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France/Laeticia Hallyday sur Johnny : « Je me suis oubliée dans ce couple »

décembre 3, 2022

Cinq ans après le décès de Johnny Hallyday, son épouse Laeticia s’est livrée au micro de RTL sur les difficultés de sa relation avec le chanteur défunt.

Laeticia Hallyday s'est confiee sur RTL sur les difficultes de sa relation avec son defunt mari.
Laeticia Hallyday s’est confiée sur RTL sur les difficultés de sa relation avec son défunt mari.© GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP

« Très rancunier », « pas très courageux »… Invitée du Journal inattendu sur RTL samedi 3 décembre, Laeticia Hallyday a évoqué sans concession ses années de mariage avec l’icône française Johnny Hallyday. Cinq ans après le décès du Taulier, dont la date anniversaire sera le 5 décembre 2022, son épouse raconte un être tourmenté et une relation mouvementée. Elle avoue s’être « oubliée » dans le couple qu’elle formait avec celui qui restera « l’amour de [s]a vie ».

Alors que le documentaire Johnny par Laeticia, réalisé par William Karel, doit bientôt dévoiler des images inédites de la vie de Johnny et les témoignages exclusifs de ses enfants Jade et Joy, Laeticia est revenue sur RTL sur des parties encore peu évoquées de sa relation avec le chanteur. « J’étais très naïve quand je l’ai rencontré, je ne savais pas dire non », raconte-t-elle. « Il avait une lucidité incroyable parce qu’il avait vécu, parce qu’il avait souffert, parce qu’il avait été trahi, parce qu’il avait été abandonné. Du coup, il donnait moins sa confiance. » Laeticia évoque « quelqu’un qui était très rancunier, qui ne pardonnait pas si facilement ». En somme, « quelqu’un qui n’était pas très courageux. Il était déçu, il était trahi, il tournait la page ».

«Si je ne lui pardonnais pas, je perdais l’amour de ma vie »

Être mariée à l’icône française, c’était aussi devoir surmonter ses infidélités. Et pour cela, Laeticia Hallyday reconnaît aujourd’hui s’être « oubliée dans ce couple », justifiant : « Si je ne lui pardonnais pas, de toute façon, je perdais l’amour de ma vie, l’être que j’aime le plus au monde. Mon cœur était lié au sien. J’étais en colère contre lui. Mais j’ai transformé cette colère en quelque chose de salutaire dans notre couple et j’ai réussi à lui pardonner et je me suis remise en question. »

Aujourd’hui, la veuve de Johnny Hallyday se dit prête à vivre cet anniversaire « en paix avec les fans », à qui elle témoigne sa gratitude : « Ils me font du bien, je leur fais du bien. Les fans ont été orphelins de Johnny. Il a toujours partagé sa vie avec les fans. Son public, c’est sa plus grande histoire d’amour. »

Par Le Point.fr

États-Unis: Un couple retrouve sa fille, 51 ans après son enlèvement

novembre 28, 2022

Melissa Highsmith a retrouvé sa famille biologique, plus d’un demi-siècle après avoir été kidnappée par sa baby-sitter au Texas, rapporte CBS.

C’est un miracle que la famille Highsmith n’attendait plus. En 1971, Alta et Jeffrie, un couple d’Américains vivant à Fort Worth (Texas), perdent la trace de leur fille Melissa. Elle n’avait que 22 mois quand elle a été kidnappée par sa baby-sitter. Plus d’un demi-siècle plus tard (51 ans exactement), ils l’ont retrouvée grâce à un test ADN et… Facebook. Selon CBS, qui relate cette belle histoire, le Centre national des enfants disparus (NCMEC) a eu un signalement laissant entendre que Melissa se trouvait à Charleston, en Caroline du Sud. Après vérification, ce n’était pas elle. Mais, à la suite de cela, les Highsmith ont repris espoir et le miracle a eu lieu.

