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Canada: La grippe, la COVID-19 et les enfants : une pédiatre craint une « catastrophe »

octobre 9, 2021

Aucun cas de grippe n’a été répertorié jusqu’ici en 2021 en Saskatchewan, mais une pédiatre de Saskatoon « craint une catastrophe extrêmement importante dans le système de santé » en raison de la pandémie de coronavirus.

On peut se faire vacciner contre la grippe dès l'âge de six mois.

© BERT SAVARD/Radio-Canada On peut se faire vacciner contre la grippe dès l’âge de six mois.

La pédiatre Mahli Brindamour, qui travaille dans un hôpital de la Ville des Ponts en Saskatchewan ainsi que dans des cliniques communautaires, s’inquiète parce qu’elle a constaté, cet été, une augmentation dans le nombre de cas de virus respiratoires chez les enfants, alors que la saison de la grippe n’est pas encore commencée.

Elle affirme que les mois d’hiver ont tendance à envoyer plus d’enfants dans les hôpitaux, atteignant la surcapacité.

Or, cette année, des adultes souffrant de COVID-19 occupent des espaces dans des unités de soins intensifs pédiatriques, en raison de la capacité limitée des autres hôpitaux.

La Dre Brindamour n’est pas certaine de la raison pour laquelle d’autres virus sont apparus plus tôt et plus gravement que l’année dernière, mais elle pense que cela pourrait être dû au fait que les réponses immunitaires des enfants ont changé et que les restrictions en cas de pandémie ont été levées.

Contracter la grippe et le coronavirus en même temps?

La pédiatre de Saskatoon s’inquiète aussi que des enfants contractent la grippe et la COVID-19 en même temps.

Selon elle, les enfants ressentent davantage les effets de la grippe et leur réponse immunitaire pourrait avoir du mal à combattre les deux virus si un enfant les attrape simultanément.

Le ministère de la Santé de la Saskatchewan n’a pas publié de rapport de surveillance de la grippe cette année et son dernier rapport porte sur la saison grippale 2019-2020.

Selon ce rapport, il y a eu 2424 cas de grippe de type A et de type B dans la province, au cours de la période comprise entre le 8 décembre 2019  et le 21 mars 2020.

Le vaccin contre la grippe disponible à compter du 12 octobre

La santé publique a par ailleurs annoncé plus tôt cette semaine qu’il est maintenant possible d’obtenir des rendez-vous pour le vaccin contre la grippe. Cette vaccination aura lieu dans des cliniques et des pharmacies à compter du 12 octobre pour toute personne âgée de 6 mois et plus.

Le vaccin contre la grippe et celui contre la COVID-19 peuvent être administrés en même temps.

Par CBC/Radio-Canada avec les informations de Dayne Patterson

Canada-Québec: Faute de logements, une famille trifluvienne craint la rue

juin 19, 2021

 

Une famille trifluvienne risque de se retrouver dans la rue, au 1er juillet.

La famille Almulhem risque de se trouver dans la rue le 1er juillet.

© Maxime André/Radio-Canada La famille Almulhem risque de se trouver dans la rue le 1er juillet.

Les Almulhem doivent libérer leur logement d’ici la fin du mois, et ce, sans savoir où ils iront par la suite.

Khaled Almulhem, sa femme et ses cinq enfants ont résilié leur bail l’hiver dernier.

Maintenant, ils sont impliqués dans une course contre la montre afin de trouver un toit où se loger. 

Cependant, en pleine pénurie de logements, la tâche s’avère complexe, selon les principaux intéressés. 

« Cette année, c’est très difficile pour le logement. Ça fait cinq mois que je cherche un logement. Quand j’en trouve un, il y a un problème, parce que j’ai cinq enfants. En pleine pénurie de logements, les appartements de quatre pièces et plus sont difficiles à dénicher », souligne le père.

