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Corée du Nord : tout savoir sur les tirs de missiles

novembre 2, 2022

Un missile nord-coréen est tombé tout près des eaux sud-coréennes, pour la première fois depuis 70 ans. Voici ce qu’il faut en retenir.

Les autorites de la Coree du Sud ont demande mercredi aux habitants de l'ile d'Ulleungdo, au large de sa cote orientale, d'evacuer vers des bunkers. (Image d'illustration)
Les autorités de la Corée du Sud ont demandé mercredi aux habitants de l’île d’Ulleungdo, au large de sa côte orientale, d’évacuer vers des bunkers. (Image d’illustration)© ¿Øvª?? / MAXPPP / Yonhap News Agency/MAXPPP

La Corée du Nord a tiré mercredi au moins 23 missiles de types variés, dont l’un tombant près des eaux territoriales sud-coréennes, et ce, pour « la première fois » depuis soixante-dix ans selon l’armée de Séoul, occasionnant une rare alerte au raid aérien sur une île sud-coréenne. La Corée du Sud a promis une réponse « décisive ». Le président sud-coréen Yoon Suk-yeol a fustigé la « provocation » de Pyongyang, dénonçant une « invasion territoriale de fait ». Voici ce qu’il faut savoir.

Aucun missile n’a atteint la Corée du Sud. Mais un missile balistique de courte portée est tombé très près des eaux territoriales sud-coréennes pour la première fois depuis la fin de la guerre de Corée, en 1953. Ce missile a amerri dans des eaux internationales, à 57 km à l’est de la Corée du Sud continentale, a indiqué l’armée sud-coréenne. S’il s’est abîmé en mer en dehors des eaux territoriales sud-coréennes (12 milles marins, soit 22,2 km), le missile est tout de même tombé à 26 km au sud de la « ligne de limite du Nord  » (NLL), qui prolonge en mer la ligne de démarcation intercoréenne des deux côtés de la péninsule.

Une controverse autour de la frontière

La NLL a été tracée par le commandement des Nations unies dirigé par les États-Unis à la fin de la guerre de Corée (1950-1953) dans le but d’empêcher des affrontements accidentels entre le Nord et le Sud. Pyongyang qualifie d’invalide la démarcation reconnue par le Sud, considérant qu’elle a été établie unilatéralement par les forces de l’ONU. À la place, la Corée du Nord reconnaît une « ligne militaire de démilitarisation  », au sud de la NLL.

« Encouragée par ses propres capacités nucléaires d’aujourd’hui, (Pyongyang) pourrait déclarer nulle et non avenue la NLL – dont elle pense qu’elle a constitué pour elle un désavantage important  », estime Cheong Seong-chang, chercheur à l’institut Sejong.

La frontière maritime intercoréenne a été le théâtre d’affrontements brefs mais violents ces dernières années. En 1999, un patrouilleur nord-coréen s’est aventuré à près de 10 km au sud de la NLL, mais a battu en retraite après un échange de tirs qui a coûté la vie à plusieurs Nord-Coréens. En novembre 2010, Pyongyang a bombardé l’île de Yeonpyeong, près de la NLL, tuant quatre Sud-Coréens et faisant brièvement craindre un conflit à grande échelle.

La guerre de Corée s’étant achevée sur un cessez-le-feu et non un traité de paix. Nord et Sud demeurent techniquement en guerre. En octobre, les deux pays ont échangé des coups de semonce, s’accusant mutuellement d’avoir enfreint la frontière maritime.

La « zone tampon »

Lors d’un sommet historique à Pyongyang en 2018, le président sud-coréen de l’époque, Moon Jae-in, et le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un s’étaient accordés pour établir des « zones tampons » le long de leurs frontières terrestres et maritimes, notamment de la NLL, afin de réduire les tensions et de prévenir toute confrontation accidentelle.

