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USA-Cerfs de Virginie : un possible réservoir pour le coronavirus?

février 27, 2022

L’apparition récente du SRAS-CoV-2, le virus responsable de la COVID-19, dans la population de cerfs de Virginie préoccupe les chercheurs, qui redoutent la dissémination du virus en milieu sauvage et la création, au sein de cette population d’animaux, d’un réservoir potentiel pour le virus.

Portrait d'un cerf de Virginie.

Un cerf de Virginie Photo : Radio-Canada

Le coronavirus SRAS-CoV-2 ne s’attaque pas qu’aux humains. Les chercheurs ont observé, depuis le début de la pandémie, que le virus pouvait aussi se répandre dans les élevages de visons, tout comme chez certains animaux domestiques et dans les zoos. Jusqu’à tout récemment, les scientifiques disposaient de très peu de données quant à la propagation du virus parmi les animaux sauvages.

Dès 2020, les responsables de la santé animale aux États-Unis sont parmi les premiers sur le continent à réaliser des tests pour détecter la présence du SRAS-CoV-2 chez les cerfs de Virginie. Ils profitent du programme de surveillance et de suivi annuel de la maladie débilitante chronique (MDC) qui touche les cervidés.

On savait déjà que les cerfs de Virginie pouvaient être sensibles à une infection par le SRAS-CoV-2, car, comme l’humain, ils disposent de récepteurs ACE2. Ces récepteurs permettent au coronavirus de se fixer plus aisément aux cellules saines, d’en prendre le contrôle et de se propager dans l’organisme.

Aux États-Unis, les premiers résultats des analyses sont aussi inattendus que renversants. En Iowa, le professeur de microbiologie et maladies infectieuses Vivek Kapur raconte que lui et ses collègues étaient tellement surpris par les résultats qu’ils ont douté un moment du bon fonctionnement du test. Les résultats montraient que les taux de positivité allaient de 30 % à 35 %. C’est l’équivalent d’un cerf de Virginie sur trois qui était porteur du virus SRAS-CoV-2 chez les cerfs testés en Iowa.Portrait de Vivek Kapur.

Vivek Kapur est professeur de microbiologie et maladies infectieuses à l’Université d’État de Pennsylvanie. Photo : Radio-Canada

À la lumière des résultats américains, les responsables de la faune dans la majorité des provinces canadiennes ont lancé des campagnes d’échantillonnage, profitant aussi des programmes de surveillance de la maladie débilitante du cervidéMDC et de la saison de chasse pour réaliser des prélèvements sur les carcasses de cerfs de Virginie. Au Québec, des échantillons ont été prélevés sur 250 cerfs dans les Laurentides et en Estrie en novembre 2021.Prélèvement nasal chez un cerf, avec un écouvillon.

Prélèvement nasal chez un cerf de Virginie Photo : Radio-Canada

« On prélève des écouvillons nasaux, pour détecter le virus SRAS-CoV-2 chez les cerfs. Puis le second prélèvement, c’est un prélèvement de sang, pour des tests sérologiques, pour voir si l’animal a des anticorps, s’il a été exposé au virus dans le passé. »— Une citation de  Marianne Gagnier, biologiste en santé de la faune ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs – QuébecPortrait de Marianne Gagnier.

Marianne Gagnier, biologiste en santé de la faune au ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs – Québec Photo : Radio-Canada

Dans le lot des échantillons prélevés en Estrie, trois sont déclarés positifs en décembre 2021. Ce seront les premiers cas confirmés d’une infection d’animaux sauvages par le virus SRAS-CoV-2 au Canada. Depuis, on a officiellement enregistré quatre cas en Saskatchewan, cinq en Ontario et trois au Manitoba. Comme les analyses des échantillons se poursuivent, on peut présumer que d’autres cas pourraient par la suite être identifiés chez les cerfs de Virginie au Canada.

Quant aux résultats des tests sérologiques réalisés sur les échantillons prélevés en Estrie, ils ont révélé qu’environ 9 % des cerfs avaient des anticorps, et par conséquent avaient été exposés au virus antérieurement à l’échantillonnage.Une languette imbibée de sang.

Échantillon sanguin d’un cerf de Virginie Photo : Radio-Canada

Pour l’instant, on sait que le virus s’est propagé de l’humain à l’animal, puis d’un cerf de Virginie à l’autre. La route empruntée par le virus pour infecter les animaux n’est pas clairement établie. Comme le décrit Vivek Kapur, professeur de microbiologie et maladies infectieuses, elles peuvent être multiples.

Les cerfs ont pu être en contact avec des éléments déjà infectés par un humain, une pomme jetée par la fenêtre, par exemple, ou les matières fécales d’un humain qui se serait soulagé en forêt.

