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Congo: Plus de 600 doua­niers ori­gi­naires de la cu­vette ont di­mi­nué de 15 ans leurs âges

avril 22, 2023

Ils sont dans la lo­gique de leurs pa­rents du pou­voir qui es­timent que sans la po­li­tique ils ne valent ab­so­lu­ment rien du tout. Plus de 600 doua­niers ori­gi­naires de la Cu­vette, re­cru­tés par clien­té­lisme ont abusé dans la ré­duc­tion de l’âge par une marge de 15 ans. Ceux de 60 ans af­fichent 45 dans leurs cartes pro­fes­sion­nelles et on peut fa­ci­le­ment les ef­fets sur leur ren­de­ment. Sans la douane, ils ne se­ront rien d’où il faut s’ac­cro­cher coûte que coûte.

Le gou­ver­ne­ment a aussi dé­cidé de fixer à 70 ans l’âge de la re­traite et la douane va se re­trou­ver avec des vieux tra­vailleurs aux âges ré­duits. A leurs 70 ans réels, ils n’au­ront pro­fes­sion­nel­le­ment que 55 ans avec les consé­quences qui vont avec.

Les res­pon­sables des res­sources hu­maines des douanes congo­laises sont confron­tés à un gros pro­blème aux­quels il leur est très dif­fi­cile de trou­ver une so­lu­tion. Plus de 600 de leurs col­lègues, tous, bi­zar­re­ment ori­gi­naires d’un seul dé­par­te­ment du pays ont di­mi­nué de 15 ans leurs âges.

Avec le poids de leurs vrais âges, ces agents ver­ront leur ca­pa­cité de tra­vail consi­dé­ra­ble­ment ré­duites af­fec­tant ainsi le fonc­tion­ne­ment des douanes congo­laises. De­puis des mois, la di­rec­tion ré­flé­chie à ce pro­blème bien que li­mi­tée par des pres­sions ex­ternes.

Une re­traite an­ti­ci­pée sera pro­po­sée à cer­tains d’entre eux dont l’état de santé ne ré­pond plus.

Avec Sacer-infos par Stany Frank

Congo: Justin Lekoundzou inhumé à Boundji

décembre 7, 2021

Décédé le 25 novembre dernier à Brazzaville à l’âge de 79 ans, des suites d’une longue maladie, Justin Lekoundzou Itihi Ossetoumba a reçu, le 7 décembre, un dernier hommage de la nation présidé au plus haut sommet par le chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso, en compagnie de son épouse, Antoinette. Le corps de l’illustre disparu s’est ensuite envolé pour Boundji, dans le département de la Cuvette, où il reposera pour l’éternité.

Né le 12 mai 1942 à Okouessé, un village du district de Boundji, Justin Lekoundzou Itihi Ossetoumba n’a pas survécu à la furie de la maladie qui le rangeait depuis plus d’une décennie. Dans l’oraison funèbre, le ministre d’Etat, directeur de cabinet du président de la République, Florent Tsiba, a retracé le parcours administratif et politique de celui qu’il a qualifié de « compagnon fidèle » du chef de l’Etat. Dans cette évocation, l’orateur a classifié l’œuvre de l’illustre disparu en trois étapes majeures, en se focalisant sur les grands événements politiques pour lesquels Lekoundzou était parmi les chevilles ouvrières, aux côtés du chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso. « Justin Lekoundzou Itihi Ossetoumba s’est éteint, monsieur le président de la République, vous aviez perdu un fidèle compagnon.  On retiendra que le 18 mars 1977, lorsque crépitent les armes à la résidence présidentielle du président Marien Ngouabi, Justin Lekoundzou s’est empressé de vous rejoindre à votre domicile de Mpila. Civil de son état, malgré la panique que suscitait cette situation, il vous a accompagné à l’hôpital militaire où se trouvait le président Marien Ngouabi, le corps ensanglanté sur le lit du bloc opératoire », a relaté Florent Tsiba.

