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Un Américain meurt contaminé par l’amibe « mangeuse de cerveau »

mars 3, 2023

L’homme est décédé après avoir été infecté par « Naegleria fowleri » en se lavant le nez avec l’eau du robinet.

L'amibe entre par le nez et infecte le cerveau. Ce parasite tres rare tue plus de 97 % des personnes qu'il infecte (image d'illustration).
L’amibe entre par le nez et infecte le cerveau. Ce parasite très rare tue plus de 97 % des personnes qu’il infecte (image d’illustration).© KATERYNA KON/SCIENCE PHOTO LIBRA / KKO / Science Photo Library via AFP

Nouveau drame en Floride. Un Américain contaminé par une amibe dite « mangeuse de cerveau » est décédé en Floride, jeudi 2 mars, rapporte BFM. Le département de la Santé du comté de Charlotte n’a donné ni le sexe ni l’âge de la victime mais a souligné la rareté d’un tel drame. L’homme a été infecté après s’être rincé le nez avec l’eau du robinet, le 23 février dernier, explique un communiqué du Département de la Santé local

L’amibe, qui porte le nom scientifique de Naegleria fowleri, est un organisme monocellulaire qui vit dans les sols ou les surfaces d’eau douce relativement chaudes. Elle doit son surnom de « mangeuse de cerveau » aux infections cérébrales qu’elle provoque, traduites par les symptômes comme des céphalées, des nausées, des hallucinations et un coma.

Jae Williams, porte-parole du département de Santé local, a précisé qu’« une enquête épidémiologique [était] en cours pour comprendre les circonstances uniques de cette infection ». Les autorités sanitaires insistent qu’une « infection par Naegleria fowleri est rare et ne peut survenir que dans le cas où l’eau contenant l’amibe pénètre le corps par le nez. On ne peut pas être contaminé en buvant l’eau du robinet ». Les sucs gastriques se chargent en effet de détruire le microorganisme lorsqu’il est ingurgité par la bouche.

Les autorités recommandent donc de s’en tenir à de l’eau distillée ou stérilisée pour se nettoyer les sinus ou à faire bouillir l’eau du robinet.

En 2022, un adolescent vivant en Floride a été infecté par le parasite. S’il parvient à guérir, il serait seulement la cinquième personne à survivre à une contamination à l’amibe, dont le taux de létalité s’élève à 97 %, d’après CBS News.

L’amibe n’est pas présente en Europe. Elle se développe principalement dans les climats humides des régions chaudes du globe, notamment en Asie du Sud-Est, dans le sud-est et l’ouest de l’Afrique, en Amérique centrale et en Amérique du Sud, où les conditions d’hygiène la précarité ou l’absence des systèmes d’épuration des eaux usées favorisent la circulation et la transmission du parasite. En France, un seul cas a été identifié en 2008. Il s’agissait d’un enfant de 9 ans, décédé brutalement peu de temps après s’être baigné dans un bassin alimenté par une source d’eau chaude en Guadeloupe.

Par Vincent Pic pour Le Point

Canada-Venue du pape au Québec : la COVID-19 ne prend pas de vacances

juillet 26, 2022
Le pape François avec un masque.

Le pape François avec un masque. Photo : Reuters/Gugliemo Mangiapane

Qu’on soit à Sainte-Anne-de-Beaupré ou Québec, la COVID-19 ne prendra pas de vacances pour la venue du pape. La santé publique assure qu’elle n’est pas non plus sur pause dans sa lutte contre le virus. Au contraire.

Distributions de solutions désinfectantes, de masques chirurgicaux, respect des règles de distanciation : la santé publique ne lésine pas sur les moyens et conseils pour diminuer les probabilités que la septième vague de la COVID-19 reprenne de la vigueur au Québec.

Transport en commun sous surveillance

Elle invite d’ailleurs les fidèles à faire son bout de chemin en redoublant de prudence, surtout ceux qui utiliseront les transports en commun.

Même lorsque des événements se déroulent à l’extérieur, les foules importantes et denses peuvent être un vecteur de contagion important, souligne l’adjoint médical au directeur de santé publique, le Dr Jacques Girard.

« Dans cet esprit, nous distribuerons des solutions désinfectantes à base d’alcool et des masques de procédure aux sites d’embarquement des navettes de transport, et nous recommandons fortement aux gens de les utiliser, surtout lorsqu’ils ne sont pas en mesure de respecter une distanciation physique appropriée. »— Une citation de  le Dr Jacques Girard, adjoint médical au directeur de santé publique

Des symptômes? Restez chez vous!

Le Dr Girard invite par ailleurs toute personne qui ressent des symptômes associés à la COVID-19 à observer le pape François de chez lui.

J’invite tous les participants à agir de façon très responsable. Seules les personnes asymptomatiques, sans contact avec un cas ou ne présentant pas un test positif devraient pouvoir se rendre sur les sites de rassemblements intérieurs et extérieurs, mentionne-t-il.

Huit femmes, vêtues en uniforme de l'armée et portant un masque en tissus blanc sur le nez et la bouche, transportent des civières vides.

