Posts Tagged ‘Convoi’

RDC : la Monusco à nouveau visée par la colère de la population

novembre 2, 2022

Un convoi de la mission des Nations unies a été pris à partie par la foule ce 1er novembre alors que le M23 a lancé une nouvelle offensive mi-octobre.

Un véhicule des Nations unies détruit par la foule en colère, à Kanyaruchinya, sur le territoire de Nyiragongo, au nord de la ville de Goma, le 2 novembre 2022. © Aubin Mukoni / AFP

Deux Casques bleus ont été blessés ce mardi 1er novembre dans l’est de la RDC lorsqu’un convoi de la mission des Nations unies dans le pays (Monusco) a été pris à partie par une foule en colère, alors que la rébellion du M23 a déclenché une nouvelle offensive le 20 octobre, a-t-on appris de sources onusienne et locales.

Le convoi de la Monusco venait du nord de Goma et arrivait dans les faubourgs du chef-lieu de la province du Nord-Kivu. À la barrière de Kanyaruchinya, où sont arrivés ces derniers jours des milliers de déplacés ayant fui les récents combats entre les Forces armées de la RDC (FARDC) et les rebelles du M23, le convoi a été visé par des jets de pierres et au moins un véhicule a été incendié, a indiqué un responsable de la Monusco à Goma. « Deux Casques bleus ont été blessés au cours de l’altercation », a-t-il précisé. Selon des témoins, le convoi a pu poursuivre son chemin après des tirs de sommation.

Adolphe Shukuru, membre de la société civile, a précisé que le convoi s’était immobilisé quand « l’armée avait voulu fouiller les véhicules pour connaître leur contenu ». La foule a alors « commencé à s’attaquer aux Casques bleus », a-t-il ajouté.

Vive tension

Les soldats de l’ONU, présents en RDC depuis plus de vingt ans, sont régulièrement accusés par la population de l’Est d’inefficacité dans la lutte contre les groupes armés qui sévissent dans la zone depuis trois décennies. La tension est particulièrement vive dans la province du Nord-Kivu depuis la résurgence du M23 qui, après des semaines d’accalmie, est reparti à l’offensive le 20 octobre dans le territoire de Rutshuru, où il s’est emparé de villes situées sur un axe routier stratégique desservant Goma.

Les rebelles ont notamment atteint Rumangabo, siège d’une base de l’armée congolaise et du quartier général du parc national des Virunga. La base des FARDC s’était largement vidée à l’approche du M23 mais elle restait surveillée par un contingent de la Monusco.

« Nous avons opéré un retrait stratégique et tactique de Rumangabo, en concertation avec nos partenaires, pour mieux préparer ensemble les prochaines étapes », a tweeté la Monusco ce 1er novembre. La RDC accuse le Rwanda de soutenir le M23, ce que Kigali conteste systématiquement. Samedi 29 octobre, Kinshasa a décidé d’expulser l’ambassadeur du Rwanda en RDC.

Par Jeune Afrique (Avec AFP)

Canada-Ottawa/Convoi des camionneurs : « Il faisait trop froid, et c’était trop »

octobre 28, 2022

L’ex-chef de la police d’Ottawa, Peter Sloly, craque en plein interrogatoire devant la commission Rouleau.

Peter Sloly séchant ses larmes à la barre des témoins.

Sous le coup de l’émotion, l’ex-chef Peter Sloly a déclaré que les officiers du SPO « ont fait de leur mieux » pendant l’occupation du centre-ville d’Ottawa, l’hiver dernier, ajoutant qu’il était reconnaissant pour leur travail. Photo: Radio-Canada/Sean Kilpatrick

Même si le Service de police d’Ottawa (SPO) avait pris en considération tous les indices laissant entendre que la manifestation des camionneurs avait le potentiel de dégénérer et de se transformer en occupation prolongée, il aurait été incapable de l’empêcher par manque de ressources, estime son ancien chef, Peter Sloly.

Pour verrouiller la ville, fermer les bretelles d’autoroutes et bloquer les ponts interprovinciaux, le SPO aurait eu besoin d’au moins 2000 agents supplémentaires, a précisé M. Sloly vendredi matin devant la Commission d’enquête sur l’état d’urgence.

Il faisait trop froid, et c’était trop, a-t-il déclaré, ému, après avoir interrompu son témoignage pendant quelques secondes, le temps de reprendre ses esprits.

Dans le contexte, ses policiers ont fait de leur mieux, a insisté M. Sloly, déplorant du même souffle que l’opinion publique se soit rapidement retournée contre le SPO dans les jours ayant suivi le début de l’occupation du centre-ville d’Ottawa.

L’ex-chef de police, qui avait vite déclaré qu’il n’y aurait probablement pas de solution policière à la crise, a cependant convenu avoir contribué à l’impression que son service avait capitulé. Ça a pu donner l’impression qu’on avait baissé les bras, je ne remets pas cela en doute, a-t-il reconnu.

