce meurtre ».

Commentant le déroulement de l’enquête, le chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian a estimé mercredi que « le compte n’y est pas ».

« Aujourd’hui, même si les autorités saoudiennes ont reconnu qu’il y avait un meurtre, le compte n’y est pas. La vérité n’est pas au rendez-vous », a-t-il déclaré sur la radio RTL.

Romandie.com avec(©AFP / (31 octobre 2018 18h14)

Journaliste saoudien disparu à Istanbul: une télévision diffuse des images de vidéosurveillance

octobre 10, 2018

Manifestation en faveur du journaliste saoudien Jamal Hashoggi, devant le consulat saoudien à Istanbul, le 5 octobre 2018. / © AFP/Archives / OZAN KOSE

Des éléments accréditant la thèse de la disparition forcée ou de l’assassinat d’un journaliste saoudien à Istanbul par des agents de son pays ont été révélés par les médias turcs mercredi, alors que sa fiancée demande l’aide de Donald Trump.

Des télévisions turques ont diffusé des images de vidéosurveillance montrant notamment l’entrée au consulat saoudien d’Istanbul du journaliste Jamal Khashoggi et de l’équipe soupçonnée d’être responsable de sa disparition.

M. Khashoggi, un journaliste critique du pouvoir de Ryad qui écrivait notamment pour le Washington Post, s’est rendu au consulat le 2 octobre, sur rendez-vous, pour des démarches administratives.

Selon la police turque, il n’en est jamais ressorti, mais Ryad affirme le contraire.

Sur les images, M. Khashoggi apparaît, entrant dans le consulat à 13h14. Un van noir est visible, garé à proximité.

D’autres images montrent un van entrer dans le consulat puis en ressortir et se rendre à 15h08, selon la chaîne 24 TV, à la résidence du consul toute proche.

Des sources turques, citant l’enquête en cours, ont affirmé durant le weekend que M. Khashoggi avait été assassiné dans le consulat. Mais certains médias ont évoqué mardi la possibilité qu’il ait été enlevé et emmené en Arabie saoudite.

Ryad a fermement démenti la thèse de l’assassinat.

Le Washington Post a affirmé, citant une source informée, que les services de renseignement américains avaient intercepté avant la disparition de M. Khashoggi des communications entre responsables saoudiens évoquant son enlèvement.

Journaliste saoudien disparu / © AFP / Thomas SAINT-CRICQ

– « Equipe d’assassinat » –

La police turque avait révélé samedi qu’un groupe de 15 Saoudiens avait fait l’aller et retour à Istanbul et au consulat le jour de la disparition du journaliste.

24 TV et d’autres chaînes ont aussi diffusé des images qu’elles affirment être celles des membres de ce groupe arrivant à l’aéroport d’Istanbul puis à leur hôtel. Selon ces sources, ils ont quitté l’hôtel dans la matinée pour se rendre au consulat puis sont repartis dans la soirée.

Le quotidien progouvernemental Sabah avait révélé mardi que deux avions privés étaient arrivés d’Arabie saoudite à Istanbul ce jour-là et que les personnes à leur bord avaient des chambres réservées dans des hôtels proches du consulat mais qu’ils n’y avaient pas passé la nuit.

Mercredi, le même journal a publié les noms, l’âge et les photographies de quinze hommes présentés comme l' »équipe d’assassinat » dépêchée par Ryad.

Le nom de l’une de ces personnes, Salah Muhammed Al-Tubaigy, correspond à celui d’un lieutenant-colonel du département de la médecine légale saoudien.

Les autorités turques ont obtenu mardi l’autorisation de fouiller le consulat saoudien, mais cette fouille n’a pas encore eu lieu.

La fiancée du journaliste a demandé mardi dans le Washington Post l’aide du président américain Donald Trump pour « faire la lumière » sur cette affaire.

L’opposition exhorte Ankara à élucider l’affaire Khashoggi / © AFP / Kadir Demir

« J’implore le président Trump et la Première dame Melania Trump d’aider à faire la lumière sur la disparition de Jamal », a écrit Hatice Cengiz dans une tribune publiée par le quotidien auquel collabore M. Khashoggi.