Des civières déployées pour le transport des malades, durant la pandémie de grippe espagnole en 1918. Photo: BBC

La grippe espagnole et la religion

Soulignons que l’affluence de 40 000 personnes à un congrès religieux tenu à Victoriaville en septembre 1918 est aujourd’hui considérée comme un vecteur majeur de la propagation de la grippe espagnole au Québec à cette époque.

Par ailleurs, la Capitale-Nationale est l’une des régions du Québec avec la plus forte hausse des cas de COVID-19 au cours des dernières semaines.

Avec Radio-Canada par Alain Rochefort

Le président des États-Unis Joe Biden contracte la COVID-19

juillet 21, 2022
Joe Biden lors d'une conférence de presse.

Le président des États-Unis, Joe Biden Photo: AP/ Evan Vucci

Le président des États-Unis, Joe Biden, a contracté la COVID-19 et présente « des symptômes très légers », a annoncé dans un communiqué la Maison-Blanche.

Le président a commencé à prendre du Paxlovid, la pilule antivirale de Pfizer, et va s’isoler à la Maison-Blanche jusqu’à ce qu’il soit à nouveau négatif, a indiqué sa porte-parole Karine Jean-Pierre.

Joe Biden, pleinement vacciné et qui a reçu jusqu’à maintenant deux doses de rappelcontinuerait à assumer la totalité de ses fonctions pendant ce temps.

La Maison-Blanche a promis de communiquer chaque jour sur l’état de santé de Joe Biden, le plus vieux président jamais élu aux États-Unis.

Une boîte de pilules paxlovid.

Le traitement Paxlovid est recommandé aux États-Unis pour les personnes à risque de développer un cas grave de la maladie, une catégorie dans laquelle entre le président américain en raison de son âge. Photo : Radio-Canada/Jean-François

Le dernier test négatif du démocrate, de retour d’une tournée la semaine dernière au Moyen-Orient, remontait à mardi, à précisé Karine Jean-Pierre.

Le président devait se déplacer en Pennsylvanie jeudi et en Floride, lundi prochain, entre autres pour faire campagne en vue des élections de mi-mandat.

Les États-Unis enregistrent actuellement environ 130 000 nouveaux cas de COVID- 19 par jour, un chiffre sous-estimé selon les experts, et le nombre d’hospitalisations est également en hausse. Le très contagieux sous-variant BA.5 d’Omicron est dominant dans le pays, où il représente environ 80 % des cas.

Le prédécesseur de Joe Biden, le républicain Donald Trump, avait également contracté la COVID-19 à peine plus d’un mois avant les élections de novembre 2020.

Il avait été évacué par hélicoptère de la Maison-Blanche vers l’hôpital militaire de Walter Reed, où il avait été soigné pendant trois nuits.

Par Radio-Canada avec les informations de Agence France-Presse

Canada: Des camps de vacances ferment au Québec à cause de la hausse des cas de COVID-19

juillet 5, 2022

L’association des camps s’inquiète et demande une rencontre avec la santé publique pour clarifier les règles.

Des enfants dans un camp de vacances d'activités nautiques apprennent comment tenir leur pagaie, sous les conseils d'une monitrice.

L’été à peine commencé, au moins trois camps de vacances sont déjà fermés au Québec en raison d’éclosions. Les animateurs sont particulièrement touchés par la remontée des cas de COVID-19(Nouvelle fenêtre), ce qui donne des maux de tête aux gestionnaires des autres camps.

Le Camp Ouareau, qui accueille plus de 150 campeuses, dans Lanaudière, doit renvoyer toutes les filles chez elles, au grand dam de sa directrice, Jacqui Raill, dans un courriel aux parents envoyé lundi.

Elle leur demande de venir chercher les jeunes mardi. Le camp rouvrira le 13 juillet.

Nous sommes extrêmement tristes d’en arriver là. Cette décision n’a pas été prise à la légère, écrit-elle après la découverte de sept cas de COVID-19 au camp.

« Nous prévoyons que d’autres cas pourraient être détectés dans les prochains jours. »— Une citation de  Jacqui Raill, propriétaire du Camp Ouareau

La saison venait tout juste de débuter, la semaine dernière, et des parents avaient planifié leur été en fonction du séjour de leur enfant au camp de vacances.

« Déraisonnable », selon une mère

Sept cas, ça me paraît peu pour fermer un camp, déplore Emmanuelle, qui doit réorganiser sa journée pour aller chercher ses filles à Notre-Dame-de-la-Merci.

Je trouve ça super dommage. Ça leur permet de quitter la ville. Elles sont obligées de revenir cinq jours plus tôt que prévu, ajoute-t-elle.

« Mes filles gèrent déjà la COVID depuis deux ans. Elles ont porté le masque en classe, fait l’école à la maison, mis de côté leur vie sociale et leurs activités parascolaires. Elles avaient enfin la possibilité de prendre l’air et s’amuser avec des amies. »— Une citation de  Emmanuelle, mère dont les filles fréquentent le Camp Ouareau

Durant la pandémie, les camps de vacances ont été fermés à l’été 2020 et certains n’ont pas ouvert leurs portes à l’été 2021.