Ces zones s’étendent sur une largeur de 5 km de part et d’autre de la ligne de démarcation. Séoul et Pyongyang s’y étaient engagées à ne pas y mener de manœuvres militaires de grande ampleur, et à n’y pratiquer aucun tir d’artillerie à munitions réelles. Séoul a affirmé que les exercices d’artillerie nord-coréens récents constituent une « violation claire  » de l’accord de 2018.

Les derniers tirs de la Corée du Nord sont survenus au moment où Séoul et Washington mènent le plus grand exercice aérien conjoint de leur histoire, baptisé Tempête vigilante, auquel participent des centaines d’avions des deux armées. « Tous les derniers essais d’armements, y compris le barrage d’artillerie, sont essentiellement une provocation délibérée destinée à […] démontrer qu’ils sont capables de détruire le Sud s’ils le veulent  », affirme à l’AFP Ahn Chan-il, spécialiste de la Corée du Nord.

«Des événements de précélébration en amont de leur essai nucléaire à venir  »

Les manœuvres américano-sud-coréennes suscitent la colère de Pyongyang, qui les considère comme des répétitions générales à une invasion de son territoire. Kim Jong-un utilise cet argument pour défendre ses lancements de missiles, les qualifiant de « contre-mesures » nécessaires face à ce qu’il juge être une agression américaine.

Les négociations autour de l’arme nucléaire et les relations diplomatiques entre Pyongyang et Washington se sont enlisées depuis 2019, au sujet de l’allègement des sanctions et de ce que le Nord serait prêt à abandonner en retour.

La Corée du Nord a adopté une nouvelle doctrine en septembre, rendant « irréversible  » son statut de puissance nucléaire et mettant de fait fin aux négociations autour de ses programmes d’armements illégaux.

« La Corée du Nord est un État paria  », estime Leif-Eric Easley, professeur à l’université Ewha de Séoul. Selon lui, Pyongyang a développé ses programmes d’armement « en premier lieu en raison des intentions agressives du régime de Kim envers Séoul, et non de ce que Washington fait ou ne fait pas  ».

Par Le Point avec AFP

Corée du Sud: 59 morts et 150 blessés dans une bousculade à Séoul lors d’une fête d’Halloween

octobre 29, 2022
Les services d'urgence traitent des blessés.

Les services d’urgence traitent les blessés après une bousculade à Séoul. Photo : Getty Images/Chung Sung-Jun

Au moins 59 personnes sont mortes et 150 ont été blessées samedi à Séoul, en Corée du Sud, après que des milliers de personnes se sont pressées dans les rues étroites d’un quartier de la capitale sud-coréenne lors des célébrations d’Halloween, ont indiqué les pompiers.

En Corée du Sud, les responsables des secours parlent d’arrêt cardiaque tant qu’un médecin n’a pas officiellement prononcé la mort d’une personne.

Une personne est transportée sur une civière.

Une personne est transportée sur une civière dans le quartier populaire de la vie nocturne d’Itaewon à Séoul. Photo : Getty Images/Jung Yeon-Je

Un porte-parole des pompiers a confirmé l’incident, indiquant que 140 ambulances avaient été déployées sur les lieux pour prendre en charge les victimes.

Une cinquantaine de personnes ont connu un arrêt cardiaque dans le quartier d’Itaewon, où des milliers de personnes fêtaient Halloween, selon l’agence Yonhap.

Les victimes semblent avoir été prises dans des mouvements de foule dans ce quartier où les célébrations d’Halloween rassemblent un grand nombre de personnes dans la capitale sud-coréenne.

Des ambulances dans un quartier populaire à Séoul.

Des ambulances arrivent sur les lieux où des dizaines de personnes ont subi un arrêt cardiaque dans le quartier populaire d’Itaewon à Séoul. Photo : Getty Images/Jung Yeon-Je

Le président sud-coréen Yoon Suk-yeol a demandé de préparer les hôpitaux à accueillir les blessés, a indiqué la présidence.

