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QUE DIEU BENISSE L’AFRIQUE!

août 15, 2013

Une anthologie de textes

Appel à textes

Jeudi 15 août 2013

Projet de

Marie-Léontine Tsibinda
QUE DIEU BENISSE
L’AFRIQUE!

Une anthologie de textes, sous forme de lettre ou de poème, que nous voulons ouverte aux chercheurs, aux artistes, aux écrivains, aux universitaires, aux poètes, en langue française qui dit l’Afrique du 21ème siècle : une Afrique politique, culturelle, sociale, artistique, sportive, scientifique, chrétienne, géographique, fluviale, forestière, héroïque, florale, pastorale, humaine… Afrique unique, infinie.
Appel à textes

L’Afrique est sans doute le seul continent qui porte le monde entier sur ses épaules. Outre le fait d’être appelée le berceau de l’humanité, l’Afrique est le grenier de toute la planète et elle est bien, bien riche. Imaginez le nombre d’années qu’elle sert de mère nourricière au monde entier! Et plus elle donne plus les ressources du sol et du sous-sol se multiplient.
L’Afrique est un continent qui marche vers le destin glorieux qui est le sien.
Afrique des fauves, des contrastes, d’abondance, de vert, de pêche, de chasse, des rois. Elle a été, est et sera vue par les différentes voix qui vont faire briller par leurs textes, les mille feux d’un diamant toujours présent dans nos têtes dans cette anthologie qui voudrait mieux comprendre la façon dont cette Afrique actuelle peut redorer son existence à tous points de vue. L’Afrique est au cœur du monde. Elle établit une courroie intemporelle entre les êtres, les mots, les corps, les choses.
Méconnue, l’Afrique donne aujourd’hui une image qui ne nous laisse pas indifférent : guerre, viol, fraude, maladie, famine, pauvreté, assassinat, détournement, sécheresse, pillage, prostitution, corruption. Une Afrique aux lendemains qui ne chantent plus le chachacha des indépendances des années 60 comme le dit Le bal de Ndinga de Tchicaya ou Le soleil des indépendances de Kourouma.
D’où tire-t-elle donc cette force qui la maintient debout, pliant mais toujours debout?
Sondons ce mystère dans cette anthologie de l’espérance : Que Dieu Bénisse l’Afrique! où commence le chant de la tourterelle qui chante l’aube de la liberté d’inventer, de penser d’impulser une autre Afrique, de liberté, de pardon, de paix, d’amour, de bonheur et d’espérance.
Date limite de réception des textes : 30 décembre 2013.

Les auteurs conservent les droits sur leurs textes. Le projet aboutira à la publication en bonne et due forme de l’anthologie.

Nous vous demandons d’envoyer en pièce jointe un document au format MicrosoftWord contenant trois pages écrites en français (Times New Roman 12, interligne 1,5), ainsi qu’une brève notice biographique de 150 mots maximum, en français, sans oublier vos nom, prénom, adresse électronique, téléphone. Nous vous demanderons également de nous envoyer une photo (500 KB maximum), au format .jpg. Ces renseignements resteront absolument confidentiels, ils nous permettront juste de nous assurer du sérieux de nos interlocuteurs.

Les envois seront faits à : tsibinda@hotmail.com

Le comité de lecture se réserve tout droit de sélection et de rejet. Tout envoi fera l’objet d’un accusé de réception. Seuls les auteurs des textes retenus recevront par la suite une réponse détaillée de notre comité.

Marie-Léontine Tsibinda
tsibinda@hotmail.com

L’Afrique aura bientôt son propre domaine Internet

juillet 29, 2013

L’autorité dirigeante d’Internet, La Société pour l’attribution des noms de domaine et numéros (ICANN), a annoncé que l’Afrique aura prochainement son propre domaine générique de premier niveau (dotAfrica).
La requête du Bureau central d’enregistrement (ZACR) pour dotAfrica avait passé avec succès la phase « d’évaluation initiale », avec son approbation par ICANN, selon un communiqué de la Direction de l’information et de la communication de la Commission de l’Union africaine publié dimanche à Abuja.

Les travaux avancent à grands pas pour permettre au continent d’acquérir son propre domaine, indique la même source.