Le cas de cette famille syrienne arrivée à Trois-Rivières est loin d’être isolé, assure un organisme de la région. 

Cette année, on a plusieurs familles qui n’ont rien trouvé pour le 1er juillet, donc c’est très problématique », admet Carolane Côté, coordonnatrice chez InfoLogis Mauricie.

La coordonnatrice croit qu’il faut créer davantage d’unités de logement social. Pour l’instant, toutefois, les familles comme celle des Almulhem rencontrent des embûches.

Le bassin de disponibilité est tellement faible que les propriétaires trient les locataires qu’ils veulent avoir dans leur logement, ce qui fait que tout est potentiellement discriminatoire. Avoir des enfants devient une problématique dans la recherche d’un logement », précise Mme Côté.

Dans la situation de la famille Almulhem, la barrière de la langue constitue un enjeu supplémentaire. 

À l’heure actuelle, Khaled Almulhem et sa famille se croisent les doigts pour qu’on puisse leur trouver un logement social avant le 1er juillet, mais les espoirs sont minces.

Dans les prochains jours, les Almulhem rassembleront leurs biens dans des boîtes. 

Une corvée qu’ils feront à contrecœur, en espérant trouver un endroit décent où les poser. 

Avec CBC/Radio-Canada d’après le reportage de Jacob Côté

Juncker craint une « réaction forte » des marchés après les élections en Italie

février 22, 2018

Bruxelles – Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a mis en garde jeudi contre une « réaction forte » des marchés après les élections en Italie, appelant « à se préparer au pire scénario ».

« Début mars sera une semaine très importante dans l’Union européenne », avec le référendum interne des sociaux-démocrates allemands sur l’accord de coalition avec les chrétiens-démocrates et les élections italiennes, a souligné le Luxembourgeois lors d’une conférence à Bruxelles.

« Je suis davantage inquiet du résultat des élections italiennes que de celui du référendum interne du SPD », a-t-il ajouté. « Nous devons nous préparer au pire scénario », a-t-il lancé, « qui pourrait être de ne pas avoir de gouvernement opérationnel en Italie ».

« Si l’on combine toutes ces incertitudes, le SPD, les élections italiennes, les gouvernements minoritaires ici et là (l’Espagne n’est pas le seul pays à être dans cette situation), nous pourrions avoir une réaction forte des marchés financiers dans la seconde semaine de mars », a-t-il prévenu. Et par conséquent, nous nous y préparons, a-t-il poursuivi.

Les Italiens votent le 4 mars pour élire députés et sénateurs dans une grande incertitude, en dépit de l’avance dans les sondages de la coalition de droite menée par Silvio Berlusconi et Matteo Salvini, déjà en proie aux divisions.

Après le référendum sur le Brexit en 2016 et la montée de l’extrême droite en France, en Allemagne ou encore en Autriche, Bruxelles et les capitales européennes s’inquiètent désormais de la poussée des populistes et eurosceptiques dans la troisième économie de la zone euro.

Le chef du gouvernement italien, Paolo Gentiloni, s’est employé à rassurer Bruxelles après les propos de M. Juncker qui ont impressionné la Bourse de Milan.

« Je tranquilliserai M. Juncker, les gouvernements sont tous opérationnels. Il n’y a pas de gouvernement plus opérationnel et moins opérationnel. Les gouvernements gouvernent », a-t-il déclaré lors d’une émission télévisée à diffuser dans la soirée et dont des extraits sont cités par les agences.

Les deux hommes doivent se voir dans la soirée à Bruxelles, avant un sommet de l’UE vendredi.

Après les propos de M. Junckr, l’indice FTSE Mib de la Bourse de Milan perdait 1,27% vers 15H50 GMT, alors que quelques heures plus tôt la baisse n’était que de 0,7%.