Des photographies publiées par Yonhap montraient plus d’une dizaine de personnes gisant dans une rue, des sauveteurs effectuant des massages cardiaques à certaines d’entre elles, alors que la police tenait la foule à distance par des cordons de sécurité.

Selon des images vidéo, une vingtaine de corps étaient cependant revêtus de draps ou de couvertures, les sauveteurs ne tentant pas de les ranimer. D’autres victimes étaient évacuées sur des civières vers des ambulances.

Les célébrations d’Halloween cette année sont les premières depuis la pandémie de COVID -19, dans laquelle les Sud-Coréens avaient été obligés de porter le masque en extérieur.

Radio-Canada avec AFP

Kamala Harris en Corée du Sud, Pyongyang tire des missiles

septembre 29, 2022
Kamala Harris en Coree du Sud, Pyongyang tire des missiles
Kamala Harris en Corée du Sud, Pyongyang tire des missiles© POOL/AFP/LEAH MILLIS

La vice-présidente américaine Kamala Harris a achevé jeudi une visite en Corée du sud destinée à renforcer les liens avec Séoul en matière de défense, précédée et suivie de tirs de missiles nord-coréens.

L’armée sud-coréenne a fait état de « deux tirs de missiles balistiques de courte portée tirés depuis le secteur de Sunchon, dans la province de Pyongan du Sud », peu après le départ de la responsable américaine.

Les jours précédant son arrivée avaient déjà été marqués par deux tirs de missiles balistiques par Pyongyang, engagé dans une série record de tests d’armes depuis le début de l’année.

Mme Harris a visité jeudi la frontière sud-coréenne, lourdement fortifiée, lors de ce voyage visant à renforcer l’alliance de sécurité avec Séoul.

Dans un poste d’observation situé au sommet d’une colline escarpée surplombant la Corée du Nord, elle a pu observer la frontière à l’aide de jumelles.

L’engagement des États-Unis pour la défense de la Corée du Sud est « inébranlable », a-t-elle déclaré, assurant que Washington et Séoul étaient « alignés » dans leur réponse à la menace croissante que représentent les programmes d’armement du Nord.

Les Etats-Unis disposent de quelque 28.500 soldats en Corée du sud.

S’ils souhaitent tous deux « une dénucléarisation complète de la péninsule coréenne », a-t-elle poursuivi, les deux pays alliés sont, en attendant, « prêts à faire face à toute éventualité ».

La vice-présidente a également visité le village de la trêve de Panmunjom, dans la zone démilitarisée (DMZ) entre les deux pays, où Donald Trump, alors président des Etats-Unis, avait rencontré le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un en 2019. Elle s’est aussi entretenue avec des soldats américains au Camp Bonifas, un poste militaire des Nations unies.

La vice-présidente américaine s’était préalablement rendue au Japon pour assister aux funérailles nationales de l’ancien premier ministre assassiné, Shinzo Abe.

A Séoul, elle a rencontré le président sud-coréen Yoon Suk-yeol, qui a pris ses fonctions en mai, pour des entretiens dominés par les questions de sécurité, les responsables sud-coréens et américains avertissant depuis des mois que Pyongyang se prépare à effectuer un nouvel essai nucléaire.

Mercredi, le Service national du renseignement (NIS) sud-coréen a estimé que ce test pourrait avoir lieu en octobre.

Selon le NIS, Kim Jong-un choisira probablement la période comprise entre le prochain congrès du Parti communiste chinois, le 16 octobre, et les élections de mi-mandat aux Etats-Unis, le 7 novembre.

Durant la rencontre, Séoul a également fait part de ses préoccupations quant à une nouvelle loi signée par le président américain Joe Biden, qui supprime les subventions pour les voitures électriques construites en dehors des Etats-Unis, ce qui affecte les constructeurs sud-coréens comme Hyundai et Kia.

