Posts Tagged ‘coupures de courant’

Un séisme d’une magnitude de 7,5 secoue Mexico

avril 18, 2014

Mexico – Un séisme d’une magnitude de 7,5 a secoué vendredi matin la ville de Mexico, provoquant des évacuations et coupures de courant, ont annoncé l’institut américain de géophysique (USGS) et la mairie.

Selon un premier rapport, le séisme a été enregistré à 09H27 locales (14H27 GMT), à 265 km au sud-ouest de Mexico, dans l’Etat de Guerrero, a précisé l’USGS.

Le Service sismologique du Mexique (SSN) avait dans un premier temps évalué la secousse à une magnitude de 7.

Le séisme s’est produit sur la frange côtière. Il est toujours possible que cela provoque un tsunami, mais si les effets ne se voient pas dans les minutes qui viennent, il est très improbable que cela se produise, a indiqué à l’AFP le sismologue Victor Espindola du SSN.

Le coordinateur de la Protection civile de Mexico, Luis Felipe Puente, a écrit sur Twitter que pour le moment, aucun dégât n’a été rapporté.

Dans la capitale mexicaine, comptant plus de 20 millions d’habitants, le maire Miguel Angel Mancera a signalé que des évacuations préventives avaient été effectuées dans certains immeubles en ce jour de Vendredi Saint férié.

Jusqu’à présent, on observe seulement des évacuations, nous poursuivons nos rapports, a écrit le maire, également sur Twitter.

Dans le quartier central de Roma, des journalistes de l’AFP ont rapporté des coupures de courant et des bris de vitres.

Romandie.com avec(©AFP / 18 avril 2014 17h38)

L’aéroport du Caire va fermer partiellement la nuit à cause de la crise

avril 1, 2013

LE CAIRE – L’aéroport du Caire va fermer partiellement la nuit pour économiser l’énergie et tenir compte d’une baisse du trafic, ont annoncé les autorités égyptiennes, une mesure qui constitue un nouveau signe de la grave crise économique que traverse le pays.

A compter du début du mois de juin, deux des trois pistes de l’aéroport international seront fermées à partir de 01H30 pour quatre heures afin d’économiser de l’énergie, a déclaré le ministre de l’Aviation civile Wael Maadaoui, dans des déclarations rapportées lundi par la presse.

Seule la piste du Terminal 3 de l’aéroport, l’un des plus importants du Moyen-Orient, restera ouverte 24 heures sur 24.

Les revenus de l’aéroport ne sont pas suffisants pour couvrir les dépenses engendrées par son ouverture permanente, selon le ministre.

Le ministère a précisé que cette décision a été prise en raison d’une baisse importante du trafic aérien sur le Caire depuis deux ans, rendant certaines pistes inutilisées, conséquence de la chute du nombre de touristes et d’un ralentissement de l’activité économique.

Cette mesure vise également à économiser de l’énergie à un moment où le pays est affecté par des coupures de courant de plus en plus nombreuses et prolongées, et à des difficultés d’approvisionnement pour certains types de carburants.

Cette décision pose la question de l’étendue de la pénurie d’énergie dont souffre le pays, estime dans un éditorial le quotidien anglophone The Egyptian Gazette.

Comment tous les différents services publics, l’industrie, les services domestiques vont-ils gérer une chute importante de la production et de la distribution d’électricité pendant la saison estivale?, période où la consommation électrique est la plus forte, s’interroge le journal.

Ces difficultés sont liées à la chute des réserves en devises du pays, passées de 36 à 13 milliards de dollars en deux ans, et à une augmentation du déficit budgétaire.

Les troubles et l’instabilité politique qui ont suivi le renversement de M. Moubarak début 2011 ont provoqué une chute des revenus du tourisme, l’une des principales activités du pays, et un effondrement des investissements étrangers, autrefois florissants.

Une nouvelle mission du Fonds monétaire international (FMI) est attendue au Caire dans les tout prochains jours pour reprendre les discussions sur un prêt de 4,8 milliards de dollars.

