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France-Vents violents dans le sud: des milliers de foyers privés d’électricité et des départs de feu

mars 10, 2023
Vents violents dans le sud: des milliers de foyers prives d'electricite et des departs de feu
Vents violents dans le sud avec la furie des vagues© AFP/Pascal Pochard-Casabianca

Des milliers de clients sont privés d’électricité sur la Côte d’Azur et en Corse vendredi soir, où plus de 25 départs de feu ont été déclenchés par les vents violents qui frappent quatre départements toujours placés en vigilance orange.

Le Var, les Alpes-Maritimes et les deux départements corses sont en alerte jusqu’à samedi 18H00, selon Météo France, qui a par contre mis fin à la vigilance dans les Pyrénées-Orientales, l’Aude et l’Hérault.

Les rafales les plus fortes, entre 140 et 200 km/h, sont redoutées en Corse, notamment sur le Cap Corse. Un mistral violent balayait aussi l’arrière-pays niçois avec des rafales jusqu’à 150 km/h.

Dans le Var, les pompiers se sont mobilisés sur une vingtaine de départs de feux, a indiqué le préfet, en appelant « chacun à la responsabilité » avec une interdiction totale de « l’emploi du feu » dans ce département en proie à une sécheresse précoce.

Dans les Alpes-Maritimes, un autre feu, qualifié de « virulent » par la préfecture, s’est déclaré à Grasse. A 20h00 il avait parcouru 20 hectares et mobilisait encore 145 sapeurs pompiers. Une poignée d’autres départs de feu a été recensée, ainsi qu’un autre en Haute-Corse, à Furiani.

Par ailleurs, à 18h00, 4.000 clients étaient toujours privés d’électricité dans les Alpes-Maritimes, 2.000 dans le Var et 3.500 en Corse, selon Enedis. Les rafales encore en cours ralentissaient les interventions.

La sixième étape de la course cycliste Paris-Nice, qui devait relier Tourves (Var) à La Colle-sur-Loup (Alpes-Maritimes), avait elle été purement et simplement annulée plus tôt dans la journée.

Vendredi matin, deux personnes ont été blessées légèrement dans les Alpes-Maritimes, victimes de ces rafales, ont indiqué les services de secours, confirmant une information du quotidien Nice-Matin.

A Drap, une femme a été légèrement blessée dans sa voiture sur laquelle est tombé un arbre. Elle a été transportée à l’hôpital Pasteur de Nice, ont indiqué les pompiers à l’AFP. Un ouvrier a également été blessé légèrement à Peymeinade, touché par un objet qui s’est envolé. L’homme a été soigné sur place.

Plusieurs villes, dont Nice, avaient décidé de fermer leurs parcs et jardins au public pour la journée.

En Corse, nombre de transports scolaires ont été annulés.

Déjà fermé vendredi, le Port de Bastia le restera également samedi, a annoncé la préfecture de Haute-Corse,perturbant fortement les traversées maritimes vers l’île. L’emploi du feu dans l’île est lui interdit jusqu’à dimanche, le risque incendie étant jugé important.

Le préfet de Haute-Corse a également interdit vendredi et samedi « toutes les manifestations culturelles ou sportives en plein air » ou sous « chapiteaux, tentes et structures ».

Avec Le Point par AFP

L’Ukraine essuie des bombardements massifs, les coupures de courant se multiplient

décembre 16, 2022
L'Ukraine essuie des bombardements massifs, les coupures de courant se multiplient
L’Ukraine essuie des bombardements massifs, les coupures de courant se multiplient© AFP/Dimitar DILKOFF

L’Ukraine a subi vendredi matin de nouvelles frappes de missiles russes qui ont provoqué des coupures d’eau dans la capitale Kiev et de courant à travers le pays, Moscou se montrant déterminée à détruire les infrastructures ukrainiennes.

Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a condamné ce nouvel « exemple de la terreur aveugle du Kremlin », des « attaques cruelles et inhumaines » contre la population qui « constituent des crimes de guerre ».

Au total, 74 missiles, principalement des missiles de croisière, ont été tirés par la Russie vendredi, dont 60 ont été abattus par la défense antiaérienne, selon l’armée ukrainienne.

Le maire de Kiev, Vitali Klitchko, a indiqué que les dommages à l’infrastructure énergétique ont provoqué des « interruptions de l’approvisionnement en eau dans tous les quartiers de la capitale ».

