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Canada: Des cours virtuels à l’UQAC à compter du 30 mars

mars 16, 2020
L'UQAC s'ajuste constamment à la crise.
© Lynda Paradis/Radio-Canada L’UQAC s’ajuste constamment à la crise.
Déjà fermée pour deux semaines, l’Université du Québec à Chicoutimi entend offrir ses cours de façon virtuelle à compter du 30 mars.

C’est ce qui est confirmé dans une mise à jour sur une section du site de l’UQAC réservée au coronavirus.

L’UQAC dit aussi mettre à la disposition des étudiants de la communauté du matériel informatique pour répondre à leurs besoins. Des directives devraient suivre bientôt, est-il aussi indiqué.

Les dates d’échéance inscrites au calendrier universitaire seront aussi modifiées en conséquence de cette situation. Un nouveau calendrier sera disponible en début de semaine à l’adresse www.uqac.ca/coronavirus.

Pour le moment, la date de fin de trimestre est maintenue.

Le 13 mars, l’université régionale avait annoncé une fermeture pour deux semaines. Il est aussi rappelé qu’aucun cours ne doit être donné à distance de même qu’aucun livrable ne doit être demandé aux étudiants avant cette date

Avec Radio-Canada par Pascal Girard

L’éther, une cryptomonnaie victime du succès de sa blockchain

septembre 21, 2018

Londres – L’ether, la deuxième monnaie virtuelle en matière de capitalisation derrière le bitcoin, a subi une chute de son cours ces dernières semaines. En cause, des inquiétudes sur la capacité de sa blockchain, Ethereum, à faire face à son succès.

Si l’ensemble des cryptomonnaies a connu un début de mois difficile, l’ether, né en 2015 avec la blockchain Ethereum, a été particulièrement éprouvé, lâchant près de 20% en trois semaines.

Au-delà de la décision de Goldman Sachs de suspendre son projet de plateforme d’échanges, qui a pénalisé l’ensemble du secteur, l’ether a souffert de propos tenus par Vitalik Buterin, cofondateur d’Ethereum, un protocole d’échanges décentralisé et inviolable.

« L’espace de la blockchain arrive à un point où il y a un plafond en vue », a déclaré le 8 septembre à l’agence Bloomberg le programmeur russo-canadien de 24 ans, qui a depuis cherché à atténuer ses propos.

Vitalik Buterin, devenu multimillionnaire grâce à Ethereum, « ne fait pas le boulot qu’il est supposé faire: accroître la confiance des entreprises dans la technologie et leur apporter ce dont elles ont besoin, c’est-à-dire de la scalabilité », a jugé Naeem Aslam, analyste pour Think Markets et détenteur de cryptomonnaies.

– Embouteillage sur la blockchain –

Scalabilité. Ce terme, qui exprime la capacité d’une blockchain à gérer une quantité croissante d’utilisateurs, est « probablement le défi numéro un » auquel est confronté Ethereum, selon des propos tenus il y a un an par M. Buterin.

Contrairement à la blockchain Bitcoin, Ethereum n’a pas pour principale fonction de créer une seule monnaie mais d’héberger des logiciels ou des « smart contracts » (contrats intelligents).

Ces programmes permettent notamment de déclencher automatiquement des transactions lorsqu’une certaine condition est remplie. Par exemple, dans le cas de paris sportifs, l’argent misé pourrait être instantanément réparti entre les gagnants une fois le résultat connu, sans nécessiter l’intervention d’une tierce partie.

C’est également à partir d’Ethereum qu’ont été effectués plus des deux tiers des ICO (initial coin offerings), des levées de fonds en monnaies virtuelles – souvent en ether.

Le nombre d’ICO a explosé en 2017, contribuant à la hausse des cours de l’ether dont le prix a été multiplié par plus de 160 en un an, avant de commencer à s’effondrer en janvier.

Problème: l’engouement autour des ICO a parfois saturé le réseau de la blockchain.

« Plus vous avez de besoins et plus vous avez de probabilités d’engorgement du réseau », souligne auprès de l’AFP Jérôme de Tychey, président d’Asseth, une association dédiée à la promotion d’Ethereum.

Lorsque le réseau peine à faire face au nombre de transactions, les frais augmentent et il faut payer plus cher pour voir son opération traitée en priorité. Alors que les frais moyens oscillaient dernièrement autour de quelques cents, ceux-ci ont temporairement dépassé 5,50 dollars début juillet, un record, selon le site bitinfocharts.

Pour améliorer la scalabilité de la blockchain, des modifications profondes de son architecture sont prévues, mais les retards s’accumulent, explique M. de Tychey, ce qui pourrait avoir découragé certains investisseurs.