Trois jeunes filles font un feu de camp.

Le Camp Ouareau propose plusieurs activités de plein air à de jeunes filles francophones et anglophones, dans un environnement bilingue. Photo : Camp Oouareau

La mère rappelle que, pendant ce temps, il y a des personnes qui s’entassent dans les restaurants et dans les salles de spectacle.

Elle juge la situation complètement ridicule et la décision déraisonnable, alors que la quasi-totalité des mesures sanitaires est levée au Québec. En ce qui concerne les camps, les règles ne sont pas claires, dit-elle.

Flou autour des recommandations de la santé publique

Dans son courriel aux parents, la propriétaire écrit que la décision de fermer le camp a été prise suite aux conseils de notre direction locale de la santé publique. Or, la santé publique de Lanaudière affirme qu’elle n’a pas fait cette recommandation.

Nous avons été informés de la fermeture du camp, indique la porte-parole du CISSS de Lanaudière, Pascale Lamy. La fermeture complète du Camp Ouareau demeure une décision qui revient à l’administration du camp.

Éric Beauchemin est assis dans son bureau.

Éric Beauchemin est directeur général de l’Association des camps du Québec. Photo : Radio-Canada

Il n’y a pas de règle clairement établie pour décider d’une fermeture à cause d’une éclosion, constate le directeur général de l’Association des camps du Québec, Éric Beauchemin.

La santé publique nationale interpellée

L’Association des camps du Québec déplore au moins deux autres fermetures, mais ne veut pas révéler les endroits. Un recensement est en cours pour savoir s’il y a d’autres situations semblables.

Lundi, Éric Beauchemin a sollicité une rencontre avec la santé publique nationale pour clarifier les règles.

« On a déjà vécu les éclosions de gastro-entérite, avant que la COVID existe. C’est possible de maintenir les opérations dans un contexte comme celui-là. Il faut voir avec la santé publique jusqu’à quel point et quelle est la marge de manœuvre. »— Une citation de  Éric Beauchemin, directeur général de l’Association des camps du Québec

Les camps suivent déjà des règles comme la distanciation, la limitation à 10 des personnes par unité d’hébergement. Ils privilégient aussi les activités en extérieur.

Les règles à suivre avec un cas de COVID-19 dans un camp :

  • l’enfant ou l’animateur doit s’isoler et porter un masque;
  • si le cas est un enfant, ses tuteurs sont appelés pour venir le chercher;
  • si le cas est un employé, il rentre chez lui le temps requis.
Des enfants se baignent dans un lac, surveillés par un moniteur du camp d'été.

Les camps suivent déjà des règles comme la distanciation et privilégient aussi les activités en extérieur. Photo : Fournie à La Presse Canadienne par Brigadoon Village

Les moniteurs plus touchés par la COVID-19 que les campeurs

Selon les échos du terrain qui arrivent à l’Association des camps, c’est beaucoup le personnel d’animation qui est frappé. Or, un animateur absent peut priver une dizaine de jeunes d’encadrement.

« C’est un casse-tête pour les organisations. Si on n’est pas en mesure de maintenir les ratios prescrits [moniteur/enfants], on est dans une situation où on doit cesser les opérations du camp. »— Une citation de  Éric Beauchemin, directeur général de l’Association des camps du Québec

La pénurie de main-d’œuvrequi touche les camps, comme bien d’autres domaines, complexifie encore plus la situation. Les remplaçants se font rares.

Il y a 110 camps de vacances au Québec. Du côté des camps de jour, on ne déplore au moins une fermeture, celle du camp de jour de la ville de Sept-Îles, toute cette semaine, toujours à cause d’une éclosion de COVID-19.

Avec Radio-Canada

Thomas Gerbet

par Thomas Gerbet

Canada: Justin Trudeau infecté par la COVID-19 pour une deuxième fois

juin 13, 2022
Portrait du premier ministre Justin Trudeau, la main au visage.

Le premier ministre du Canada, Justin Trudeau (archives) Photo : La Presse Canadienne/Sean Kilpatrick

Justin Trudeau a annoncé lundi qu’il a été infecté par la COVID-19, mais qu’il se porte bien. C’est la deuxième fois depuis le début de l’année que le premier ministre du Canada est contaminé par le coronavirus.

J’ai un résultat positif à la COVID-19. Je vais suivre les consignes de santé publique et m’isoler. Je vais bien, et c’est grâce à mes vaccins, a écrit M. Trudeau sur Twitter lundi avant-midi.

Si ce n’est déjà fait, obtenez vos vaccins ou doses de rappel. Protégeons notre système de santé et protégeons-nous les uns les autres, a-t-il ajouté par la même occasion.

La semaine dernière, le premier ministre canadien était à Los Angeles, en Californie, à l’occasion du Sommet des Amériques.

Il y a rencontré le président américain, mais la Maison-Blanche a affirmé lundi que M. Biden n’était pas considéré comme un contact étroit de M. Trudeau.