Trois personnes sont mortes à la suite d’une frappe russe qui a touché un immeuble résidentiel à Kryvyï Rig (sud), selon le gouverneur régional.

De leur côté, les autorités prorusses de la région de Lougansk, dans l’Est, ont accusé les forces ukrainiennes de tirs d’artillerie sur deux localités, faisant huit morts et 23 blessés vendredi matin.

Confrontée à une série de revers militaires cet automne, la Russie a opté depuis octobre pour une tactique de frappes massives visant la destruction des réseaux et transformateurs électriques de l’Ukraine, plongeant des millions de civils dans le froid et l’obscurité en plein hiver.

Avec cette nouvelle vague de bombardements russes vendredi, « il faudra peut-être plus de temps qu’avant pour rétablir l’électricité », a alerté sur Facebook l’opérateur électrique national Ukrenergo.

« Je survirai »

Le ministre des Affaires étrangères, Dmytro Kouleba a réagi en réclamant que les Occidentaux livrent « un obusier à l’Ukraine, un char à l’Ukraine, un véhicule blindé à l’Ukraine, pour chaque missile ou drone qui vise l’Ukraine ».

A Kiev, emmitouflés dans leurs manteaux, assis par terre ou sur les marches des escalators, certains habitants ont passé plusieurs heures à l’abri dans le métro.

« Ce matin je me suis réveillée, j’ai vu un missile dans le ciel, et je n’étais pas surprise. Je l’ai vu et j’ai su que je devais aller dans le métro », a confié Lada Korovaï, actrice de 25 ans.

Ailleurs, des pans entiers du pays étaient une nouvelle fois privés de courant, comme les régions de Kirovograd et de Poltava (centre).

Dans la deuxième ville du pays, Kharkiv (nord-est), les autorités ont annoncé dans la soirée avoir rétabli le courant à 55 %.

Dans la ville de Bakhmout, que Moscou tente inlassablement de conquérir, un camion semi-remorque est venu livrer quelque 200 poêles à bois, distribués ensuite aux habitants par des volontaires, a constaté l’AFP.

Quelques dizaines d’habitants sont venus récupérer les précieux poêles, dans une ville sans électricité, ni eau, ni gaz.

Oleksandra, 85 ans, elle, n’en a pas. Elle est venue chercher des médicaments à un poste de secours. « Je survivrai à l’hiver, je marcherai davantage pour me réchauffer, j’ai entendu parler d’un point de chauffage, mais je pense que ce n’est pas quelque chose de bien organisé », dit-elle à l’AFP.

« Je préfère penser que tout ce que j’entends maintenant (les détonations), c’est notre armée qui travaille. Je veux juste penser comme ça, et ça me fait du bien », ajoute-t-elle.

Non loin, à Kramatorsk, le courant était coupé en fin d’après-midi et la population n’avait plus accès au réseau téléphonique, a constaté l’AFP.

Sommet Poutine-Loukachenko

Les présidents russe et bélarusse, Vladimir Poutine et Alexandre Loukachenko, se retrouvent lundi à Minsk pour un sommet destiné à resserrer encore leur alliance.

Le Bélarus, seul allié de la Russie dans cette guerre, a prêté son territoire pour permettre l’assaut russe sur Kiev au début de l’invasion le 24 février.

Selon M. Loukachenko, le sommet lundi sera « avant tout (consacré) à la sphère économique », mais les deux dirigeants parleront aussi de « la situation politico-militaire autour de (leurs) pays ».

Dans un entretien publié jeudi, le commandant en chef de l’armée ukrainienne, Valéry Zaloujny, s’est dit convaincu que la Russie allait tenter une nouvelle attaque sur Kiev dans les premiers mois de 2023.

Pour sa part, le chef de l’Otan, Jens Stoltenberg, a prévenu que Moscou se prépare à une guerre longue contre l’Ukraine à qui les alliés de l’Alliance doivent continuer à fournir des armes jusqu’à ce que le président Poutine réalise qu’il « ne peut pas gagner sur le champ de bataille ».

« Nous ne devons pas sous-estimer la Russie. Elle se prépare pour une guerre longue », a déclaré M. Stoltenberg à l’AFP. « Nous voyons qu’elle mobilise davantage de forces, qu’elle est prête à subir également de nombreuses pertes, qu’elle essaie d’avoir accès à davantage d’armes et de munitions ».

