Salman Rushdie a été victime d’une attaque au couteau en août. Photo: Grant Pollard/Invision/AP/Grant Pollard
Poignardé en août aux États-Unis, l’écrivain Salman Rushdie a depuis perdu l’usage d’un œil et d’une main, entre autres graves séquelles, a indiqué son agent au quotidien espagnol El Pais.
Il a perdu la vue d’un œil… Il a eu trois blessures graves au cou. Il est handicapé d’une main, car les nerfs de son bras ont été sectionnés, et il a environ 15 autres blessures à la poitrine et au torse, a déclaré Andrew Wylie à ElPaisdans un entretien publié ce week-end.
Ses blessures étaient très profondes. […] C’était une attaque brutale, mais il va survivre, a-t-il ajouté, détaillant ainsi pour la première fois l’état de santé de l’écrivain depuis plusieurs semaines, sans préciser si ce dernier se trouve toujours à l’hôpital.
Attaque au couteau
Le 12 août, Salman Rushdie s’apprêtait à prononcer une allocution à l’occasion d’une conférence dans l’État de New York quand un homme a fait irruption sur scène pour le poignarder à plusieurs reprises, notamment au cou et à l’abdomen.
Évacué vers un hôpital en hélicoptère, l’auteur des Versets sataniques avait dû être brièvement placé sous respirateur, avant de voir son état s’améliorer.
Le principal suspect, Hadi Matar, un Américain d’origine libanaise alors âgé de 24 ans, avait été arrêté immédiatement après les faits et a plaidé non coupable à son procès qui s’est ouvert à la mi-août devant un tribunal de Mayville, dans l’État de New York.
L’attaque avait choqué en Occident, mais avait été saluée par des extrémistes de pays musulmans comme l’Iran et le Pakistan. L’écrivain est poursuivi depuis 33 ans par une fatwa du guide suprême iranien le condamnant à mort.
Pour l’heure, les autorités ne précisent pas quelle arme a été utilisée. Pour autant, régulièrement, des couteaux sont impliqués dans ces attaques.
Une attaque, mercredi 3 août, dans une école maternelle du centre de la Chine a fait trois morts et six blessés, le principal suspect ayant pris la fuite, a indiqué la police locale. « Un malfaiteur armé portant une casquette et un masque a fait irruption » à 10 h 22 (4 h 22, heure française) dans cet établissement de la province du Jiangxi (est de la Chine), indique le communiqué.
« Les services de la sécurité publique mettent tout en œuvre pour retrouver le suspect », âgé de 48 ans, précise la police du canton d’Anfu, où s’est déroulé le drame.
Une vidéo publiée sur Internet par le Quotidien de Pékin, un journal officiel, montre un policier en train de porter dans ses bras un enfant vers une ambulance. L’identité et l’âge des victimes ne sont pour l’heure pas connus. Le communiqué ne précise pas non plus l’arme utilisée. Mais des armes blanches sont régulièrement utilisées dans ce type de drames.
Des attaques au couteau « habituelles »
Des attaques au couteau se produisent régulièrement en Chine, faute d’autres instruments servant à tuer dans un pays où le port d’une arme à feu n’est pas autorisé pour les citoyens ordinaires. Certaines de ces attaques visent spécifiquement de jeunes élèves et surviennent chaque année un peu partout dans le pays.
Elles sont en général perpétrées par des personnes qui veulent se venger de la société ou nourrissent une rancœur vis-à-vis de l’établissement scolaire visé. En juin 2021, un homme armé d’un couteau a tué six personnes et blessé quatorze autres dans les rues d’Anqing, dans l’est de la Chine. Un individu muni d’un couteau avait attaqué en avril l’an dernier une école maternelle à Beiliu, dans le sud du pays, tuant deux enfants et blessant seize personnes. En 2018, un homme qui avait poignardé à mort neuf enfants et en avait blessé onze dans le nord de la Chine avait été condamné à mort.
Ce vendredi 6 août, neuf personnes ont été blessées dans une attaque au couteau à bord d’un train de banlieue à Tokyo. Un suspect a été interpellé peu après les faits. Il s’était d’abord enfui puis s’en rendu, reconnaissant être l’auteur de l’agression, selon des médias locaux.