Selon son itinéraire officiel, M. Trudeau a aussi rencontré lors du sommet la présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, le premier ministre jamaïcain Andrew Holness et le président dominicain Luis Abinader.

M. Trudeau a été contaminé à la COVID-19 une première fois à la fin du mois de janvier, trois semaines après avoir reçu sa troisième dose d’un vaccin contre la maladie.

Sa femme, Sophie Grégoire, a contracté le coronavirus en mars 2020, au début de la pandémie, après un voyage au Royaume-Uni.

Radio-Canada avec les informations de Reuters

Canada: Les autorités au Québec signalent 2131 hospitalisations liées à la COVID-19

avril 16, 2022

Le nombre d’hospitalisations est à la hausse (archives). Photo: La Presse Canadienne/Nathan Denette

Selon les données brutes du ministère de la Santé, on recense samedi 2131 patients dans les hôpitaux du Québec, une baisse de 22 par rapport à jeudi.

Les personnes âgées de plus de 70 ans représentent plus de 55 % des hospitalisations.

Le nombre de patients aux soins intensifs s’élève à 105, soit 9 de plus que jeudi.

Le ministère de la Santé fait état de 4124 nouveaux cas de COVID-19 en deux jours, pour un total de 1 015 878 depuis le début de la pandémie. Le nombre de cas répertoriés n’est toutefois pas représentatif de la situation puisque l’accès aux centres de dépistage est restreint aux clientèles prioritaires.

Les données brutes indiquent aussi que 19 décès se sont ajoutés au bilan des morts liées à la COVID-19.

Selon le site Vaccintrackerqc.ca, 33 406 doses de vaccin ont été administrées au cours des dernières 24 heures.

Chez les 5 ans et plus, 91,35 % ont reçu au moins une dose de vaccin contre la COVID-19, 87,53 % ont reçu au moins deux doses et 58,36 % ont reçu une troisième dose.

Achalandage

Les salles d’urgence sont fortement achalandées en ce week-end pascal. Les autorités exhortent d’ailleurs les Québécois à éviter de s’y rendre dans la mesure du possible.

Dans la grande région de Montréal, les différents centres intégrés de santé et de services sociaux (CIUSSS) ont tous fait état d’un fort achalandage. Ils ont demandé à la population de consulter un pharmacien ou de joindre la ligne Info-Santé au 811 pour des problèmes mineurs plutôt que de se rendre dans un hôpital.

Quand aller à l’urgence? Seulement si votre état de santé requiert des soins immédiats, peut-on lire sur leur page Facebook.

Éviter les grands rassemblements de Pâques

Le ministre de la Santé, Christian Dubé, s’est dit vendredi préoccupé par le fait que 13 000 travailleurs de la santé manquent à l’appel à cause de la COVID-19. Il avait anticipé que ça [allait] être difficile dans les urgences dans les deux prochaines semaines, mais que le réseau tiendrait bon.

Vendredi, le CIUSSS de l’Outaouais a annoncé la suspension temporaire des visites jusqu’à nouvel ordre dans les sept hôpitaux de la région. Ceux de l’Abitibi-Témiscamingue et de Chaudière-Appalaches ont dû réduire certains services dans un ou plusieurs établissements.

Plusieurs CIUSSS ont rappelé quelques conseils de prudence, notamment d’éviter les grands rassemblements de Pâques.

Ils recommandent aux gens de laisser des fenêtres ouvertes pour faire circuler l’air et de rester à la maison s’ils ressentent des symptômes de la COVID-19 comme de la fatigue ou une irritation de la gorge.

Par Radio-Canada avec La Presse canadienne

Hong Kong et la Chine au cœur d’une nouvelle vague de COVID-19

mars 18, 2022

Le nombre de cas de COVID-19 a explosé à Hong Kong. Photo : Reuters/Tyrone Siu

La situation sanitaire continue de se dégrader dans plusieurs coins du monde, notamment en Chine et à Hong Kong, à cause de la propagation du sous-variant d’Omicron, le BA.2, encore plus contagieux que le BA.1 qui a frappé en décembre et janvier. De nombreux pays européens sont sur le qui-vive, alors qu’une nouvelle vague semble se profiler à l’horizon.

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), environ 40 000 décès ont été recensés à travers le monde dans la dernière semaine, soit une baisse de 17 %. Cependant, le nombre de cas est en hausse pour cette même période de 8 %, ce qui laisse présager un effet sur le nombre futur de décès. Les autorités font ainsi état de quelque 11 millions de nouveaux cas en une semaine, et ce, malgré une baisse significative du nombre de tests de dépistage effectués dans de nombreux pays.

« Cette augmentation de cas se produit malgré le nombre réduit des tests de dépistage dans certains pays, ce qui signifie que les cas que nous constatons ne sont que la pointe de l’iceberg. »— Une citation de  Tedros Adhanom Ghebreyesus, le directeur général de l’OMS

Les infections ont notamment augmenté de 29 % dans la zone dite du Pacifique Ouest (qui comprend la Chine) et de 12 % en Afrique.