Cette aide peine à se concrétiser en raison des incertitudes politiques en Egypte, et des difficultés du pouvoir du président islamiste Mohamed Morsi à élaborer un plan de réformes, notamment pour diminuer les subventions -en particulier au secteur énergétique- aux conséquences potentiellement impopulaires.

Romandie.com avec (©AFP / 01 avril 2013 13h56)

Centrafrique : Bangui a peur, surtout la nuit

décembre 30, 2012

Bangui, où un couvre-feu a été instauré de 19H à 5H, vit désormais dans la peur, surtout à la tombée de la nuit, avec des rues désertes et silencieuses où évoluent des hommes armés de machettes et de flèches, alors que les rebelles se rapprochent de la capitale.

Bangui, où un couvre-feu a été instauré de 19H à 5H, vit désormais dans la peur, surtout à la tombée de la nuit, avec des rues désertes et silencieuses où évoluent des hommes armés de machettes et de flèches, alors que les rebelles se rapprochent de la capitale.

Avec la prise de la ville symbolique de Sibut, à 160 km au nord par l’alliance Séléka qui veut renverser le président François Bozizé, la situation s’est brusquement tendue dans la capitale de près d’un million d’habitants dont la majorité vit dans la pauvreté, sous un océan de toits de tôles au bord de routes de terre poussiéreuses en cette saison sèche.
Si la journée, Bangui « la coquette » comme elle est surnommée, paraît calme, la nuit elle se transfigure.

Samedi soir, à l’annonce du couvre-feu, magasins, restaurants et bars ont fermé en toute hâte tandis que toute circulation de voiture cessait. « Le couvre-feu m’a presque empêchée de dormir tellement c’était silencieux », a déclaré une habitante, évoquant « un calme angoissant ». A ce silence s’ajoute l’obscurité dans une ville faiblement électrifiée et où les coupures de courant durent plusieurs heures de la nuit.

Dans le centre-ville, la nuit, les bruits des groupes électrogènes couvrent les conversations des dizaines de gardiens équipés de machettes, embauchés pour éviter les pillages. Parfois , l’un d’eux racle son couteau sur le trottoir, créant un bruit inquiétant, même si ces gardes improvisés et impassibles, prenant le thé, n’ont aucune attitude agressive.

« L’insécurité est partout »

La situation est différente dans les quartiers périphériques où, à l’appel du pouvoir, des groupes « d’autodéfense » formés de jeunes ont mis en place des barrages pour contrôler les routes et, officiellement, éviter les infiltrations de rebelles. « On a distribué des paquets de machettes à des désoeuvrés. Ils contrôlent tout le monde et demandent de l’argent pour le café. Parfois, ils prennent tout l’argent », affirme un habitant d’un quartier nord, sous le couvert de l’anonymat .

Ces quartiers, fiefs du président Bozizé, sont situés sur la route du nord qui mène vers l’insaisissable ligne de front qui ne cesse de reculer avec la retraite continuelle des Forces armées centrafricaines, sous-équipées, démotivées et mal payées. « J’ai très peur. Je suis musulman. J’hésite à sortir », affirme cet habitant. Les groupes « d’autodéfense » « ne font pas la différence entre les rebelles musulmans et les musulmans tout court. C’est du n’importe quoi », dit-il.

La situation est similaire à Kassai, un quartier de la périphérie est. « Ils m’ont contrôlé alors qu’ils me connaissent. On est inquiet. Ils sont armés de machettes et de Kokora » (flèches en sango, langue nationale), rapporte un chauffeur de taxi. « Les jeunes ont cru bon de prendre des initiatives qu’ils appellent de la +vigilance+. Si la personne paraît suspecte, ils la remettent à la police », a expliqué à l’AFP le ministre de l’Administration territoriale José Binoua, précisant que le président Bozizé a donné des instructions pour que tout racket ou agression soit « sanctionné ».