« Les cerfs ne suivent pas nos règles d’hygiène. Un contact avec un de ces éléments suffirait à les exposer au virus. »— Une citation de  Vivek Kapur, professeur de microbiologie et maladies infectieuses à l’Université d’État de Pennsylvanie

Comment expliquer, par ailleurs, un si grand écart entre le taux de positivité observé chez les cerfs aux États-Unis, soit plus de 30 %, et celui qui est observé au Canada qui est établi à moins de 2 %?

Daniel Leclair, directeur de la division écotoxicologie et santé de la faune à Environnement et Changement climatique Canada, nous explique que différents facteurs, comme le taux d’infection dans la population humaine locale, la densité de cerfs au kilomètre carré, la période d’échantillonnage et l’activité de cerfs, sont autant de facteurs qui peuvent influencer le risque de transmission. Cela dépend aussi de la proximité entre la population de cerfs et le milieu urbain ou périurbain.Portrait de Daniel Leclair.

Daniel Leclair, directeur de la division écotoxicologie et santé de la faune, Environnement et Changement climatique Canada Photo : Radio-Canada

Les quelques cerfs de Virginie infectés qu’on a pu observer en milieu contrôlé ne montrent pas de symptômes apparents de la maladie. Rien n’indique, pour le moment, que le virus se soit transformé au contact de l’animal. Celui qui a atteint les cerfs de Virginie au Québec était de la lignée du variant Delta. Des chercheurs américains notaient, dans une prépublication sur le sujet au début de février 2022, la présence du variant Omicron chez des cerfs de Virginie dans l’île Staten, une lointaine banlieue de New York.

À ce jour, on n’observe pas de cas de transmission de l’animal à l’humain. On craint toutefois que la population de cerfs de Virginie puisse servir de réservoir au virus SRAS-CoV-2. Comme l’indique Daniel Leclair, d’Environnement et Changement climatique Canada, il serait important de pouvoir faire une surveillance continue pour vérifier si le virus pourrait avoir des mutations qui augmenteraient, par exemple, sa transmissibilité, sa virulence, et avoir un impact chez la faune ou chez l’humain.

Pour les chasseurs, une attention accrue s’impose. Pas tant pour la consommation de la viande, puisque le virus ne survivra pas à une bonne cuisson, mais plutôt durant la manipulation de la carcasse. Comme Daniel Leclair le précise : Ils doivent prendre des précautions pour éviter d’être en contact direct ou d’être exposés, par exemple, à des éclaboussures lorsqu’ils manipulent les tissus respiratoires. Donc, le port du masque bien ajusté est recommandé, mais aussi d’autres équipements de protection lorsqu’on fait des dépeçages, le parage des carcasses, s’assurer qu’ils le font, par exemple dans des lieux ventilés.

On comprend qu’à la différence d’une transmission chez des animaux d’élevage, la surveillance d’un virus chez des animaux sauvages est plus complexe, sa propagation et son développement, plus difficiles à anticiper. Vivek Kapur, de l’Université d’État de Pennsylvanie, ajoute qu’une fois que le virus s’est propagé chez les animaux sauvages, la capacité à prédire quelle direction le virus va prendre est limitée. Qui le virus va-t-il infecter? Qui va s’y adapter? Qui va transmettre quoi à qui? Cela devient très difficile à suivre.Deux cerfs de Virginie dans un champ.

Des cerfs de Virginie Photo : Radio-Canada

« Quand la maladie s’établit au sein d’espèces sauvages, comme avec le cerf de Virginie, ça devient presque impossible de l’éradiquer. »— Une citation de  Vivek Kapur, professeur de microbiologie et maladies infectieuses à l’Université d’État de Pennsylvanie

Avec des millions de cerfs de Virginie qui se baladent sur le continent nord-américain, on comprend que l’enjeu est grand.

Avec André Bernard

Coronavirus: le point sur la pandémie dans le monde

août 1, 2021
Coronavirus: le point sur la pandemie dans le monde
Coronavirus: le point sur la pandémie dans le monde© AFP/Paul ZINKEN

Nouvelles mesures, nouveaux bilans et faits marquants: un point sur les dernières évolutions de la pandémie de Covid-19 dans le monde.

Allemagne: échauffourées à Berlin

Des milliers de personnes hostiles aux restrictions décidées pour lutter contre le Covid-19 ont bravé dimanche l’interdiction de manifester et se sont rassemblées illégalement dans les rues de Berlin, provoquant des échauffourées avec la police.

Martinique: vaccinodrome et pharmacie incendiés

Un vaccinodrome et une pharmacie ont été incendiés lors d’affrontements entre une centaine de manifestants et les forces de l’ordre samedi soir à Fort-de-France (Martinique, département français d’Outre-mer), au lendemain de l’instauration d’un nouveau couvre-feu, ont indiqué les autorités.

Un hypermarché a été pillé lors de ces heurts au terme desquels les forces de l’ordre ont procédé à trois interpellations.