Mme Harris, première femme vice-présidente des Etats-Unis, a également rencontré ce que la Maison Blanche a appelé des « dirigeantes innovatrices » de Corée du Sud afin d’aborder des questions liées à l’égalité des sexes, sujet qu’elle dit avoir abordé avec M. Yoon.

M. Yoon, qui s’est engagé à abolir le ministère de l’Egalité des sexes, a été critiqué dans son pays pour le manque de femmes dans son gouvernement.

Essai nucléaire ?

La Corée du Nord, qui fait l’objet de multiples sanctions de l’ONU pour ses programmes d’armement, cherche généralement à maximiser l’impact géopolitique de ses essais en choisissant le moment qui lui semble le plus opportun.

Le pays communiste a testé des armes nucléaires à six reprises depuis 2006. Son dernier essai, le plus puissant, réalisé en 2017 – qui, selon Pyongyang, était une bombe à hydrogène – avait une puissance estimée à 250 kilotonnes.

Sous le président Yoon, Séoul et Washington ont intensifié leurs exercices militaires conjoints, dont ils insistent sur le caractère purement défensif. De son côté, la Corée du Nord les dénonce systématiquement comme une répétition d’invasion.

Les deux alliés organisent cette semaine un exercice naval conjoint de grande envergure considéré comme une démonstration de force face aux provocations croissantes du Nord.

Séoul a annoncé jeudi l’organisation d’exercices trilatéraux anti-sous-marins avec Tokyo et Washington, les premières manoeuvres de ce type depuis 2017, après que des officiels ont indiqué ce week-end avoir détecté des signes que Pyongyang pourrait préparer un tir d’essai de missile balistique lancé depuis un sous-marin.

Par Le Point avec AFP

Les pays « hostiles » à Moscou, dont le Canada, seront remboursés en roubles

mars 7, 2022

Depuis le 1er janvier, et plus particulièrement depuis le début de la guerre en Ukraine, la monnaie russe a perdu 45 % de sa valeur.

Un rouble russe sur un symbole du dollar.

Un rouble russe sur un symbole de dollar. Photo : Getty Images/AFP/Kirill Kudryavtsev

Les autorités russes ont établi une liste de pays « hostiles » à la Russie, auxquels les particuliers et les entreprises russes pourront rembourser leurs dettes en roubles, monnaie dont la valeur a perdu 45 % depuis janvier, a indiqué lundi le gouvernement.

Cette liste de pays comprend entre autres les pays de l’Union européenne, l’Australie, le Royaume-Uni, le Canada, Monaco, la Corée du Sud, les États-Unis, la Suisse et Japon.

Ce texte a été préparé à la suite d’un décret présidentiel de vendredi, qui établissait en termes vagues une procédure provisoire de remboursement des dettes envers certains créanciers étrangers.

Pour ce faire, un débiteur pourra désormais demander à une banque russe de créer un compte spécial en roubles au nom du créancier étranger et de lui envoyer un paiement en équivalent rouble, au taux de change du jour de la Banque centrale.

Cette nouvelle procédure temporaire s’applique aux paiements supérieurs à 10 millions de roubles par mois en équivalent à la devise étrangère.

Il s’agit d’une des premières réponses russes aux sanctions sans précédent imposées à la Russie par de nombreux pays occidentaux à la suite de son intervention militaire en Ukraine.

Les sanctions ont provoqué une dépréciation historique du rouble et s’accompagnent du gel d’une partie des fonds des autorités à l’étranger, empêchant la Banque centrale de soutenir la devise russe.

Lundi, l’inquiétude des marchés se focalisait sur la possibilité de sanctions économiques qui viseraient directement le pétrole russe.

Première victime sur le marché des changes, la monnaie russe fondait de 10 % lundi vers 6 h (HNE), à 137,70 roubles pour un dollar, après avoir touché 142,18 roubles, un nouveau plus bas historique.