Un test ADN de 23andMe, une société qui propose des séquençages ADN permettant de retrouver des proches, découvrir ses origines ethniques ou connaître les antécédents médicaux génétiques, a relié les enfants de Melissa à ceux de la famille Highsmith. Jeffrie, le père, grâce à ses deux autres enfants, Jeff et Victoria, a ensuite pu entrer en contact avec elle sur Facebook.

Un miracle pour Thanksgiving

Melissa, qui a vécu pendant cinquante et un ans sous le nom de Melanie Walden, a confié à CBS qu’elle a d’abord cru qu’il « s’agissait d’une arnaque ». Puis elle a interrogé la femme qui l’a élevée et a tout découvert. « Elle m’a confirmé que j’étais bien bébé Melissa. » Un test ADN plus poussé a ensuite établi officiellement qu’Alta et Jeffrie étaient bien les parents biologiques de Melissa. La vérité a éclaté à Thanksgiving.

Melissa a d’abord rencontré son frère Jeff, avant de retrouver ses parents, et sa petite sœur, Victoria, qu’elle n’avait donc jamais connue. « Je suis reconnaissante qu’elle soit avec nous. Bon retour dans la famille Sissy. Bienvenue dans la famille », lui a déclamé Victoria devant les caméras de CBS.

Tous les membres de la famille, enfants de Melissa compris, vont maintenant pouvoir passer les fêtes ensemble. À noter qu’aucune information n’a fuité sur la ravisseuse qui s’est fait passer pour la mère de Melissa toutes ces années.

Avec Le Point

France: Les corps d’un couple et de leur fille découverts dans une maison près de Rennes

novembre 23, 2022
Les corps d'un couple et de leur fille decouverts dans une maison pres de Rennes
Les corps d’un couple et de leur fille découverts dans une maison près de Rennes© AFP/Archives/Bertrand Langlois

Les corps d’un couple et de leur fille de 25 ans ont été découverts mercredi dans un pavillon de Saint-Jacques-de-la-Lande près de Rennes, dans ce qui pourrait être un double homicide suivi d’un suicide du père, a-t-on appris auprès du parquet.

« Sur place, les corps des trois personnes décédées étaient découverts par les pompiers. L’homme était retrouvé pendu, la femme allongée sur son lit et leur fille sur le sol de sa chambre », a indiqué à l’AFP Philippe Astruc, procureur de la République de Rennes, confirmant une information du journal Ouest-France.

Il s’agit d’un père de famille, âgé de 50 ans et employé au département d’Ille-et-Vilaine en tant qu’agent de maintenance d’un collège, de sa femme, âgée de 62 ans, retraitée, et de leur fille de 25 ans.

Mercredi en début de soirée, la rue où se trouve le pavillon, situé dans un quartier verdoyant et résidentiel de cette commune de 14.000 habitants où se trouve l’aéroport de Rennes, était toujours bouclée par un périmètre de sécurité, selon un journaliste de l’AFP présent sur place.

Une camionnette des enquêteurs était garée devant la maison, gardée par plusieurs policiers.

« C’étaient des gens très discrets », a témoigné un riverain interrogé par le journal Le Télégramme. « On a vu le père de famille hier (mardi, NDLR) vers 17H30. Il était très souriant ».

Écrit retrouvé

Mercredi après-midi, les sapeurs-pompiers s’étaient rendus sur les lieux car l’employeur de la jeune femme s’inquiétait de son absence.

« Les premières constatations médico-légales révélaient l’existence de traumatismes sur le corps de la femme (sexagénaire, ndlr). Aucune trace de violence n’était en revanche visible sur le corps de sa fille », a indiqué le magistrat, précisant que des autopsies étaient ordonnées « afin de déterminer précisément les causes des décès ».

« Un écrit était retrouvé au domicile de la famille, apparemment signé de la main de l’homme, dans lequel il annonçait mettre fin à ses jours ainsi qu’à ceux de sa compagne et de sa fille. Il attribuait ses actes à un mal-être pouvant être en lien avec une maladie grave dont il serait atteint », a ajouté M. Astruc.

