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Le Kremlin veut « consulter » pour fixer les frontières des régions annexées dans le sud de l’Ukraine

octobre 3, 2022
Le Kremlin veut "consulter" pour fixer les frontieres des regions annexees dans le sud de l'Ukraine
Le Kremlin veut « consulter » pour fixer les frontières des régions annexées dans le sud de l’Ukraine© AFP/Archives/Kirill KUDRYAVTSEV

La Russie va « consulter » la population pour établir les frontières des régions annexées de Kherson et de Zaporijjia, dans le sud de l’Ukraine, a indiqué lundi à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

« Nous allons continuer à consulter la population de ces régions », a déclaré M. Peskov, interrogé pour savoir si la Russie annexait la totalité de ces régions ou uniquement les parties qu’elle occupe.

Le président russe Vladimir Poutine a formalisé l’annexion de Kherson et de Zaporijjia, ainsi que de deux autres régions ukrainiennes -de Donetsk et de Lougansk-, lors d’une cérémonie vendredi au Kremlin.

Les régions de Donetsk et Lougansk ont été annexées dans leur totalité, Moscou ayant reconnu la souveraineté de régimes séparatistes prorusses fin février, juste avant l’assaut russe contre l’Ukraine. Mais le Kremlin a indiqué la semaine dernière que les frontières des régions de Kherson et de Zaporijjia avaient besoin d’être « clarifiées ».

Selon le groupe de réflexion américain ISW (Institute for the Study of War), Moscou contrôle 72 % de la superficie de la région de Zaporijjia. Et quelque 88 % de celle de Kherson et sa capitale éponyme sont sous occupation russe, selon la même source.

La Russie avait organisé à la hâte dans les quatre régions ukrainiennes de prétendus référendums, largement dénoncés par Kiev et ses alliés occidentaux, à la suite d’une contre-offensive ukrainienne qui a forcé l’armée russe à céder des milliers de km2 de terrain.

Le Point avec AFP

Crise RDC-Rwanda : Félix Tshisekedi consulte son homologue Denis Sassou N’Guesso

juin 6, 2022

Le séjour de travail de quarante-huit heures effectué par le président Félix-Antoine Tshisekedi à Oyo, dans le département de la Cuvette, en République du Congo, a été sanctionné le 5 juin par un point de presse au salon d’honneur de l’aéroport d’Ollombo.

Félix Tshisekedi et Denis Sassou N’Guesso s’exprimant devant la presse à Oyo

Tenu conjointement par le président Denis Sassou N’Guesso et son homologue de la République démocratique du Congo (RDC), félix Tshisekedi, l’échange avec la presse des deux pays a permis de lever un coin de voile quant au contenu du tête-à-tête que les deux chefs d’État avaient eu la veille. Se déclarant très affecté par la situation sécuritaire alarmante qui prévaut dans l’est de son pays sur fond d’affrontements entre les Forces armées de la république démocratique du Congo et le Mouvement 23 (M 23) soutenu par le Rwanda, le président Félix Tshisekedi, d’emblée, a tenu à rappeler ses efforts de paix entrepris dans la région depuis son accession à la magistrature suprême avec, à la clé, un message de paix envoyé à ses pairs.

Rappelant également son credo, celui d’ériger « des ponts plutôt que des murs », le cinquième président du Congo indépendant a, néanmoins, mis un bémol. Le fait de vouloir la paix, la fraternité et la solidarité entre peuples de la région n’est pas en soi une faiblesse, a-t-il fait observer.

Pour le chef de l’État de la RDC, la vocation hospitalière ne peut pas être perçue comme une fenêtre d’opportunité par des pays voisins dans leur velléité de déstabilisation de son pays, parce qu’aujourd’hui, a-t-il dit, « il n’y a pas de doute, le Rwanda a soutenu le M23 pour venir agresser la RDC ». Et d’ajouter que la résurgence de ce mouvement armé défait en 2013 avec confiscation de son arsenal militaire ne peut être que le fait du Rwanda dont le soutien lui apporté n’est plus qu’un secret de polichinelle.

Tout en espérant que Kigali reviendra aux bons sentiments, le président Félix-Antoine Tshisekedi a rappellé que la RDC est un havre de paix et qu’elle veut le demeurer, elle qui cherche, par tous les moyens, à balayer la vingtaine d’années de violence, d’exactions et de guerre qu’elle a endurées particulièrement dans sa partie est. « Je réitère la volonté de la RDC de ne plus vivre en se regardant en chiens de faïence avec ses voisins« , a martelé le président Félix Tshisekedi, tout en exprimant le vœu de voir le processus de paix de Nairobi aboutir.