Selon le même communiqué, le Rapport d’évaluation initiale du nouveau Programme TLD d’ICANN indiquait que « sur la base de l’examen de la demande, le dossier avait réussi la phase d’évaluation initiale. La requête pouvait donc passer à l’étape suivante du programme ».

Cette information intervient 17 jours après la tenue par l’Autorité de gestion de l’internet de la 47ème réunion internationale de l’ICANN à Durban, en Afrique du Sud, le 12 juillet, avec l’ensemble de la communauté internet, représentée par 1.800 délégués venus du monde entier.

La Commission de l’Union africaine qui avait beaucoup contribué au succès du projet allait continuer à soutenir le Comité de pilotage de dotAfrica (SteerCom) pour que l’Afrique puisse avoir son domaine générique sur Internet, a ajouté le communiqué.

« L’appui inestimable de la Commission de l’UA a été un facteur décisif de succès. Notre dossier concernant la demande relative à dotAfrica ne pouvait pas faire tout ce chemin sans le soutien et les encouragements de la Commission de l’Union », a indiqué dans le même communiqué, Mohammed El Béchir, le président du Comité de pilotage de dotAfrica.

Selon le document, Steercom qui est le précurseur de la mise sur pied d’une Fondation multilatérale panafricaine dénommée dotAfrica doit conduire la mise en œuvre des aspects de développement, en collaboration avec la Commission de l’Union africaine.

Il indique par ailleurs qu’avec ce nouveau développement, l’Afrique est sûre d’acquérir et d’avoir un espace qui lui est spécifiquement dédié sur la toile.

L’extension du nom de domaine dotAfrica sera une importante plate-forme publicitaire en ligne pour promouvoir les affaires et le tourisme en Afrique, car elle renforcera les efforts de marketing au profit du continent, a conclu le communiqué.

APA-Abuja (Nigeria)

L’Union africaine va créer force de réaction rapide pour le continent

mai 27, 2013
L'Union africaine va créer force de réaction rapide pour le continent L’Union africaine va créer force de réaction rapide pour le continent © AFP

Les dirigeants africains réunis en sommet à Addis Abeba ont décidé de créer une force de réaction rapide chargée d’intervenir dans les conflits sur le continent, a annoncé lundi le président en exercice de l’Union africaine.

Le Premier ministre éthiopien Hailemariam Desalegn a fait état devant la presse « d’une décision historique (du sommet) d’avoir une force de réaction rapide à laquelle de nombreux pays ont proposé de contribuer ».

Jeuneafrique.com avec AFP

Or noir misère d’Afrique

mars 24, 2013

Or noir d’Afrique misère du peuple

Pauvres enfants de Dieu sans temple

Aux regards éloignés de tout partage

Bon droit de la population de tout âge

 

Richesse gérée dans le giron familial

Malgré le souci émis par la filiale

La transparence occultée par les rapaces

Plonge le peuple dans l’indigence

 

Les députés au perchoir de l’hémicycle

Corrompus jusqu’au dernier cercle

Sont des vils représentants du peuple

Qui manquent de substance dans la cervelle

 

Or noir exploité dans le sous-sol africain

Pourquoi n’assures-tu pas des lendemains

Aux enfants d’Afrique de ton continent

Pour qu’ils vivent avec un salaire décent.

 

Bernard NKOUNKOU

François Hollande à Dakar : « Le temps de la Françafrique est révolu »

octobre 12, 2012
François Hollande a prononcé son discours devant 150 députés sénégalais. François Hollande a prononcé son discours devant 150 députés sénégalais. © DR

Le chef de l’État français est arrivé en fin de matinée, le 12 octobre, dans la capitale sénégalaise. Après un tête-à-tête et un déjeuner de travail avec son homologue sénégalais, Macky Sall, il a prononcé un discours devant l’Assemblée nationale. Un texte progressiste et concret, loin de l’idéologie de son prédécesseur, Nicolas Sarkozy.

François Hollande a attendu cinq mois pour se rendre en Afrique. À la même époque, au mois d’octobre, en 2007, son prédécesseur Nicolas Sarkozy avait déjà visité l’Algérie, la Tunisie, la Libye, le Sénégal, le Gabon et il s’apprêtait à se rendre au Maroc. Il avait surtout scandalisé le continent – et au-delà – en prononçant dans la capitale sénégalaise un discours hors-sujet, rempli de clichés fleurant bon les tam-tams, grigris et autres « sagesses ancestrales » dont la jeunesse africaine à laquelle il était censé s’adresser ne voulait plus entendre parler.