Avec le recul, M. Sloly – qui a quitté ses fonctions le 15 février, soit au lendemain de l’invocation de la Loi sur les mesures d’urgence – juge que les autorités fédérales auraient dû s’impliquer davantage dans la planification de la manifestation.

Les rapports sur la gestion de la menace à laquelle nous faisions face venaient de la Police provinciale de l’Ontario, a-t-il expliqué. À ce jour, j’ai encore une question : « Pourquoi n’ai-je pas reçu de telles informations, de la qualité de celles que je recevais de la PPO, mais de nos partenaires fédéraux, et ce, sur une base régulière? »

Dès le départ, il s’agissait, dit-il, d’un événement d’envergure nationale, puisque les camions arrivaient tout autant de l’Ouest canadien que du sud de l’Ontario, du Québec et des Maritimes.

Des agents entourés de manifestants bien emmaillotés.

Les policiers d’Ottawa, a souligné M. Sloly vendredi, ont travaillé dans des conditions particulièrement difficiles, l’hiver dernier, pendant l’occupation du centre-ville d’Ottawa. Photo : Radio-Canada/Ivanoh Demers

Le gouvernement Trudeau a invoqué la Loi sur les mesures d’urgence le 14 février 2022 pour mettre fin à un rassemblement réunissant des camionneurs et d’autres manifestants opposés aux mesures sanitaires liées à la COVID-19, qui ont paralysé le centre-ville d’Ottawa du samedi 29 janvier au dimanche 20 février.

Cette loi – adoptée en 1988 pour succéder à la Loi sur les mesures de guerre – prévoit notamment qu’une enquête publique doit a fortiori se pencher sur les circonstances ayant mené les autorités à prendre une telle décision.

L’ex-chef Sloly, qui a été remplacé de façon intérimaire par Steven (Steve) Bell, devrait témoigner toute la journée et revenir à la barre lundi pour les contre-interrogatoires.

Sa comparution a été jusqu’ici l’occasion de souligner une fois de plus la confusion qui régnait à l’époque dans la structure de commandement du SPO et sur le manque de coordination entre l’équipe de liaison avec les manifestants et celle du maintien de l’ordre public.

Elle intervient après deux semaines d’audiences presque entièrement consacrées aux points de vue policiers sur la crise. Des organisateurs du convoi seront entendus après lui.

Le fil des événements de plus en plus clair

Les témoignages recueillis par la Commission jusqu’à maintenant ont notamment permis de comprendre que le service de police municipal n’a pas tenu compte des alertes lancées par les hôteliers et le service du renseignement de la PPO laissant entendre que le convoi pourrait rester à Ottawa plus longtemps que prévu.

Le SPO a effectivement erré dans sa lecture des événements, a reconnu la semaine dernière sa cheffe adjointe par intérim, Patricia (Trish) Ferguson, et les policiers ont été pris de court lorsque les camionneurs ont cessé de collaborer avec eux, a raconté lundi Steven Bell.

Résultat : la police locale a rapidement perdu la confiance du gouvernement Trudeau. Pour sortir de la crise, le fédéral a songé à rencontrer les organisateurs du convoi, mais cette rencontre n’a jamais eu lieu. La Loi sur les mesures d’urgence a finalement été invoquée le 14 février.

Des témoins, comme le chef surintendant à la retraite Carson Pardy, de la PPO, ont toutefois déclaré à la Commission qu’ils auraient pu s’en passer. Le convoi, qui a été démantelé à partir du 18 février, l’aurait été de toute façon, a renchéri un autre officier de la police provinciale, jeudi.

Encore quatre semaines d’audiences

Outre des policiers, la Commission présidée par le juge Paul Rouleau a entendu depuis le début des audiences, le 13 octobre, des résidents, des commerçants et des élus locaux, comme l’ex-maire Jim Watson.

Les travaux de la Commission se sont jusqu’ici déroulés uniquement en anglais, ce qui a mené dès le 14 octobre à un échange tendu entre l’ancien conseiller municipal Mathieu Fleury et l’un des avocats du convoi, Me Brendan M. Miller.

D’ici le 25 novembre, 68 témoins auront comparu. Justin Trudeau figure dans le lot, de même que sept ministres, dont Marco Mendicino (Sécurité publique), qui a réitéré en Chambre vendredi que le recours aux mesures d’urgence avait été une décision de dernier recours pour régler une situation sans précédent.

M. Mendicino debout en Chambre.

L’invocation de la Loi sur les mesures d’urgence était « nécessaire », a une nouvelle fois plaidé Marco Mendicino, vendredi, aux Communes. Photo : La Presse Canadienne/Adrian Wyld

Des représentants du Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS) seront également appelés à comparaître, tout comme la commissaire de la GRC Brenda Lucki, qui croyait le 14 février que les autorités n’avaient pas encore épuisé tous les moyens à leur disposition pour déloger les manifestants.