Vaccin: les Etats-Unis offrent des doses au Nigeria…

Le Nigeria a reçu dimanche des Etats-Unis quatre millions de doses du vaccin Moderna contre le coronavirus, au moment où le géant d’Afrique de l’Ouest traverse une troisième vague.

Cela porte à huit millions le nombre de doses reçues par ce pays de 200 millions d’habitants, après les quatre millions de doses d’AstraZeneca reçues en mars dans le cadre du programme Covax.

-… et l’Italie en donne à la Tunisie –

La Tunisie, en grande difficulté face à un nouveau rebond de l’épidémie, a reçu dimanche 1,5 million de doses de vaccins fournis par l’Italie, a annoncé la présidence de la République.

La Chine dépiste en masse

Des millions de personnes ont subi dimanche un test de dépistage au Covid-19 dans plusieurs grandes villes de Chine pour tenter de juguler une hausse des cas de coronavirus.

Un foyer épidémique apparu à l’aéroport de Nankin (Est) fin juillet s’est désormais propagé à plus d’une vingtaine de villes et plus d’une dizaine de provinces. La Chine fait face à sa pire vague de contaminations depuis plusieurs mois, les autorités mettant cette hausse des cas sur le compte du variant Delta.

Allemagne: rappel pour les plus vulnérables

L’Allemagne compte proposer dès le 1er septembre l’administration d’une dose de rappel de vaccin contre le Covid-19 aux personnes âgées et vulnérables, selon un projet du ministère de la Santé vu dimanche par l’AFP.

Etats-Unis: pas de nouveaux confinements à l’horizon

Le conseiller de la Maison Blanche sur la crise sanitaire, Anthony Fauci, a dit dimanche ne pas penser que les Etats-Unis subiront de nouveaux confinements, même si « la situation va se détériorer » à cause d’une « épidémie des non vaccinés ».

Décès de l’ex-patron de Toyota Europe

Johan van Zyl, l’ex-dirigeant des activités européennes de Toyota, est décédé vendredi en Afrique du Sud à l’âge de 63 ? ans des suites du Covid-19 qu’il avait contracté début juillet, a indiqué dimanche le constructeur automobile japonais.

Deux tigres infectés en Indonésie

Tino et Hari, deux tigres de Sumatra de neuf et douze ans, ont été infectés par le Covid-19 mi-juillet dans un zoo de Jakarta, ont déclaré dimanche les autorités indonésiennes, qui cherchent à savoir comment ces animaux en danger critique d’extinction sont tombés malades.

Les deux mâles, qui ont reçu un traitement, sont déjà en voie de guérison.

– Plus de 4,22 millions de morts

La pandémie a fait plus de 4,22 millions de morts dans le monde depuis fin décembre 2019, selon un bilan établi par l’AFP dimanche à 10h00 GMT.

Les Etats-Unis sont le pays ayant enregistré le plus de décès (613.223), devant le Brésil (556.834) et l’Inde (424.351).

L’OMS estime, en prenant en compte la surmortalité directement et indirectement liée au Covid-19, que le bilan de la pandémie pourrait être deux à trois fois plus élevé que celui qui est officiellement établi.

Par Le point Avec AFP

Variante du coronavirus : premier cas détecté en Suède

décembre 26, 2020

Des cas confirmés du variant britannique ont aussi été signalés en Espagne, en France, en Allemagne, au Danemark et au Liban.

Un premier cas de contamination à la nouvelle variante du coronavirus circulant au Royaume-Uni a été détecté en Suède, ont annoncé ce samedi 26 décembre les autorités sanitaires.

La variante a été détectée «sur une personne qui a voyagé depuis le Royaume-Uni», a indiqué l’Agence de santé publique suédoise dans un communiqué. Il s’agit «d’un premier cas isolé» dans le pays.

«Ce n’était pas inattendu. Nous savons que cette variante existe au Royaume-Uni depuis septembre et qu’elle a également été signalée dans d’autres pays d’Europe sous la forme de cas isolés», a expliqué Karin Tegmark Wisell, l’une des responsables de l’agence, citée dans le communiqué.

La Suède a prolongé mercredi et jusqu’au 31 décembre la suspension des vols en provenance du Royaume-Uni après l’apparition de cette nouvelle souche jugée par les autorités britanniques plus contagieuse.

Des cas confirmés du variant britannique ont aussi été signalés samedi 26 décembre en Espagne (quatre cas), après déjà l’annonce vendredi 25 décembre de personnes contaminées en France, en Allemagne et au Liban. Au Danemark, pays voisin de la Suède, les autorités sanitaires ont annoncé plus tôt cette semaine avoir enregistré un total de 33 cas de contamination par ce même variant du virus Covid-19.