L’agression a eu lieu en soirée à bord d’un train de banlieue à Setagaya, un arrondissement de l’ouest de Tokyo. Une femme d’une vingtaine d’années a été grièvement blessée, selon la chaîne de télévision publique NHK citant les services de secours. Des actes violents de ce genre sont très rares au Japon, et cette attaque survient alors que la capitale du pays est en alerte maximale, en tant que ville hôte des Jeux olympiques.
Le suspect est âgé d’une vingtaine d’années
Le lieu de l’agression est situé à quelques kilomètres du site olympique des compétitions équestres. La compagnie de train concernée, Odakyu Electric Railway, a annoncé sur son site internet avoir suspendu une partie de son service en raison d’une « attaque dans une rame », sans donner plus de précisions. Le train a été acheminé vers un arrêt d’urgence.
Selon les médias, le suspect est un jeune homme âgé d’une vingtaine d’années. Il a été arrêté par la police après s’être rendu chez un commerçant, et avoir déclaré au gérant qu’il était l’auteur de l’attaque. Selon l’agence de presse Kyodo, l’auteur des faits avait abandonné à bord du train son arme blanche ainsi qu’un téléphone.
Des lois très strictes en matière d’armes
Sollicités par l’Agence France-Presse, la police locale et les services de secours ont décliné tout commentaire sur cette affaire dans l’immédiat. Les lois japonaises en matière d’armes à feu sont très strictes, mais des crimes ont été commis occasionnellement avec d’autres armes.
En 2019, un homme a tué deux personnes dont une écolière et blessé plus de dix personnes dans un déchaînement de violence qui a visé des enfants attendant un autobus. En 2018, un homme a été arrêté dans le centre du Japon après avoir poignardé à mort une personne et blessé deux autres à bord d’un train.
Plusieurs personnes ont été tuées et d’autres blessées lors d’une agression à Wurtzbourg, en Allemagne, a annoncé la police locale sur Twitter, et, selon des médias, il s’agissait d’une attaque au couteau. L’agresseur a été interpellé, a précisé la police, assurant qu’il n’y a aucun danger pour la population. Elle n’a donné aucune précision sur les motivations de l’agresseur.
Selon le quotidien Bild, qui ne cite pas ses sources, au moins trois personnes ont été tuées et six blessées lors d’une attaque au couteau par un homme qui s’en est pris à des passants dans cette ville de Bavière. Il a ensuite été maîtrisé par un tir dans les jambes de la police, selon la même source.
La police a tweeté qu’il n’y avait pas d’indice concernant un éventuel autre agresseur. Un important déploiement policier est en cours dans le centre-ville.
Une policière municipale a été blessée grièvement au couteau vendredi à La Chapelle-sur-Erdre, près de Nantes, et l’homme soupçonné de cette agression, un schizophrène fiché pour radicalisation et « signalé pour une pratique rigoriste de l’islam », est décédé, a indiqué le ministre de l’Intérieur.
« La policière municipale a été courageuse et a su se protéger avec les moyens qu’elle avait et malgré ses blessures importantes elle va survivre et c’est une très bonne chose », a déclaré Gérald Darmanin lors d’un point presse dans cette commune située au nord de Nantes.
Après l’agression dans les locaux de la police municipale vers 09H45, l’assaillant « a pris la fuite », a expliqué Gérald Darmanin, soulignant que 250 gendarmes ont été mobilisés pour arrêter l’individu, dans un contexte marqué par une hausse des attaques sur les forces de l’ordre.
Une fois retrouvé, cet homme d’une quarantaine d’années « a voulu manifestement s’en prendre de nouveau aux gendarmes », et ce « manifestement » avec l’arme de la policière. Les gendarmes « ont riposté » et l’homme a succombé à ses blessures, a détaillé M. Darmanin.
Selon un photographe de l’AFP présent sur les lieux, une dizaine de détonations ont retenti près de la brigade de gendarmerie, dans une zone d’habitation. Une vingtaine de gendarmes du GIGN armés de boucliers, casqués, tenaient leurs armes en joue derrière des poubelles, dans des buissons…
Radicalisé et schizophrène
« Cet individu Français né en France, (…) est connu des services de police, sortait de prison et en 2016 il avait été signalé pour une pratique rigoriste de l’islam pour radicalisation et ainsi inscrit au fichier FSPRT » (Fichier de traitement des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste), a dit M. Darmanin.