Romandie.com avec(©AFP / 22 février 2018 16h31)                                            

États-Unis: l’ex-chef d’État-major craint une guerre nucléaire avec Pyongyang

décembre 31, 2017

Mike Mullen, le 11 septembre 2011 à Arlington / © GETTY IMAGES NORTH AMERICA/AFP / BRENDAN SMIALOWSKI

Les Etats-Unis n’ont « jamais été aussi proches » d’une guerre nucléaire avec la Corée du Nord, a déclaré dimanche l’ex-chef d’Etat-major américain Mike Mullen, pour qui le président Donald Trump a créé une atmosphère « incroyablement dangereuse ».

La présidence Trump « est incroyablement déstabilisante et certainement imprévisible », a déclaré M. Mullen, qui est un ancien amiral et qui a été le chef d’Etat major du républicain George W. Bush et du démocrate Barack Obama, sur la chaîne ABC.

« Le président a clairement choisi de déstabiliser (…) et créer une grande incertitude », a ajouté l’ancien militaire, aujourd’hui à la retraite.

« Ceux qui sont nos amis depuis de nombreuses années se posent des questions sur la fermeté de nos engagements envers eux, envers leur région et envers les qualités de leaders dont nous avons fait preuve ces sept dernières années et les institutions qui nous importent », a-t-il poursuivi. « Et nos ennemis, ceux qui nous veulent du mal, semblent pouvoir tirer profit de cette incertitude ».

« Il y a une atmosphère extrêmement dangereuse dans toute cette incertitude, sur la façon dont tout ceci va se terminer, et notamment (…) avec la Corée du Nord », a-t-il souligné.

« Nous n’avons, à mon avis, jamais été aussi proches d’une guerre nucléaire avec la Corée du Nord et dans la région », a-t-il conclu. « Et je ne vois pas comment on pourrait résoudre tout ceci par la voie diplomatique à ce stade ».

Le ministre américain des Affaires étrangères Rex Tillerson a affirmé mercredi que la « pression sera maintenue » sur la Corée du Nord pour obtenir sa dénucléarisation.

Le Conseil de sécurité de l’ONU a durci la semaine dernière les mesures de rétorsion contre la Corée du Nord par un vote unanime sur une résolution américaine, en ciblant le pétrole et les travailleurs nord-coréens à l’étranger.

Le régime nord-coréen a considérablement accéléré ces deux dernières années le développement des programmes interdits, en multipliant les essais nucléaires et balistiques.

Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-Un a proclamé le 29 novembre que son pays était devenu un Etat nucléaire à part entière après avoir testé avec succès un nouveau type de missile capable selon lui de frapper n’importe où aux Etats-Unis.

Romandie.com avec(©AFP / 31 décembre 2017 18h22

La gueule agitée du requin

octobre 22, 2017

 

Dans les dents agitées de l’eau

Surgit à la surface des flots

La gueule assoiffée d’un requin

Qui dévore même le dauphin

De ses pointes acérées et crochues

Les poissons et même les barbues

N’ont pas la chance de survie

Comme le surfer à peine surpris

 

Ce démon de la mer est sans pitié

Il vit et respire la méchanceté

Suscitant crainte et méfiance

A chaque mouvement de sa cadence.

 

Bernard NKOUNKOU

Les musulmans de Barcelone craignent de perdre leur Espagne tolérante

août 20, 2017

Rassemblement de musulmans sur les Ramblas de Barcelone, le 19 août 2017, en soutien aux victimes des attentats de jeudi / © AFP / LLUIS GENE

L’imam Raja Miah du quartier de Raval à Barcelone a croisé moins de fidèles depuis les attentats en Catalogne. L’importante communauté musulmane du quartier se fait discrète, craignant de ne plus vivre l’harmonie entre communautés religieuses qui règne en Espagne.

« Les gens ont vraiment peur », explique le jeune Raja Miah, assis dans une pièce minuscule tandis qu’à côté, des enfants étudient le Coran dans cette modeste mosquée proche des Ramblas, l’avenue endeuillée par l’attentat où 13 personnes ont trouvé la mort jeudi.