– « Moi, je parle » –

Le Saoudien s’était exilé en 2017 aux États-Unis, après être tombé en disgrâce à la cour du prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, surnommé « MBS ».

Dans une interview réalisée par la BBC trois jours avant sa disparition, M. Khashoggi a affirmé qu’il n’avait pas l’intention de revenir dans son pays.

« Lorsque j’entends parler de l’arrestation d’un ami qui n’a rien fait qui mérite une arrestation, cela me fait penser que je ne dois pas y aller. Moi, je parle, cet ami à moi ne parlait même pas », a-t-il dit pour expliquer sa décision.

Au moment où la pression monte sur l’administration américaine pour intervenir sur ce dossier auprès de son allié saoudien, le ministre américain de la Défense Jim Mattis a assuré mardi que les Etats-Unis « suivent de très près la situation ».

M. Trump s’était dit « préoccupé » lundi par le sort de M. Khashoggi en relevant que « de mauvaises histoires circulent » à son sujet.

Déplorant une réaction américaine tardive et timorée, Sarah Margon, de l’organisation Human Rights Watch, estime que Washington « dispose des outils pour répondre rapidement, c’est une question de volonté politique ».

Romandie.com avec(©AFP / (10 octobre 2018 13h14)

Journaliste saoudien disparu en Turquie: la police évoque un assassinat, Erdogan attend l’enquête

octobre 7, 2018

Le portrait du journaliste disparu Jamal Khashoggi lors d’une manifestation devant le consulat d’Arabie saoudite à Istanbul, 5 octobre 2018 en Turquie / © AFP / OZAN KOSE

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a affirmé dimanche attendre toujours les résultats de l’enquête sur la disparition du journaliste saoudien Jamal Khashoggi, après que plusieurs sources ont affirmé qu’il avait été tué au consulat de son pays à Istanbul, ce que Ryad a démenti.

La police turque estime que Jamal Khashoggi, porté disparu depuis mardi, a été tué au consulat saoudien à Istanbul, ont affirmé samedi soir des responsables turcs parlant sous couvert d’anonymat.

Mais M. Erdogan s’est gardé de donner du crédit aux informations sur l’assassinat de ce journaliste de renom, critique du pouvoir de Ryad et qui travaillait notamment pour le quotidien américain Washington Post.

Commentant pour la première fois sa disparition, le président turc a affirmé attendre le résultat de l’enquête en cours avant de se prononcer.

« Je suis le sujet et quel que soit le résultat (de l’enquête), nous le communiquerons au monde », a déclaré M. Erdogan à des journalistes. « Nous espérons avoir des résultats très rapidement ». « J’attends encore avec bon espoir », a-t-il poursuivi. « Si Dieu le veut, nous ne serons pas confrontés à ce que nous ne souhaitons pas ».

Les sources turques ayant rapporté la thèse de l’assassinat privilégiée par la police ont affirmé que l’opération avait été menée par un groupe composé de 15 personnes qui se sont rendues au consulat après être arrivées à Istanbul le même jour.

Istanbul / © AFP / Thomas SAINT-CRICQ

Jamal Khashoggi, qui avait pris un rendez-vous, s’y trouvait alors pour effectuer une démarche administrative en vue de son prochain mariage avec une Turque.

Il n’a jamais quitté le consulat, ont affirmé samedi soir des sources policières turques.

– « Ils savaient quand il serait » au consulat –

Le consulat saoudien a démenti sur son compte Twitter les informations « dénuées de fondement » selon lesquelles le journaliste y aurait été tué.

La Yéménite Tawakkol Karman, Prix Nobel de la Paix en 2011, tient un portrait du journaliste disparu Jamal Khashoggi lors d’une manifestation devant le consulat d’Arabie saoudite à Istanbul, 5 octobre 2018 en Turquie / © AFP / OZAN KOSE

Il a affirmé qu’une équipe d’enquêteurs saoudiens se trouvait depuis samedi soir en Turquie pour participer à l’enquête.

« J’attends une confirmation officielle du gouvernement turc pour y croire », a réagi sur Twitter la fiancée du journaliste, Hatice Cengiz.