Depuis début août, l’ether a perdu plus de 50% de sa valeur et presque 75% depuis le mois de mai, faisant passer sa capitalisation d’environ 82,5 milliards de dollars à 23,12 milliards. Une chute brutale mais qui ne fait que ramener les prix au niveau observé il y a un peu plus d’un an, soit environ 220 dollars pour un ether.

Immenses réserves

Autre phénomène qui pèse sur les cours: le succès de nombreuses ICO passées.

Une étude de Diar, une revue en ligne spécialisée sur les cryptoactifs, a révélé que les entreprises ayant effectué une levée de fonds avant l’explosion des cours « sont assises sur d’immenses réserves » de cryptomonnaies, supérieures pour certaines au montant de leur capitalisation.

Selon Larry Cermak, analyste pour Diar, elles détiendraient actuellement « environ 3,7% du total de la masse d’ethers » mais auraient déjà déplacé ou liquidé presque les deux tiers des montants levés.

« Si vous admettez qu’elles auront besoin de couvrir leurs dépenses d’exploitation en monnaie fiduciaire, cela signifie qu’elles vont avoir besoin de vendre leurs ethers », explique-t-il.

Depuis avril, la quantité d’ethers détenue par ces compagnies a diminué d’environ 20%, et ce mouvement de vente a mécaniquement contribué à baisser les prix.

Romancdie.com avec(©AFP / 21 septembre 2018 10h43)                                                        

Données personnelles, l’UE demande des « clarifications » à Facebook dont le cours a chuté

mars 19, 2018

L’UE va demander des « clarifications » à Facebook après des révélations sur l’exploitation des données personnelles de millions d’utilisateurs du réseau social par l’entreprise Cambridge Analytica, impliquée dans la campagne électorale de Donald Trump / © AFP/Archives / KAREN BLEIER

La Commission européenne va demander des « clarifications » à Facebook après des révélations sur l’exploitation des données personnelles de millions d’utilisateurs du réseau social par l’entreprise Cambridge Analytica, impliquée dans la campagne électorale de Donald Trump.

« Horrifiant, si confirmé. Les données personnelles de 50 millions d’utilisateurs de Facebook pourraient être si facilement mal gérées et utilisées à des fins politiques! », a réagi dimanche soir Vera Jourova, la commissaire en charge de la protection des données personnelles, sur son compte Twitter.

« Je demanderai des clarifications à Facebook pour mieux comprendre ce problème », a ajouté Mme Jourova, qui se rend aux Etats-Unis à partir de lundi, disant ne pas vouloir « de cela dans l’UE » et demandant que « les entreprises assument une plus grande responsabilité dans le traitement de nos données personnelles ».

Facebook a récemment annoncé avoir « suspendu » Cambridge Analytica, une entreprise d’analyse de données qui avait travaillé pour la campagne présidentielle de Donald Trump en 2016, et accusée d’avoir recueilli sans leur consentement les informations personnelles de millions d’usagers du réseau social.

D’après une enquête réalisée par le New York Times et The Observer, l’édition dominicale du quotidien britannique The Guardian, Cambridge Analytica aurait récupéré les données de plusieurs dizaines de millions d’utilisateurs et s’en serait servi pour élaborer un logiciel permettant de prédire et d’influencer le vote des électeurs.

Le New York Times avance que des copies des données obtenues par Cambridge Analytica existent toujours.

Filiale américaine de la société britannique de marketing ciblé SCL, Cambridge Analytica avait travaillé pour la campagne présidentielle de Donald Trump en 2016 et est connue pour avoir fourni, pendant la campagne du groupe pro-Brexit Leave.EU, des solutions de collectes de données et de ciblage d’audience.

L’entreprise a été financée à hauteur de 15 millions de dollars par Robert Mercer, un homme d’affaires américain qui a fait fortune dans les hedge funds et qui est l’un des principaux donateurs du Parti républicain.

Selon The Observer, l’entreprise a été dirigée par Steve Bannon, l’un des proches conseillers de Donald Trump avant d’être évincé de la Maison blanche durant l’été 2017.         

Facebook chute après des révélations sur l’affaire Cambridge Analytica

Logo Facebook le 21 novembre 2016 / © AFP/Archives / Justin TALLIS

Le cours de Facebook chutait lundi à l’ouverture de Wall Street, affecté par des révélations sur l’utilisation par l’entreprise Cambridge Analytica de données personnelles de millions d’utilisateurs du réseau social.

Vers 13H35 GMT, quelques minutes après l’ouverture de la Bourse de New York, l’action du réseau social lâchait 4,83% à 176,15 dollars, pesant fortement sur le cours du Nasdaq (-0,84%), à forte coloration technologique.