Un examen de comparaison d’écriture doit être fait pour vérifier l’origine de cet écrit.

Une enquête de flagrance a été ouverte et confiée à la sûreté départementale d’Ille-et-Vilaine sous la qualification d’assassinats.

Aucun élément relevé ne laisse à ce stade entrevoir une intervention extérieure.

La famille était inconnue de l’autorité judiciaire, tant sur le plan pénal que civil et notamment au niveau des affaires familiales. Aucune plainte ni main courante n’était recensée les concernant, d’après la même source.

Ce drame intervient quelques semaines après la découverte fin octobre à Carantec (Finistère), des cadavres d’un couple et de leurs deux filles de 8 et 11 ans. La femme et les deux filles avaient été asphyxiées par le père, qui s’est ensuite pendu, sur fond de séparation du couple.

Par Le Point avec AFP

France/Lens : un couple et un adolescent découverts morts dans un appartement

novembre 6, 2020

Les trois personnes, décédées depuis plusieurs jours, ont été retrouvées dans leurs lits.

Trois personnes dont un adolescent de 15 ans ont été découverts morts vendredi 6 novembre dans un appartement de Lens (Pas-de-Calais), ont indiqué les pompiers.

Appelés pour vérifier la situation de personnes ne répondant pas aux appels depuis plusieurs jours, les pompiers ont trouvé une porte verrouillée et ont dû passer par la fenêtre pour pénétrer dans cet appartement, a expliqué le Service départemental d’incendie et de Secours (Sdis) du Pas-de-Calais.

Ils ont découvert un homme et une femme de 40 ans ainsi qu’un adolescent de 15 ans, en «état de raideur cadavérique», décédés depuis plusieurs jours. Le couple et l’adolescent se trouvaient dans leurs lits. La police judiciaire de Lille a été saisie, a indiqué le procureur de la République à Béthune, Thierry Dran.

Par Le Figaro avec AFP

France/ Mort d’un couple dans l’Indre: l’autopsie conforte l’hypothèse d’un féminicide

janvier 14, 2020

L’autopsie du corps de la femme découvert la semaine dernière auprès de son mari, à Villentrois (Indre), a permis d’établir qu’elle est morte par strangulation avant que son mari ne se donne la mort, a annoncé mardi le parquet de Châteauroux.

L’autopsie de l’épouse «a permis d’établir l’origine de sa mort, qui était jusqu’à présent inconnue, à savoir une mort par strangulation; la victime présentait également d’autres traces de violences», a expliqué dans un communiqué la procureure de la République Stéphanie Aouine. «Les examens médico-légaux ont aussi permis d’établir que son décès était antérieur à celui de son mari, ce dernier étant décédé suite à un coup porté par arme à feu», a-t-elle précisé. «L’ensemble de ces nouveaux éléments amène ainsi à privilégier la thèse de l’acte criminel du mari au préjudice de son épouse, suivi de son suicide», a-t-elle ajouté, tout en précisant que «en l’état des auditions et investigations réalisées, le geste de l’intéressé demeure inexpliqué».

Les corps de l’homme de 86 ans et de son épouse de 89 ans ont été découverts après l’alerte de voisins et d’un porteur de repas, inquiets de voir les volets fermés et la porte close. En 2019, au moins 126 femmes ont été tuées par leur conjoint ou ex-compagnon, selon un décompte de l’AFP.

Par Le Figaro avec AFP

Mexique: un couple avoue le meurtre de 20 femmes

octobre 8, 2018

Vue d’Ecatepec, ville de la banlieue de Mexico, le 25 août 2016 / © AFP / MARIO VAZQUEZ

Un couple de Mexicains, arrêtés dans la banlieue de Mexico alors qu’ils transportaient des restes humains dans une poussette, a avoué avoir tué au moins 20 femmes, ont annoncé lundi les autorités judiciaires.

« Ce sont des faits vraiment inouïs, jamais nous n’avions été confrontés à une affaire de cette nature » a commenté le procureur de l’État de Mexico, Alejandro Gomez, sur Radio Formula.

