Posts Tagged ‘Cris’

La bataille de la pluie

septembre 14, 2015

 

Dans le silence noir de la nuit

Résonne la bataille de la pluie

Qui prend d’assaut la toiture

Les portes, les fenêtres et les murs

 

Dehors la pluie envahit la ville

Malgré l’alerte des autorités municipales

Les égouts engorgés d’eau ont craqué

Les rivières sorties de leur lit sont débordées

 

Furtivement l’eau s’infiltre, pénètre et rentre

Comme un voleur sans autorisation séquestre

Les objets dérobés emportés sans cris

Dans le malheur d’un matin qui gémit

 

Chacun constate l’ampleur de la dévastation

Le choc de l’inondation est à la désolation

Devant cette catastrophe naturelle puissante

Qu’a semé la mère pluie toute agissante

 

Les voitures sont emportées dans le torrent

Abandonnées contre un vieil arbre gisant

Entourés de frigos et de tristes cuisinières

Chargés de boue des saletés de la rivière.

 

Bernard NKOUNKOU

Côte d’Ivoire: Manifestation d’étudiants dispersée par la police à Abidjan

mai 13, 2013
 
Université
© Autre presse par DR
Université de Cocody: manifestation d`étudiants contre leur ministre de tutelle
Lundi 13 mai 2013, Abidjan. Des étudiants organisent une manifestation contre le ministre de l`enseignement supérieur, Cissé Bacongo, pour dénoncer les conditions actuelles d`études sur le campus de Cocody.

ABIDJAN – Une manifestation d’étudiants ivoiriens, qui protestaient contre leurs conditions de scolarité à l’université d’Abidjan et jetaient des pierres en direction de leur ministre de tutelle, ont été dispersés lundi par la police à l’aide de gaz lacrymogènes, ont rapporté des
témoins.

Plusieurs centaines d’étudiants ont exprimé leur « ras-le-bol » en manifestant à l’université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan où s’était rendu le ministre de l’Enseignement supérieur, Ibrahima Cissé Bacongo, pour un colloque, a raconté à l’AFP André, un étudiant.

Aux cris de « Bacongo voleur » ou « menteur », « les étudiants ont jeté des pierres en direction du ministre et ont été dispersés à l’aide de gaz lacrymogènes par la police », a-t-il ajouté.

http://www.youtube.com/watch?v=uQkt21ouRp4&feature=player_embedded

Selon des étudiants, les jeunes dénonçaient notamment le manque de salles de cours et de certains équipements, tels que des micros, sur le campus.

La grogne n’a cessé de monter ces derniers mois parmi les étudiants, qui critiquent aussi l’insuffisance du réseau de transport public autour du campus, situé dans le quartier chic de Cocody, dans le nord de la capitale économique.

Comme plusieurs pôles universitaires, l’université d’Abidjan, la plus importante du pays, a rouvert en septembre 2012 après des travaux de rénovation très lourds et très coûteux lancés à la suite de la crise postélectorale de décembre 2010-avril 2011, qui a fait quelque 3.000 morts.

Cette réouverture a été présentée par le gouvernement du président Alassane Ouattara comme un « départ nouveau », l’université d’Abidjan étant devenue, au long d’une décennie de tourmente politico-militaire, un champ de violences et de trafics en tous genres.

La Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (Fesci), syndicat étudiant très proche de Laurent Gbagbo, y a régné sans partage jusqu’à la chute de l’ex-président en avril 2011.

Abidjan.net avec AFP

Centrafrique: une vingtaine de morts en deux jours à Bangui lors de heurts entre Seleka et habitants

avril 14, 2013

BANGUI – Une vingtaine de personnes ont été tuées samedi et dimanche à Bangui lors d’affrontements entre des habitants et des éléments de la coalition Séléka au pouvoir depuis le 24 mars, d’après des sources médicale, policière et des témoins.