La responsable de la gestion de la pandémie à l’OMS, la Dre Maria Van Kerkhove, a affirmé mercredi qu’au cours des 30 derniers jours, 75 % des infections étaient le fait du BA.2, et 25 %, du BA.1. Toutefois, elle a souligné que sa capacité à suivre l’évolution du variant BA.2 est compromise par la diminution substantielle des campagnes de dépistage.

La situation est particulièrement préoccupante à Hong Kong.

Officiellement, il y a eu plus de 740 000 cas depuis le début de cette vague sur quelque 7,4 millions d’habitants. Mais des chercheurs de l’Université de Hong Kong estiment que 3,6 millions de personnes, soit près de la moitié de la population, ont contracté le virus lors de l’épidémie actuelle, et que le total sera de 4,5 millions.

Au cours des trois derniers mois, Hong Kong a par ailleurs confirmé plus de 4600 décès, un choc, alors qu’à compter du début de la pandémie elle n’avait jamais enregistré plus d’une poignée de décès par jour. Depuis une semaine, on en compte près de 300 par jour.

La plupart des décès surviennent parmi les personnes âgées. Rappelons que seulement 35 % des aînés de 80 ans et plus y ont reçu deux doses du vaccin contre la COVID-19. Pourtant, environ 70 % de la population est adéquatement vaccinée.

À Hong Kong, le nombre de morts est en fait tellement élevé que les corps des victimes du coronavirus ont été placés dans des conteneurs réfrigérés. Les morgues sont remplies et on constate une pénurie de cercueils. La Ville a par ailleurs commencé à construire des établissements d’isolation qui pourront accueillir jusqu’à 90 000 personnes infectées pour tenter de juguler la crise.

Une stratégie mise en échec par le BA.2

Hong Kong connaît une vague particulièrement meurtrière de COVID-19. Photo : Reuters/Lam Yik

Cette vague est un choc pour Hong Kong, qui avait adopté depuis le début de la pandémie une stratégie COVID zéro. Du dépistage de masse, un système de traçage de contacts extrêmement efficace, de strictes mesures de quarantaine et la fermeture des frontières ont permis à ce pays de maintenir le nombre de cas et de décès extrêmement bas.

Mais lorsque le variant Omicron, qui est environ quatre fois plus contagieux que le variant Delta, est apparu, les autorités n’ont pas réussi à endiguer les cas, exponentiels.

Depuis janvier, les rassemblements de plus de deux personnes sont interdits dans les lieux publics, les bars et les restaurants doivent fermer à 18 h et les écoles ont repris l’enseignement à distance.

Malgré cette hausse fulgurante, la cheffe de l’exécutif de Hong Kong, Carrie Lam, a annoncé jeudi que le moment est venu de revoir les restrictions. Non pas parce que le nombre de cas a diminué, mais, a-t-elle admis, j’ai le sentiment très fort que les gens en ont marre.

Construction de centres d’isolement et de traitements à Hong Kong pour les personnes infectées par la COVID-19. Photo : Reuters/Alexander Solum

La Chine, qui a elle aussi adopté la stratégie de COVID zéro, fait face pour sa part, depuis quelques jours, à son pire regain épidémique depuis la première vague de 2020. Le président chinois Xi Jinping a ordonné de juguler au plus vite l’épidémie.

Depuis une semaine, la Chine a fait état de plus de 11 000 nouveaux cas de COVID-19, soit plus de 1600 par jour en moyenne. En comparaison, au début de mars, la Chine observait environ 200 nouveaux cas par jour. Il s’agit de l’un des bilans quotidiens les plus élevés depuis février 2020 et la mise sous quarantaine de Wuhan, la ville où le coronavirus a été dépisté pour la première fois.

Comme elle le fait depuis le début de la pandémie, la Chine confine de larges secteurs aussitôt qu’il y a quelques cas dans une région.

Ainsi, cette semaine, plus de 30 millions de Chinois ont été confinés; des villes entières ont été placées en confinement, dont la ville de Shenzhen, une mégalopole de 17 millions d’habitants, aux portes de Hong Kong. Plus de 2200 cas ont été enregistrés depuis le début de mars.

De plus, les 24 millions d’habitants de la province de Jilin ne peuvent se rendre dans les provinces voisines et doivent avertir les autorités s’ils veulent se déplacer à l’intérieur de la province. Les autorités continuent de procéder à un dépistage massif de la population. Jilin compte la moitié des nouveaux cas en Chine. Depuis près d’une semaine, on dénombre plus de 1000 infections par jour.

À Shanghai, les écoles sont fermées et certains complexes résidentiels où des cas sont suspectés ont été mis en quarantaine. Shanghai a recensé un peu plus de 400 cas depuis le début de mars; Pékin en compte un peu moins de 200.

Lundi, Zhang Wenhong, un expert en maladies infectieuses dans un hôpital affilié à l’Université Fudan de Shanghai, a averti dans un texte publié par le groupe média chinois, Caixin, que les chiffres sont encore aux premiers stades d’une augmentation exponentielle.

