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Les Sanctuaires de Lourdes annoncent un 69e miracle

juillet 21, 2013

Les sanctuaires de Lourdes, en France, ont annoncé un miracle, le 69e reconnu par les autorités religieuses. Il aurait touché en 1989 une Italienne guérie de graves crises d’hypertension lors d’un séjour dans ce haut lieu du pélerinage catholique.

Née le 16 janvier 1946, Danila Castelli, épouse et mère de famille, a commencé à souffrir de « crises hypertensives spontanées graves » en 1980, à l’âge de 34 ans, rapportent les Sanctuaires.

A partir de 1982, à la suite d’examens radiologiques d’échographies et d’une scintigraphie ayant mis en évidence des tumeurs produisant des catécholamines (hormones comme l’adrénaline ou la dopamine) dans la région de l’appareil urogénital, « plusieurs interventions chirurgicales ont été réalisées dans l’espoir d’éliminer les points provoquant les crises de tension artérielle jusqu’en 1988, sans aucun résultat », ajoutent les Sanctuaires.

Le docteur Alessandro de Franciscis, président du bureau des constatations médicales (BCM) de Lourdes, rapporte sur le site « Lourdes-France.org » que cette femme de médecin « pouvait avoir des poussées de tension allant plusieurs fois par jour jusqu’à 28/15 ».

Epoux réticent

En mai 1989, alors que son mari avait été longtemps réticent, le couple se rend en pèlerinage dans la cité mariale. Et lorsque Danila sort de la piscine alimentée par les eaux de la source de Lourdes, où les malades sont traditionnellement baignés, elle « ressent un extraordinaire bien-être ».

« Ayant repris une vie normale, elle est venue quelques mois plus tard déclarer sa guérison subite au BCM », raconte son président. Après cinq réunions en 1989 et 2010, le Bureau conclut à plus des deux tiers des voix que « Mme Castelli est guérie, de manière complète et durable », du syndrome dont elle souffrait « et ceci sans relations aux interventions et aux traitements « .

7000 guérisons inexpliquées ont été recensées à Lourdes depuis 1858, date à laquelle la jeune bergère Bernadette Soubirous a rapporté avoir vu la Vierge lui apparaître dans la grotte de Massabielle. 69 de ces guérisons ont été considérées comme miraculeuses par l’Eglise catholique, qui se fonde aussi dans sa décision sur la vie de piété du miraculé.

Romandie.com

Côte d’Ivoire/Réconciliation : Tia Koné doit franchement se repentir

février 13, 2013
  
1er
© Abidjan.net par Emma
1er mai – Les travailleurs présentent leurs doléances au président Laurent Gbagbo
Samedi 1er mai 2010. Abidjan, Palais présidentiel du Plateau. Le président Gbagbo assiste au défilé des travailleurs et à la présentation de leurs doléances. M. Tia Koné, président de la Cour suprême

Tia Koné, ancien président de la Cour suprême sous le régime Gueï et Gbagbo, vient d’exprimer son regret pour le tort causé à plusieurs personnalités et non des moindres. Avec ce fameux art 35 de la Constitution, il a signé l’arrêt politique de ces personnalités sans le savoir. Mais comme il y a un Dieu pour chacun de nous sur cette terre des hommes, il vient d’avouer sa forfaiture.

Dans une interview accordée à un confrère, Tia Koné, croyant ainsi bien arranger les choses, a confessé ce qu’il cachait au fond de sa conscience, durant treize bonnes années. « Mon regret n’est pas fait par rapport à l’article 35 ; je regrette plutôt la peine que la décision a causé à certains de mes frères. L’article 35, j’en ai fait plutôt une analyse exhaustive et scientifique en disant que c’était inique et absurde ».

Et d’ajouter « qu’en 2000, les Ivoiriens ont été manipulés au moment où ils faisaient leur Constitution. Parce que ce sont les mêmes qui allaient siéger autour du président Robert Guéi à Abidjan qui allaient être les porte-paroles des populations chez eux à l’intérieur du pays. Les mêmes qui restaient à Abidjan pour dire nous voulons le «et» sont les mêmes qui allaient à Aboisso, à Man ou ailleurs pour dire que les populations sont d’accord pour la conjonction «et» au lieu de « ou ». Tia Koné a envie de réparer son tort. Que faire ! A ce niveau, il doit se repentir en demandant publiquement pardon à toute la nation ivoirienne.