Néanmoins, des témoignages concordants parlent d’arrestations abusives et de disparitions. Selon un proche du pouvoir, « il y a une opération +Hibou+ des forces de l’ordre qui arrêtent de nombreux musulmans ». Le principal opposant, l’ancien Premier ministre Martin Ziguelé, a « dénoncé » dimanche ces pratiques et la « recherche de boucs émissaires ». « On n’a pas besoin de forces supplétives ou d’organisations spéciales pour assurer la sécurité en lieu et place de la police ou la gendarmerie », a-t-il déclaré à l’AFP.

Infiltration

Le porte-parole de la coalition Séléka, Eric Massi, qui n’a pas exclu d’attaquer la capitale, s’est dit « inquiet de la situation sécuritaire à Bangui » pour les familles et proches du Séléka « qui sont harcelés, intimidés et même enlevés ». L’éventualité d’une attaque rebelle fait trembler de nombreux habitants. « J’ai peur. Si les rebelles viennent, comment on va faire pour manger? », affirme Marie une vendeuse ambulante, enceinte, qui réside dans l’est de la ville.

Gabin, un habitant des quartiers nord, soutient le régime et l’instauration du couvre-feu: « L’insécurité est partout. Les rebelles sont à 160 km. Le gouvernement a raison. Le couvre-feu va permettre de contrôler les intrus ». Une des peurs du régime est en effet l’infiltration d’éléments de la rébellion. « Pour prendre d’autres villes, ils arrivent par groupes de trois, quatre discrètement, et après ils sont dans la place », affirme une source au ministère de l’Intérieur.

« On prie Dieu. Dieu est le seul à pouvoir nous sauver », affirmait un serveur dimanche alors que Bangui s’apprêtait à vivre sa deuxième nuit sous couvre-feu et sous la menace rebelle.

Jeuneafrique.com vec AFP

Violentes tempêtes de neige aux États-Unis

décembre 26, 2012

L’importante dépression hivernale qui frappe le pays depuis quelques jours a fait au moins trois morts sur son passage.

Une importante dépression hivernale qui frappe depuis quelques jours les États-Unis du golfe du Mexique jusqu’à la région des Grands Lacs et qui a fait au moins trois morts sur son passage, se déplaçait lentement vers l’est mercredi en direction de New York. Les services météorologiques du pays ont mis en garde contre « des conditions de voyage dangereuses en raison de la neige et de la glace recouvrant les routes », prévenant que le poids de la neige sur les arbres et les installations électriques risquait d’entraîner des coupures de courant.

Des avertissements ont été lancés à la population pour qu’elle reste chez elle plutôt que de sortir braver vents violents et températures glaciales. La météo prévoyait jusqu’à 46 centimètres de neige dans le nord-est du pays, allant de l’État de New York jusqu’au Maine. Des pluies verglaçantes et des tornades pouvaient également s’abattre dans le sud du pays, en Caroline du nord et du sud. La région des Montagnes rocheuses, dans l’ouest du pays, pouvait quant à elle s’attendre à quelque 30 cm de neige.

700 vols annulés

Mercredi matin, près de 700 vols avaient déjà été annulés, après plus de 500 la veille, selon la société FlightAware, qui permet de suivre le statut des vols sur son site. « Nous attendons davantage d’annulations ou de retards de vols aujourd’hui et ce soir alors que la tempête devrait frapper la ville de New York cet après-midi », selon Daniel Baker, responsable de FlightAware. Cette tempête a entraîné mardi la formation de plusieurs dizaines de tornades dans les États du Sud dont le Texas, la Louisiane, l’Alabama et le Mississippi.

Elle a également fait au moins trois morts, dont un homme de 25 ans à Houston (Texas), tué après qu’un arbre est tombé sur sa voiture, selon le Houston Chronicle. Une femme de 28 ans a également été tuée dans un accident de voiture dans l’Oklahoma (sud) sur une autoroute recouverte de neige. Le conducteur de la voiture et une petite fille de 4 ans ont également été blessés. Dans la même région, des dizaines de personnes ont été blessées dans un carambolage géant de 21 voitures

Le Point.fr