Par Le Point avec AFP

Ukraine: 15 morts à Kherson, six millions de foyers affectés par les coupures d’électricité

novembre 25, 2022
Ukraine: 15 morts a Kherson, six millions de foyers affectes par les coupures d'electricite
Ukraine: 15 morts à Kherson, six millions de foyers affectés par les coupures d’électricité© AFP/YURIY DYACHYSHYN

Quinze civils ont été tués vendredi par un bombardement russe sur Kherson, dans le sud de l’Ukraine, deux semaines après le retrait contraint des troupes russes de cette ville stratégique, alors que plus de six millions de foyers sont touchés dans tout le pays par des coupures d’électricité en raison des frappes de Moscou.

La stratégie de Moscou de viser les infrastructures essentielles, au moment où l’Ukraine a basculé dans des températures hivernales, est constitutive de « crimes de guerre » pour les alliés occidentaux de l’Ukraine, et qualifiée de « crime contre l’humanité » par le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

Le bombardement le plus meurtrier de ces derniers jours a frappé Kherson: « 15 habitants de la ville ont été tués et 35 blessés, dont un enfant », a affirmé Galyna Lugova, une responsable de l’administration militaire de la ville, sur les réseaux sociaux. Elle a précisé que plusieurs « maisons privées et des immeubles de grande hauteur » avaient été endommagés.

« Les envahisseurs russes ont ouvert le feu sur un quartier d’habitations à l’aide de lance-roquettes multiples. Un grand immeuble a pris feu », avait précisé un peu plus tôt dans la journée Iaroslav Ianouchevitch, gouverneur de la région de Kherson. « En raison des bombardements russes constants, nous évacuons les patients des hôpitaux de Kherson ».

Le retrait russe de Kherson, dont Moscou espérait faire sa base dans le sud de l’Ukraine occupé, a rebattu les cartes dans cette guerre qui dure depuis neuf mois. La ville est stratégiquement située pour relier la péninsule de Crimée, annexée par la Russie depuis 2014, et le port ukrainien d’Odessa à l’ouest.

Dans le même temps, plus de six millions de foyers en Ukraine étaient affectés par des coupures d’électricité en Ukraine vendredi, deux jours après des frappes massives russes contre ce pays, selon Volodymyr Zelensky. « Ce soir, des coupures se poursuivent dans la plupart des régions et à Kiev », a ajouté le chef de l’Etat dans son adresse quotidienne.

« Economiser l’électricité »

Kiev – avec quelque 600.000 foyers privés d’électricité dans la soirée – et sa région, ainsi que les provinces d’Odessa (sud), de Lviv, de Vinnytsia (ouest) et de Dnipropetrovsk (centre-est), sont les plus touchées par les coupures, a-t-il ajouté, appelant les Ukrainiens à économiser l’électricité dans les zones où le courant a été rétabli.

« Nous devons endurer cet hiver – un hiver dont tout le monde se souviendra », a-t-il souligné sur Facebook.

Il avait visité plus tôt dans la journée Vychgorod, ville au nord de Kiev où les frappes ont fait six morts et des dizaines de blessés mercredi.

Les ingénieurs continuaient à réparer les dégâts à travers le pays.

Dans la capitale, « un tiers des logements de Kiev ont déjà du chauffage, les spécialistes continuent de le rétablir. La moitié des usagers sont toujours privés d’électricité », a dit son maire, Vitali Klitschko. « Au cours de la journée, les compagnies d’énergie prévoient de raccorder l’électricité pour tous les usagers en alternance », a-t-il assuré, à un moment où les températures avoisinaient zéro degré et où la pluie était de la partie.

Dans son appartement où le gaz pour la cuisine et le chauffage ont été débranchés, Albina Bilogoub a expliqué que ses enfants dormaient désormais tous dans une seule pièce pour se tenir chaud.

« C’est notre vie. Un pull, puis un deuxième, un troisième. Nous vivons comme ça maintenant », a-t-elle dit.

Face à ces bombardements massifs russes, l’Ukraine a reçu de la part des Occidentaux des systèmes de défense antiaérienne, mais il lui en faudrait davantage pour neutraliser les missiles et les drones de Moscou.