La dynamique ainsi enclenchée, a-t-il indiqué, doit se poursuivre et cela se fera en dehors du M23 traité aujourd’hui au même titre que les forces négatives pour avoir relancé les hostilités. La tension actuelle dans l’est de la RDC n’affecte cependant pas la foi du chef de l’État en la réussite de ces pourparlers. D’où sa demande à tous les intervenants, y compris le Rwanda, de revenir aux bons sentiments pour faire avancer ce processus et ce, avec l’appui du patriarche Denis Sassou N’Guesso dont l’apport est très attendu.

Intervenant à la suite de son homologue de la RDC, le président Denis Sassou N’Guesso a lancé vivement un message de paix, la seule alternative à ses yeux pour faire bouger les lignes dans la région, au regard d’innombrables défis et crises multiformes que connaît le continent. Après avoir mené avec bonheur plusieurs médiations dans la région des Grands Lacs, il s’est dit confiant pour la suite des événements.

Avec Adiac-Congo par Alain Diasso

Troquer son psy…contre une intelligence artificielle ?

juin 13, 2021

Aux États-Unis, certains préfèrent discuter avec une intelligence artificielle développée pour entendre leurs problèmes, explique Courrier international.

Aux Etats-Unis, la pandemie a mis en evidence un manque de personnel dans le domaine de la sante mentale.
Aux États-Unis, la pandémie a mis en évidence un manque de personnel dans le domaine de la santé mentale. © EMMA BUONCRISTIANI / MAXPPP / PHOTOPQR/LE BIEN PUBLIC/MAXPPP

Un thérapeute disponible instantanément, chaque jour, à toute heure du jour et de la nuit. Mais comprend-il seulement les problèmes de ceux qu’il écoute ? Aux États-Unis, l’algorithme Woebot a été développé pour aboutir à une application de chatbot à des fins thérapeutiques, pour s’entretenir avec des patients. L’utilisation de l’intelligence artificielle dans ce cas précis est destinée, à l’origine, à permettre à ceux qui n’en auraient pas les moyens de pouvoir consulter en cas de problème. 

Mais, comme l’explique Courrier international, l’opération soulève de nombreux doutes exprimés notamment dans le New York Times. Des spécialistes s’interrogent de concert : « Mais le simple fait de se confier peut-il être assimilé à un suivi psychologique  ? Certes, un robot thérapeute a l’avantage de pouvoir être appelé à toute heure du jour et de la nuit. Mais comprend-il vraiment vos problèmes  ? Quelques questions pointues et des exercices d’introspection peuvent-ils infléchir des schémas comportementaux bien installés ? Une démarche [de consultation] ne nécessite-t-elle pas des interactions humaines pour être efficace ? »

Un manque de thérapeutes aux États-Unis

De fait, la technologie répond ici à la demande. Les États-Unis ont traversé, pendant la pandémie, une véritable pénurie de professionnels de la santé mentale, beaucoup d’Amricains se tournant vers ce genre d’applications par nécessité, mais parfois aussi par choix. « Il n’était pas certain de vouloir dévoiler ses émotions devant une vraie personne, évoque un proche d’un jeune homme de 26 ans. Il ne voulait pas avoir à redouter un jugement, ni à contraindre son emploi du temps pour libérer un créneau pour un rendez-vous. »

Mais l’intelligence artificielle ayant encore ses limites, il n’est pas rare que Weobot se trahisse en apportant une réponse insensée ou étrangement formulée. Difficile, dans ces conditions, d’espérer une thérapie efficace. C’est pourquoi certains scientifiques voient en cette technologie un complément potentiellement précieux à une thérapie, notamment s’agissant des adolescents. Une première étape plus abordable, financièrement et émotionnellement, vers la prise de parole.

Par Le Point avec AFP

Bruxelles propose la fin du changement d’heure dans l’UE

août 31, 2018

Genval (Belgique) – La Commission européenne a annoncé vendredi qu’elle allait proposer de mettre un terme au changement d’heure saisonnier dans l’UE, à la suite d’une consultation publique ayant reçu cet été un nombre record de réponses.

« Des millions de personnes ont répondu et sont d’avis qu’à l’avenir, c’est l’heure d’été qui devrait être tout le temps la règle, et nous allons réaliser cela », a expliqué le président de l’exécutif européen, Jean-Claude Juncker, à la chaîne de télévision allemande ZDF.

Environ 4,6 millions de réponses, en provenance des 28 Etats membres, ont été enregistrées au cours de cette consultation publique, qui s’est tenue du 4 juillet au 16 août.