Romandie.com avec(©AFP / 19 mars 2018 15h25)

Le bitcoin s’emballe et s’approche des 17.000 dollars

décembre 7, 2017

Le cours du bitcoin poursuit son envolée jeudi frôlant pour la première fois de son histoire le seuil des 17.000 dollars / © AFP/Archives / ANTHONY WALLACE

Le cours du bitcoin s’est emballé jeudi au point de frôler brièvement les 17.000 dollars, après avoir battu des records tout au long de la journée et s’être envolé de plus de 70% en une semaine.

La monnaie virtuelle évoluait encore sous les 14.000 dollars dans la matinée en Asie, avant de dépasser de nombreux seuils et d’atteindre son nouveau record à 16.777,08 dollars vers 16H30 GMT, selon des données compilées par l’agence Bloomberg.

Vers 17H20 GMT, il retombait toutefois assez nettement et valait 15.647,94 dollars.

Le bitcoin n’en finit plus d’atteindre des sommets. A la mi-octobre, il s’échangeait encore à 5.000 dollars.

Sa valeur a été multipliée par 15 depuis le début de l’année, qu’il avait commencée autour de 1.000 dollars, suscitant l’inquiétude des autorités financières et la stupéfaction des analystes de marché, peu habitués à une telle flambée d’un actif.

« Nous avons du mal à nous renouveler dans le commentaire. L’évolution du prix est exceptionnelle et c’est quelque chose qui n’a pas d’équivalent. Cette dynamique est une bulle à l’évidence, nous ne savons simplement pas quand et comment cela s’effondrera », estime Neil Wilson, analyste chez ETX Capital.

Cette course au record est nourrie par l’intérêt croissant de grands marchés américains, dont certains s’apprêtent à lancer courant décembre des contrats à terme de bitcoins, permettant de spéculer sur son évolution.

Ces Bourses donnent ainsi une certaine légitimité à cet actif aux yeux de certains acteurs de la finance traditionnelle qui goûtaient peu à ce produit d’un nouveau type jusqu’à présent.

La plateforme boursière américaine Chicago board options exchange (Cboe) va lancer ses produits le 10 décembre et sera suivie quelques jours après par l’américain CME (Chicago Mercantile Exchange), un des plus importants opérateurs boursiers mondiaux.

Mais elles suscitent aussi de nombreuses critiques dans le monde de la finance. L’association des Bourses de produits dérivés FIA a ainsi critiqué une décision jugée précipitée et comportant trop de risques.

– Enfer de Dante –

Même prudence pour le président de la banque britannique RBS, Howard Davies, qui a estimé jeudi sur Bloomberg TV qu’acheter du bitcoin revenait à pénétrer dans l’Enfer de Dante, peinant à y voir « quelque chose de vraiment rationnel ».

Comme le nombre de bitcoins pouvant être mis en circulation est limité, tout regain de demande se traduit immédiatement par un bond de sa valeur.

Désormais, la capitalisation totale de la cryptomonnaie s’élève à 272 milliards de dollars, loin devant sa concurrente Ethereum, qui pèse 41 milliards de dollars, selon les données du site spécialisé coinmarketcap.com.

Sans existence physique, le bitcoin, qui ne valait que quelques centimes en 2009 lors de son lancement, s’appuie sur un système de paiement de pair-à-pair basé sur la technologie dite « blockchain » ou « chaîne de blocs ».

Il n’a pas de cours légal et n’est pas régi par une banque centrale ou un gouvernement mais par une vaste communauté d’internautes et accepté dans un nombre grandissant de transactions (restaurants, immobilier, etc.).

De nombreux économistes de renom, à l’instar des prix Nobel Joseph Stiglitz et Jean Tirole, sont montés au créneau ces derniers jours contre la flambée du bitcoin, décrite comme une « bulle spéculative » susceptible d' »imploser ».

Les banquiers centraux, maîtres des monnaies traditionnelles et garants de la stabilité financière mondiale, ont quant à eux multiplié les avertissements, à l’image du gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, estimant que ceux qui investissaient dans le bitcoin le faisaient « totalement à leurs risques et périls ».

Les régulateurs financiers de plusieurs pays ont également mis en garde les particuliers qui pourraient perdre gros à vouloir tenter le pari de ce placement très risqué.

La prudence a gagné jusqu’à l’incontournable plateforme de ventes en ligne de jeux vidéo Steam, qui a annoncé refuser désormais le paiement en bitcoin.