Le couple, d’abord soupçonné d’avoir tué dix femmes, avait été arrêté jeudi à Ecatepec, une banlieue au nord-est de la capitale mexicaine, connue pour sa violence.

Mais l’homme a avoué le double de meurtres lors d’une première audience dans la prison où il est incarcéré. Et il a fourni des détails pour dix d’entre eux.

Le couple attirait les victimes en proposant à la vente des vêtements pour bébés. « Il s’agissait de mère célibataires (…) qui avaient besoin de vêtements à bas prix », a expliqué le procureur.

L’homme a admis avoir abusé sexuellement de plusieurs d’entre elles « avant de les tuer et de vendre leurs restes, ainsi que leurs affaires », selon M. Gomez, qui l’a qualifié de « tueur en série ».

Il aurait aussi reconnu avoir vendu le bébé de deux mois de l’une des victimes à un autre couple, qui a également été arrêté, selon le quotidien El Universal.

Le meurtrier a décrit les meurtres « avec un parfait naturel », a expliqué le procureur. « Je dirais même qu’il avait l’air content de l’avoir fait. Il veut que les gens voient sa photo, connaissent son nom ».

– Bougies et manifestations –

Les deux tueurs en série ont été identifiés comme Juan Carlos N. et sa femme Patricia N.

L’homme présente « un désordre mental avec psychose et trouble de la personnalité », tandis que la femme est « déficiente mentale depuis sa naissance, et sujette à des délires », selon un examen psychiatrique présenté au juge. « Mais les deux sont capables de distinguer le bien du mal ».

Le couple a trois enfants, dont un en bas âge.

Les enquêteurs ont fouillé leurs domiciles et découvert des restes humains, recouverts de ciment dans huit seaux d’une capacité de 20 litres chacun, ainsi que congelés dans un réfrigérateur à l’intérieur de sacs en plastique, selon un communiqué du parquet.

Les enquêteurs sont parvenus à remonter la piste des meurtriers en constatant que trois victimes avaient passé des coups de fil à un même numéro avant de disparaître.

Le fait divers a choqué les Mexicains, dans un pays pourtant habitué à la violence criminelle.

Après l’annonce de cette arrestation, des centaines de personnes ont défilé dans les rues d’Ecatepec avec des bougies et des fleurs blanches pour demander l’arrêt des féminicides.

Selon l’ONU, sept femmes sont assassinées chaque jour au Mexique. Dans l’État de Mexico, où est situé Ecatepec, 301 femmes ou jeunes filles ont été assassinées l’an dernier, selon des chiffres officiels.

Romandie.com avec(©AFP / (09 octobre 2018 01h57)

Monica Bellucci en couple avec un homme de 20 ns ? Son étonnante réponse

juillet 7, 2018

L’actrice italienne s’est confiée au magazine Elle

 

Cette semaine, Monica Bellucci fait la couverture du magazine Elle, auquel elle a accordé un long entretien. Elle revient, entre autres, sur sa vision du couple et de l’amour, se confiant notamment sur son incapacité à être en couple avec un homme beaucoup plus jeune qu’elle.

C’est à Lisbonne, où elle a acheté un appartement en 2016 dans le quartier du Bairro do Castelo, que l’actrice italienne a reçu l’équipe du magazine. Une ville pittoresque qui correspond, comme elle aime le dire, à sa “personnalité de gamine venue d’Ombrie qui a fait dix fois le tour du monde”.

Divorcée de Vincent Cassel depuis 2013, Monica Bellucci n’a pas tiré une croix sur l’amour. À 53 ans, l’ancienne James Bond Girl a simplement “envie de douceur et de paix”, confie-t-elle. Même si elle avoue qu’une autre partie d’elle “est encore passionnelle et sulfureuse. Sinon c’est la mort”. Sulfureuse au point de se mettre en couple avec un jeune homme de 20 ans, imitant ainsi son ex-mari qui partage la vie de la mannequin Tina Kunakey âgée de 21 ans ?