«Les nouveaux chiffres indiquent qu’il y a maintenant une infection sociétale au Danemark avec la variante anglaise. Cependant, c’est à un niveau bas», a indiqué l’institut danois chargé des maladies SSI. Les autorités danoises soulignent qu’elles ont de meilleures capacités de séquençage que la plupart des autres pays, et donc de plus grandes chances d’identifier des cas.

Par Le Figaro avec AFP

Une troisième nouvelle variante du coronavirus aurait été découverte au Nigeria

décembre 25, 2020

NAIROBI, Kenya — Une autre nouvelle variante du coronavirus semble avoir émergé au Nigeria, mais une enquête plus approfondie est nécessaire pour le confirmer.

© Fournis par La Presse Canadienne

Cette découverte accroît l’inquiétude entourant la pandémie après l’annonce de nouvelles variantes similaires au Royaume-Uni et en Afrique du Sud, qui ont mené à l’imposition rapide de nouvelles restrictions sur les déplacements internationaux au cours des derniers jours.

«C’est une lignée distincte de celles Royaume-Uni et de l’Afrique du Sud», a déclaré jeudi John Nkengasong, qui dirige les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies, une agence de santé publique de l’Union africaine. 

Il a précisé que des experts au Nigeria et au Centre africain d’excellence en génomique et en maladies infectieuses analyseraient d’autres échantillons pour avoir une idée plus claire de cette potentielle nouvelle variante.

«Donnez-nous du temps. (…) Il est encore très tôt», a-t-il dit.

L’identification de cette apparente nouvelle variante s’appuie sur deux ou trois séquences génétiques, a précisé le docteur Nkengasong, mais avec la nouvelle variante découverte en Afrique du Sud la semaine dernière, cela a suffi pour déclencher une réunion d’urgence des Centres africains de contrôle et de prévention des maladies cette semaine.

La variante du Nigeria, le pays le plus peuplé d’Afrique, a été trouvée dans deux échantillons de patients collectés le 3 août et le 9 octobre dans l’État d’Osun, dans le sud-ouest du pays, selon un document de travail consulté par l’Associated Press.

Contrairement à la variante analysée au Royaume-Uni, «nous n’avons pas observé une montée aussi rapide de la lignée au Nigeria et nous n’avons aucune preuve indiquant que la variante P681H contribue à une transmission accrue du virus au Nigeria. Cependant, la différence relative d’échelle de la surveillance génomique au Nigeria par rapport au Royaume-Uni peut impliquer une capacité réduite de détecter de tels changements», indique le document.

La nouvelle variante du virus en Afrique du Sud, où le nombre d’infections confirmées approche le million, est maintenant prédominante dans ce pays, selon le docteur Nkengasong. Cette variante se transmet rapidement et sa charge virale est plus élevée, mais les experts ne savent pas encore si elle provoque des symptômes plus graves, a-t-il expliqué.

«Nous pensons que cette mutation n’aura pas d’effet» sur le déploiement des vaccins contre la COVID-19 sur le continent, a-t-il cependant affirmé.

Le ministre sud-africain de la Santé a annoncé un «taux de propagation alarmant» dans le pays, avec plus de 14 000 nouveaux cas confirmés et plus de 400 décès signalés mercredi. Il s’agissait de la plus forte augmentation du nombre de cas en une seule journée dans ce pays.

«Il n’y a aucun signe pour le moment que nous ayons atteint un sommet. Il y a encore une croissance exponentielle», a affirmé le spécialiste des maladies infectieuses Richard Lessells à l’Associated Press. Il a estimé que l’Afrique du Sud devait redoubler d’efforts pour lutter contre le virus «car déjà, de nombreux hôpitaux dans de nombreuses régions du pays sont extrêmement sollicités».

Mais dans un grand nombre de pays d’Afrique, les mesures sévères imposées au début de la pandémie, qui ont causé de graves difficultés économiques à des millions de personnes travaillant dans le secteur informel, ne sont plus appliquées.

Le continent africain compte désormais plus de 2,5 millions de cas confirmés, soit 3,3 % des cas mondiaux. Les infections à travers le continent ont augmenté de 10,9 % au cours des quatre dernières semaines, selon le docteur Nkengasong, y compris une augmentation de 52 % au Nigeria et de 40 % en Afrique du Sud.

Avec La Presse Canadienne par Cara Anna, The Associated Press

Covid-19 : les pays d’Europe qui se reconfinent, là où la révolte gronde

novembre 1, 2020

À Rome, Madrid et Vienne, des manifestations ont eu lieu pour dénoncer les restrictions imposées par les différents gouvernements.

Redevenus l’épicentre de la pandémie de coronavirus, les pays européens multiplient les restrictions ou restaurent le confinement, suscitant la montée de l’impatience de leurs populations ou une révolte ouverte, comme en Espagne où les manifestations se multiplient.