D’après une source proche du dossier, l’homme, écroué en mars 2013, purgeait principalement une peine de huit ans d’emprisonnement prononcée par la cour d’assises du Nord le 7 octobre 2015 pour vol aggravé et séquestration. Il avait été libéré le 22 mars. A sa sortie, le suivi sociojudiciaire auquel il avait été condamné en 2015 a été mis en place immédiatement, notamment l’obligation de soins. Il était diagnostiqué comme schizophrène.
D’après une source proche du dossier, « La radicalisation en prison est fortement liée à la maladie psy. Les moments radicalisés de l’assaillant auraient eu lieu lors d’épisodes de décompensation liés à sa maladie psy ».
Le procureur de la République de Nantes doit tenir une conférence de presse à 20H30. Selon une source proche du dossier, « il n’y a pas à ce stade des investigations de témoins de l’attaque évoquant une éventuelle revendication de l’assaillant qui laisserait penser à un acte à dimension terroriste ».
L’ancien avocat de l’agresseur, Me Vincent de la Morandière, qui l’a défendu dans plusieurs dossiers, a expliqué à l’AFP « avoir vu une dégradation psychologique au fur et à mesure des incarcérations. A un moment donné ça devenait difficile de discuter avec lui ».
A La Chapelle-sur-Erdre, une voisine le décrit comme quelqu’un « de très discret, de poli », sachant qu' »il vivait là depuis deux mois ». Un autre voisin, Gérard, le décrivant comme « gentil », a toutefois remarqué que « hier, il avait l’air énervé ».
D’après un autre voisin du 2e étage, qui lui a vendu une voiture, « il était très calme, mais on l’entendait parler tout seul la nuit ». « J’ai su qu’il avait fait de la prison, il m’avait fait part du fait qu’il avait des problèmes psychologiques. Il vivait seul et n’avait pas de visite, il m’avait dit qu’il avait un enfant ».
Fonctionnaires visés
Cette attaque intervient un peu plus d’un mois après celle de Rambouillet (Yvelines), au cours de laquelle une fonctionnaire de police a été tuée au couteau à la gorge par un homme, abattu par balles par un policier, au sein du commissariat.
De nombreuses personnalités politiques, de différentes sensibilités, ont condamné cette agression, dont le Premier ministre. « Mes premières pensées vont à la policière municipale qui a été grièvement blessée: elle a tout mon soutien et je veux lui faire part de la solidarité de l’ensemble du Gouvernement », a indiqué Jean Castex sur Twitter.
Plusieurs membres des forces de l’ordre ont trouvé la mort depuis 2012 en France dans des attaques, le plus souvent commises au nom du jihad.
Le 3 octobre 2019, un informaticien travaillant à la Direction du renseignement, Mickaël Harpon, converti depuis une dizaine d’années à l’islam, avait poignardé à mort trois policiers et un agent administratif dans l’enceinte de la préfecture de police de Paris avant d’être tué.
Auparavant le groupe Etat islamique (EI) avait revendiqué la mort en mars 2018 du lieutenant-colonel de gendarmerie Arnaud Beltrame, 45 ans, mortellement blessé par le jihadiste Radouane Lakdim dans un supermarché de Trèbes (Aude) et du policier Xavier Jugelé en avril 2017 sur les Champs-Elysées.
En juin 2016, un policier et sa compagne, secrétaire au commissariat de Mantes-la-Jolie, avaient été tués à coups de couteau à Magnanville (Yvelines) par un homme affirmant agir au nom de l’EI.
Début mai, Éric Masson, 36 ans, appelé avec son équipe pour un attroupement sur un point de deal en centre-ville d’Avignon, avait été tué par balles par un homme qui est désormais écroué.
L’homme, présenté par les autorité comme «instable mentalement», aurait tenté de dérober une arme à un soldat.
Un homme présenté comme un déséquilibré muni d’un couteau a été tué, ce jeudi 16 juillet, par des soldats devant le palais présidentiel du Tchad à N’Djamena, a assuré le parquet à l’AFP. Cette personne, «instable mentalement, s’est présentée ce matin devant le palais avec une arme blanche à la main», a détaillé Gérard Nedeou, premier substitut du procureur de N’Djamena.