Le 5 février 1979, a-t-il précisé, à la suite de la réhabilitation du Comité central du parti, Justin Lékoundzou prend la tête de la commission économie jusqu’à la tenue du congrès. Une autre étape décisive pour laquelle le regretté a joué un rôle de premier plan pour consolider la paix. Dans l’oraison funèbre, Florent Tsiba a retenu également que l’illustre disparu avait pris activement part à la Conférence nationale souveraine de 1991. Un événement politique au cours duquel le regretté Lekoundzou, a estimé le ministre d’Etat, a brillé de mille feux à travers ses interventions pour soutenir le PCT et son chef, Denis Sassou N’Guesso. Une prise de position, a précisé l’orateur, qui lui a valu la prison pendant la transition politique d’après la Conférence nationale.

Un parcours politique remarquable au sein du PCT

Pour la direction du PCT, Justin Lekoundzou Itihi Ossetoumba, membre du Comité des membres d’honneur et cofondateur, lors d’un dernier hommage rendu peu avant, a reconnu en l’homme un parcours militant élogieux et exemplaire. « Membre du bureau politique depuis 1969, soit un an après la création du parti, jusqu’en 1979, Justin Lekoundzou a connu un militantisme affirmé, engagé et loyal. Ce brave et courageux camarade qui a défendu avec ferveur les idéaux du parti a joué un rôle de premier plan au mouvement du 5 février 1979 », a relevé le PCT dans son oraison funèbre.

Il faut dire que Justin Lekoundzou Itihi Ossetouba a été, dans sa carrière administrative, tour à tour, ministre de l’Industrie, ministre du Tourisme, ministre des Finances et du Budget. L’illustre disparu a géré aussi les ministères de Construction, de l’Agriculture et de l’Elevage ainsi que celui de la Défense nationale.

Avec Adiac-Congo par Firmin Oyé et Jean Jacques Koubemba

Internet : Akwa Mossé lance la connexion gratuite à Makoua

novembre 20, 2020

Réunis au sein de l’association Akwa Mossé, des jeunes congolais issus de la diaspora pour certains et d’autres vivant à Brazzaville ont procédé, le 10 novembre, à Makoua, dans le département de la Cuvette, à la connexion internet gratuite au centre culturel de cette ville. Cette initiative entend permettre aux élèves de cette localité de faire des recherches dans le cadre de leurs études mais aussi de s’ouvrir au monde tout simplement.

Les membres de l’association Akwa Mossé

« Notre association Akwa Mossé a été créée en 2014, avec pour objectif de promouvoir la culture des Akouas et de venir en aide aux personnes qui ont besoin de soutien. Nous avons depuis notre création fait des dons à la maternité de Makoua, pris en charge la scolarité de nombreux élèves et fait des cadeaux aux enfants de Makoua à l’occasion de nombreuses fêtes de Noël par exemple. Dès que nous le pouvons, nous faisons des cotisations pour agir et honorer nos ancêtres », a souligné Marien Fauney Ngombe, président de l’association.

Amoureux de cette localité et de son histoire qu’ils portent en eux, les membres de l’association usent de ces différentes actions pour exprimer leur appartenance à ladite ville. « Nous avons grandi avec les histoires relatant les legs du mysticisme de nos ancêtres et les combats de certains résistants Akouas également. A plusieurs égards, cette localité nous transcende », a-t-il poursuivi. Et d’ajouter : « Il est important que nous donnions de la visibilité et de la force à nos communes et à nos départements. Célébrons leurs caractères singuliers pour le bien du CongoC’est en souhaitant que Makoua soit fort, que Boko soit rayonnant, que Hinda soit prospère que le Congo tout entier sera gagnant

A court terme, les membres de l’association envisagent d’équiper le Centre culturel de Makoua de nouveaux bouquins car « la grande bataille à mener est culturelle et mémorielle aujourd’hui ». A cet effet, l’édition d’un recueil de citations Makoua traduites en français est en cours, pour qu’au-delà des frontières congolaises les gens comprennent les valeurs Akouas.