On n’a pas tous les détails sur les victimes, mais d’après ce que nous avons vu, et les informations qui nous sont parvenues des autres formations sanitaires, on approche déjà 20 morts, a affirmé une source de la morgue de l’hôpital communautaire de Bangui.

Les premières informations en notre possession et celles fournies par la Croix-rouge font état de près de 20 morts et plusieurs dizaines de blessés dans les deux arrondissements. Un bilan encore provisoire, selon une source policière.

Selon plusieurs témoins joints par l’AFP, 12 personnes ont été tuées dans le 7e arrondissement de Bangui (sud de la capitale). Une source policière a indiqué que les affrontements avaient eu lieu lors d’opérations du Séléka pour retrouver des armes.

Dans le 7e arrondissement, le maire du quartier Joseph Tagbalet fait partie des blessés et a été transporté à l’hôpital, selon des témoins. Selon ces témoins, les tirs ont fait fuir une partie de la population du quartier donnant sur l’Oubangui que certains ont traversé pour se réfugier au Congo voisin.

Un élément du Séléka a ouvert le feu sur un jeune qui tenait le pousse-pousse (avec le corps à inhumer) et qui est mort sur le champ, a affirmé un chauffeur de taxi, Freddy, présent sur les lieux au moment de l’incident. Cela a suscité la colère des membres du cortège et des habitants du quartier, des cris et des heurts ont suivi, a-t-il expliqué.

Selon une source de la Croix rouge, quatre personnes sont mortes à Boy-Rabé, trois autres à Gobongo, deux quartiers du 4e arrondissement (nord de la capitale). Boy-Rabé avait déjà vécu des moments de tension la semaine dernière avec des échanges de coups de feu qui n’avaient toutefois pas fait de victimes mortelles.

D’après un bilan provisoire établi par la Croix-rouge centrafricaine avant les heurts de samedi et dimanche, les évènements liés à la prise de pouvoir ont fait 119 morts (civils, militaires et éléments de la Séléka confondus) et 456 blessés.

Le Séléka peine à établir l’ordre dans Bangui depuis sa prise de la ville le 24 mars et la fuite du président François Bozizé. Les pillages d’éléments incontrôlés de l’ancienne rébellion ou de bandits se poursuivent dans un climat de tension. Les habitants vivent dans la peur mais sont aussi excédés par l’insécurité et les pillages.

Romandie.com avec (©AFP / 15 avril 2013 00h05)

CAN 2013/ Vidéo: Ambiance de match Côte d’Ivoire-Nigeria et Togo-Burkina Faso

février 4, 2013

Le football, jeu du ballon par les pieds, pour marquer le but afin de gagner, n’est pas encore compris par beaucoup de joueurs. Il ne suffit pas d’avoir beaucoup de stars dans une équipe pour penser que la victoire est déjà certaine.

L’équipe ivoirienne qui avait la meilleure crême de joueurs professionnels n’a pas pu convaincre par le jeu durant le match contre le Nigeria. Une équipe qui avait tous les pronostics en sa faveur pour cette CAN 2013. Les Élephants de Côte d’Ivoire ont  été surpris par les Aigles du Nigeria au score de 2-1.

Finalement les talents ne suffisent pas parfois pour soulever tous les trophées. Il faut avoir la détermination et la dissuasion face à l’adversaire dès les trente premières minutes du match, en lui marquant un certain nombre de buts pour avoir une garantie. La sûreté est un leurre qui ne paie pas.

Le Nigeria a joué sans complexe devant la Côte d’Ivoire et a démontré sa capacité de vaincre avec décision.

Didier Drogba aura-t-il encore la chance de caresser la Coupe de la CAN avec sa promenade de la Chine en Turquie ? Est-ce les signes annonciateurs du déclin de son talent ?