Paris et Berlin « soutiendront l’Ukraine jusqu’au bout de ce conflit », a assuré la Première ministre française Elisabeth Borne à Berlin, aux côtés du chancelier allemand Olaf Scholz. « Depuis le premier jour de cette guerre brutale, nos deux pays ont apporté un soutien indéfectible à l’Ukraine », a déclaré Mme Borne.

Le chancelier allemand a jugé de son côté que « la politique de terreur par les bombes de la Russie contre les infrastructures civiles en Ukraine doit prendre fin ». Il a rappelé que l’Allemagne et la France oeuvraient pour aider l’Ukraine « à reconstruire son infrastructure énergétique », en partie détruite.

En visite en Ukraine vendredi, le ministre britannique des Affaires étrangères James Cleverly a également annoncé de nouvelles aides aux Ukrainiens, en particulier l’envoi d’ambulances et un « soutien » aux « survivantes des violences sexuelles perpétrées par l’armée russe ».

Files de voitures

Vendredi, des journalistes de l’AFP ont vu des files de voitures attendant de pouvoir s’approvisionner devant plusieurs stations-service de Kiev et le fonctionnement des réseaux de téléphonie mobile était toujours perturbé dans certains quartiers.

La Russie affirme de son côté ne viser que des infrastructures militaires et a mis les coupures de courant sur le dos de la défense antiaérienne ukrainienne. Le Kremlin a assuré que l’Ukraine pouvait mettre fin aux souffrances de sa population en acceptant les exigences russes.

Le président russe Vladimir Poutine a rencontré vendredi pour la première fois des mères de soldats, disant partager leur « douleur » et les appelant à ne pas croire les « mensonges » sur l’offensive déclenchée le 24 février par le Kremlin en Ukraine.

M. Poutine s’en est pris à des « ennemis dans le champ informationnel » qui cherchent selon lui à « dévaluer, discréditer » l’offensive russe en Ukraine. « Nous devons atteindre nos objectifs, et nous allons les atteindre », a affirmé M. Poutine.

La diplomatie russe a par ailleurs dénoncé la résolution du Parlement européen, qui a qualifié cette semaine la Russie d' »Etat promoteur du terrorisme ». Moscou affirme que cette décision « n’a rien à voir » avec la lutte contre le terrorisme.

Par Le oint avec AFP

Moscou coupe le gaz à la Pologne

avril 26, 2022
Un ouvrier grimpe dans une échelle sur un cylindre dans une station de compression de gaz.

Le gazoduc Yamal achemine le gaz russe des champs gaziers de la péninsule de Yamal et de la Sibérie occidentale vers la Pologne et l’Allemagne en passant par le Bélarus, où se trouve la station de compression de gaz près de Nesvizh, au sud-ouest de Minsk, la capitale. Photo: Reuters/Vasily Fedosenko

L’entreprise publique polonaise gazière PGNiG a indiqué mardi que le géant gazier russe Gazprom cessera ses livraisons de gaz naturel dès mercredi.

Dans un communiqué, PGNiG a dénoncé une violation du contrat la liant à Gazprom et a fait savoir qu’elle entendait prendre des mesures pour rétablir ces livraisons de gaz.

Avec Radio-Canada

Russie: Poutine menace de couper le gaz dès minuit si l’Europe ne paye pas en roubles

mars 31, 2022

« Nous n’allons pas non plus faire de charité », a déclaré le président russe Vladimir Poutine. Photo : Getty Images/Mikhail Klimentyev

Le président russe Vladimir Poutine a signé un décret stipulant que les pays « inamicaux » devront payer en roubles le gaz russe dès le vendredi 1er avril.

Pour acheter du gaz naturel russe, elles [les compagnies importatrices] doivent ouvrir des comptes en roubles dans des banques russes. C’est à partir de ces comptes que seront effectués les paiements pour le gaz livré à partir de demain, a déclaré le chef du Kremlin, jeudi à la télévision nationale.

Les clients, principalement européens, ne pourront donc plus payer leurs factures en euros ou en dollars, sous peine de voir les livraisons cesser, avait annoncé la semaine dernière le président russe.

Si de tels paiements ne sont pas effectués, nous considérerons cela comme un défaut de la part des acheteurs, avec toutes les conséquences qui en découlent, martèle le président russe.

Personne ne nous vend quoi que ce soit gratuitement, et nous n’allons pas non plus faire de charité -c’est-à-dire que les contrats existants seront annulés, a-t-il ajouté.