Depuis le 1er janvier, le rouble a dégringolé de 45 %.

Avec Radio-Canada par Agence France-Presse

« Touche pas à ma virilité » : en Corée du Sud, des hommes lancent leur #MeToo

juin 27, 2021

Pour lutter contre la haine de certaines femmes à leur égard, des sud-coréens ont lancé un mouvement de protestation, indique « Courrier International ».

C’est un phénomène qui prend une ampleur de plus en plus conséquente en Corée du Sud. Depuis plusieurs semaines, le Los Angeles Times, dans un article repéré par le Courrier Internationalrapporte que des groupes de défense des « droits masculins » ont lancé leur propre version du mouvement #MeToo, pour lutter contre la haine des hommes qu’entretiendraient les féministes dans le pays. Selon eux, la haine des hommes est omniprésente dans la société sud-coréenne d’aujourd’hui, où le féminisme radical est devenu hors de contrôle.

À l’origine de cette vague de contestation se trouve un emoji, « pouce et index rapprochés », qui a fait débat en 2019 au moment où de nombreux hommes estimaient qu’il s’agissait d’un émoticone servant uniquement à se moquer des sexes masculins de petite taille. Ces dernières semaines, plusieurs employés de grandes entreprises du pays ont été sanctionnés pour avoir utilisé l’émoji dans des affiches, après l’appel au boycott et les plaintes déposées par les groupes de défense des « droits masculins ».

En Corée du Sud, ce mouvement est incarné par un grand nombre de jeunes hommes qui fustigent le féminisme et jugent que le système joue en leur défaveur et non l’inverse. « Le principal problème est que les jeunes hommes ne peuvent pas faire entendre leur voix, ni dans la presse ni sur la scène politique. Et leurs doléances s’accumulent. Tout le monde rencontre des difficultés, mais on met l’accent sur celles d’un camp en particulier », a assuré de son côté l’auteur spécialisé dans la haine en ligne, Park Won-ik.

Les jeunes sud-coréens de plus en plus réfractaires aux femmes

À l’heure où la Corée du Sud est l’une des premières puissances mondiales les plus en retard concernant la question de l’égalité homme-femme, de plus en plus de jeunes hommes estiment que le féminisme « va trop loin » et se plaignent d’être injustement calomniés et accusés à tort par les femmes.

Une étude menée en 2018 par le Korean Women’s Development Institute a par ailleurs souligné que pour 65 % des hommes âgés d’une vingtaine d’années, le féminisme était un mouvement de haine des hommes. 56.5 % d’entre eux se disaient même prêts à rompre avec leur compagne si elle se disait féministe.

Avec Le Point avec AFP

La Corée du Sud refuse d’extrader aux États-Unis un exploitant de site pédopornographique

juillet 6, 2020

Un tribunal sud-coréen a rejeté lundi une demande d’extradition aux Etats-Unis d’un homme reconnu coupable d’avoir dirigé l’un des plus gros sites internet de pédopornographie au monde.

Son Jong-woo, exploitant du site de pornographie enfantine sud-coréen «Welcome to Video», en vendait le contenu dans le monde entier sur le darknet pour des bitcoins, une crypto-monnaie numérique. Reconnu coupable d’avoir violé les lois sud-coréennes sur la protection de l’enfance, il a purgé une peine de 18 mois de prison se terminant en avril. Il est resté en détention depuis car il a également été inculpé à Washington et pourrait encourir une peine beaucoup plus longue aux Etats-Unis.

Ainsi des clients ont été condamnés aux Etats-Unis à des peines de 15 ans de prison, contrastant avec la peine légère purgée par Son Jong-woo en Corée du Sud, ce qui a suscité des appels à durcir la législation sud-coréenne contre la pédopornographie.