La Chine a par ailleurs commencé à construire des hôpitaux temporaires pour faire face à l’afflux de patients, comme cela a été le cas au début de la pandémie. Un total de 6000 chambres d’hôpital préfabriquées ont déjà été installées dans les villes de Changchun et de Jilin.

Pour l’instant, le nombre de nouveaux décès demeure presque nul. Les autorités espèrent que, grâce à un taux de vaccination élevé, cette hausse des cas ne mènera pas nécessairement à une hausse des décès aussi élevée qu’à Hong Kong.

Environ 85 % de la population en Chine a reçu au moins deux doses du vaccin, contrairement à 71 % à Hong Kong.

La situation demeure fragile à travers le monde

Plusieurs pays en Europe surveillent la situation de très près, puisque le nombre de cas semble remonter encore une fois.

Par exemple, le nombre de contaminations a bondi à plus de 116 000 cas en France, selon les données de Santé publique France publiées mardi, au lendemain de la levée de l’essentiel des restrictions sanitaires. Les hospitalisations et les décès n’ont pas encore augmenté.

Le Royaume-Uni connaît une recrudescence des cas depuis le début de mars; malgré le nombre limité de tests de dépistages faits, le pays recense plus de 100 000 nouveaux cas par jour en moyenne. Le nombre d’hospitalisations est aussi en hausse. Il y a plus de 14 000 personnes hospitalisées; comparativement au plus fort de la dernière vague, on comptait plus de 20 000 hospitalisations liées à la COVID-19.

Les cas sont également en hausse en Grèce, en Finlande et en Italie. Les cas étaient aussi en augmentation en Ukraine, mais les données ne sont plus disponibles depuis le début de la guerre.

Dans plusieurs États américains, notamment à New York, au Connecticut, en Pennsylvanie et en Ohio, les analyses des eaux usées montrent que le nombre d’infections est de nouveau en hausse.

La Corée du Sud a quant à elle signalé plus de 620 000 nouveaux cas de coronavirus jeudi, un nouveau record, alors que le pays continue d’assouplir les restrictions.

La Dre Maria Van Kerkhove a indiqué mercredi que la présence du variant Omicron, combiné à la levée des mesures, le retrait du port du masque et le faible taux de vaccination sont les facteurs qui contribuent à cette nouvelle recrudescence.

Si le variant Omicron n’est pas plus sévère que le variant Delta, précise-t-elle, le nombre très élevé d’infections causées par Omicron continuent de provoquer des hausses substantielles des hospitalisations et des décès.

Elle a ajouté que l’immense quantité de désinformation qui circule complique aussi la situation. On a de la désinformation qui prétend qu’Omicron est bénin; on affirme que la pandémie est finie et qu’Omicron sera le dernier variant. Cette désinformation cause beaucoup de confusion…, a-t-elle déploré.

Le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a d’ailleurs averti que la pandémie n’est pas terminée et que les endroits qui ont levé toutes les mesures sanitaires doivent s’attendre à voir de nouvelles flambées de cas.

Je pense que nous verrons ce virus continuer de se déplacer facilement d’un endroit à l’autre, a complété le chef des urgences de l’OMS, Michael Ryan. Et dans le contexte de l’immunité décroissante, il est très probable que le virus continuera de faire écho à travers le monde; il se déplacera vers les régions où l’immunité est en déclin, il détectera les endroits où il y a le plus de personnes susceptibles et là où les populations ne sont pas protégées.

Avec Radio-Canada par Mélanie Meloche-Holubowski

France/Covid-19 : testé positif, Olivier Véran placé à l’isolement

janvier 13, 2022

Détecté cas contact, le ministre de la Santé a ressenti des symptômes légers ce jeudi midi, avant de confirmer sa contamination par un test antigénique. 

C’est au tour d’Olivier Véran d’être touché par le Covid-19. Le ministre de la Santé a été testé positif, jeudi 13 janvier. Présent la veille dans la matinée au conseil des ministres, Olivier Véran avait été averti dans l’après-midi être cas contact via l’application TousAntiCovid et avait subi un premier test négatif. « Compte tenu de l’apparition de symptômes légers ce midi, il s’est à nouveau testé, positif cette fois. Il a confirmé son autotest par un test antigénique positif également », précise-t-on au sein de son ministère.

Olivier Véran s’est exprimé jeudi matin à la tribune de l’Assemblée nationale, pour l’adoption de la résolution portée par les députés LFI reconnaissant comme affection longue durée (ALD) l’endométriose. Il devait surtout porter le projet de loi instaurant le pass vaccinal, voté dans la nuit de mercredi à jeudi en première lecture au Sénat et actuellement étudié en commission mixte paritaire (CMP) au Palais-Bourbon, afin que députés et sénateurs tentent de s’accorder sur une version commune du texte. « Comme le protocole le veut, étant vacciné trois doses, il respectera un isolement et continuera à travailler depuis les quartiers privés de son ministère, où il réside », ont fait savoir ses services.