Ryad assure que Jamal Khashoggi a quitté le consulat après y avoir effectué des démarches mardi.

Dans un entretien vendredi à l’agence Bloomberg, le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane a affirmé que Jamal Khashoggi était effectivement « entré » au consulat mais qu’il en était sorti peu après. Il a invité les autorités turques à « fouiller » le consulat. « Nous n’avons rien à cacher », a-t-il dit.

M. Khashoggi s’est exilé aux Etats-Unis l’année dernière, redoutant une arrestation après avoir critiqué certaines décisions de Mohammed ben Salmane et l’intervention militaire de Ryad au Yémen.

Le portrait du journaliste disparu Jamal Khashoggi lors d’une manifestation devant le consulat d’Arabie saoudite à Istanbul, 5 octobre 2018 en Turquie / © AFP / OZAN KOSE

« Il est allé au consulat avec un rendez-vous, donc ils savaient quand il y serait », explique à l’AFP un proche du journaliste, Yasin Aktay, également une figure du Parti de la Justice et du Développement (AKP, au pouvoir).

« Il avait appelé le consulat un peu avant d’y aller pour voir si ses documents étaient prêts, ils lui ont dit +oui, c’est prêt, vous pouvez venir+ », poursuit-il.

– « Acte monstrueux » –

« Si les informations sur l’assassinat de Jamal sont vraies, c’est un acte monstrueux et incompréhensible », a déclaré dans un communiqué Fred Hiatt, directeur de la rubrique opinion du Washington Post.

« Jamal était – ou, comme nous l’espérons, est – un journaliste courageux et engagé. Il écrit par amour pour son pays, et une foi profonde dans la dignité humaine et la liberté », poursuit M. Hiatt.

Turquie: le journaliste Khashoggi a été tué au consulat (police) / © AFP / Clotilde Gourlet

Le département d’Etat américain a indiqué samedi n’être « pas en mesure de confirmer » le sort de Jamal Khashoggi mais suivre « la situation de près ».

« Comme d’autres membres de la communauté internationale, nous avons demandé et nous attendons des éclaircissements des autorités saoudiennes sur le sort de M. Khashoggi », a déclaré un porte-parole de la Commission européenne.

Paris « suit la situation avec la plus grande attention », souligne-t-on au ministère français des Affaires étrangères, sans autre commentaire.

Ryad promeut une campagne de modernisation depuis que Mohammed ben Salmane a été désigné héritier du trône en 2017. Mais la répression contre les dissidents, avec des arrestations de religieux, de personnalités libérales et aussi de militantes féministes s’est accentuée depuis.

M. Khashoggi, 59 ans, est l’un des rares journalistes saoudiens en vue à élever la voix contre cette répression.

En septembre 2017, il avait annoncé avoir été interdit de contribution dans le quotidien Al-Hayat, propriété du prince saoudien Khaled ben Sultan al-Saoud. M. Khashoggi avait alors reconnu avoir défendu les Frères musulmans, classés par Ryad comme « organisation terroriste ». La Turquie, elle, est considérée comme l’un de leurs principaux soutiens.

Romandie.com avec(©AFP / (07 octobre 2018 18h22)

Congo/Pointe-Noire: Le consulat de France refuse un visa au pasteur

mai 4, 2018

Malgré une semaine de jeûne et de prière, point de visa au pasteur

 

Un congolais qui se dit pasteur évangélique, officiant dans une église de réveil au quartier OCH de Pointe-Noire, s’est vu refuser le visa par le consulat de France. La demande du visa a été pourtant précédée par une semaine intense de jeûne et prière de toute la congrégation, en faveur du pasteur. Dieu, semble t-il a lâché son serviteur.

Le pasteur JK, d’une église de réveil du quartier OCH, avait demandé à ses fidèles d’entamer une semaine de jeûne et prière, pour que Dieu intercède auprès des autorités consulaires françaises en faveur de sa demande de visa.

Le pasteur avait prévu se rendre en France, pour selon ses propos ,partager la parole de Dieu avec ses fidèles s’y trouvant. Pendant cette semaine intense, les fidèles n’ont cessé d’implorer le Seigneur afin que leur vœu soit accompli.