C’est à cause de son « ou » et son « et » que les deux crises (militaro-politique et post-électorale) sont survenues. La crise de 2000 a fait plusieurs victimes et comme il l’a si bien signifié « nous sommes à l’ère de la réconciliation. Il y a certaines personnes qui n’ont pas de problème particulier. Ceux qui ont un certain nombre de mises au point à faire, doivent le faire. Il n’est pas tard de dire certaines choses pour repartir sur de nouvelles bases ». Tia Koné est parfaitement lucide et n’est pas comme Yao N’dré qui, avait déclaré que « les Ivoiriens étaient sous l’emprise du diable ». Une faute avouée est à moitié pardonnée et au nom de la réconciliation, Tia Koné devrait être pardonné.

Par ailleurs, après ses aveux au sujet de l’acte rendu le 6 octobre 2000, l’ex- président de la Cour suprême, a bénéficié de la clémence de la famille du président de la République, Alassane Ouattara. En effet, en réponse à sa déclaration emprunte de regrets et d’excuses, le frère cadet du chef de l’Etat, Ibrahim Ouattara, a été on ne peut plus clément. « Une faute avouée est totalement pardonnée », a-t-il répondu à Tia Koné. Ibrahim Ouattara a même donné la position de sa famille sur le sujet. Parlant du pardon qu’il a accordé à l’ex-président de la Cour suprême, le frère cadet du Président Ouattara a rassuré son auditoire en ces thermes: « Je suis convaincu que notre famille est d’accord avec moi ». Ainsi, Tia Koné est désormais sauvé et libre de tout soupçons au sujet de la nationalité dite douteuse de président de la République à l’époque où il était à l’opposition.

Tia Koné corrige et dénonce le dangereux et fameux article 35 de la Constitution du « et » et de « ou ».

http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=fmnfP2R5X_Y

Vers la révision de la Constitution

Tia Koné dans sa plaidoirie, n’a pas manqué de relever les insuffisances de la loi fondamentale. Selon lui, cette loi mérite d’être élucidée notamment en son article 35. En clair, la constitution ivoirienne doit être revue, selon Tia Koné. Ce qui suppose que l’on doit s’attendre à un référendum. On attend donc de voir. Quelle sera la réaction de Francis Wodié, le président du Conseil constitutionnel.

Le Democrate par Yann Dominique N’guessan

Côte d’Ivoire/Mamadou Koulibaly, pdt Lider : «Pourquoi je ne veux pas de l’amnistie»

février 10, 2013
 
Politique
© Abidjan.net par Prisca
Politique nationale: Mamadou Koulibaly crée le Lider (liberté été et démocratie pour la Republique)
Jeudi 11 aout 2011. Abidjan. Immeuble de la Caistab, au Plateau. L`ancien vice-président du Front populaire ivoirien (FPI) démissionnaire, cree sa propre formation politique, liberté été et démocratie pour la Republique (Lider)

Une réunion avec des organisations de la société civile sur les violations des droits humains a servi de prétexte à Mamadou Koulibaly pour porter un regard sur l’amnistie réclamée par ses anciens compagnons, au bénéfice des pro-Gbagbo, poursuivis par la justice ivoirienne.

Le président de Liberté et démocratie pour la République (Lider) est catégorique : l’amnistie est un mauvais signal pour la Côte d’Ivoire.

Selon Mamadou Koulibaly, « l’amnistie arrange ceux qui, dans la classe politique, se professionnalisent dans le crime au détriment du peuple de Côte d’Ivoire ». Il en veut pour preuves, le nombre de victimes des différentes crises, malgré les lois d’amnistie adoptées par le pays depuis le coup d’Etat de 1999. Tout en rappelant l’aspect sacré de l’être humain précisé en l’article 2 de la Constitution ivoirienne, M. Koulibaly déclare qu’il est temps d’arrêter d’accorder autant de faciliter aux criminels si les Ivoiriens veulent laisser un modèle à la postérité. Car, a-t-il prévenu, « l’amnistie d’aujourd’hui, ce sont les crimes de demain ».

Pour le leader de Lider, la vision de son parti est bâtie sur la justice, sur l’Etat de droit. Il souhaite que « tous les coupables de tous les camps soient punis ». Dans cette veine, Mamadou Koulibaly a encouragé le président de la République, Alassane Ouattara, à traduire dans les faits sa promesse de punir tous les coupables des crimes en Côte d’Ivoire y compris ceux de son propre camp.