« Dès qu’ils sortent, les gens ont peur. Ils sont peu nombreux à venir prier. D’habitude nous sommes une quarantaine, mais hier soir, nous étions quinze et ce matin, dix », expliquait samedi le jeune religieux de 23 ans, arrivé il y a neuf ans dans la capitale catalane.

La communauté musulmane du pays avait la sensation jusqu’à présent de vivre dans une petite oasis d’entente.

En Espagne, les partis d’extrême droite sont isolés. La société accepte bien la différence. Seuls 4% des citoyens estiment que l’immigration constitue un problème, selon les études d’opinion du Centre de recherches sociologiques (CIS).

Après la vague d’attentats du groupe Etat islamique (EI) en Europe, le nombre d’actes islamophobes a tout de même flambé, passant de 48 à 534 entre 2014 et 2015, selon la Plateforme citoyenne contre l’islamophobie.

– Quelque chose a changé –

Mais au Raval, où la moitié de la population est immigrée, avec de grandes communautés pakistanaise, bangladaise et marocaine, on vivait plutôt bien.

« Les Espagnols nous traitent bien, ils nous aident, ils nous font nous sentir chez nous », explique Raja.

Après les attentats cependant un silence un peu plus lourd qu’à l’accoutumée régnait dans les rues habituellement grouillantes du quartier populaire et densément peuplé.

Quelques minutes après l’attentat de Barcelone, l’imam a senti que quelque chose avait changé.

Alors qu’il avait pris peur en entendant la panique entraînée par le passage de la camionnette meurtrière, il a tenté de quitter le quartier lui aussi, mais la police l’a arrêté pour un contrôle.

« C’est normal, ils ont vu ma barbe, ma tunique, ils m’ont fouillé. Tu te sens mal », raconte-t-il.

« Ce qui se passe en France, au Royaume-Uni ou ailleurs fait peur », témoigne aussi, en évoquant la montée des partis d’extrême droite, Islam Zahid, 22 ans, gérant d’une supérette dans une petite rue où seuls résonnent les cris d’enfants jouant au football.

En remontant les Ramblas avec sa fille pour rejoindre une manifestation de musulmans condamnant les attentats, Marzouk Rouj, un Marocain de 39 ans, avoue être « submergé » par la tristesse.

Au début de l’allée touristique, en plein coeur de la ville, il rejoint une centaine de personnes, les yeux humides. « Ils ne sont pas musulmans, ils sont terroristes », « l’islam c’est la paix », scande le groupe. Certains ont déposé une couronne de fleurs en hommage aux victimes.

« J’ai passé plus de temps ici que dans mon pays. Mes enfants sont scolarisés ici et je ne veux pas qu’on les regarde de travers à cause de ces barbares », s’énerve Marzouk, qui a quitté Nador, au nord-est du Maroc, quand il avait 16 ans.

« En fin de compte, nous, les musulmans, sommes les principales victimes, aussi bien parce que nous sommes les plus nombreux à être tués dans ces attentats qu’à cause de la pression sociale », se lamente aussi Xantal Genovart, vice-présidente de l’association des femmes musulmanes de Catalogne.

Cette région du nord-est de l’Espagne, où vit un quart de la population musulmane du pays, soit un demi-million de personnes, constitue l’une des principales zones de radicalisation, selon les experts.

Mounir Benjelloun, président de la Fédération espagnole des groupes religieux islamiques, se veut optimiste : « Je pense que l’Espagne saura faire la part des choses et ne pas nous assimiler aux coupables, afin que le message xénophobe ne se répande pas ».

Vendredi, certains à Barcelone semblent lui avoir donné raison: quand une vingtaine de militants anti-islam ont tenté de manifester sur l’avenue, des passant les ont repoussés à coups de « Non aux racistes ! »

Romandie.com avec(©AFP / 20 août 2017 15h48)