Loin de là : “je le regarderai comme fils. Il faut différencier la pulsion et la manière dont on la gère. Sinon nous ne sommes que des animaux”, explique-t-elle. Vincent Cassel appréciera même si Monica Bellucci affirme par la suite “ne porter aucun jugement moral” car “l’amour n’a pas de codes”. D’ailleurs, elle affirme ne jamais envisager “les jolies jeunes femmes” comme “des rivales”. “Au contraire, j’éprouve pour elles une infinie tendresse, je pense à mes filles et au long chemin qu’il leur reste à parcourir”. Pour l’actrice, “l’âge n’est pas une maladie, ni la fin de quoi que soit, c’est simplement la continuité d’une féminité qui s’exprime différemment”. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que la sienne fait toujours des ravages.

Mais aujourd’hui, la voluptueuse brune, qui aurait retrouvé l’amour, préfère prendre de “la distance”. “Le feu est encore là mais il peut peut-être brûler ailleurs… Je pourrai m’enflammer pour un film ou pour un homme comme à 20 ans mais encore faut-il tomber sur le bon scénario” confesse-t-elle tout en discrétion.

Gala.fr par Maeva Demougeot

Couples gay ou hétéro, mêmes droits de séjour dans l’UE

juin 5, 2018

/ © AFP/Archives / Tobias SCHWARZ

Le conjoint homosexuel d’un Européen bénéficie des mêmes droits qu’un hétérosexuel quand il demande un titre de séjour dans l’UE, quelle que soit sa nationalité, y compris dans un Etat membre ne reconnaissant pas le mariage entre personnes de même sexe, a décidé mardi la justice européenne.

« Bien que les États membres soient libres d’autoriser ou non le mariage homosexuel, ils ne peuvent pas entraver la liberté de séjour d’un citoyen de l’Union en refusant d’accorder à son conjoint de même sexe, ressortissant d’un pays non-UE, un droit de séjour » sur leur territoire, considère la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) dans son arrêt.

La Cour était saisie par la justice roumaine, qui doit trancher sur la situation d’un couple homosexuel roumano-américain.

Les requérants, Adrian Coman et son époux américain Clai Hamilton, ont salué une victoire pour la « dignité humaine ».

« Notre relation de famille a enfin la même valeur où que nous vivions dans l’Union européenne », a déclaré M. Coman au cours d’une conférence de presse à Bucarest.

En 2012, les deux hommes avaient demandé à Bucarest la reconnaissance de leur mariage conclu à Bruxelles deux ans plus tôt, afin que le conjoint américain puisse s’installer avec son époux en Roumanie.

Mais les autorités roumaines n’avaient accordé à cet homme qu’un titre de séjour de trois mois, au motif qu’il ne pouvait être qualifié de « conjoint » d’un ressortissant de l’Union en Roumanie, car le mariage homosexuel n’y est pas reconnu.

La Cour rappelle dans son arrêt que la notion de « conjoint », telle qu’évoquée dans la directive européenne relative à la liberté de circulation, « est neutre du point de vue du genre et est donc susceptible d’englober le conjoint de même sexe d’un citoyen de l’Union ».

– « Décision historique » –

Elle estime que « l’obligation pour un État membre de reconnaître » un « mariage homosexuel conclu dans un autre État membre », dans le cadre de l’octroi d’un droit de séjour, « ne porte pas atteinte à l’institution du mariage dans ce premier État membre ».

Cela « ne méconnaît pas l’identité nationale ni ne menace l’ordre public dans l’Etat membre concerné », ajoute-t-elle.

En revanche, refuser de reconnaître un mariage entre personnes de même sexe dans ce cadre « est susceptible d’entraver » la liberté du conjoint européen « de circuler et de séjourner librement » dans l’UE.