Dans ce contexte, l’Afrique, pour François Hollande, a longtemps représenté l’endroit où il n’y avait que des coups à prendre. Il ne s’y est d’ailleurs pas rendu pendant la campagne électorale – contrairement à Nicolas Sarkozy qui, en 2006, avait été au Bénin.

Comment parler franchement sans offenser ? Comment défendre les principes universels auxquels la gauche française ne peut déroger sans entraver des intérêts économiques déjà mis à mal par la rude concurrence des pays émergents ? Le sommet de la Francophonie, prévu du 12 au 14 octobre à Kinshasa, et la présence quasi obligatoire de François Hollande à cette grand-messe, l’a forcé à trancher ces dilemmes – verbalement en tous cas.

Et c’est devant une Assemblée très féminine, composée de quelque 150 députés ayant tous revêtu leur écharpe aux couleurs du Sénégal, que François Hollande a pris la parole à 16 heures 40 locales. « Le temps de la Françafrique est révolu, a-t-il finalement pris le parti d’affirmer. Il y a la France et l’Afrique. Avec des relations fondées sur le respect, la clarté et la solidarité. »

François Hollande a fait le choix de ne pas s’attarder sur l’Histoire – dont l’interprétation sarkozyenne avait fait couler tant d’encre.

Trois principes qu’il a décliné tout au long d’une intervention essentiellement tournée vers l’Afrique de demain et l’avenir commun des continents africains et européens. À part une rapide référence liminaire à l’esclavage, « à la colonisation et ses souffrance » et au sang versé par les Africains lors des conflits mondiaux, François Hollande a fait le choix de ne pas s’attarder sur l’Histoire – dont l’interprétation sarkozyenne avait fait couler tant d’encre. Et il a réservé les moments de célébration mémorielle à sa visite à l’île de Gorée, prévue plus tard dans la journée.

La place de la France en Afrique

François Hollande et son homologue sénégalais Macky Sall, à Dakar, le 12 octobre.« La clarté, c’est la simplicité dans nos rapports d’État à État. Les émissaires, les intermédiaires et les officines trouvent désormais porte close à la présidence de la République comme dans les ministères », a martelé le chef de l’État français, en rappelant les quelques mesures symboliques prises depuis le début de son mandat, comme la transformation du ministère de la Coopération en ministère du Développement – dont le titulaire du portefeuille, Pascal Camfin, était dans la délégation présidentielle -, et la poursuite d’évolutions entamées auparavant, comme la renégociation des accords de défense sans clauses secrètes. La place de la France en Afrique devra donc être désormais « claire, transparente et fondée sur la solidarité. « Nous devons tout nous dire. »

Surtout, François Hollande (en photo ci-dessus avec son homologue sénégalais Macky Sall, © AFP) a précisé la manière dont il comptait concrètement engager la France aux côtés des pays africains : soutien au développement (par le biais de l’aide au développement et des financements innovants), appui aux organisations régionales  (Union africaine, Communauté de développement économique des États d’Afrique de l’Ouest) et – changement réclamé à hauts cris par les chancelleries africaines – réforme de la politique des visas.

« J’entends mettre fin à ce paradoxe, qui veut que la France ait, dans un passé récent, trop souvent fermé la porte à ceux qui voulaient y créer des emplois, y développer les échanges, participer à l’effort de recherche ou de création artistique », a-t-il lancé sous les applaudissements des députés sénégalais.

En 2007, sur le même sujet, Sarkozy avait certes affirmé que la jeunesse africaine avait le droit d’acquérir des compétences hors d’Afrique, mais il avait surtout insisté sur le fait qu’elle avait le devoir de « revenir bâtir l’Afrique ». Reste à voir si la France socialiste confrontée à un chômage massif pourra effectivement assouplir les conditions d’accueil des migrants africains.

La place de l’Afrique dans le monde

En se défendant de vouloir donner des leçons aux Africains, François Hollande a néanmoins livré sa vision de la place que l’Afrique devait avoir dans le monde. « Les Africains ont pris leur destin en main et ce mouvement ne s’arrêtera pas. » Ils devront « renforcer la place de (leur) continent dans la mondialisation ».