Jean Castex contaminé

La flambée des cas en France est due, comme dans le reste de l’Europe, à la propagation du variant Omicron, beaucoup plus contagieux que le Delta. L’équipe gouvernementale n’est pas épargnée par cette multiplication des contaminations. En décembre dernier, le ministre délégué au Commerce extérieur Franck Riester avait annoncé avoir été testé positif au Covid-19, dans un message publié sur son compte Twitter. C’était la seconde fois qu’il contractait le virus : il avait déjà été testé positif au nouveau coronavirus lorsqu’il était ministre de la Culture, en mars 2020.

Quelques jours plus tôt, sa collègue chargée de l’Industrie, Agnès Pannier-Runacher, avait elle aussi annoncé avoir été testée positive, bien qu’asymptomatique, et s’était isolée. De son côté, Jean Castex avait également été infecté par sa fille de 11 ans. Plusieurs fois cas contact, le Premier ministre a alors été testé positif pour la première fois en novembre et placé à l’isolement.

Par Le Point avec AFP

Canada: Québec recense 14 486 nouveaux cas déclarés de COVID-19 et 39 décès

janvier 5, 2022
Un homme se dirige vers un centre de dépistage de la COVID-19.

Un centre de dépistage à l’hôpital de Joliette. Photo: Radio-Canada/Ivanoh Demers

Selon le bilan publié mercredi par le ministère de la Santé, 14 486 nouveaux cas de COVID-19 ont été recensés au Québec, de même que 39 décès et 158 hospitalisations supplémentaires.

Les hôpitaux de la province accueillent maintenant 1750 patients atteints de la maladie.

De plus, 191 personnes sont traitées aux soins intensifs, soit une augmentation de 6 par rapport à la veille, indiquent les autorités.

Le ministère de la Santé précise que les hôpitaux ont enregistré 321 nouvelles entrées, contre 163 nouvelles sorties.

Avec deux fois plus d’entrées à l’hôpital que de sorties, tout indique que la situation continue de se dégrader dans les centres hospitaliers.

En moyenne, depuis une semaine, on compte plus de 200 nouvelles hospitalisations par jour. Au plus fort de la crise, lors des vagues précédentes, le pic n’avait jamais dépassé 150 nouvelles entrées à l’hôpital sur une base quotidienne.

Depuis que la pandémie a atteint le Québec, en mars 2020, plus de 680 308 Québécois ont été contaminés et 11 820 d’entre eux ont succombé à la maladie.

En date du 3 janvier, 55 339 prélèvements ont été réalisés.

Il y a actuellement plus de 115 000 cas actifs au Québec, rapportent les autorités, qui font aussi état de 1285 éclosions actives.

Le taux de positivité reste près de 30 % (28,1 %), signe que le virus continue de se propager énormément dans la communauté.

Vaccination

Le ministère de la Santé indique que 92 506 doses de vaccin contre la COVID-19 ont été administrées dans les dernières 24 heures et 1685 avant le 4 janvier, pour un total de 15 300 211 doses administrées dans toute la province depuis le début de la campagne de vaccination.

On apprend également que 89 % des Québécois de plus de 5 ans ont reçu une première dose de vaccin, contre 82 % qui en ont reçu deux.Début du widget . Passer le widget?

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Par ailleurs, redoutant une pénurie de réactifs utilisés dans les tests de dépistage, Québec a décidé de réduire de moitié l’utilisation de ces tests dans la province.

Leur utilisation sera désormais strictement réservée pour un usage dans les milieux jugés vulnérables comme les hôpitaux, les CHSLD, les prisons, les refuges pour sans-abri, etc.

Avec Radio-Canada

Canada: Omicron pourrait faire bondir les cas de COVID-19 au pays à plus de 12 000 par jour

décembre 11, 2021

Les infections de COVID-19 sont en augmentation au Canada et le variant Omicron pourrait avoir un impact majeur sur cette recrudescence, selon de nouvelles modélisations de l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC).

L’ASPC estime que les cas de COVID-19 pourraient quadrupler et atteindre plus de 12 000 par jour au début janvier si Omicron s’établit au Canada avec succès. Bien qu’il existe encore de l’incertitude quant aux projections plus à long terme, ce nombre pourrait même atteindre 26 000 à la mi-janvier, avertit l’ASPC.Graphique montrant que les cas pourraient atteindre 12 000 par jour d'ici janvier.

Si le variant Omicron remplace le variant Delta au cours des prochaines semaines, une résurgence est prévue au Canada. En bleu, si les niveaux de transmission augmentent de 15 %; en orange, si les niveaux actuels de transmission sont maintenus et si Omicron devient prédominant; en noir, si les niveaux actuels de transmission sont maintenus; en mauve, si les niveaux de transmission diminuent de 15 %.

PHOTO : AGENCE DE LA SANTÉ PUBLIQUE DU CANADA

Il y a en ce moment un peu plus de 3300 nouvelles infections détectées chaque jour au Canada. Au plus fort de la pandémie, l’hiver dernier, le Canada enregistrait un peu moins de 9000 cas par jour.