Les Eléphants de cette « génération dorée » doivent reviser leur stratégie et leur technicité pour gagner la Coupe d’Afrique contrairement à leurs aînés. Et pourtant ils ont une forme très alléchante dans les championnats étrangers mais peu rassurants dans leur propre équipe nationale, émettant parfois le doute dans le jeu. Si l’entraîneur peut avoir une part de responsabilité comme toujours, mais il ne retrouve pas sur le terrain de jeu pour finaliser les buts. Si le casting quatre étoiles (Drogba, Yaya et Kolo Touré, Kalou, Gervinho, Doumbia) ne gagne pas la CAN, il aura manqué à bon rendez-vous de leur carrière malgré leur excellent parcours envié par d’autres équipes qui leur emboîtent toujours la place.

De nombreux supporters tant en Côte d’Ivoire qu’à l’étranger ont été deçus par cette élimination des Élephants. Même pas en demi-finale ? Des cris de colère ont éclaté dans la voix des Ivoiriens; des sanglots de tristesse ont envahi le visage des téléspectateurs; des expressions de malédiction ont fusé dans la bouche de certains comme un sort qui cherche son malfaiteur au bord de la lagune Ébrié et son sauveur pour le chemin de l’exorcisme dans le pays d’Éburnie.

Quant au Burkina Faso, il a su contenter sa nation en lui arrachant une victoire devant le Togo 1-0 pour se retrouver dans la cour des quatre grandes équipes de la CAN 2013. C’est une belle carte de visite.

http://www.youtube.com/watch?v=aoL464WVO1s&feature=player_embedded

Bernard NKOUNKOU

Affaire Mahé: « La France devrait décorer » les militaires, lance un témoin

décembre 4, 2012
Plutôt que de les juger, "la France devrait les décorer!", a lancé mardi une ancienne adjointe au maire d'une localité de Côte d'Ivoire au procès des militaires accusés du meurtre de Firmin Mahé, sous les cris de "menteuse!" venant des Ivoiriens présents dans le publicLe témoignage très attendu du général Henri Poncet, qui commandait la force Licorne en 2005, était prévu mardi après-midi. Eric Burgaud dit avoir tenu de lui l'ordre implicite de tuer Firmin Mahé, ce que le général a toujours nié
  • Le témoignage très attendu du général Henri Poncet, qui commandait la force Licorne en 2005, était prévu mardi après-midi. Eric Burgaud dit avoir tenu de lui l’ordre implicite de tuer Firmin Mahé, ce que le général a toujours nié
Plutôt que de les juger, « la France devrait les décorer! », a lancé mardi une ancienne adjointe au maire d’une localité de Côte d’Ivoire au procès des militaires accusés du meurtre de Firmin Mahé, sous les cris de « menteuse! » venant des Ivoiriens présents dans le public.

Adèle Dito, 67 ans, citée comme témoin, est arrivée dans la salle d’audience en s’appuyant sur une canne et s’est assise à la barre, mais sa voix n’a pas faibli.

« Mahé avait un groupe qui terrorisait la population », a-t-elle affirmé, ajoutant qu’en tant que troisième adjointe au maire de Bangolo (ouest de la Côte d’Ivoire), elle avait travaillé « en étroite collaboration » avec les éléments de la force française Licorne déployés dans la « zone de confiance ».

Au premier rang de ses interlocuteurs, l’adjudant-chef Guy Raugel, qui commandait le peloton basé à Bangolo et a reconnu avoir étouffé Firmin Mahé, sur ordre, avec un sac en plastique alors qu’il le transportait vers la ville voisine de Man dans un véhicule blindé, le 13 mai 2005.

Mme Dito se perd un peu dans les dates, mais elle se rappelle très bien avoir accompagné l’adjudant-chef dans le village natal de Mahé, afin de demander à la population de récupérer son corps.

Le « président des jeunes », puis le chef du village, ont refusé d’aller chercher la dépouille de Mahé Firmin parce qu’il « n’avait pas posé de bons actes, il avait souillé le nom du village », a-t-elle affirmé.