Des fidèles en transe, au sein de l’église, ont même révélé que Dieu leur aurait montré le passeport du pasteur avec le visa à son intérieur. L’une d’entre eux, à même osé avancer avoir vu l’église accompagner le pasteur à l’aéroport de Pointe-Noire prendre son vol d’Air France.

Des témoignages, jeûne et prière, battus en brèche par la décision du consulat de ne pas accorder de visa au pasteur. Le consulat français n’a pas trouvé de motif convaincant pouvant entraîner la concession du visa. Le risque d’installation en France du pasteur a même été évoqué.

A l’église, les fidèles accusent le diable de s’être mis sur le chemin du pasteur, alors que certaines fidèles encore en transe ont pointé du doigt la foi intérieure du propre pasteur.

Ce pasteur qui est légalement mariée à une cabindaise avec laquelle, ils ont quatre enfants, se rendait en France sur invitation de sa maîtresse qui y vit.

Sacer-infos.com par Stany Franck

Israël: un employé consulaire français inculpé pour trafic d’armes à Gaza

mars 19, 2018

Photo d’un agent consulaire français accusé d’avoir participé à un trafic d’armes dans les Territoires palestiniens, à son arrivée au tribunal de Beer-Sheva, dans le sud d’Israël, le 19 mars 2018 / © AFP / JACK GUEZ

Un employé du consulat général de France à Jérusalem a été inculpé lundi par la justice israélienne pour avoir participé à un trafic d’armes dans les Territoires palestiniens, accusation très rare, grave pour lui et délicate pour la diplomatie française.

Romain Franck, jeune contractuel travaillant comme chauffeur pour ce consulat, est accusé par Israël de s’être servi des privilèges associés aux activités diplomatiques pour faire sortir des dizaines d’armes de la bande de Gaza vers la Cisjordanie, pour le compte d’un réseau de trafiquants palestiniens.

Autorités israéliennes et françaises ont souligné la gravité des faits reprochés. Mais, une semaine avant la visite du ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian, elles ont mis en exergue qu’il aurait agi de son propre chef, et que les relations franco-israéliennes ne seraient pas affectées.

Romain Franck, âgé de 23 ou 24 ans selon les sources, « a agi pour l’argent, de son propre chef et à l’insu de ses supérieurs », a indiqué la sécurité intérieure (Shin Beth) israélienne.

Un juge du tribunal de Beer-Sheva (sud) lui a notifié son inculpation, ainsi qu’à cinq Palestiniens, complices présumés du trafic. Il a prolongé la détention de Romain Franck, arrêté mi-février, jusqu’au 28 mars dans un premier temps.

Assisté d’un interprète, le jeune homme, en tenue de détenu kaki, ne s’est quasiment pas exprimé au cours de cette brève audience très formelle suivie par au moins deux diplomates français.

Les circonstances de l’affaire restent troubles. Mais, sans avoir la même immunité qu’un diplomate, Romain Franck est soupçonné d’avoir mis à profit la relative protection que lui conférait son statut d’agent technique pour transporter dans un véhicule du consulat, en cinq voyages, environ 70 pistolets et deux fusils automatiques entre Gaza et la Cisjordanie.

– ‘Il n’a pas nié’ –

La bande de Gaza est gouvernée par le mouvement islamiste Hamas, considéré comme « terroriste » par Israël, qui lui a livré trois guerres depuis 2008. L’enclave est soumise par Israël à un rigoureux blocus destiné à contenir le Hamas. Mais l’intérieur des véhicules diplomatiques est généralement exempt de contrôle.

Romain Franck recevait les armes d’un employé du Centre culturel français à Gaza, franchissait la frontière avec Israël, parcourait à travers le territoire israélien les quelques dizaines de kilomètres jusqu’en Cisjordanie, autre territoire palestinien, sous occupation israélienne, selon le Shin Beth.

Là, il remettait les armes à un individu qui les revendait à des trafiquants, selon la même source. Neuf personnes en tout, dont un agent de sécurité palestinien du consulat général, ont été arrêtées, dit le Shin Beth.