Sur l’ensemble de l’Europe, le nombre de cas supplémentaires enregistrés a bondi de 41% en une semaine, représentant la moitié des cas signalés ces sept derniers jours dans le monde. Une flambée des cas qui risque de submerger les hôpitaux et a poussé les gouvernement à restreindre à nouveau la liberté de mouvement de leurs citoyens et à fermer des pans entiers de l’économie, notamment dans la culture et le commerce.

Face à ces restrictions et à la crainte de casse sociale accrue, des défilés ont eu lieu samedi soir 31 octobre, pour la deuxième nuit consécutive, dans plusieurs villes espagnoles, suivis d’affrontements avec la police et d’actes de vandalisme et de pillage.

Les troubles les plus importants se sont produits à Madrid, où de nombreux manifestants scandant «Liberté!» ont mis le feu à des bennes à ordures et érigé des barricades de fortune sur la Gran Via, la principale artère du centre de la capitale.

L’opposition aux mesures de restrictions a aussi donné lieu à des heurts samedi soir à Rome entre la police et des centaines de manifestants, après des incidents similaires la veille à Florence et dans d’autres grandes villes ces derniers jours.

Colère des commerçants

En France, où un reconfinement d’un mois a été mis en place vendredi jusqu’au 1er décembre, la colère des petits commerçants jugés non essentiels et donc contraints de fermer, est de plus en plus vive : ils dénoncent la concurrence déloyale des grandes surfaces – autorisées à rester ouvertes – et des plateformes en ligne, dont Amazon. Le premier ministre pourrait cependant décider la fermeture dans les grandes surfaces «des rayons de produits qui ne sont pas de première nécessité», a annoncé dimanche le ministre de l’Economie Bruno Le Maire.

Au Royaume-Uni, pays le plus endeuillé d’Europe avec au moins 46.555 morts, le premier ministre Boris Johnson a annoncé un reconfinement de l’Angleterre à partir de jeudi et jusqu’au 2 décembre (sachant que le Pays de Galles était déjà confiné, et l’Irlande du Nord en confinement partiel). Et selon son ministre Michael Gove dimanche, il pourrait être prolongé au-delà, ce qui alimente l’angoisse des milieux économiques.

Ce reconfinement est «un cauchemar avant Noël», s’est ainsi alarmée Helen Dickinson, directrice générale de la fédération des commerçants britanniques British Retail Consortium (BRC).

En Autriche, «un second confinement est mis en place à compter de mardi et ce jusqu’à fin novembre», a annoncé le chancelier Sebastian Kurz. Le pays de 8,8 millions d’habitants enregistre désormais plus de 5000 cas quotidiens, contre seulement 1000 début octobre, pour 1109 décès depuis l’émergence de la pandémie.

En Belgique, pays au monde où le coronavirus circule le plus, le ministre fédéral de la Santé, Frank Vandenbroucke, a appelé la population à ne pas faire de shopping ce dimanche, à la veille d’un durcissement du confinement pour six semaines. De longues files d’attente ont été observées samedi dans certains magasins ou rues commerçantes. Ces files «sont dangereuses et c’est justement ce que nous ne voulons pas voir», a déclaré Frank Vandenbroucke.

En Allemagne, qui a également durci les restrictions pour ralentir la pandémie, le monde de la culture, qui doit fermer ses portes pour plusieurs semaines, se sent particulièrement mal loti. «Ces derniers mois, nous avons l’impression d’avoir moins de valeur que les voitures, les avions ou les footballeurs», ont dénoncé de nombreux chanteurs et artistes dans une lettre ouverte.

«Sauver Noël»

La Grèce a décidé un confinement partiel d’un mois à Athènes et dans les autres grandes ville du pays à partir de mardi. Comme ailleurs, l’objectif est d’«essayer de sauver les fêtes de Noël», a expliqué le premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis.

En Italie, le gouvernement a imposé ces derniers jours ce que les médias qualifient de «semi-confinement»: un couvre-feu dans plusieurs grandes régions, la fermeture des bars et des restaurants à 18h00, ainsi que celle des salles de sport, de cinéma et de concert. Selon la presse italienne, le gouvernement envisage d’annoncer lundi un confinement des grandes villes du pays, à commencer par Milan et Naples. «La courbe épidémiologique est encore très élevée», a déclaré le ministre de la Santé, Roberto Speranza, adepte d’un confinement généralisé. «Soit on la plie, soit on est dans le pétrin».

Les pays européens constituent la troisième région la plus touchée avec 10,46 millions de cas, derrière l’Amérique latine et les Caraïbes (11,3 millions de cas) et l’Asie (10,57).

Par Le Figaro avec AFP

Allemagne : le ministre de la Santé testé positif au Covid-19

octobre 21, 2020

CORONAVIRUS: LE MINISTRE ALLEMAND DE LA SANTÉ CONTAMINÉ, MIS À L'ISOLEMENT

Le ministre allemand de la Santé Jens Spahn a été testé positif au nouveau coronavirus mercredi 21 octobre, et s’est mis en quarantaine, a annoncé son ministère dans un communiqué.