Les quatre militaires jugés pour le meurtre de Mahé ont affirmé leur conviction qu’il était un chef de bande de « coupeurs de route » –ce que conteste fermement la famille de la victime– et qu’après sa mort, les exactions avaient cessé.

De fait, « il y a eu un temps mort » après son décès, a déclaré Adèle Dito, mais « sa bande existait bien et ne s’était que retirée en brousse ». Après, ils ont recommencé.

L’ancienne adjointe au maire a dit qu’elle avait été menacée après avoir témoigné en faveur des militaires français. Elle vit en France depuis 2006.

Dans la salle, les Ivoiriens présents ont vivement réagi à ses propos, l’accusant d’avoir acheté avec des mensonges sa nationalité française. Elle est sortie par une porte latérale, sous la protection des gendarmes.

Avant elle, un ancien officier de la force Licorne, Gilles Neviaski, qui avait dénoncé les faits auprès de l’inspection militaire environ cinq mois après la mort de Mahé, avait en revanche accablé les accusés.

« Le fait de ramasser des cadavres (comme l’avait fait l’adjudant-chef Raugel) peut modifier le psychisme d’un homme, mais cela n’autorise pas à faire n’importe quoi », a estimé l’ancien lieutenant-colonel, qui était l’adjoint du colonel Burgaud, le plus gradé des accusés.

Le témoignage très attendu du général Henri Poncet, qui commandait la force Licorne en 2005, était prévu mardi après-midi. Eric Burgaud dit avoir tenu de lui l’ordre implicite de tuer Firmin Mahé, ce que le général a toujours nié.

L’ancienne ministre de la Défense Michèle Alliot-Marie était également attendue comme témoin en fin d’après-midi.

En début d’audience, la cour avait déclaré recevables les constitutions de partie civile déposées par trois proches de la victime, dont son ancienne compagne, et qui, lundi, n’avaient pas reconnu Firmin Mahé sur une photo prise par les militaires peu avant sa mort.

AFP par Annie THOMAS

Mali : deux mausolées de la mosquée de Djingareyber détruits à Tombouctou

juillet 10, 2012
Djingareyber est l'une des trois principales mosquées de Tombouctou. Djingareyber est l’une des trois principales mosquées de Tombouctou. © AFP

La destruction continue à Tombouctou. Mardi 10 juillet, les islamistes se sont attaqués aux mausolées de saints musulmans situés dans l’enceinte de la plus grande mosquée de la ville, classée patrimoine mondial en péril, tout en promettant de détruire tous les autres mausolées de la région.

Armés de haches, de pioches et de burins, les hommes du groupe armé Ansar Eddine (Défenseurs de l’islam), maîtres de Tombouctou depuis plus de trois mois, se sont acharnés contre deux mausolées en terre de la mosquée de Djingareyber. D’après des témoins, ils ont été « totalement » détruits. Djingareyber est l’une des trois principales mosquées de Tombouctou avec celles de Sidi Yahia et Sankoré, toutes trois classées par l’UNESCO au patrimoine de l’humanité, aujourd’hui en péril.

Les 1er et 2 juillet, Ansar Eddine avait déjà détruit sept des seize mausolées de Tombouctou et brisé la porte sacrée de la mosquée Sidi Yahia, provoquant l’indignation au Mali et à l’étranger. Les destructions avaient été interrompues, mais Ansar Eddine avait promis qu’elles reprendraient. « Actuellement, les islamistes sont en train de détruire deux mausolées de la grande mosquée de Djingareyber de Tombouctou. Ils tirent en l’air pour chasser la foule, pour lui faire peur », a déclaré un des témoins.

« Les deux mausolées jouxtent la partie ouest du mur externe de la grande mosquée et les islamistes ont des houes, des burins, ils tapent fort sur les mausolées qui sont en terre calcaire. Ils disent qu’ils vont tout détruire », a pour sa part affirmé un proche de l’imam de la mosquée.