Le premier ministre de l’Ontario, Doug Ford, et l’ex-solliciteure générale de la province Sylvia Jones ont reçu une citation à comparaître, mais ils s’y opposent pour toutes sortes de raisons, faisant notamment valoir qu’il s’agit, selon eux, d’une affaire exclusivement fédérale.

M. Ford et Mme Jones ont aussi rejeté cette semaine une assignation à comparaître devant les élus fédéraux du comité d’examen parlementaire sur l’état d’urgence, créé dans la foulée de l’invocation des mesures d’urgence fédérales. C’est ce que montre une lettre de l’avocat général du Bureau du conseil des ministres de l’Ontario, Don Fawcett, adressée le 27 octobre au comité en question pour décliner l’invitation à témoigner.

Avec Radio-Canada

Ukraine : nouveau convoi de l’ONU attendu pour évacuer les civils d’Azovstal

mai 6, 2022
Ukraine : nouveau convoi de l'ONU attendu pour evacuer les civils d'Azovstal
Ukraine : nouveau convoi de l’ONU attendu pour évacuer les civils d’Azovstal© Donetsk People Republic Ministry of transport/AFP/-

Un nouveau convoi de l’ONU est attendu vendredi pour évacuer les derniers civils retranchés dans l’aciérie d’Azovstal à Marioupol, l’ultime poche de résistance ukrainienne dans ce port stratégique du Donbass, sans assurance toutefois d’une trêve dans les combats.

Malgré cette incertitude, le secrétaire général adjoint de l’ONU chargé des questions humanitaires, Martin Griffiths, avait annoncé jeudi que ce nouveau convoi se dirigeait vers la cité martyre, devenue un des symboles de l’invasion russe déclenchée le 24 février.

Le Comité international de la Croix-rouge (CICR) a confirmé être associé à cette opération, « en coordination avec l’ONU et les belligérants », mais « insiste sur le fait qu’aucun détail ne peut être communiqué jusqu’à ce que la situation le permette, afin de ne pas compromettre gravement l’opération ».

« Nous avons réussi à évacuer presque 500 civils » ces derniers jours, a souligné vendredi le chef de l’administration présidentielle ukrainienne Andriï Iermak. « Aujourd’hui nous nous concentrons sur Azovstal », a précisé à l’AFP la vice-Première ministre Iryna Verechtchouk.

Les informations sur la situation dans cette aciérie, où vivent retranchés dans d’immenses galeries souterraines civils et combattants, restaient néanmoins contradictoires.

Vendredi matin, le ministère ukrainien de la Défense a assuré que les forces russes avaient, « dans certaines zones, avec le soutien de l’aviation, repris les opérations visant à prendre le contrôle de l’usine ».

Le régiment Azov, qui défend ces installations, a accusé le même jour les forces russes d’avoir visé « avec un missile guidé antichar » une de ses voitures impliquées dans l’opération d’évacuation de civils, tuant un soldat et faisant six blessés.

« Chaque seconde compte »

Le président russe Vladimir Poutine a de son côté affirmé jeudi soir que « l’armée russe était toujours prête à assurer l’évacuation des civils » d’Azovstal, qui pourraient être encore au nombre de 200, piégés avec les combattants ukrainiens dans ce complexe.

Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a quant à lui assuré que l’armée russe respectait le cessez-le-feu autour de l’usine et que des couloirs humanitaires y « fonctionnaient ».

Ce que les militaires ukrainiens sur place ont démenti.

Le commandant-adjoint du régiment Azov, Sviatoslav Palamar, a ainsi assuré dans une vidéo que des affrontements « sanglants » se déroulaient à l’intérieur même du site et que les Russes « ne tenaient pas leur promesse » de trêve.

Sur son compte Telegram, Andriï Biletsky, le fondateur de ce régiment, a écrit vendredi matin : « A Azovstal, chaque seconde compte. Des combats sont en cours en ce moment, les bombardements ne s’arrêtent pas. Chaque minute d’attente, c’est la vie des civils, militaires, blessés. Il faut les sauver avec l’aide du monde entier ».

La prise totale de Marioupol, une cité portuaire de près de 500.000 habitants avant-guerre dévastée par deux mois de siège et de bombardements russes, serait une victoire importante pour la Russie à l’approche du 9 mai, jour où elle célèbre par un grand défilé militaire sur la Place Rouge à Moscou sa victoire sur l’Allemagne nazie en 1945.

Les Ukrainiens ont dit qu’ils soupçonnaient les Russes de vouloir organiser à cette occasion une célébration similaire à Marioupol.

« Cette année, bien entendu, c’est impossible pour des raisons évidentes », a toutefois réagi le porte-parole de la présidence russe Dmitri Peskov.

La Russie « pour toujours » dans le sud

Depuis le début de l’invasion de l’Ukraine, Moscou n’a pu revendiquer le contrôle total que d’une ville d’importance, celle de Kherson.