Selon des résultats préliminaires, 84% des répondants, qui se sont exprimés via un questionnaire en ligne, sont favorables à la fin du changement d’heure.

« Lorsque l’on consulte les citoyens sur quelque chose il convient aussi ensuite de faire ce qu’ils souhaitent », a insisté Jean-Claude Juncker vendredi dans son entretien avec la ZDF.

« Le message est très clair », a pour sa part estimé à Bruxelles la commissaire européenne chargée des Transports, Violetta Bulc.

« Nous allons maintenant agir en conséquence et préparer une proposition législative pour le Parlement européen et le Conseil (qui représente les Etats membres, ndlr), qui décideront ensuite ensemble », a-t-elle précisé.

Selon la Commission, les opposants au changement d’heure ont mis en avant des « considérations relatives aux impacts négatifs sur la santé, à l’augmentation du nombre d’accidents de la route ou au manque d’économies d’énergie ».

Effets négatifs

Le changement entre heure d’été et d’hiver, introduit en Europe à l’origine pour réaliser des économies d’énergie, suscite une controverse permanente depuis des années.

Plusieurs pays du nord de l’Europe – Lituanie, Finlande, Pologne et Suède – réclament l’abandon de ce système.

La consultation publique de la Commission fait notamment suite à une résolution adoptée en février par les députés européens, réclamant une « évaluation » détaillée du système de changement d’heure.

« De nombreuses études, si elles n’aboutissent pas à des conclusions définitives, ont indiqué l’existence d’effets négatifs sur la santé des êtres humains » de ces décalages d’une heure, avaient souligné les eurodéputés dans un communiqué.

« La directive actuelle, entrée en vigueur en 2001, fixe pour l’ensemble de l’UE une date et une heure harmonisées pour le début et la fin de la période de l’heure d’été, l’objectif étant d’aider le marché intérieur à fonctionner de façon efficace », rappellent-ils dans un communiqué.

Depuis 1996, tous les Européens avancent leur horloge d’une heure le dernier dimanche de mars et la reculent d’une heure le dernier dimanche d’octobre.

Les résultats de la consultation publique laissent apparaître que les Allemands sont particulièrement intéressés par le sujet, puisque 3,79% de leur population ont répondu au questionnaire.

Ils sont suivis par les Autrichiens (2,94%) et les Luxembourgeois (1,78%). Dans tous les autres pays, moins d’1% de la population s’est manifesté.

Romandie.com avec(©AFP / 31 août 2018 10h54)                                                        

Dialogue politique en RDC : Chut ! Joseph Kabila consulte

avril 3, 2017

Le président Joseph Kabila à Kindu, le 31 décembre 2016. © John Bompengo/AP/SIPA

Après l’échec des pourparlers directs entre la Majorité présidentielle (MP) et l’opposition, constaté le 27 mars par la médiation des évêques catholiques, place aux consultations informelles !

« Le chef de l’État, Joseph Kabila, a demandé à un petit noyau de ses collaborateurs, réunis autour d’Aubin Minaku, notre secrétaire général, de prendre contact avec le Rassemblement [principale plateforme de l’opposition] », a confirmé à Jeune Afrique Alain-André Atundu, porte-parole de la MP.

Objectif : « déblayer » la voie afin qu’un Premier ministre de la transition et un président du Conseil national de suivi de l’accord (CNSA) soient enfin choisis.

La faction dissidente du Rassemblement, conduite par Joseph Olenghankoy, a été reçue le 30 mars. « Cette délégation s’est aussi entretenue avec Saïd Djinnit, l’envoyé spécial de l’ONU pour la région des Grands Lacs », précise Raphaël Katebe Katoto, qui revendique le poste de chef du gouvernement (lequel, aux termes de l’accord de la Saint-Sylvestre, doit revenir au Rassemblement).

Félix Tshisekedi sur les rangs

L’émissaire onusien a rencontré le même jour Félix Tshisekedi, lui aussi sur les rangs. D’après nos informations, le président du Rassemblement ne verrait pas d’inconvénient à répondre aux consultations menées par Minaku. Une option pourtant déjà rejetée par Martin Fayulu (Dynamique de l’opposition) et Christophe Lutundula (G7), cadres de la plateforme politique. Des concertations ont commencé en interne pour accorder les violons.

Finalement, le président Kabila qui a promis de s’adresser dans un bref délai au peuple congolais, a annoncé dimanche 2 avril qu’il était disposé à recevoir lundi 3 et mardi 4 avril les « différents groupes de la classe politique et sociale » ayant pris part aux derniers pourparlers.

Jeuneafrique.com