«La décision ne doit pas être interprétée comme une manière de l’exonérer»

La Haute Cour de Séoul a justifié le rejet de la demande d’extradition en faisant valoir que son départ à l’étranger pourrait «entraver l’enquête sud-coréenne sur les contenus à caractère sexuel», a rapporté l’agence de presse Yonhap. «La décision ne doit pas être interprétée comme une manière de l’exonérer», a ajouté le tribunal, selon Yonhap.

Mais cette décision a suscité des réactions négatives dans les réseaux sociaux en Corée du Sud. «Je peux presque entendre divers criminels sexuels applaudir à cette nouvelle», a déclaré un utilisateur de Twitter. «La Corée du Sud doit être le seul pays à laisser en liberté les prédateurs sexuels d’enfants», a réagi un autre. Selon le ministère américain de la Justice, 338 personnes liées au site ont été arrêtées l’an dernier à travers le monde, notamment en Corée du Sud, aux États-Unis, au Canada, en Espagne et au Brésil.

Qualifié par le gouvernement américain de «plus grand marché d’exploitation sexuelle d’enfants en termes de volumes de contenus», le site de Son donnait accès à 250.000 vidéos pornographiques d’enfants contre des paiements en bitcoins. Il a été l’un des premiers sites du darknet (réseaux cachés non référencés par les moteurs de recherche classiques) à vendre des vidéos d’exploitation d’enfants pour des bitcoins, le site affirmant qu’elles ont été téléchargées plus d’un million de fois, selon le ministère américain de la Justice.

Par Le Figaro avec AFP

Coronavirus : la Corée du Sud en alerte maximale

février 23, 2020
Un travailleur médical se repose à l'extérieur d'un hôpital à Daegu.
© Stringer ./Reuters Un travailleur médical se repose à l’extérieur d’un hôpital à Daegu.
La Corée du Sud est sur le pied de guerre face à l’épidémie du nouveau coronavirus, dont les cas sont en constante augmentation, notamment au sein d’une secte chrétienne.

Les autorités ont rehaussé au plus haut leur niveau d’alerte. Le nombre de malades est passé dimanche de 169 cas à 602 personnes contaminées au Covid-19. Trois patients sont morts, portant à cinq le nombre de victimes de cette maladie.

Le pays compte ainsi le deuxième plus grand nombre de malades sur son sol, après la Chine, d’où est partie l’épidémie, en excluant le foyer d’infection du paquebot Diamond Princess au Japon. Un troisième passager est décédé, a rapporté dimanche le ministère japonais de la Santé.

Le président sud-coréen a qualifié la situation à Daegu et dans la province Gyeongsang du Nord où une centaine de personnes ont été infectées de crise nationale.

Les autorités sud-coréennes ont élevé au maximum dimanche leur niveau d'alerte face au nouveau coronavirus.

© /Reuters Les autorités sud-coréennes ont élevé au maximum dimanche leur niveau d’alerte face au nouveau coronavirus.
En Chine, le président Xi Jinping qualifie cette crise de la plus grave urgence sanitaire depuis la fondation du régime communiste en 1949. Il reconnait également des lacunes dans la réponse des autorités à l’épidémie.

La Chine compte 77 000 personnes contaminées, dont plus de 2400 morts.

Des travailleurs médicaux en combinaison de protection dans un laboratoire à Wuhan, dans la province de Hubei, en Chine centrale.

© Cheng Min/Associated Press Des travailleurs médicaux en combinaison de protection dans un laboratoire à Wuhan, dans la province de Hubei, en Chine centrale.
Le ministère iranien de la Santé a annoncé plus tôt dimanche la mort de trois malades parmi un total de 15 personnes nouvellement testées positives au virus. Cela porte à 8 le nombre de personnes tuées par le Covid-19 sur un total de 43 personnes infectées.

L’Iran est à ce jour le pays où l’épidémie a fait le plus de morts en dehors de Chine.

En Europe, on garde le calme tout en ayant l’œil sur L’Italie, où le nombre de cas de contamination dépasse maintenant la centaine et où 11 villes sont désormais en quarantaine.