Celle-ci est située dans le sud, où, a lancé un haut responsable parlementaire russe, Andreï Tourtchak, la Russie restera « pour toujours ».

Dans l’est, Severodonetsk, l’une des principales cités du Donbass encore contrôlées par les Ukrainiens, est pour sa part « quasiment encerclée » par les forces russes et les séparatistes, a déclaré vendredi son maire.

Moscou a reconnu jeudi que le soutien occidental avait freiné l' »opération militaire spéciale » russe déclenchée le 24 février.

« Les Etats-Unis, le Royaume-Uni, l’Otan dans son ensemble partagent en permanence des données du renseignement avec les forces armées ukrainiennes. Conjuguées aux approvisionnements en armes (…), ces actions ne permettent pas d’achever rapidement » l’offensive, a lâché Dmitri Peskov.

Le New York Times a écrit que les renseignements fournis par Washington à Kiev avaient permis de cibler plusieurs généraux russes. Des informations démenties jeudi par le Pentagone.

Ce soutien apporté par les Occidentaux n’est cependant « pas en mesure d’empêcher » la Russie d’atteindre ses « objectifs » en Ukraine, a ajouté M. Peskov, après dix semaines d’une opération militaire qui a fait des milliers de morts et poussé à l’exil plus de cinq millions d’Ukrainiens.

L’Allemagne a à cet égard fait savoir qu’elle allait fournir sept obusiers blindés à l’Ukraine.

Parallèlement, 41 personnes, dont onze femmes, ont été libérées dans le cadre d’un nouvel échange de prisonniers avec la Russie, a révélé Kiev vendredi, sans donner le nombre des Russes remis à leur pays.

Réunion du G7

Sur le front des sanctions occidentales, la Hongrie bloquait toujours vendredi le projet d’embargo européen sur l’importation de pétrole russe et de difficiles négociations étaient en cours entre les 27 Etats membres de l’UE pour trouver un accord ce week-end, ont dit à l’AFP plusieurs sources diplomatiques.

Par ailleurs, l’Allemagne a annoncé que les dirigeants des grandes puissances du G7 allaient avoir dimanche une réunion virtuelle consacrée à la guerre en Ukraine à laquelle participera le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

« Le 8 mai est une date historique marquant la fin de la Deuxième guerre mondiale en Europe qui a occasionné la terreur, la destruction et la mort » sur ce continent, a souligné une porte-parole du chancelier allemand Olaf Scholz, estimant qu’avec l’actuelle offensive russe en Ukraine « la cohésion du G7 est plus importante que jamais ».

La Russie a de son côté rendu publique vendredi une liste d’une centaine de catégories de marchandises dont l’importation sans l’accord des détenteurs de la propriété intellectuelle est autorisée afin de contourner les restrictions décidées depuis le début de son intervention militaire.

Ce mécanisme d’importations parallèles doit permettre d’éviter les pénuries dans l’industrie comme dans le commerce de marchandises que ce pays est incapable à l’heure actuelle de produire elle-même.

De grandes puissances agricoles, dont l’Union européenne, les États-Unis, le Canada et l’Australie, se sont dans le même temps engagées à assurer la sécurité alimentaire du monde en dépit des chocs provoqués par la situation en Ukraine.

Par Le Point avec AFP

Ukraine: « On ne dort jamais! », confie un opérateur de drone qui a paralysé un convoi russe

avril 10, 2022

Un groupe d’opérateurs de drone de plus d’une trentaine de personnes donne des maux de tête à l’armée russe en utilisant des technologies civiles pour résister à l’envahisseur.

L’unité Aerorozvidka de l’armée ukrainienne donne des maux de tête aux forces russes. Photo : Aerorozvidka

Les images satellites captées par les Américains de centaines de blindés en route vers Kiev à la fin de février ont fait le tour du monde. Après une semaine de guerre, s’emparer de la capitale ukrainienne était encore une priorité pour les Russes.

De nuit, un petit groupe de l’unité Aerorozvidka de l’armée ukrainienne décide alors de s’approcher de la colonne de 60 km en VTT. On a envoyé des drones en reconnaissance pour l’observer, raconte l’opérateur Mykhailo, à qui nous avons parlé par l’application WhatsApp. Nous sommes revenus au cours de la nuit et nous l’avons bombardée. Nous avons aussi fourni les coordonnées précises du convoi à notre artillerie.

Cette image satellite fournie par Maxar Technologies montre un convoi russe près d’Ivankiv, au nord-ouest de Kiev, en Ukraine, le lundi 28 février 2022. Photo : AP

La colonne a alors été brisée et des attaques ont été menées sur les réserves de denrées et de carburant. L’homme, qui refuse de donner son nom de famille de crainte d’être identifié par les Russes, se garde bien de récolter les honneurs de cette opération. Ce n’est pas nous qui avons stoppé le convoi à nous seuls, mais bien le manque de provisions. Mais on leur en a fait baver!