L’attrait pour le bitcoin est tel qu’il fait l’objet de convoitises de la part de pirates informatiques. La plateforme slovène NiceHash vient ainsi de se faire dérober pour près 60 millions de dollars de bitcoin, selon plusieurs médias.

Romandie.com avec(©AFP / 07 décembre 2017 18h49)                

Ce que font (vraiment) les étudiants sur leurs ordinateurs pendant les cours

avril 22, 2017

Meg Veitch a compilé la liste des distractions qu’elle a surprise sur les écrans de ses étudiants en un semestre. Crédits photo: BURGER/Phanie

Une professeur américaine a dressé la liste de tout ce qu’elle a surpris ses étudiants en train de faire sur leurs ordinateurs au lieu de l’écouter pendant ses cours magistraux.

C’est désormais le lot de tous les professeurs dans les amphithéâtres du monde entier. Les étudiants penchés sur leurs tables, grattant frénétiquement sur leurs cahiers, ont laissé leur place à des rangées d’écrans d’ordinateurs. Et si le papier et le stylo laissaient peu d’alternative à un étudiant ayant décroché, les ordinateurs permettent aux flâneurs de nombreux échappatoires virtuels, tout en donnant l’impression au professeur sur son estrade d’être pleinement concentré.

De la simple partie d’échecs à la consultation de sites sur internet, si l’amphithéâtre est équipé du wi-fi, les possibilités sont infinies. C’est le dur constat fait par une enseignante américiane à l’université du Michigan, lors de ses cours portants sur la science de l’environnement. Comme le raconte Slate.fr, la jeune professeur Meg Veitch, comprenant que ses étudiants vaquaient à de très nombreuses activités autres que d’écouter son cours et d’en prendre note, a compilé la liste des distractions qu’elle a surprise sur les écrans de ses étudiants en un semestre. Avant de les partager avec sa classe.

Facebook, des jeux vidéos… et du porno

«Ma chargée de cours a consigné toutes les activités durant lesquelles elle a surpris ses élèves au cours au cours du semestre» s’exclame Tahany, une étudiante de l’université du Michigan. La jeune femme a partagé sur le réseau social Twitter une photo d’un document projeté en plein cours par Meg Veitch, qui s’avère être la liste de toutes les choses plus ou moins avouables faites par ses étudiants pendant ses cours.

On y trouve des activités plus ou moins habituelles, comme des jeux vidéos, la consultation de Facebook ou de sites d’actualité et de sport. En revanche, la liste de la jeune enseignante prouve que de nombreux étudiants prennent pas mal de libertés sur le wi-fi de leur université. Certains n’hésitent pas à faire du shopping en ligne (notamment du maquillage et 240 dollars de pulls à col roulé), à regarder des émissions culinaires voire à consulter des sites pornographiques. Parmi les insolites, on trouve également un étudiant surpris en train de regarder des «vidéos de rap chinois», un autre des photos de «pain en tranches» et un dernier qui s’adonnait.. à un montage Photoshop du président Donald Trump sur des marionnettes.

Lefigaro.fr

Des milliers d’élèves centrafricains exigent la reprise des cours

février 3, 2015

Des milliers d'élèves centrafricains exigent la reprise des cours
Des milliers d’élèves centrafricains exigent la reprise des cours © AFP

Plusieurs milliers d’écoliers sont descendus mardi dans la rue, bloquant la circulation dans le centre de Bangui, pour exiger du gouvernement « le droit à l’éducation » en raison de la grève des enseignants, a constaté l’AFP.

Les manifestants qui répondaient à l’appel de l’Union scolaire de Centrafrique (USCA), ont convergé vers le monument des Martyrs, érigé en mémoire des victimes des écoliers, élèves et étudiants tués par la garde de l’ex-empereur Jean-Bedel Bokassa en 1979, bloquant toutes les artères débouchant sur ce monument. La circulation a été perturbée.

Les enseignants sont entrés en grève de huit jours le 29 janvier et exigent le paiement des salaires des mois de novembre décembre 2013, janvier 2014 et janvier 2015. Ils avaient déjà fait une grève d’avertissement de trois jours la semaine dernière. Jeudi dernier à Bangui, la plupart des élèves n’avaient pu accéder à leurs classes.

Le pays est plongé dans une grave crise sécuritaire depuis plus de deux ans, une multitude d’écoles hors de la capitale centrafricaine n’ont pas repris les cours depuis le début des troubles.

Seules les écoles de la capitale et de régions du sud-ouest avaient réellement repris les cours en début d’année scolaire. Dans le reste du pays, l’insécurité est telle que les écoles n’ont pas rouvert alors que de nombreux professeurs ou instituteurs ont fui sans regagner leurs postes.

Jeuneafrique.com avec AFP