Pour l’ancien président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, le souci de réconciliation et de cohésion sociale ne doit pas exempter les bourreaux de passer devant la justice. « Les coupables doivent passer devant la justice. Les juges décident et si le président de la République le veut, il les gracie. Si le Parlement le veut, il les amnistie », a-t-il insisté.

Le président de Lider se prononçait dans le cadre d’une rencontre avec des organisations de la société civile ivoirienne, hier au siège de Lider, à la Riviera II. Elles ont partagé avec lui le rapport de l’enquête qu’elles ont réalisée sur les violations des droits de l’Homme en Côte d’Ivoire de 2002 à 2011.

Nord-Sud par Danielle Tagro

Une force ouest-africaine déployée dès que le Mali « en fera la demande »

mai 3, 2012

Les chefs d’Etat ouest-africains ont annoncé l’envoi d’une force au Mali, en proie à des troubles depuis le coup d’Etat du 22 mars, dès que le pays « en fera la demande », dans un communiqué publié jeudi à l’issue d’un sommet à Dakar consacré aux crises bissau-guinéenne et malienne.

« La conférence instruit la commission de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) de préparer la force en attente de la Cédéao en vue de son déploiement immédiat dès que le Mali en fera la demande », indique le communiqué.

La commission de la Cédéao doit d’abord « consulter les partenaires au développement en vue du financement du déploiement » de cette force, est-il cependant ajouté.

Lors d’un précédent sommet le 26 avril à Abidjan consacré aux deux mêmes crises, il avait été décidé de demander à la commission de la Cédéao de « commencer avec effet immédiat le déploiement de la force d’attente de la Cédéao » au Mali.

Les chefs d’Etat ont par ailleurs « condamné avec fermeté les affrontements entre les différentes forces armées et déploré leur impact négatif sur la sécurité des populations », ajoute le communiqué de Dakar.

Les forces armées sont appelées à « se consacrer aux missions régaliennes de défense du territoire », et « toute personne qui déstabilisera la transition s’exposera aux sanctions », selon le texte.

A Bamako, des militaires fidèles au président Amadou Toumani Touré (ATT) renversé le 22 mars par un coup d’Etat, ont vainement tenté lors de violents combats lundi et mardi de reprendre des positions tenues par les ex-putschistes, qui bien qu’ayant accepté de rendre le pouvoir aux civils, restent omniprésents.

Le coup d’Etat a profité à divers groupes armés (islamistes, rebelles Touareg, criminels) qui ont pris le contrôle du nord du pays.

Jeuneafrique.com avec AFP

Nouveau sommet ouest-africain sur les crises au Mali et en Guinée-Bissau

mai 3, 2012

Une semaine après un premier sommet à Abidjan, les chefs d’Etat ouest-africains se réunissent de nouveau jeudi à Dakar pour tenter de répondre aux troubles et violences au Mali et en Guinée-Bissau nés de coups d’Etat militaires qui ont déstabilisé ces deux pays déjà en crise.

Ce sommet des quinze pays de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) a pour objectif « de synchroniser les réponses régionales aux crises politiques en cours dans deux des Etats membres, la Guinée-Bissau et le Mali », selon un communiqué de la Cédéao publié mercredi soir.

Le président malien par intérim Dioncounda Traoré, investi le 12 avril deux semaines après un coup d’Etat ayant renversé le 22 mars le président Amadou Toumani Touré (ATT) participe au sommet, de même que Blaise Compaoré, chef de l’Etat burkinabè et médiateur dans la crise malienne.

Egalement présent, Alassane Ouattara, chef de l’Etat ivoirien et président en exercice de la Cédéao.

ATT avait été renversé par une junte militaire dirigée par le capitaine Amadou Haya Sanogo qui, sous la pression de la Cédéao, avait rapidement accepté de rendre le pouvoir à des civils qui ont pris la tête d’organes de transition pour un an, jusqu’à l’organisation d’élections présidentielle et législatives.

Mais le capitaine Sanogo et ses hommes n’ont jamais vraiment renoncé à leur pouvoir et se sont comportés comme les maîtres de Bamako, procédant à de nombreuses arrestations dans les milieux d’affaires, politiques et militaires, visant des personnalités considérées comme proches d’ATT.