L’unité Aerorozvidka a été créée en 2014 par un groupe de volontaires pour contrer l’invasion russe du Donbass et de la Crimée. Certains sont des étudiants, des informaticiens, on a même un docteur en philosophie et un architecte, dit Mykhailo, entrepreneur en temps de paix.

Ils utilisaient à l’époque des drones commerciaux, les mêmes que les vidéastes amateurs. Aujourd’hui, ils font voler des dizaines d‘engins fabriqués de leurs mains, qu’ils emploient autant pour la surveillance que pour le combat.

Ces drones à huit hélices sont en mesure de larguer des bombes et des grenades sur l’ennemi. En plus du convoi russe, Aerorozvidka revendique des centaines d’attaques contre des cibles russes.

L’unité Aerorozvidka fait voler des dizaines d‘engins fabriqués des mains de ses membres, que ceux-ci emploient autant pour la surveillance que pour le combat. Photo : Aerorozvidka

Guerre informatique

Les opérateurs de drone ont des bottes sur le terrain, mais ils mènent aussi une guerre informatique à l’envahisseur, qui dispose d’importants moyens technologiques. Pour se déployer, ils doivent déjouer les attaques par brouillage des communications (jamming) et d’usurpation d’identité (spoofing) des Russes, qui peuvent notamment localiser les résistants grâce à la signature électronique qu’ils utilisent.

Le fondateur de l’unité Aerorozvidka, l’ex-banquier Volodymyr Kochetkov-Sukach, est mort au combat en 2015. Ç’a toujours été difficile pour nous d’opérer en raison des cyberattaques de la Russie, souligne Mykhailo. C’est d’autant plus risqué qu’on doit entrer profondément sur le territoire où se trouve l’envahisseur pour l’attaquer.

Toutefois, les opérateurs de drone ukrainiens peuvent maintenant compter sur les terminaux du service Internet par satellite Starlink livré par le milliardaire Elon Musk au début de l’invasion russe.

Ce serait très dur de travailler en ce moment sans cette technologie, ajoute Mykhailo. On l’utilise notamment pour connecter différentes unités des forces sur le terrain. Par exemple, les responsables de la reconnaissance peuvent ainsi communiquer avec l’artillerie.

L’unité d’opérateurs de drone Aerorozvidka revendique des centaines d’opérations contre les forces russes. Photo : Aerorozvidka

Les informaticiens d’Aerorozvidka ont aussi créé un système de reconnaissance situationnelle baptisé Delta, qui fonctionne aujourd’hui grâce à Starlink. Il s’agit d’un réseau de capteurs localisés sur les lignes de front qui alimentent une carte numérique pour déterminer les cibles potentielles. Tous les jours, les Russes essaient d’attaquer cette plateforme, souligne l’opérateur de drone.

L’unité manque toujours de matériel militaire et informatique qui lui permettrait d’être plus efficace. Elle compte d’ailleurs sur le sociofinancement pour opérer. Nous avons besoin d’équipement dont l’exportation est restreinte, comme des modems, des matrices numériques ou des caméras thermiques, précise Mykhailo.

Convaincre les éléments les plus conservateurs des forces ukrainiennes d’utiliser des drones civils dans le cadre d’un conflit armé a également été un défi. L’unité a d’ailleurs été démantelée par le ministre de la Défense, en 2019, pour reprendre du service au mois d’octobre dernier.

L’héritage de l’Union soviétique est encore bien présent dans notre armée, déplore Mykhailo. Certains généraux ne comprennent pas notre travail et ce que l’on veut accomplir. Mais, depuis le début de la guerre, la situation s’est beaucoup améliorée.

Unité romantique

Professeur adjoint à l’Université d’Ottawa, Jean-François Ratelle rappelle qu’Aerorozvidka est une goutte d’eau dans l’effort de guerre ukrainien. C’est la pointe de l’iceberg d’une histoire beaucoup plus grande, dit l’expert militaire spécialiste du Caucase. L’armée a équipé toutes ses unités d’artillerie avec des drones, mais il y a toujours une réticence à utiliser des engins commerciaux à outrance.

Il ne remet toutefois pas en question l’apport des opérateurs de drone volontaires. Ça fait partie d’un nouveau répertoire qui s’offre aux résistants, observe-t-il. C’est une manière de faire la guerre de façon asymétrique. Ça démocratise le ciel.

Le portrait romantique des combattants qui commandent des drones civils face aux blindés du Kremlin marque aujourd’hui l’imaginaire occidental. C’est l’image de la personne ordinaire qui utilise une technologie non militaire que l’on peut acheter dans une grande surface pour combattre une des plus importantes armées du monde. Elle représente vraiment la contribution de chaque Ukrainien à la défense de la nation. À long terme, la Russie peut avoir un avantage technologique et numérique, mais à terme, vous ne pouvez pas gagner une guerre contre une population en entier. C’est à ça que renvoie cette unité.