Pour l’instant, les décès et les hospitalisations demeurent relativement bas, mais l’Agence avertit qu’avec plus de 10 000 cas par jour, le système de santé au Canada pourrait être surchargé cet hiver.Début du widget . Passer le widget?

« Nous avons encore une route difficile à faire cet hiver avant d’arriver à un meilleur printemps. »— Une citation de  Dre Theresa Tam, administratrice en chef de la santé publique du Canada

En date du 9 décembre, 87 cas confirmés d’Omicron ont été signalés dans sept provinces ou territoires du Canada. À ce jour, tous ces cas ont été asymptomatiques ou bénins.

Elle souligne que plusieurs pays à travers le monde ont commencé à voir une hausse exponentielle des nouvelles infections.

Plus de 60 pays ont détecté le variant Omicron et les autorités surveillent de près la situation dans les hôpitaux afin de savoir si ce variant cause des symptômes plus graves que le variant Delta.

Bien qu’il existe encore une incertitude considérable concernant le potentiel du variant Omicron à échapper à l’immunité et à augmenter la gravité des symptômes, une résurgence rapide des cas pourrait potentiellement mettre à rude épreuve notre système de santé encore fragile, a déclaré la Dre Theresa Tam, administratrice en chef de la santé publique du Canada.

La Dre Tam a appelé les Canadiens à ne pas paniquer, mais à être plus prudents, compte tenu de l’incertitude entourant le variant Omicron.

Même sans l’influence du variant Omicron, la modélisation de l’ASPC suggère que le Canada risque de faire face à une autre importante vague au cours de la nouvelle année.

Si le niveau actuel de transmission est maintenu, les cas au Canada devraient doubler pour atteindre entre 6000 et 7000 cas par jour en janvier. Si les contacts augmentent de 15 %, cette nouvelle vague pourrait atteindre jusqu’à 12 000 cas par jour.

Le Québec pourrait facilement atteindre 3000 cas d’ici janvier; l’Ontario pourrait atteindre les 2000 cas par jour.

Graphique montrant le nombre de cas prévus cet hiver par province.

Prévisions par province. En bleu, si les niveaux de transmission augmentent de 15 %; en orange, si les niveaux actuels de transmission sont maintenus et si Omicron devient prédominant; en noir, si les niveaux actuels de transmission sont maintenus; en mauve, si les niveaux de transmission diminuent de 15 %.

PHOTO : AGENCE DE LA SANTÉ PUBLIQUE DU CANADA

Déjà, les signes pointent vers une nouvelle recrudescence, indique l’Agence, qui ajoute que le temps des Fêtes aura un impact majeur sur la sévérité de cette prochaine vague.

« Nous demandons la collaboration de tous pour nous assurer que nous n’ayons pas à fermer les écoles cet hiver »— Une citation de  Dre Theresa Tam, administratrice en chef de la santé publique du Canada

Le rythme de transmission (Rt) au Canada est supérieur à 1 au cours des cinq dernières semaines, ce qui indique une tendance à la hausse de l’épidémie, particulièrement au Québec et en Ontario. Le Québec a actuellement plus de 12 000 cas actifs, soit près de 40 % des cas au pays.

L’ASPC a rappelé que le meilleur moyen de réduire la propagation du virus est de vacciner un maximum de Canadiens.

On l’a vu en Allemagne, l’assouplissement des mesures de santé publique en l’absence d’une haute couverture vaccinale peut mener à une forte résurgence et avoir un lourd impact sur le système de santé, indique la Dre Tam.

Parmi les jeunes et les adultes de 12 à 59 ans, les personnes non vaccinées étaient 32 fois plus susceptibles d’être hospitalisées avec la COVID-19 que les personnes entièrement vaccinées; chez les personnes de 60 ans et plus non vaccinées, le risque est 16 fois plus élevé.

De petits rassemblements préférables

La Dre Tam a recommandé par ailleurs aux Canadiens de privilégier de petits rassemblements pour le temps des Fêtes. La prudence est toujours de mise, avertit-elle. Je ne crois pas qu’on devrait avoir des rassemblements de 20 ou de 25 personnes. Je crois que les provinces comme l’Ontario et le Québec devront peut-être ajuster leurs recommandations pour le temps des Fêtes.

L’administrateur en chef adjoint de l’ASPC, le Dr Howard Njoo, a dit être en contact avec ses homologues dans ces deux provinces, où les autorités, selon lui, sont prêtes à avoir la flexibilité et à modifier, à s’adapter comme c’est nécessaire. Le Dr Njoo a précisé que, de son côté, il viserait un rassemblement en famille, de 10 personnes ou quelque chose comme ça.

La Dre Tam a rappelé que le port d’un masque bien ajusté et l’amélioration de la ventilation d’un endroit clos (ex. : ouvrir régulièrement une fenêtre ou une porte) sont deux moyens simples pour les Canadiens de se protéger du virus. Elle conseille aux gens d’éviter les voyages à l’extérieur du pays, notant que la situation peut changer à tout moment, ici et ailleurs.

Avec Radio-Canada par Mélanie Meloche-Holubowski