« L’arrêt d’aujourd’hui signifie que tous les États membres de l’UE doivent traiter les couples de même sexe de la même manière que les couples de sexe différent lorsqu’ils exercent leur droit à la liberté de circulation », s’est félicitée l’Association internationale LGBTI (ILGA), saluant « une décision historique ».

« Nous pouvons maintenant regarder dans les yeux de tout agent public en Roumanie et dans toute l’UE avec la certitude que notre relation est tout aussi précieuse et pertinente aux fins de libre circulation au sein de l’UE », a encore réagi Adrian Coman.

Les deux époux doivent maintenant attendre que la Cour constitutionnelle roumaine adopte une décision allant dans le même sens que l’arrêt de la CJUE et que ce texte soit transposé dans la législation nationale.

« Nous sommes déterminés à aller jusqu’au bout, quelle que soit la durée de cette démarche », a ajouté M. Coman.

Il a souligné que la vie de famille implique beaucoup plus que le simple droit dé séjour, espérant pouvoir jouir avec son époux des mêmes droits que toute autre famille.

La demande du couple roumano-américain est une première en Roumanie, où l’homosexualité n’a été dépénalisée qu’au début des années 2000.

Le pays se prépare par ailleurs à organiser un référendum qui vise à interdire les mariages homosexuels en définissant le mariage comme « l’union entre un homme et une femme » et non « entre époux » comme cela est le cas actuellement, une initiative lancée par des associations proches de la puissante Eglise orthodoxe.

Seize pays de l’UE reconnaissent le mariage homosexuel, quelques autres ont instauré une union civile. La plupart des pays d’Europe de l’Est n’autorisent toutefois ni l’un ni l’autre.

Romandie.com avec (©AFP / 05 juin 2018 14h20)                  

Russie: un couple soupçonné de cannibalisme

septembre 25, 2017

Un policier à Moscou, le 8 juillet 2017 / © AFP/Archives / Maxim ZMEYEV

Un couple soupçonné d’avoir tué une femme, apparemment pour la manger, a été arrêté dans le sud de la Russie après avoir été confondu par des selfies avec des morceaux du corps démembré, ont annoncé lundi les autorités russes.

Début septembre dans la région de Krasnodar, un homme de 35 ans et son épouse se sont disputés avec une femme qu’ils venaient de rencontrer, selon un communiqué du Comité d’enquête, organisme chargé des principales affaires en Russie.

« L’homme a alors tué leur nouvelle connaissance et a démembré son corps, en cachant quelques fragments sur les lieux et en emportant d’autres avec lui », est-il précisé.

Il s’est également pris en photo avec son téléphone portable, en posant avec sa victime. Le portable avec ces photos a été découvert dans la rue trois jours plus tard par des ouvriers qui ont alerté la police, selon la même source.

Le couple a aussitôt été arrêté et des « fragments de corps placés dans une solution saline » ont été saisis lors d’une perquisition à leur domicile.

Des morceaux de nourriture et de viande « d’origine inconnue » ont par ailleurs été saisis dans leur cuisine, indique le communiqué.

Des expertises seront mises en place pour établir s’il s’agit de chair humaine ou de la viande d’origine animale, ajoute-t-il.

Selon des sources citées par certains médias russes, le couple se livrait au cannibalisme depuis des années et serait responsable de nombreux meurtres.

Romandie.com avec(©AFP / 25 septembre 2017 19h02)

Mali: un couple accusé de concubinage lapidé par des « islamistes »

mai 17, 2017

Une rue de la ville malienne de Kidal, le 27 juillet 2013 / © AFP/Archives / KENZO TRIBOUILLARD

Un homme et une femme ont été lapidés dans la région de Kidal, dans le nord du Mali, par des « islamistes » qui, selon des élus locaux mercredi, leur reprochaient de vivre en concubinage, cinq ans après des faits similaires dans la même zone alors sous contrôle de jihadistes.

La mise à mort du couple s’est déroulée mardi dans la vallée de Taghlit, entre les localités d’Aguelhoc et Tessalit, a précisé un des élus de la région de Kidal interrogés mercredi par l’AFP par téléphone depuis Bamako.