«Jens Spahn a été testé positif au nouveau coronavirus en début d’après-midi, (…) mais ne présente pour le moment que des symptômes de rhume», a indiqué un porte-parole du ministère. Le ministre s’est «isolé à son domicile», a-t-il ajouté. «L’ensemble des cas contacts sont en train d’être informés», précise la même source.

Samedi, c’est le président allemand, Franck-Walter Steinmeier, qui s’est mis en quarantaine, après que l’un de ses gardes du corps a été contrôlé positif au Covid-19. Depuis, deux tests se sont révélés négatifs.

L’Allemagne, comme l’ensemble des pays européens, fait face depuis plusieurs semaines à une forte augmentation des cas d’infection au Covid-19. Face au rebond épidémique, les autorités allemandes ont durci les mesures contre la pandémie, adoptant notamment des interdictions de rassemblement. Des restrictions locales ont également été décidées, comme à Berlin, où le port du masque a été imposé dans certaines rues fréquentées.

Le pays, salué pour sa gestion de la première vague au printemps, a battu ces derniers jours plusieurs records de nouvelles contaminations en 24h00. Il a déclaré mercredi 7.795 cas supplémentaires de Covid-19 par rapport à la veille

Par Le Figaro avec AFP

                                      

Maroc : l’hôpital public au bord de la crise de nerfs

octobre 21, 2020
Sous pression en raison de la pandémie de Covid-19, les médecins du secteur public dénoncent leurs conditions de travail.

Alors que la crise sanitaire met le secteur sous tension, le gouvernement doit faire face à une grogne croissante des médecins.

Le temps où le Maroc se targuait de sa gestion exemplaire de la crise sanitaire du Covid-19 semble bien révolu. Depuis fin juillet, la pandémie a pris une nouvelle ampleur et fait des ravages : les cas recensés atteignent chaque semaine des records (plus de 175 000 cas cumulés) et les décès se comptent désormais par dizaines quotidiennement (près de 2500 en tout).

Et les perspectives sont loin d’être rassurantes : une dernière étude du Haut commissariat au plan (HCP) anticipe jusqu’à 500 000 cas d’ici mars prochain. Surtout, l’organisme s’alarme de « la saturation » du système sanitaire national si le cap des 31 000 cas actifs est atteint. Alarmant, sachant qu’on en compte déjà 26 000 actuellement.

Alors que la situation épidémique est préoccupante, les tensions entre les médecins du public et le gouvernement reprennent de plus belle. Après la trêve annoncée au début de la crise sanitaire, le Syndicat indépendant des médecins du secteur public (SIMSP) déterre la hache de guerre : une grève nationale de 48 heures est prévue à partir du 4 novembre, avec l’organisation de sit-in simultanés aux quatre coins du pays.

Ce débrayage devrait néanmoins épargner les urgences, ainsi que les services de réanimation où sont déjà actuellement admis 540 patients atteints du Covid-19.

Revendications

« Nos revendications sont toujours les mêmes depuis des années : l’amélioration de la situation financière des médecins ainsi que leurs conditions du travail », synthétise Abdellah El Montadar Alaoui, secrétaire général du SIMSP. Comme ses collègues de l’hôpital public, il se dit déçu de voir les autorités de tutelle renier leurs engagements.

Le 6 août dernier, le ministre de la Santé — qui recevait pour la première fois ce syndicat — répondait favorablement à l’une de ses principales revendications. Khalid Aït Taleb s’est engagé via un communiqué de presse à ajuster « dans les plus brefs délais » les salaires des médecins sur l’indice 509 de la grille salariale de la fonction publique.

Une injustice qui aurait du être réparée il y a bien longtemps, sachant qu’un médecin généraliste est rémunéré actuellement au même échelon qu’un titulaire de master (indice 336), alors qu’avec leur bac+8, les médecins peuvent prétendre au statut de docteur (échelon 509).

LE GOUVERNEMENT TOURNE LE DOS AU CORPS MÉDICAL, QUI SE RETROUVE OTAGE DE CALCULS POLITICIENS

« Plusieurs semaines après que le ministre nous a assuré que cette revendication est juste et acquise, aucune mesure n’a été prise », assure Abdellah El Montadar Alaoui. « Le gouvernement tourne le dos au corps médical, qui se retrouve otage de calculs politiciens ou de guerres intestines au sein de la majorité ».

Résultat, le bureau national du SIMSP a décidé de relancer le mouvement de contestation, suspendu depuis le déclenchement de la crise sanitaire. Concrètement, les médecins ont décidé de remettre les blouses noires ornées du brassard 509 et d’entamer des sit-in devant le parlement ainsi que des veillées devant les ministères de la Santé et des Finances.