Pour M. Poutine, cette mesure était une réponse au gel de quelque 300 milliards de dollars des réserves en devises dont la Russie disposait à l’étranger, une sanction décidée par les Occidentaux en représailles à l’offensive russe en Ukraine. Et aussi une manière pour son pays de renforcer sa souveraineté.

L’Allemagne et l’Italie dépendent fortement du gaz russe pour répondre à leurs besoins énergétiques.

La décision de passer à une facturation en roubles doit permettre à la Russie de soutenir sa monnaie nationale, chahutée par les sanctions, mais la privera d’une source de devises.

D’ores et déjà, la Russie oblige ses exportateurs, y compris Gazprom, à convertir 80 % de leur chiffre d’affaires en roubles.

Ces mesures et un taux d’intérêt directeur à 20 % ont permis à la monnaie russe de se reprendre. Après avoir considérablement dévissé dans la foulée du début de l’offensive russe le 24 février, elle revient à des niveaux proches de ceux enregistrés avant l’assaut.

Pas de chantage, selon l’Allemagne

En réponse à la décision de la Russie de faire payer les acheteurs étrangers sur des comptes en roubles pour le gaz russe, l’Allemagne a déclaré qu’elle ne serait pas soumise au chantage de Poutine.

Il est écrit dans les contrats que les paiements se font en euros et parfois en dollars, a expliqué le chancelier allemand Olaf Scholz, lors d’une conférence de presse avec son homologue autrichien, Karl Nehammer.

J’ai dit clairement au président russe que cela resterait ainsi et les entreprises veulent pouvoir payer en euros et le feront, a-t-il ajouté.

Pour le ministre de l’Économie allemand, Robert Habeck, il est important que ce qui écrit sur les contrats [payés en euros ou en dollars] soit respecté.

Nous ne céderons pas au chantage de Poutine, a-t-il lancé.

De son côté, réagissant à la décision de Poutine, le ministre français de l’Économie, Bruno Le Maire, a annoncé que la France et l’Allemagne se préparent à une réduction des livraisons de gaz russe.

Il peut y avoir une situation dans laquelle […] il n’y aura plus de gaz russe, a-t-il déclaré.

Le gaz russe est crucial pour l’Union européenneUE, qui cherche depuis le début de l’offensive de Moscou en Ukraine à se défaire de cette dépendance. Il représente environ 40 % des importations de gaz naturel de l’Union, l’Allemagne étant de loin le plus gros client.

Les 27 [pays de l’Union européenneUE] veulent désormais des achats en commun de gaz et les États-Unis vont augmenter leurs livraisons de gaz naturel liquéfié (GNL) à l’Europe.

Avec Radio-Canada

RDC: le signal de RFI à Kinshasa rétabli après neuf mois de coupure, mais à quel prix ?

août 11, 2017

Le siège de France Médias Monde à Issy-les-Moulineaux, le 3 novembre 2013. © Jacques Brinon/AP/SIPA

Lambert Mende a approuvé jeudi l’accord de partenariat signé le 26 juillet à Paris entre les représentants de RFI et ceux de la Radio-Télévision nationale congolaise (RTNC). En conséquence, le signal de la radio publique française, coupé depuis neuf mois, a été rétabli à Kinshasa.

Il aura fallu des semaines, voire des mois des tractations. Un terrain d’entente a enfin été trouvé entre les autorités congolaises et les dirigeants de RFI. Il s’agit en fait d’un accord de partenariat entre la radio publique française et la Radio-Télévision nationale congolaise (RTNC), signé depuis le mercredi 26 juillet à Paris. Mais le texte ne pouvait entrer en vigueur qu’après avoir reçu le visa de Lambert Mende, ministre congolais de la Communication et des Médias. « Il l’a approuvé hier [jeudi 10 août] », confie un membre du cabinet de ce dernier.

Que contient cet accord de partenariat ? Pour l’instant, le document n’a pas été rendu public. D’après nos informations, le dernier round de discussions entre RFI et la RTNC a eu lieu entre le 24 et le 26 juillet à Paris. La délégation congolaise était alors conduite par Zéphyrin Mamoko, président du conseil d’administration de la RTNC, accompagné de Nicole Dibambu Kitoko, directrice générale de la RNTC, et par Ivan Vangu, représentant le ministre Mende qui ne peut plus séjourner dans l’espace Shengen à cause des sanctions de l’Union européenne.