Selon un autre témoin, les islamistes « s’acharnent sur les mausolées de la mosquée » aux cris d’ « Allah Akbar » (Dieu est grand). Il a ajouté qu’ils sont « nombreux et ont coupé les deux principales routes menant à la mosquée ». Ce témoin a affirmé que les islamistes ont demandé à une équipe de la chaîne de télévision qatarie Al-Jazira, présente à Tombouctou, « de filmer la scène ».

« Il n’y a pas de patrimoine mondial »

En fin de matinée, un des témoins a déclaré: « C’est terminé, les deux mausolées ont été détruits. Les islamistes ont tout cassé, il n’y a plus rien. C’est triste! Ils ont commis un crime ». Un autre habitant a dit avoir vu « des gens pleurer », ajoutant : « Dieu ne va jamais leur pardonner ça ».

Ville mythique aux « 333 saints », ancienne métropole culturelle et intellectuelle du Sahara, Tombouctou abrite également des dizaines de milliers de manuscrits inestimables, dont certains remontent du XIIe siècle à l’ère pré-islamique.

Un proche du porte-parole d’Ansar Eddine à Tombouctou a déclaré que « désormais, dès que les étrangers vont parler de Tombouctou », les islamistes s’attaqueront à tout ce qu’on appelle « patrimoine mondial ».

« Il n’y a pas de patrimoine mondial. ça n’existe pas. C’est pour nous les musulmans. Les cafres (infidèles) ne doivent pas se mêler de nos affaires », a affirmé un djihadiste tunisien membre du « comité média » des islamistes dans le nord du Mali. « Nous allons tout détruire, même si les mausolées sont à l’intérieur des mosquées, et après nous allons détruire les mausolées qui sont dans la région de Tombouctou », a-t-il affirmé. D’autres mausolées sont notamment situés à Araouane et Gassra-Cheick, deux localités de la région de Tombouctou.

Charia

Les trois villes et régions administratives du nord du Mali, Tombouctou, Gao et Kidal, qui représentent plus de la moitié du territoire malien, sont occupées depuis fin mars/début avril par Ansar Eddine et un autre groupe armé islamiste, le Mouvement pour l’unicité et le djihad en Afrique de l’Ouest (Mujao). Ils sont alliés aux djihadistes d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).

Ces groupes, qui ont évincé la rébellion touareg de la région, entendent imposer la charia (loi islamique) dans tout le Mali. Ils ont déjà commencé à le faire dans le Nord du pays, où les femmes doivent porter le voile et où les buveurs d’alcool, les fumeurs et les couples illégitimes sont fouettés régulièrement en public.

Le gouvernement de transition, mis en place à Bamako après le retrait des militaires putschistes, est totalement impuissant face à ces exactions.

Jeuneafrique.com avec AFP

Au-dessus du plafond

octobre 7, 2011

Au-dessus du plafond pleuvent des cris de l’amour
Qui tombent comme des vieilles plumes de vautour
Dans la vitesse de l’accélération du bec en pointe
Quand sommier et murs trahissent les soupirs au zénith

A chaque coup de canon des sanglots éclatent
Comme des grisous en rase et basse côte
Prenant le réveil à témoin et à l’étonnement
Dans la marche nubile du temps sans vêtement

Vite et encore vite si tu as encore appétit
Dehors les oiseaux chantent par leurs cris
L’hymne du matin au petit café du soleil
Qui écrase son sucre dans la tasse du ciel.

Bernard NKOUNKOU

La colère du soleil

juillet 21, 2011

Le soleil est monté sur ses ergots
transportant sa bosse d’escargot
brûlant la terre vitale qui suffoque
avec ses pattes de rayons loufoques.

Quand il répand la chaleur condensée
l’éparpillant dans un rythme cadensé
les plantes et les animaux se déciment
les montagnes pleurent sur la cîme.

Des cris des humains aussi fusent
car la nature a perdu sa belle muse
même si l’homme se réfugie dans l’eau
il est temps pour lui de régler ses maux.

Bernard NKOUNKOU