Jusqu’alors « il n’a pas nié les faits », dit-on de source diplomatique française.

Romain Franck avait été recruté au consulat général comme « volontaire international », statut qui permet à de jeunes adultes de bénéficier généralement d’un contrat d’un an, éventuellement renouvelable, pour une expérience professionnelle à l’étranger.

Le Shin Beth ne fait mention d’aucune motivation politique pro-palestinienne de sa part.

Cependant, ajoute-t-il, « c’est une affaire très grave, dans laquelle on a exploité de manière cynique l’immunité et les privilèges accordés aux représentants étrangers » pour se livrer au trafic d’armes susceptibles d’être employées contre des Israéliens.

Dans un contexte de persistance du vieux conflit israélo-palestinien et d’attentats anti-israéliens, Israël déploie beaucoup d’énergie pour démanteler les trafics d’armes, détruire les ateliers de fabrication et empêcher le Hamas, enfermé à Gaza, de porter la lutte en Cisjordanie.

– ‘Relations excellentes’ –

L’affaire est potentiellement gênante pour la diplomatie française.

Le consulat général de Jérusalem n’a pas seulement une tâche consulaire, mais assure aussi une mission diplomatique sensible auprès de l’Autorité palestinienne, embryon d’Etat palestinien indépendant.

Sans avoir de contact avec le Hamas, considéré comme « terroriste » par l’Union européenne, les diplomates français se rendent régulièrement à Gaza, à la différence par exemple des Américains.

Le général israélien Poli Mordechai, qui supervise les activités israéliennes de nature civile dans les Territoires, a affirmé sur Facebook la nécessité de renforcer les procédures et la délivrance de permis, parce que « les organisations terroristes de Gaza ne reculent devant aucun moyen, qu’il s’agisse d’aide médicale ou internationale, pour servir leurs intérêts ».

Cependant, avec une évidente volonté de calmer le jeu, Israéliens et Français ont insisté sur leur coopération dans le dossier.

« Les relations avec la France sont excellentes et ne seront pas affectées par cette affaire », a dit un responsable israélien sous le couvert de l’anonymat.

Du côté français aussi, on s’employait à contrôler les dommages. Le Quai d’Orsay prend le sujet « très au sérieux ». Romain Franck avait fait l’objet de contrôles et il n’y avait rien à lui reprocher, assure une source diplomatique.

« C’est une affaire individuelle », dit-elle. Mais une enquête administrative sur place a été ordonnée, et « toutes les conclusions » en seront tirées, a souligné le Quai d’Orsay.

Romandie.com avec(©AFP / 19 mars 2018 15h36)                

Congo: elle sort du Consulat avec son visa mais son passeport disparaît de son sac

janvier 4, 2018

 

La victime elle même a du mal à y croire. A peine sortie du consulat de France à Pointe-Noire, retirer son visa Schengen, son passeport a disparu dans son sac.

Une jeune dame a vécu la semaine dernière à Pointe-Noire, la capitale économique du Congo, une histoire mystique, qui a même bouleverser les pasteurs. Pourtant ces nombreuses séances de prières, et des jeûnes lui ont permis d’obtenir un visa pour la France, six mois après une première tentative soldée par un refus.
Après son refus de visa, l’un de ses oncles avait été pointé du doigt par de nombreux pasteurs. Selon ces visions pastorales, cet oncle voyait d’un mauvais œil la réussite sociale de sa nièce. Il ressort que la colère de cet oncle aurait survenue suite au refus de sa nièce de lui prêter 200000 frs cfa.

La jeune dame s’est dirigée vers son pasteur qui a automatiquement indexé son oncle rendu responsable mystique de cette disparition. La victime a affirmé avoir rejoint son véhicule, juste après avoir quitté le consulat. Son passeport prit aux petits soins avait été rangé dans une enveloppe et gardé dans la poche interne de son sac à main sécurisée par une fermeture.

Comment donc le passeport a pu disparaître? Cela ne pouvait qu’arriver mystiquement, et presque tout le monde en était persuadé.

Gardé à vue dans un commissariat de la ville, l’oncle a nié d’en être l’auteur, malgré l’insistance des hommes d’église et de sa nièce.