Lundi et mardi, des militaires restés fidèles à l’ancien président – réfugié à Dakar – ont vainement tenté de reprendre le contrôle de lieux stratégiques tenus à Bamako par les ex-putschistes, aéroport, radio-télévision nationale (ORTM) et leur quartier-général à Kati, près de la capitale.

Position ambiguë de la junte à Bissau

Les combats ont fait au moins une vingtaine de morts et des dizaines de blessés, en grande partie des militaires des deux camps.

A la veille du sommet de Dakar, une délégation de l’ex-junte s’est entretenue à Ouagadougou avec le président Compaoré: à l’issue de la rencontre, le ministre des Affaires étrangères burkinabè Djibrill Bassolé, a déclaré que ce affrontements « ne remettent pas en cause » la transition.

Le capitaine Sanogo avait rejeté les décisions prises lors du sommet d’Abidjan le 26 avril, dont l’envoi de soldats au Mali pour sécuriser les organes de transition et la fixation à un an de la durée de cette transition.

Concernant la Guinée-Bissau, pays secoué par des convulsions politiques et militaires depuis son indépendance du Portugal en 1974 après une guerre de libération, devenu une plaque tournante du trafic de drogue entre l’Amérique du Sud et l’Europe, un nouveau coup d’Etat militaire a eu lieu le 12 avril.

Leurs auteurs, dont le chef d’état-major de l’armée Antonio Indjaï, ont depuis eu une attitude ambiguë.

Il ont accepté dans un premier temps les décisions de la Cédéao prise à Abidjan d’envoyer à Bissau une force militaire ouest-africaine et de mettre en place une transition d’un an dirigée par les civils. Mais trois jours plus tard, lors d’un réunion à Banjul, la Cédéao a décidé d’imposer des sanctions contre la Guinée-Bissau affirmant que le général Indjaï avait tout refusé.

Et mardi la junte a dit accepter « toutes les exigences » de l’Afrique de l’Ouest sur le retour du pouvoir aux civils, à l’exception du rétablissement dans ses fonctions de président par intérim Raimundo Pereira.

Ce dernier avait été arrêté lors du coup d’Etat avec d’autres dirigeants du pays, dont l’ex-Premier ministre Carlos Gomes Junior, qui ont été libérés il y a six jours et ont trouvé refuge à Abidjan.

Jeuneafrique.com

Mali et Guinée-Bissau: Sommet des chefs d’Etat de la Cédéao jeudi à Abidjan

avril 20, 2012

Les chefs d’Etat de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) se réuniront le jeudi 26 avril à Abidjan pour un sommet extraordinaire consacré aux crises au Mali et en Guinée-Bissau, a-t-on appris vendredi auprès de la présidence ivoirienne.

« Il y a un sommet extraordinaire des chefs d’Etat jeudi à 10H00 (locales et GMT) à Abidjan sur le Mali et la Guinée-Bissau », a indiqué à l’AFP l’entourage du président ivoirien Alassane Ouattara, président en exercice de la Cédéao.

L’organisation ouest-africaine est confrontée à deux très graves crises à la suite de coups d’Etat dans ces deux pays.

Au Mali, on attend la composition du gouvernement du nouveau Premier ministre de transition Cheick Modibo Diarra. Mais les putschistes qui ont renversé le 22 mars le président Amadou Toumani Touré, parti jeudi en exil au Sénégal, sont soupçonnés de ne pas vouloir céder la place aux civils, malgré un accord conclu avec la Cédéao le 6 avril.

La Cédéao a par ailleurs menacé d’envoyer une force militaire régionale dans le nord du Mali, sous contrôle de rebelles touareg et de groupes islamistes armés, notamment Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), si la voie du dialogue échoue.

Pour la Guinée-Bissau, l’organisation régionale a condamné jeudi la mise en place d’un « Conseil national de transition », dénonçant une « usurpation du pouvoir » par les putschistes du 12 avril.

Le Portugal, ex-puissance coloniale, a plaidé jeudi soir devant le Conseil de sécurité de l’ONU pour l’envoi d’une force de stabilisation dans ce pays, à laquelle pourraient contribuer des contingents d’Afrique de l’Ouest et de pays lusophones, notamment des soldats angolais déjà présents dans le cadre d’un accord bilatéral de coopération.

Jeuneafrique.com