Par ailleurs, les 274 personnes secourues récemment au large de la Libye seront placées elles aussi en quarantaine, selon l’ONG SOS Méditerranée et le ministère de l’Intérieur italien.

En France, on se prépare à une possible épidémie, alors que les autorités autrichiennes estiment qu’il n’y a pas lieu de paniquer pour le moment. Quelque 181 tests sur des cas de suspicion se sont tous révélés négatifs.

Avec CBC/Radio-Canada

Kim qualifie les derniers tirs nord-coréens d’«avertissement» aux États-Unis et à la Corée du sud

août 6, 2019

 

Les derniers tirs de missiles par la Corée du Nord sont un « avertissement » à Washington et Séoul, qui mènent des manoeuvres militaires conjointes, selon le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un, cité mercredi par l’agence d’Etat KCNA.

« Se félicitant du succès de ce tir de démonstration, Kim Jong Un a noté que cette action militaire était une occasion d’adresser un avertissement approprié en direction des manoeuvres militaires conjointes que mènent les Etats-Unis et la Corée du sud », selon KCNA.

Par Le Figaro.fr avec AFP

Washington maintient ses projets d’exercices militaires avec la Corée du Sud

juillet 31, 2019

 

Washington maintient ses projets d’exercices militaires conjoints avec la Corée du Sud, a indiqué mercredi un haut responsable du Pentagone au lendemain de nouveaux tirs de missiles nord-coréens, interprétés comme un avertissement de Pyongyang pour qu’ils soient annulés.

«Non, il n’y a pas d’ajustement ou de changement de plan dont nous soyons informés ou que nous prévoyons», a déclaré ce haut responsable ayant requis l’anonymat. «Il y a deux choses que nous devons faire: donner aux diplomates suffisamment d’espace pour leur diplomatie et aider à créer un environnement propice aux négociations quand elles reprendront», a-t-il ajouté, soulignant la nécessité de «maintenir le niveau de préparation» des troupes.

La Corée du Nord a averti récemment que les négociations avec Washington pourraient capoter si des manoeuvres communes avec la Corée du Sud se déroulaient comme prévu en août. Pyongyang a lancé mercredi deux missiles balistiques, selon Séoul, quelques jours après les tirs de deux autres projectiles de courte portée. Les missiles tirés jeudi dernier avaient parcouru une distance bien supérieure à ceux de mercredi (600 km) et volé à une altitude plus élevée (50 km contre 30). La Corée du Nord avait assuré la semaine passée que ces projectiles étaient de nouvelles armes tactiques constituant «un avertissement solennel aux militaires bellicistes sud-coréens», qui persistent dans leur volonté de mener les exercices conjoints.

Près de 30.000 soldats américains sont déployés en Corée du Sud. Les exercices annuels qu’ils mènent avec des dizaines de milliers de soldats sud-coréens ne manquent jamais d’irriter Pyongyang, qui les considère comme la répétition générale d’une invasion de son territoire.

Par Le Figaro.fr avec AFP

L’armée sud-coréenne dénonce le tir de deux «projectiles» nord-coréens

juillet 24, 2019

 

Les États-Unis ont confirmé qu’un engin de courte portée a été tiré mercredi.

La Corée du Nord a tiré «deux projectiles non-identifiés», a annoncé jeudi (heure locale) l’état-major des armées sud-coréennes, cité par l’agence de presse de Corée du Sud Yonhap.

Les Etats-Unis ont confirmé mercredi le tir d’un engin de courte portée. « Je peux confirmer qu’il était de courte portée », a indiqué à l’AFP un responsable américain, s’exprimant sous le couvert de l’anonymat. Il n’a pas indiqué quand le tir avait été effectué.

Il s’agit du premier test d’arme depuis la rencontre entre Donald Trump et Kim Jong-un à la frontière entre les deux Corées.

Par Le Figaro.fr avec AFP