Sur les rides du mauvais temps
Se fissure l’ombre du présent
Sous l’action du soleil enflammé
Brûlant des âmes désincarnées
La poudre des rayons sulfureux
Répandue sur les corps poussiéreux
Momifie chaque enveloppe charnelle
D’une fine ridule et belle lamelle
Chaque cycle au rythme du temps
Rampe comme un vieux serpent
Qui de son ventre à même le sol
Mange le soleil comme le tournesol.
Bernard NKOUNKOU