Aerorozvidka se prépare maintenant à l’offensive russe annoncée dans l’est de l’Ukraine. Quant au quotidien des opérateurs de l’unité, à la question de savoir s’ils profitent du jour pour se reposer puisque la plupart des opérations ont lieu de nuit, la réponse de Mykhailo est on ne peut plus claire : On ne dort jamais!

Avec Radio-Canada par Simon Coutu

Canada: Un nouveau convoi prépare son arrivée au centre-ville d’Ottawa samedi

mars 26, 2022

Le centre-ville d’Ottawa sera une fois de plus le théâtre d’une manifestation alors qu’un nouveau convoi prépare son arrivée (archives). Photo : The Canadian Press/Adrian Wyld

Un nouveau convoi en provenance de Québec fera son entrée à Ottawa samedi après-midi. Les organisateurs du convoi dit « pour les générations futures » ont donné leur itinéraire au Service de police d’Ottawa.

Les organisateurs réclament la fin des mesures sanitaires en plus de s’opposer au nouvel ordre mondial.

Patrick Tremblay, l’un des membres actifs du groupe Facebook, a confirmé qu’un convoi prendrait la route en direction du centre-ville d’Ottawa samedi. Il sera d’ailleurs présent.

Selon l’estimation des organisateurs, le convoi réunirait de 1000 à 2000 participants. Les manifestants doivent rentrer à la maison dimanche.

Sur la page Facebook du groupe, une carte a été publiée. Sur celle-ci, on retrouve une section quadrillée en orange dans laquelle il sera interdit de klaxonner, à la demande des organisateurs.

Dans les commentaires, les participants ne semblent toutefois pas très favorables à cette interdiction, car ils soulignent qu’ils se déplacent expressément pour déranger.

Le Service de police d’Ottawa (SPO) a confirmé être entré en contact avec les organisateurs du convoi. C’est une manifestation qui est considérée comme planifiée, ont indiqué les relations médias.

« C’est sur notre radar ainsi que sur celui de plusieurs autres corps policiers. »— Une citation de  Relations médias du SPO

Le Service de police d’OttawaSPO prévoit tenir la population au courant de possibles problèmes de circulation sur Twitter.

Le Centre des opérations du gouvernement a écrit, par courriel, qu’il ne prévoyait aucune incidence majeure sur les infrastructures essentielles.

L’itinéraire préapprouvé pour la manifestation comprend les rues Elgin, Rideau et Laurier, a-t-on également écrit. L’organisateur du convoi a indiqué que les manifestants n’avaient pas l’intention de passer devant le parlement.

La Gendarmerie royale du Canada, le Service de police d’Ottawa et le Service de protection parlementaire sont au courant et surveillent la situation, et disposent de ressources suffisantes pour intervenir si l’incident a une incidence sur les infrastructures essentielles, a-t-on précisé.

Radio-Canada avec les informations de Camille Boutin

Canada: GoFundMe n’émettra finalement que le remboursement des 10 M$ recueillis par le Convoi

février 6, 2022

MONTRÉAL — La plateforme de sociofinancements GoFundMe affirme qu’elle a changé ses plans pour les millions de dollars amassés en soutien aux manifestants qui occupent le centre-ville d’Ottawa depuis plus d’une semaine.

© Fournis par La Presse Canadienne

La société a retiré la collecte de fonds de son site vendredi soir, affirmant que des preuves policières suggéraient qu’elle s’était transformée en une «occupation, avec des rapports de police faisant état de violences et d’autres activités illégales», et s’était engagée soit à rembourser l’argent collecté, soit à le redistribuer à des organisations caritatives choisies par les organisateurs de la manifestation.

Mais GoFundMe a depuis publié un article de blogue indiquant que la société a changé d’avis en réponse aux «commentaires des donateurs» et qu’elle ne remettra plus que des remboursements.

GoFundMe indique que ceux qui ont fait un don à la campagne du Convoi de la liberté n’auront pas besoin de soumettre de demandes de remboursement et peuvent s’attendre à voir leur argent restitué dans les sept à dix jours ouvrables.

GoFundMe avait précédemment déclaré avoir supprimé la collecte de fonds, car elle violait les conditions d’utilisation du site, qui interdisent la promotion de la violence et du harcèlement.

Un premier million de dollars sur les plus de 10 millions de dollars collectés a été remis aux organisateurs plus tôt cette semaine.

L’une des organisatrices de la manifestation, Tamara Lich, a réagi dans une vidéo vendredi pour annoncer un nouveau site officiel de dons, le GiveSendGo, basé aux États-Unis. 