Kinshasa a dû revoir sa copie

En coulisses, plusieurs contacts diplomatiques ont également été nécessaires pour lever le blocage du signal de RFI à Kinshasa, décidé depuis le 5 novembre. C’est ainsi que « lors de leur rencontre avec le président Joseph Kabila fin juin à Lubumbashi, Franck Paris, conseiller Afrique de l’Élysée, et Rémi Maréchaux, directeur Afrique du Quai d’Orsay, avaient mis également cette question au menu des échanges », confie une source diplomatique congolaise.

La RTNC attirera désormais l’attention de son nouveau partenaire chaque fois qu’il y a des problèmes avec sa ligne éditoriale

Entre-temps, Lambert Mende a pris un « arrêté portant réglementation de l’exploitation de la radiodiffusion sonore et de la télévision par des personnes physiques et morales étrangères ». Désormais, les stations de radio ou de télévision étrangères non installées en RDC « [ne] peuvent diffuser des émissions et programmes [que] par intermittence dans le cadre d’un partenariat avec une chaîne de diffusion sonore et de télévision du pays », dit le texte. RFI ne pouvait ainsi plus émettre sur la bande FM sans passer par une chaîne congolaise. « Il n’y a pas d’autre option », nous confirmait mi-juillet un proche du ministre.

Ces conditions semblent pourtant ne plus figurer dans le document final signé par les deux parties. Dans la nuit du jeudi 10 au vendredi 11 août en effet, RFI a émis directement sur la bande FM en continu et sans passer par la RTNC. Le partenariat entre les deux chaînes publiques se limite à la formation et à la fourniture d’équipements techniques. « Comme ce fut déjà le cas dans le passé. Nous avons ce genre de partenariat avec d’autres pays africains », précise-t-on du côte de RFI.

« La RTNC servira aussi de témoin : c’est elle qui attirera désormais l’attention de son partenaire chaque fois qu’il y a des problèmes avec sa ligne éditoriale », soutient une source congolaise proche du dossier.

Quid de l’envoyé spécial de RFI en RDC ?

Kinshasa a déjà indiqué par ailleurs que des correspondants étrangers n’obtiendraient plus que des « accréditations par site ». Autrement dit, tous « leurs déplacements en dehors de la ville » pour laquelle ils sont accrédités seront soumis à une « autorisation préalable » du ministre de la Communication.

De fait, le sort de l’envoyé spécial de RFI en RDC constituait l’autre gros enjeu de ce partenariat. La demande de renouvellement du visa de Sonia Rolley, expiré début mai, n’a toujours pas reçu une suite favorable. Au ministère congolais de la Communication et des Médias, on dit attendre un « nouveau correspondant ». « Et il serait souhaitable qu’il y ait une rotation tous les deux mois, pour éviter tout glissement vers l’activisme », ajoute-t-on. Une disposition qui viserait, selon les autorités congolaises, à « susciter des vocations et encourager l’emploi de main d’œuvre locale ».

Jeuneafrique.com par

Une ONG congolaise dénonce la coupure de RFI en RDC

novembre 7, 2016

Kinshasa – Une ONG congolaise de défense des droits de l’Homme a dénoncé lundi la coupure du signal de la radio française RFI à Kinshasa depuis samedi, date à laquelle une coalition d’opposition avait appelé à une manifestation contre le pouvoir, interdite par les autorités.

La Voix des sans-voix (VSV) condamne la énième coupure du signal de Radio France internationale (RFI) par le gouvernement congolais et exige son rétablissement, écrit-elle dans un communiqué, dénonçant une atteinte inadmissible à la liberté de presse en République démocratique du Congo.

Le signal de RFI, l’une des stations les plus écoutées en RDC, a été coupé samedi au moment où l’opposition réunie autour d’Étienne Tshisekedi, opposant historique en RDC, projetait d’organiser un meeting populaire.

Jusqu’à lundi à 15h00 (14h00 GMT), il est néanmoins possible d’écouter la radio française à Kinshasa sur la fréquence de Brazzaville, la capitale de la République du Congo voisine.

Le signal de Radio Okapi, la radio de l’ONU en RDC, était toujours brouillé depuis samedi.

La manifestation interdite de samedi avait pour but de rappeler au président congolais Joseph Kabila la fin de son mandat le 20 décembre. Elle avait été empêchée par la police congolaise qui avait déployé ses agents en masse dans les rues de la capitale.