C’est la première fois depuis 2012 que des faits similaires sont signalés au Mali, dont le vaste Nord a été contrôlé pendant près de dix mois (mars-avril 2012 jusqu’à mi-janvier 2013) par des groupes jihadistes liés à Al-Qaïda.

Cette annonce intervient deux jours avant la visite au Mali du nouveau président français Emmanuel Macron, qui fera un aller-retour vendredi et se rendra à Gao, la plus grande ville du Nord, auprès de la force française Barkhane déployée contre le terrorisme au Sahel (4.000 soldats sur cinq pays).

Accusé d’avoir « violé la loi musulmane », le couple « a été arrêté » et tué à coups de pierres par les islamistes, qui ont filmé la scène, a expliqué un des élus locaux. Selon lui, la lapidation avait été annoncée aux habitants, « entre 11 et 21 personnes (y) ont assisté ».

« Les islamistes ont creusé mardi deux trous dans lesquels ils ont mis l’homme et la femme qui vivaient maritalement sans être mariés », a affirmé un deuxième élu local. De même source, leurs bourreaux ont été « quatre personnes ».

Aucune indication n’a pu être obtenue sur l’identité des victimes, ni des « islamistes » en question ou le groupe auquel ils appartiendraient.

Une source de sécurité malienne a simplement indiqué avoir « appris l’exécution par lapidation d’un homme et d’une femme mardi dans la région de Kidal par les terroristes qui les accusaient d’avoir eu des relations sexuelles hors mariage ».

Cette exaction, qui a été dénoncée par l’Association malienne de défense des droits de l’Homme (AMDH): « Nous condamnons fermement ces lâches assassinats. C’est de la barbarie. Tous les auteurs doivent être arrêtés et jugés », a déclaré à l’AFP Oumar Diakité, un de ses responsables.

« Pris en étau »

Gaëtan Mootoo, chercheur sur l’Afrique de l’Ouest à Amnesty International, a appelé à « garantir la sécurité des populations, des civils » dans le nord du Mali. Dans certaines zones écumées par des jihadistes, narcotrafiquants et criminels divers, « les civils sont pris en étau », a-t-il dit dans une brève réaction à l’AFP mercredi soir.

Le 29 juillet 2012, alors que le nord du Mali était sous le joug des jihadistes, des membres du groupe Ansar Dine avaient lapidé en public à Aguelhoc un homme et une femme auxquels ils reprochaient d’avoir eu des enfants sans être mariés.

D’autres exactions, dont des amputations et flagellations en public, ont aussi été perpétrées dans d’autres villes durant cette période par les jihadistes prétendant appliquer la charia (loi islamique).

Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe d’organisations jihadistes à la faveur d’une rébellion touareg, d’abord alliée à ces groupes qui l’ont ensuite évincée.

Les jihadistes ont été en grande partie chassés par une intervention militaire internationale, lancée en janvier 2013 à l’initiative de la France et qui se poursuit actuellement.

Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes, françaises et de l’ONU, régulièrement visées par des attaques meurtrières, malgré la signature en mai-juin 2015 d’un accord de paix censé isoler définitivement les jihadistes. Depuis 2015, ces assauts se sont étendus au centre et au sud du pays.

Outre les attaques, le nord du Mali a enregistré des assassinats – dont plusieurs revendiqués par des jihadistes – d' »espions » et « collaborateurs » supposés des forces maliennes et internationales.

Dans un communiqué mercredi, le Parti pour la renaissance nationale (Parena, opposition) s’est déclaré « alarmé par la détérioration de la situation sécuritaire deux ans après la signature de l’accord » de paix au Mali.

Selon le décompte du Parena, « entre le 1er janvier et le 14 mai 2017, au moins 309 personnes, dont des étrangers, ont perdu la vie au cours de 70 incidents armés » au Mali, pour moitié dans le centre du pays.

Romandie.com avec(©AFP / 17 mai 2017 22h06)