La Presse Canadienne

Centrafrique: un casque bleu mauritanien tué dans l’attaque d’un convoi de l’ONU

mai 17, 2018

Libreville – Un Casque bleu mauritanien a été tué et huit blessés jeudi matin en Centrafrique lors d’une attaque d’un convoi de l’ONU par des milices « antibalaka », a annoncé l’armée mauritanienne, en affirmant que « 40 assaillants » avaient été tués.

« Une patrouille du bataillon mauritanien de maintien de la paix chargée d’escorter un convoi onusien a été attaquée ce matin 17 mai 2018 par les milices antibalaka » au sud de la ville d’Alindao, dans le sud-est de la Centrafrique, a indiqué Nouakchott dans un communiqué.

« Quarante assaillants » ont perdu la vie durant les combats, a ajouté l’armée mauritanienne. Les antibalaka sont des milices autoproclamées d' »autodéfense » peu organisées et implantées localement.

A New York, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a condamné cette attaque dans un communiqué. Il « appelle les autorités centrafricaines à enquêter » sur ces attaques contre les Casques bleus « et à traduire rapidement les responsables en justice », a précisé dans ce communiqué son porte-parole adjoint, Farhan Haq.

C’est le troisième Casque bleu de la Mission de l’ONU dans le pays (Minusca, 10.000 soldats) tué en Centrafrique depuis le début de l’année.

« Cette violence aveugle est inadmissible. Pourquoi s’attaquer à des Casques bleus dont la présence sur le sol centrafricain n’a d’autres objectifs que d’aider le pays à sortir de l’engrenage de la violence et contribuer au retour d’une paix et d’une stabilité durables en République centrafricaine? », s’est insurgé jeudi soir le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU en RCA, Parfait Onanga-Anyanga, dans un communiqué.

Selon le texte de l’ONU, les Casques bleus mauritaniens escortaient un convoi logistique entre les villes de Kongbo et Alindao quand ils ont été attaqués jeudi matin.

Parmi les huit blessés, tous évacués par la Minusca, cinq sont dans un état grave, selon l’ONU.

La mission onusienne, présente dans le pays depuis 2014, tente de rétablir la sécurité dans un pays où l’Etat ne contrôle qu’une maigre partie du territoire national.

L’armée nationale n’est présente que dans quelques villes, tandis que les groupes armés contrôlent une majorité du pays, où ils combattent pour le contrôle des ressources, notamment les diamants, l’or et le bétail.

Romandie.com avec(©AFP / 17 mai 2018 20h36)                                                        

France: des apiculteurs bretons entament un « convoi mortuaire » de ruches mortes

avril 30, 2018

Une abeille butine une fleur de pissenlit / © DPA/AFP/Archives / PATRICK SEEGER

Des apiculteurs bretons ont entamé lundi un « convoi mortuaire » de ruches mortes depuis le Morbihan vers la Chambre d’agriculture régionale de Bretagne à Rennes pour dénoncer « l’utilisation de pesticides nocifs aux abeilles en agriculture ».

« Cet hiver, au moins 20.000 colonies sont mortes en Bretagne. Une véritable hécatombe comme on n’en a jamais connu », selon un communiqué du syndicat des apiculteurs professionnels de Bretagne.

Partis du Faouët (Morbihan) lundi, les apiculteurs feront étape les jours suivants dans plusieurs communes jusqu’à leur arrivée à Rennes, vendredi.

« Des ruchers entiers, très beaux à l’automne, sont aujourd’hui particulièrement décimés. Les pertes sont particulièrement élevées dans le centre-Bretagne », constate Joël Nadan, du syndicat des apiculteurs de Bretagne.

« Personnellement, quand je cumule les ruches dépeuplées, les orphelines, les bourdonneuses et autres non viables, j’approche les 50% de perte. C’est du jamais vu depuis le début de ma carrière en 1984 », explique l’apiculteur.

« Des collègues plus jeunes (…) ont perdu jusqu’à plus de 80% de leur cheptel. Leur situation financière est dramatique: quasiment pas de récolte possible cette année et une reconstitution de leur cheptel plus qu’hypothétique », dénonce M. Nadan, déplorant que l’Observatoire des mortalités, mis en place cette année par l’Etat, mène « des analyses en cas de suspicion de maladie ou parasite, mais aucune recherche, aucune analyse, aucun financement n’est prévu pour orienter vers une intoxication chimique, même dans les cas extrêmes ».

« Nos ministres sont-ils aveugles, et sourds ? ou simplement des marionnettes aux mains des firmes chimiques et de la FNSEA, syndicat qui défend la santé des firmes avant celles des agriculteurs », s’insurge le syndicat breton.

Un Observatoire des Mortalités et des Affaiblissements de l’Abeille mellifère (OMAA), financé par l’Etat, a été mis en place en région Bretagne et Pays de la Loire, à titre expérimental, jusqu’au 31 juillet 2019. Il a pour objet, selon le site de l’ESA (Epidémiosurveillance santé animale), de « mieux recenser les événements de santé observés dans les ruchers de la région ».