Les médecins brandissent même à nouveau le spectre des démissions collectives. « Si le gouvernement ne veut pas nous assurer de bonnes conditions pour travailler, qu’il nous libère alors. Nous ne pouvons plus rester otage de ce système sanitaire défaillant, tout en devant le justifier auprès des citoyens », s’insurge le syndicaliste. Pendant ce temps, le département de la Santé continue de faire la sourde oreille.

Avec Jeune Afrique par Fahd Iraqi

Au Gabon, la fronde des chrétiens face aux mesures anti-Covid

octobre 21, 2020
Une église de Libreville, au Gabon.

Les tensions s’accentuent entre les chrétiens et le gouvernement gabonais autour de la date de réouverture des lieux de culte. Prêtres et pasteurs s’affirment déterminés à célébrer les offices dès le 25 octobre, malgré le risque d’amendes.

Les âpres négociations menées depuis plusieurs mois entre le gouvernement et les principaux responsables chrétiens du Gabon pour l’ouverture des lieux de culte vont-elles déboucher sur un conflit ouvert ?

Après six mois de fermeture des temples et églises en raison des contraintes sanitaires liées au coronavirus dans ce pays majoritairement chrétien, les prêtres catholiques et les pasteurs protestants semblent bel et bien décidés à reprendre les offices religieux à compter du 25 octobre – contre l’avis du gouvernement qui, lui, a fixé la réouverture des lieux de culte au 30 octobre.

« Quitter la peur »

L’archevêque de Libreville a encore enfoncé le clou, ce dimanche 18 octobre, dans une homélie filmée et diffusée sur internet à l’intention des fidèles qui ne peuvent plus se rendre dans les églises. « Le 25 octobre, aucune porte de nos paroisses ne restera fermée », a lancé Mgr Jean-Patrick Iba-Bâ, chasuble verte sur les épaules, alors qu’il célébrait l’office dans la cathédrale Sainte-Marie.

Un discours dans la droite ligne de celui de Mgr Jean-Vincent Ondo Eyene, évêque d’Oyem. « Il vaut mieux mourir martyr que de laisser Dieu se faire insulter. Je nous le redis, quittons la peur ! Un évêque reste un serviteur de Dieu. Il ne doit pas se laisser berner par le pouvoir », avait-il lancé lors de la conférence épiscopale du Gabon, le 4 octobre.

C’est cependant Mgr Jean-Patrick Iba-Bâ, qui a remplacé Mgr Basile Mvé Engone à la tête du diocèse de Libreville en mars dernier, qui semble mener la fronde. Dans un courrier daté du 13 octobre dans lequel il détaille son « décret », il avait déjà annoncé « l’ouverture de toutes les paroisses de l’archidiocèse de Libreville » pour le 25 octobre et promis la célébration des messes « dans toutes les paroisses, aux heures habituelles ».

Pas avant le 30 octobre

Trois jours plus tard, Lambert-Noël Matha, le ministre de l’Intérieur, était revenu à la charge pour réitérer l’intention du gouvernement de fixer la date de réouverture des lieux de culte au 30 octobre.

Ce dernier a par ailleurs précisé les conditions dans lesquelles pourraient être célébrés les cultes : « la délivrance d’une autorisation spéciale par le ministre de la Santé et celui de l’Intérieur » sera nécessaire, un maximum de 30 fidèles sera accepté par office religieux, la distanciation physique devra être respectée – les accolades seront donc interdites – et, pour les catholiques, la communion est suspendue.

« La durée maximale de chaque célébration doit varier entre 45 minutes et une heure », et les lieux de culte ne sont autorisés à ouvrir qu’un seul jour par semaine, a en outre précisé le ministre. Ensuite, « le paiement de la dîme se fera par voie électronique, transfert, ou dans une enveloppe fermée. En outre, les fidèles [devront] également remplir un fichier électronique pour donner les renseignements personnels qui permettraient de prévenir ou de retrouver des cas contacts [s’il y avait] contamination ».

« Deux poids, deux mesures »

Les catholiques ne sont pas les seuls responsables religieux que le gouvernement peine à convaincre. Depuis des mois, la Fédération libre des assemblées et ministères évangéliques (Flame), emmenée par le révérend Louis Mbadinga, demande la réouverture des Églises de réveil.