Nous regrettons ce qui est arrivé à Radio Okapi mais aussi à RFI, a déclaré à l’AFP Antoine-Charles Bambara, directeur de l’information publique de la Mission de l’ONU en RDC.

Interrogé par l’AFP, le porte-parole du gouvernement Lambert Mende s’est refusé à tout commentaire.

Depuis deux ans, le signal de RFI est souvent coupé ou brouillé les jours des manifestations contre M. Kabila, au pouvoir depuis 2001, et à qui la Constitution interdit de se représenter.

A Paris, le Quai d’Orsay a jugé inacceptable la décision prise par Kinshasa contre les deux radios.

Dans un communiqué Reporters sans frontière (RSF) a déclaré que cette interruption des signaux des deux radios les plus écoutées du pays est très inquiétante. Cette ONG de défense de la presse a demandé aux autorités congolaises de rétablir le signal des deux radios le plus rapidement possible et de cesser ces atteintes à la liberté de l’information dans le pays.

Pour l’ONG VSV, cette décision traduit la volonté des autorités congolaises de priver coûte que coûte la population de son droit à l’information en la maintenant dans l’obscurantisme, l’ignorance en ce qui concerne la gestion de la chose publique.

La RDC traverse une crise politique profonde depuis la réélection contestée de M. Kabila en 2011, aggravée par le renvoi de la présidentielle à une date non fixée à la suite d’un accord conclu en octobre entre la majorité et une frange minoritaire de l’opposition.

Romandie.com avec(©AFP / 07 novembre 2016 19h25)

Le Pentagone veut couper les connexions internet de l’EI

avril 28, 2016

Le commandement militaire américain pour les activités de défense et d’attaque informatique (Cybercom) travaille à détruire les connexions internet du groupe Etat islamique (EI). Il entend ainsi placer les djihadistes dans un état d' »isolement virtuel ».

Dans ce qu’il a décrit comme « la première opération majeure de combat » de cette unité, le secrétaire à la Défense Ashton Carter a estimé jeudi que le Cybercom jouait un rôle très important dans l’opération militaire lancée contre l’EI en Irak et en Syrie.

« Les objectifs sont d’interrompre la chaîne de commandement et de contrôle de l’EI, d’interrompre sa capacité à faire circuler de l’argent, d’interrompre sa capacité à tyranniser et à contrôler la population, d’interrompre sa capacité à recruter à l’international », a dit M. Carter lors d’une audition de plus de trois heures devant la commission des forces armées du Sénat.

« Leur enlever internet »
« Nous les bombardons et nous allons leur enlever internet », a-t-il martelé. Le chef d’état-major inter-armées, Joe Dunford, a ajouté que le but était de couper les communications des djihadistes.

« Nous essayons globalement d’obtenir un isolement virtuel » des djihadistes, a déclaré le général Dunford, le plus haut gradé américain. « C’est très complémentaire avec nos actions sur le terrain, et nous nous concentrons en particulier sur les opérations à l’étranger qui peuvent être organisées par l’EI ».

Le Cybercom est chargé de protéger les militaires américains et certains réseaux civils contre toute attaque informatique d’envergure. D’ici 2018, cette unité comprendra jusqu’à 6000 militaires et techniciens civils répartis dans 133 unités.

Une de ces équipes, qui compte environ 65 membres, travaille aujourd’hui au Moyen-Orient et mène des cyber-opérations contre les réseaux du groupe EI.

Romandie.com

Les ciseaux de la colère contre le phallus…

septembre 12, 2011

Lai Kwok-fai est au lit avec sa copine Chan Lai-sching lorsqu’il annonce qu’il met un terme à leur liaison qui dure depuis sept ans. Puis après lui avoir expliqué la situation, il se retourne et s’endort…

Il n’imaginait pas une seconde qu’elle allait profiter de son sommeil pour sortir les ciseaux pour lui couper le prépucee. Ayoye! Ayoye! Ayoye!

Lai Kwok-fai s’est mis à hurler de douleur et c’est, en quelque sorte, ce qui l’a sauvé car elle n’avait pas terminé son acte de vengeance.

Conduit à l’hôpital, Lai Kwok-fai a mis une quinzaine de jours pour récupérer.

Chan Lai-ching elle a plaidé non coupable rapporte le South China Morning Post.