Selon le syndicat, l’interdiction prochaine, décidée la semaine dernière par la Commission européenne, de trois néonicotinoïdes « est une bonne nouvelle » mais reste « très insuffisant ». « Ces trois produits étaient déjà soumis à un moratoire en France sur certaines cultures et certains agriculteurs les avaient déjà remplacés par un autre néonicotinoïde qui reste autorisé par l’Europe ».

Romandie.com avec(©AFP / 30 avril 2018 16h03)                

Mali: six morts dans une embuscade visant le président de la Haute cour de justice

novembre 1, 2017

 

Des soldats maliens dans la région de Mopti, dans le centre du pays, en 2012. © Francois Rihouay/AP/SIPA

Le convoi du député Abdrahamane Niang, président de la Haute cour de justice, a été la cible d’une embuscade mardi dans la région de Mopti, dans le centre du pays. Son chauffeur ainsi que cinq soldats ont été tués.

Le convoi a été ciblé mardi alors qu’il se trouvait entre les localités de Dia et de Diaffarabé, dans la région de Mopti (centre), selon une source militaire malienne citée par l’AFP. « Le député [Abdrahamane Niang] est sain et sauf, ainsi que son épouse et ses deux gardes du corps. Mais son chauffeur civil a été tué par les jihadistes », a précisé une source policière locale, interrogée depuis Bamako. Cinq militaires maliens, qui allaient porter assistance au député, ont été tués lorsque leur véhicule a sauté sur une mine.

Abdrahamane Niang, député de la région de Mopti, est également le président de la Haute cour de justice, une instance crée en mars 2014 dont la mission est de juger les chefs d’États et ministres soupçonnés de haute trahison ou de crimes au cours de leurs mandats. Sa création avait à l’origine en ligne de mire l’ancien président malien, Amadou Toumani Touré,  renversé par un coup d’État le 22 mars 2012 et actuellement réfugié au Sénégal.

Nouvelle aide financière pour le G5 Sahel

Cette attaque est intervenue alors que les États-Unis ont annoncé, mardi, l’attribution d’une aide financière de 60 millions de dollars aux pays du G5 Sahel (Mali, Niger, Mauritanie, Burkina Faso, Tchad) en vue de la création d’une force conjointe de lutte antiterroriste.

Mardi, également, le président malien Ibrahim Boubacar Keïta a été reçu à l’Élysée par son homologue français. Emmanuel Macron a alors affirmé que « le succès de la force conjointe était une obligation collective » et s’est félicité de « quelques avancées symboliques notables depuis les combats cet été » dans le processus de paix au Mali.

Jeuneafrique.com avec AFP

Attaque d’un convoi de l’ONU en Centrafrique: un Casque bleu tué, 4 disparus, 8 blessés

mai 9, 2017

Bangui – Un Casque bleu a été tué dans le sud-est de la Centrafrique, quatre autres portés disparus et huit blessés lundi dans l’attaque de leur convoi, a indiqué mardi la mission des Nations unies en Centrafrique (Minusca).

« Le convoi, qui avait quitté Rafai pour Bangassou, a été attaqué par des éléments armés vers 20H00 (19H00 GMT) (…). Un soldat de la paix cambodgien a été tué et huit ont été blessés, dont un Cambodgien et sept Marocains. Quatre Casques bleus sont portés disparus, dont trois soldats cambodgiens et un soldat marocain. Les attaquants ont fui dans la brousse », indique le communiqué de la Minusca.

« La Minusca a envoyé un hélicoptère et des soldats de la paix pour sécuriser la zone et rechercher les disparus », poursuit le communiqué, indiquant que les blessés ont été évacués sur Bangui.

Le convoi – « une force mixte de policiers et de militaires de l’ONU » – a été attaqué dans le village de Yogofongo, à plus de 470 km à l’est de Bangui, à 20 km de leur point d’arrivée, près de la frontière avec la République démocratique du Congo, a précisé à l’AFP le porte-parole de la Minusca Hervé Verhoosel.

La Centrafrique peine à se relever du conflit entre rebelles ex-Séléka prétendant défendre la minorité musulmane et groupes anti-Balaka majoritairement chrétiens.

La Minusca – un peu plus de 12.500 hommes – est seule en première ligne face aux groupes armés ex-Séléka ou anti-Balaka depuis la fin de la mission française Sangaris en octobre dernier.

La France a condamné l’attaque dans un communiqué de son ministère des Affaires étrangères, ajoutant qu' »il importe d’identifier les responsables de cette attaque afin de les traduire en justice ».

Le représentant du secrétaire général de l’ONU, Parfait Onanga-Anyanga, a exprimé ses « profondes et sincères condoléances à la famille de la victime, à son contingent et à son pays » et son « immense gratitude pour le travail et les sacrifices des soldats du maintien de la paix dans la protection de la population en Centrafrique ».

Romandie.com avec(©AFP / 09 mai 2017 14h35)