Le pasteur protestant Pierre Bongolo, qui officie à Libreville, s’étonne ainsi de constater « deux poids, deux mesures » entre les contraintes imposées aux lieux de culte et celles, plus légères, qui pèsent sur les marchés et supermarchés, les écoles ou encore les administrations. « Qu’on demande au secteur publique de travailler une fois par semaine, on verra bien ! »

CELA RESSEMBLE À UNE VOLONTÉ DE TOUT CONTRÔLER, UNE PRIVATION DE LIBERTÉS

« Cela ressemble à une volonté de tout contrôler, une privation de libertés », se plaint le pasteur Georges Bruno Ngoussi, de l’église Nazareth. Figure de la société civile gabonaise, le pasteur évoque même une « arnaque ». « J’ai entendu qu’il faut des tests de dépistage, or ceux-ci coûtent 5 000 F CFA [7,6 euros]. Comment un Gabonais qui a parfois du mal à gagner 1 000 F CFA par jour va-t-il faire pour payer son test ? » s’interroge-t-il. Le pasteur se dit prêt à braver l’interdiction d’ouvrir les lieux de culte, le 25 octobre, sans craindre les sanctions prévues, parmi lesquelles une amende de 5 millions de F CFA.

La communauté musulmane, de son côté, n’est pas montée au créneau, saluant au contraire la réouverture des lieux de culte à la fin du mois. « C’est un grand pas d’avoir ouvert nos mosquées. Nous remercions les autorités pour cette évolution », a déclaré sur la télévision nationale l’imam Youssouf Nziengui, membre du Conseil supérieur des affaires islamiques.

Enfin, les pratiquants du bwiti, la spiritualité traditionnelle du Gabon, sont toujours soumis, officiellement, aux limitations des rassemblements fixées à 30 personnes. Ils ne se sont pas exprimés ouvertement pour demander un allègement des mesures barrières.

Avec Jeune Afrique par Caroline Chauvet

Afrique du Sud: le ministre de la Santé positif au Covid

octobre 19, 2020

Le ministre sud-africain de la Santé Zweli Mkhize a annoncé dimanche soir avoir été testé positif au Covid, deux jours après que le pays ait franchi le cap des 700.000 cas recensés. Il est le cinquième membre du gouvernement à avoir contracté le nouveau coronavirus, après ses collègues du Commerce, du Travail, des Ressources minières et de la Défense.

«Je tiens à informer le public que cet après-midi mon épouse et moi-même avons reçu un résultat positif au Covid-19», a écrit le ministre, affirmant avoir été testé la veille après une fatigue inhabituelle et une perte d’appétit. Le ministre, qui s’est placé en quarantaine chez lui, précise avoir été en contact cette dernière semaine «avec quelques membres de notre famille et de mon équipe du ministère de la Santé», qui ont été informés de la nouvelle. «On leur a conseillé de s’isoler immédiatement chez eux et de se faire tester», a précisé le ministre, qui a été en première ligne pendant l’épidémie de coronavirus qui a connu son pic en juillet-août dans le pays.

L’Afrique du Sud compte 43% des cas de Covid-19 sur le continent africain. Toutefois la progression de 2% des cas en Afrique du Sud reste plus faible que celle 7% de l’ensemble du continent au cours du mois passé, selon le Centre de contrôle et de prévention des maladies (Africa CDC). Le pays a comptabilisé 18.370 décès liés à la maladie. Les strictes mesures de confinement et les restrictions de voyage mises en place ont été assouplies, mais Zweli Mkhize a redemandé une nouvelle fois dimanche aux Sud-Africains de rester vigilants car le «risque existe» de voir apparaître «une deuxième vague».

Par Le Figaro avec AFP

Covid-19 : plus de 400.000 cas de contaminations en 24h dans le monde, un record

octobre 16, 2020

Plus de 400.000 nouveaux cas de contaminations par le Covid-19 ont été annoncés dans le monde sur la seule journée de jeudi, un record selon le comptage réalisé vendredi 16 octobre par l’AFP à partir des bilans fournis par les autorités de santé. Au total, 404.758 nouvelles infections ont été déclarées, pour 6086 nouveaux décès.

Cette augmentation du nombre de cas déclarés dans le monde ne s’explique qu’en partie par la hausse du nombre de tests réalisés depuis la première vague de l’épidémie en mars-avril dans le monde.

Deuxième vague

En Europe, mais également aux Etats-Unis et Canada, le nombre de cas détectés a fortement progressé en une semaine, respectivement de 44% et 17% par rapport à la semaine précédente. En Europe, le nombre maximal de cas recensés depuis le début de la pandémie a même été atteint jeudi, avec plus de 150.000 nouveaux cas dans la région.

Plusieurs pays du continent estiment être entrés dans une deuxième vague de l’épidémie. Le nombre de décès enregistrés reste encore loin des niveaux atteints en avril (plus de 4000 décès quotidiens étaient alors recensés en moyenne), mais après un ralentissement cet été (moins de 400 décès par jour en juillet), la semaine passée a vu la région dépasser de nouveau une moyenne de 1000 décès quotidiens.

Aux Etats-Unis, où le nombre de cas annoncés avait reflué en septembre, après un pic vers la mi-juillet, les contaminations sont également reparties à la hausse, avec une moyenne de plus de 50.000 nouveaux cas quotidiens ces sept derniers jours, et un pic jeudi à plus de 70.000.

Par Le Figaro avec AFP