Totalement opposé à la phrase restée célèbre de Nicolas Sarkozy, enjoignant les Africains à « entrer dans l’Histoire », Hollande s’est ainsi formellement opposé à son prédécesseur en s’approchant beaucoup plus des paroles du président américain, Barack Obama, qui en juillet 2009 déclarait à Accra : « Je ne considère donc pas les pays et les peuples d’Afrique comme un monde à part ; je considère l’Afrique comme une partie fondamentale de notre monde interconnecté ».

Tout comme Obama, encore, Hollande a insisté maintes fois sur le rôle fondamental de la bonne gouvernance et prôné l’importance de la démocratie. La similitude entre les deux discours était claire. « Aucun pays ne peut créer de richesse si ses dirigeants exploitent l’économie pour s’enrichir personnellement », avait déclaré Obama en 2009. « Nous devons être intraitables face à ceux qui pourraient se croire autorisés à voler les deniers de leur propre pays », a martelé François Hollande en 2012 avec une référence explicite aux « biens mal acquis ».

« L’Amérique ne cherchera pas à imposer un système quelconque de gouvernement à une autre nation. Elle augmentera son aide aux personnes et aux institutions responsables, en mettant l’accent sur l’appui à la bonne gouvernance », avait insisté Obama. « Je ne suis pas venu en Afrique pour imposer un modèle, ni pour délivrer des leçons de morale, a rappelé Hollande. La démocratie vaut pour elle-même. Mais elle vaut aussi pour ce qu’elle permet. Il n’y a pas de vrai développement économique ni de vrai progrès social sans pluralisme. » Des idées honorables qu’il faudra néanmoins évaluer à l’aune de leur impact sur le réel.

Jeuneafrique.com par Élise Colette, envoyée spéciale à Dakar

Côte d’Ivoire : quand Alassane Ouattara recadre son Premier ministre

juillet 9, 2012

Jeannot Ahoussou Kouadio et Alassane Ouattara, en mars 2012 à Abidjan. Jeannot Ahoussou Kouadio et Alassane Ouattara, en mars 2012 à Abidjan. © D.R.

Les retards enregistrés par le gouvernement ivoirien dans la réalisation de son programme – le discours de politique générale n’a même pas encore été prononcé – suscite l’ire du chef de l’État , Alassane Ouattara. Principale cible du recadrage présidentiel : le Premier ministre, Jeannot Ahoussou Kouadio.

Fini la complaisance. Le président ivoirien, Alassane Ouattara, montre de plus en plus de signes d’agacement et d’impatience envers son Premier ministre, Jeannot Ahoussou Kouadio, au sujet des lenteurs de l’exécution du programme du gouvernement. « Ouattara souhaiterait que le rythme impulsé par lui soit suivi par le chef du gouvernement et ses ministres. Ce qui n’est pas souvent le cas. Alors, parfois, on assiste à des scènes de rappel à l’ordre », confirme un conseiller à la présidence.

Lors d’un conseil extraordinaire des ministres, le 27 juin à Yamoussoukro, le président a ainsi sèchement recadré le gouvernement. Selon plusieurs témoins, Gnénéma Coulibaly, le ministre des Droits de l’homme et des libertés publiques, a commencé par tenter de faire un compte rendu d’un voyage à Génève pour la 19e session du conseil des droits de l’homme des Nations Unies. Mais le chef de l’État ne lui en a pas laissé le temps. « Monsieur le ministre, le conseil des ministres n’est pas le lieu pour faire des compte rendus de voyages. Nous sommes ici pour prendre des décisions pour la conduite des affaires du pays », a tranché Ouattara. Puis ce fut au tour d’Ahoussou de subir les foudres du courroux présidentiel.

Le lapsus d’Ahoussou

Car celui-ci voulait relater son périple aux États-Unis, au Canada et au Brésil. Le président lui a alors coupé tout net la parole, lui demandant de lui adresser une note écrite au sujet des péripéties de sa mission sur le continent américain. Visiblement déstabilisé, Ahoussou a repris la parole pour faire un exposé sur l’initiative PPTE dont la Côte d’Ivoire avait atteint le point d’achèvement la veille. Il a alors a rendu un hommage à l’ex-chef de l’État, Henri Konan Bédié, et à l’ensemble du gouvernement, tout en omettant de citer son prédécesseur, Guillaume Soro. Pire, s’adressant à Alassane Ouattara, Ahoussou a laissé échapper un gros lapsus en l’appelant « Monsieur le Premier Ministre », ce qui a suscité jeté un grand froid dans la salle, avant que l’intéressé ne lui précise qu’il n’était « plus Premier ministre depuis bien logtemps ».