«Les gardes ont d’abord essayé de le maîtriser, mais l’homme a tenté d’arracher une de leurs armes», selon M. Nedeou, ajoutant que «les gardes ont alors reçu l’ordre de tirer sur lui». Les circonstances du drame ont été confirmées à l’AFP par deux officiers du renseignement tchadien, sous couvert de l’anonymat.
Plusieurs militaires français visés par les soldats tchadiens
L’année dernière, au moins un Tchadien avait été tué et un autre blessé par balle près du même palais, devant lequel il est interdit de stationner. Le 9 juin 2020, deux militaires français ont été blessés par balles par des gardes du palais. Habillés en civil et venus préparer la visite d’un officier français, selon Paris, il filmaient le palais quand les militaires de faction ont ouvert le feu, d’après un responsable de la garde présidentielle.
Mardi, des soldats ont à nouveau tiré sur une voiture de l’armée française stationnée à proximité d’une résidence du président Idriss Déby Itno à N’Djamena. Les gendarmes français, à l’intérieur du véhicule, filmaient un monument en face de cette résidence «sans qu’ils n’aient conscience de la sensibilité de l’endroit», ont expliqué mardi dans un communiqué conjoint le Tchad et de l’Ambassade de France.
Les gardes ont cette fois visé les pneus, sans faire de blessé. La force française antidjihadiste Barkhane au Sahel a son siège à N’Djamena. Le Tchad est dirigé depuis près de trente ans par M. Déby, arrivé au pouvoir en 1990 par les armes, notamment avec l’aide de la France. Il a failli être renversé à plusieurs reprises par des rebelles. En février 2008, des miliciens étaient même arrivés jusqu’aux porte du palais présidentiel, avant d’être repoussés par les militaires tchadiens soutenus par l’armée française.
Un gendarme a tiré sur un homme armé d’un couteau lundi après-midi, à la gendarmerie de Dieuze (Moselle), a-t-on appris auprès du parquet qui ignorait dans l’immédiat les motivations de l’agresseur.
«Il y a eu ouverture du feu par un gendarme à Dieuze sur un individu dont on me dit qu’il était armé d’un couteau», a indiqué le procureur de la République de Metz, Christian Mercuri.
«Il est touché», a-t-il ajouté, ignorant la gravité de ses blessures.
Les faits se sont déroulés vers 15H30 au sein de la gendarmerie de cette commune de 3000 habitants située dans l’est du département.
Les circonstances du coup de feu et les motivations de l’individu n’étaient pas encore déterminées en milieu d’après-midi, selon le procureur.
Interrrogée par l’AFP, la gendarmerie nationale a confirmé qu’«un homme en tenue civile a brandi une arme blanche dans la gendarmerie de Dieuze».
L’agresseur «a blessé à la main un gendarme qui a riposté d’abord avec sa bombe lacrymogène puis a fait usage de son arme à deux reprises», a-t-elle précisé. L’homme, «blessé à l’abdomen», a été transporté à l’hôpital de Metz, son «pronostic» étant «ignoré»
Les premières investigations doivent déterminer s’il s’agit d’une affaire «de droit commun ou d’une attaque à caractère terroriste», a indiqué à l’AFP la gendarmerie, confirmant avoir «essuyé une tentative d’agression».
La police de La Haye a affirmé qu’elle cherchait un homme âgé de 45-50 ans qui portait un châle et un survêtement gris.
Trois personnes ont été blessées vendredi soir lors d’une attaque au couteau dans une des rues les plus commerçantes de La Haye, a annoncé la police néerlandaise. Selon les médias néerlandais, les victimes ont été précisément ciblées et la piste terroriste a été écartée. «Attaque au couteau avec plusieurs blessés dans la GroteMarktstraat à La Haye. Services d’urgence sur place», a annoncé la police de la ville sur Twitter. Elle a ensuite précisé que trois personnes avaient été blessées.