États-Unis: consulat russe fermé à San Francisco: Lavrov « regrette » l,’escalade des tensions

août 31, 2017

Le consulat russe à San Francisco (Californie) le 29 décembre 2016 / © AFP/Archives / Josh Edelson

Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a déclaré jeudi « regretter » l’escalade des tensions entre Moscou et Washington, « initiée » par les Etats-Unis, après la fermeture du consulat général de Russie à San Francisco ainsi que de deux annexes diplomatiques à Washington et New York.

« Le ministre a regretté l’escalade des tensions dans les relations bilatérales, qui n’a pas été initiée par nous », a déclaré la diplomatie russe dans un communiqué, après un entretien téléphonique entre M. Lavrov et son homologue américain Rex Tillerson.

M. Lavrov « a indiqué que les nouvelles mesures annoncées par les Américains seraient étudiées avec attention à Moscou, après quoi notre réaction sera rendue publique », selon le communiqué, dans lequel il est précisé que la conversation téléphonique entre les deux ministres a eu lieu à « l’initiative » de la partie américaine.

Les Etats-Unis ont donné jusqu’à samedi à la Russie pour fermer son consulat général à San Francisco ainsi que deux annexes diplomatiques à Washington et New York.

Dans un communiqué diffusé jeudi, le département d’Etat américain assure toutefois vouloir « mettre un terme au cercle vicieux » qui ne cesse de détériorer les relations entre les Etats-Unis et la Russie, et espère que sa décision n’entraînera pas de « nouvelles représailles ».

Ces sanctions américaines font suite à la réduction du personnel travaillant à l’ambassade et au sein des consulats américains en Russie, ordonnée fin juillet par le président russe Vladimir Poutine en riposte à de nouvelles sanctions décidées par le Congrès américain.

En application de cette décision du Kremlin, 755 diplomates et employés, Russes ou Américains, ont jusqu’à vendredi pour quitter leurs fonctions. La présence diplomatique américaine a ainsi été plafonnée à 455 personnes, soit le niveau de celle de la représentation russe aux Etats-Unis.

Début août, les Etats-Unis avaient également dû abandonner deux bâtiments diplomatiques situés en périphérie de la capitale russe, dont la jouissance avait été suspendue par le Kremlin.

Romandie.com avec(©AFP / 31 août 2017 19h20)                

France: Vol de passeports vierges et d’argent au Consulat de Tunisie à Lyon

juillet 11, 2017

L’ambassade de Tunisie à Londres. © Sdrawkcab/Wikimedia Commons

 

Une information judiciaire a été ouverte en France suite au cambriolage commis dans la nuit du vendredi 7 au samedi 8 juillet au Consulat général de Tunisie à Lyon. Un « nombre important de passeports » a été dérobé, ainsi que de l’argent.

« Un nombre important de passeports vierges [450, d’après le journal régional Le Progrès, NDLR] ainsi que des documents administratifs et la somme de 4 000 euros » ont été volés dans le bâtiment officiel situé dans le 6ème arrondissement de la ville, précise un communiqué du ministère tunisien des Affaires étrangères publié ce mardi 11 juillet. Une équipe du ministère des Affaires étrangères s’est rendue sur place dimanche pour enquêter sur les circonstances de l’incident et identifier les malfaiteurs, en coordination avec les autorités françaises, ajoute cette même source.

En attendant, les numéros de série des passeports volés ont été annulés après avoir été « identifiés » par les autorités compétentes pour les rendre « inutilisables ».

Suspension temporaire des services

Une opération visiblement bien préparée, puisque les auteurs de l’infraction – qui seraient au moins deux à s’être introduits dans le bâtiment en fracturant la porte d’entrée – auraient même pris le temps d’effacer les traces de leur passage à l’aide des extincteurs sur place, rapport Le Progrès.

Sur sa page Facebook, le Consulat de Tunisie à Lyon s’est excusé de la perturbation de ses services, suspendus samedi 8 juillet pour les besoins de l’enquête en cours. Le travail a repris ce mardi dans les services consulaires. L’enquête a été confiée par le parquet à la Sûreté départementale du Rhône.

Jeuneafrique.com