Avec le calme qu’on lui connaît, le successeur de Laurent Gbagbo a poursuivi en rendant un hommage appuyé à son ancien chef de gouvernement, Guillaume Soro, et a demandé aux ministres d’accélérer les chantiers en cours. Puis, lors du conseil des ministres du 4 juillet au palais présidentiel du Plateau, à Abidjan, Ouattara a réitéré sa volonté de voir les choses prendre de la vitesse. Résultat : la présentation de la politique générale du gouvernement devant les parlementaires, qui avait été retardée, a été annoncée pour le 16 juillet.

« Il y a actuellement une espèce de malaise entre Ouattara et son Premier ministre. Nous espérons que cette situation sera passagère. Homme d’action, le président ne comprend pas le relâchement du gouvernement »,  commente un haut diplomate d’une chancellerie occidentale à Abidjan, qui a récemment rencontré le chef de l’État. Joint également par Jeune Afrique, une source proche de la Primature ne souhaite pas confirmer ces informations, se bornant à décrire « la complicité » qui règnerait au sommet de l’éxécutif.

Jeuneafrique.com par Baudelaire Mieu, à Abidjan

 

Mali : « ATT est à la résidence du Sénégal à Bamako », selon Macky Sall

avril 18, 2012

« Amadou Toumani Touré est à la résidence du Sénégal à Bamako », a annoncé mercredi 18 avril le président sénégalais Macky Sall, lors d’une conférence de presse à Paris. Celui-ci s’exprimait à l’issue d’une rencontre avec le chef de l’État français, Nicolas Sarkozy.

En déplacement à Paris, pour sa première visite officielle en dehors du continent africain, le président sénégalais Macky Sall s’est exprimé lors d’une conférence de presse le mercredi 18 avril à l’Élysée. Il y a affirmé que l’ancien président malien Amadou Toumani Touré (ATT) se trouvait « à la résidence du Sénégal à Bamako ». Commentant la situation politique de son voisin, Macky Sall a souligné l’importance de mettre en place « les mécanismes pour faire que le Mali soit un et indivisible », tout en appelant à « privilégier la négociation avec les rebelles touaregs ». Le chef d’État sénégalais a par ailleurs rappelé qu’il ne fallait pas « négliger l’arrivée d’al-Qaïda, d’où la nécessité de renforcer notre coopération avec la France en matière d’échange d’information en ce qui concerne la sécurité ».

Transition

ATT était introuvable depuis le coup d’État du 22 mars mené par les militaires putshistes du capitaine Amadou Haya Sanogo. Des rumeurs avaient fait état d’une fuite du président renversé à l’ambassade américaine mais avaient été rapidement démenties.

L’ancien président malien avait officiellement démissionné de son poste le 8 avril, amorçant le départ des putschistes et l’arrivée d’un président de transition, en la personne de Dioncounda Traoré. Les fonctions de ce dernier devraient s’achever par des élections présidentielle et législatives à une date encore non précisée.

Jeuneafrique.com

Mouche bleue d’Afrique

mars 19, 2012

Mouche bleue des jeunes et vieux manguiers d’Afrique

Amie de la mangue mûre et juteuse du fruit identique

Tes yeux rouges d’ivrogne maussade et bien fatigué

Sèment le désordre entre les fleurs bientôt épuisées

 

Tes tâches noires sur les fleurs grandement ouvertes

Marques déposées de ton passage sérieusement inerte

Sèchent en addition sur les belles et toniques feuilles

Avant l’entrée du soleil au soir de son beau sommeil

 

Mouche au corps luisant de nos chaleureux tropiques

Tu vis aussi bien sur notre continent qu’en Amérique

Car si tu cesses de transporter les maladies endémiques

Tu ne seras plus chasser sur la table du roi de Belgique.

 

Bernard NKOUNKOU