Sous l’herbe grasse de la nature sauvage
Ton corps ressemble à un beau paysage
Confondu entre tiges frêles encore debout
Dans le flot impétueux de tes cheveux doux
Qui tombent sur ta belle et chaude poitrine
Arrosant le contour de tes seins mandarine
Qui cherchent à atteindre l’île de ton nombril
Comme dans la vaste vallée du grand Nil
Où la verdure mature de ton champ de beauté
Nourrit à satiété le vagabond affamé et égaré
Qui trouve refuge sous la grotte de tes aisselles
Humant aussi le musc de tes poils en dentelles.
Bernard NKOUNKOU