Les médias néerlandais ont montré des badauds rassemblés derrière un cordon de police. Des hélicoptères survolaient l’endroit de l’attaque et plusieurs véhicules de secours étaient sur place. L’attaque s’est produite alors que de nombreux habitants faisaient leurs courses pour profiter des soldes du «Black Friday» à la Haye, le siège de la Cour et du gouvernement néerlandais. La police a dit rechercher «un homme au teint légèrement basané», âgé de 40 à 50 ans et vêtu d’un manteau noir, d’un pantalon de jogging gris et d’une écharpe. Les autorités néerlandaises n’ont pas donné d’autres informations sur les circonstances de l’attaque.
LONDRES — La police britannique a évacué vendredi la zone entourant le pont de Londres, dans le centre de la capitale britannique, à la suite d’une attaque à coups de couteau ayant fait plusieurs blessés.
La police a déclaré qu’un homme avait été arrêté, et des témoins ont rapporté avoir vu des agents armés tirer sur un homme.
La police métropolitaine a déclaré que les agents avaient été appelés juste avant 14 heures, vendredi, «sur les lieux d’une attaque au couteau près du pont de Londres».
Un homme a été arrêté et «plusieurs personnes ont été blessées», selon la police. Les services ambulanciers de Londres ont déclaré avoir envoyé des équipes sur les lieux.
Des témoins ont rapporté avoir vu une bagarre sur le pont et avoir entendu plusieurs coups de feu. Sky News a rapporté que la police avait tiré sur le présumé agresseur.
Amanda Hunter a raconté qu’elle se trouvait dans un autobus en train de traverser le pont lorsqu’elle a entendu des coups de feu.
«(L’autobus) s’est soudainement arrêté et il y a eu du chaos, j’ai regardé par la fenêtre et j’ai vu ces trois policiers se diriger vers un homme», a-t-elle raconté à la BBC.
«On aurait dit qu’il y avait quelque chose dans sa main, je ne suis pas tout à fait sûre, mais un des policiers a tiré sur lui.»
Le journaliste de la BBC, John McManus, était dans le secteur et a dit avoir vu des personnes se quereller sur le pont. Il a ajouté: «Je pensais au début que c’était une bagarre», mais des coups de feu ont ensuite retenti.
Des dizaines de policiers se sont rendus dans le secteur et ont emmené les gens loin du pont, qui relie le quartier des affaires de la ville à la rive sud de la Tamise.
Les voitures et les autobus sur la voie se sont arrêtés, et un camion blanc était immobile en diagonale sur les voies. Une vidéo montre des policiers pointant des armes à feu sur le camion avant de vérifier son conteneur.
La police britannique des transports a annoncé que la station London Bridge, l’une des plus fréquentées de la ville, était fermée et que les trains ne s’y arrêtaient pas.
La police de la ville de Londres, responsable du quartier des affaires, a exhorté la population à rester à l’écart de la zone.
Le pont de Londres a été le théâtre d’une attaque en juin 2017 lorsque des assaillants inspirés par Daech (groupe armé État islamique) ont abattu deux personnes sur le pont, avant d’en poignarder plusieurs autres dans le quartier de Borough Market.
En mars 2017, un attaquant avait tué quatre personnes avec une voiture sur le pont de Westminster, situé tout près, puis avait poignardé un policier avant que les forces de sécurité l’abattent dans une cour devant le Parlement.
Un homme, entraîneur de foot amateur dans une équipe de Vauvert (Gard), a été tué dans la nuit de vendredi à samedi à coups de couteau, les enquêteurs privilégiant la piste d’un conflit dans le club, selon une source proche du dossier.
L’agresseur présumé, qui se trouvait toujours en garde à vue samedi soir, était l’un des joueurs de l’équipe, qui avait un rapport conflictuel avec son entraîneur, selon cette source. «Lors de la rixe meurtrière, il y aurait eu une altercation autour du football», a-t-elle précisé.
Les deux hommes entretenaient «des relations conflictuelles entre eux depuis quelques temps», a déclaré de son côté le procureur adjoint de Nîmes Stanislas Vallat, qui a ouvert une enquête pour meurtre.
La rixe mortelle a eu lieu vers 22h30, quartier du Bosquet à Vauvert, entre plusieurs personnes. Malgré l’arrivée rapide des pompiers, l’homme est décédé. L’auteur présumé de l’agression mortelle a été interpellé un peu après minuit.
La brigade de recherches de la gendarmerie de Vauvert est en charge de l’enquête.