Avec Adiac-Congo par Sage Bonazebi

Congo-Cuvette : 90 % de la population défèque toujours à l’air libre en 2020 selon l’Unicef

novembre 19, 2020

C’est le triste constat fait par l’UNICEF à l’occasion de la journée mondiale des toilettes ce 19 novembre. Malgré toutes les conséquences néfastes sur la santé des enfants, cet organisme remarque qu’aucune politique n’a été menée pour réduire ce pourcentage. Les populations semblent s’accommoder avec cela et relève des avancées positives dans la partie Sud et Brazzaville dans l’usage des toilettes.

Un peuple ambitieux est celui qui rêve de l’avenir et s’applique à s’adapter au temps par l’abandon des pratiques négatives. En 2020, et détentrice de tous leviers du pouvoir politico-économique, la région de la Cuvette dans le Nord du Congo, refuse d’évoluer dans les mentalités.

C’est le triste constat fait par l’UNICEF à l’occasion de la journée mondiale des toilettes. Dans un rapport, cet organisme épingle les pouvoirs publiques du pays qui ne ménagent aucun effort dans l’amélioration des conditions de vies des populations de cette partie du pays.

Ces populations en 2020 trouvent encore logique chier dans la nature en lieu et place des toilettes. Quand bien-même, certains ont des toilettes dans leur parcelle, ils préfèrent chier à l’air libre. Un grand travail doit se faire pour pousser ces populations à s’arrimer au train de l’évolution et abandonner des pratiques rétrogrades.

A Oyo, dans la plus belle ville de la Cuvette, même les militaires en charge de la sécurité présidentielle défèquent à l’air libre

L’UNICEF constate par contre, des avancées énormes dans la capitale Brazzaville et dans la partie Sud du pays.

Avec Sacer-infos par Pascal Nguie

Congo/Blaise Adoua : Un officier de haut rang rompu à la tâche

avril 15, 2013

La force publique congolaise vient de perdre l’un de ses vaillants officiers de haut rang en l’occurrence le directeur général de la sécurité présidentielle le général de division Blaise Adoua, décédé le 14 avril à Rabat au Maroc des suites d’une longue maladie.


Le général de division Blaise Adoua

Le général de division Blaise Adoua
Cette disparition laisse un grand vide au sein des Forces armées congolaises (FAC) qui avaient encore besoin de ce grand officier rompu à la tâche, dans leur processus de restructuration.Conseiller spécial du chef de l’Etat, le général Blaise Adoua est né le 25 août 1956 à Liranga, dans le département de la Likouala. Il a réalisé une carrière militaire remarquable et occupé plusieurs fonctions au niveau des FAC.

Cet officier artilleur a été chef de corps du 1er groupe d’artillerie à réaction (1989-1991), commandant en second de l’Ecole nationale des sous-officiers de Gamboma (1991-1993), officier de liaison du président Denis Sassou N’Guesso auprès du chef d’état-major général des FAC (1993-1997), chef de la garde républicaine (1997-2002), commandant de la zone militaire de défense n°9 Brazzaville (2002-2007) et directeur général de la sécurité présidentielle (2007 à 2013).

Blaise Adoua a fréquenté à l’Ecole inter armes d’Odessa en ex-URSS (1975-1979) d’où il obtient un diplôme de commandant de batterie d’artillerie de compagne. En 1980, il décroche un diplôme d’état-major de régiment d’infanterie à l’Académie militaire Maxico Gomez à Cuba et effectue une formation spéciale à Atlanta aux Etats-Unis d’Amérique. Son séjour à l’Académie militaire d’artillerie de Leningrad en ex-URSS (1985 à 1989) a été sanctionné par une maîtrise en sciences militaires.

Au plan scolaire, entre 1962 et 1968, Blaise Adoua a fait ses études primaires à Liranga, Ekongo (Cuvette) et Ewo (Cuvette-ouest). L’Ecole militaire préparatoire général Leclerc l’accueilli d’abord de 1968 à 1972 puis de 1974 à 1975, après un bref séjour au lycée Victor Augagneur à Pointe-Noire (1972-1974).

Marié et père de plusieurs enfants, il a glané des distinctions honorifiques de grand officier dans l’ordre du mérite congolais, de croix de la valeur militaire et de commandeur dans l’ordre du mérite congolais.

 

Congo-site.com par (Lundi 15 Avril 2013 – 21:23)