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L’Inde tente de sauver les occupants d’une barge coulée après le passage d’un cyclone

mai 18, 2021

NEW DELHI — La Marine indienne s’emploie à sauver les membres d’équipage d’une barge ayant coulé et d’un deuxième cargo qui était à la dérive, mardi, au large de Mumbai, après qu’un cyclone meurtrier a frappé la côte ouest.

© Fournis par La Presse Canadienne

La Marine a indiqué qu’elle avait sauvé 177 des 400 personnes sur les deux barges dans la mer d’Arabie. Trois navires de guerre, des avions de patrouille maritime et des hélicoptères ont rejoint les opérations de sauvetage et parcouraient la mer, a indiqué la Marine.

Les deux barges accueillaient des travailleurs d’Oil and Natural Gas Corporation, la plus grande société de pétrole brut et de gaz naturel en Inde.

Le cyclone Tauktae, la tempête la plus puissante à avoir frappé la région depuis plus de deux décennies, a entraîné des vents soutenus jusqu’à 210 km/h lorsqu’il a touché terre dans l’État du Gujarat, lundi soir. Quatre personnes ont été tuées dans l’État, portant le total de victimes de la tempête à 16.

Les résidants sont sortis des abris de secours mardi pour trouver des débris éparpillés sur les routes, des arbres déracinés et des lignes électriques endommagées. La garde côtière a sauvé huit pêcheurs bloqués en mer près de Veraval, dans l’État du Gujarat.

Dans le Maharashtra, six personnes ont été tuées lundi, mais la capitale de l’État, Mumbai, a été largement épargnée par des dommages majeurs alors même que de fortes pluies ont frappé le littoral de la ville et que des vents violents ont fouetté ses gratte-ciel. Au cours du week-end, le cyclone a tué six personnes dans les États du Kerala, du Karnataka et de Goa alors qu’il se déplaçait le long de la côte ouest.

Le cyclone s’est affaibli, mais le Département météorologique indien prévoit de fortes pluies dans de nombreuses régions du Gujarat et du Maharashtra dans les prochains jours.

Avant le passage du cyclone, environ 150 000 personnes avaient été évacuées des zones basses des États du Maharashtra et du Gujarat. S.N. Pradhan, directeur de la Force nationale d’intervention en cas de catastrophe en Inde, a déclaré que les normes de distanciation sociale étaient suivies dans les abris d’évacuation et que les équipes de secours enlevaient les débris des zones touchées.

Les deux États, parmi les plus durement touchés par la pandémie de coronavirus, avaient rapidement formé des équipes d’intervention en cas de catastrophe, craignant que la tempête ne mette en danger la lutte de l’Inde contre le virus.

Les cyclones tropicaux sont moins fréquents dans la mer d’Arabie que sur la côte est de l’Inde et se forment généralement plus tard dans l’année. Les experts disent que les changements climatiques les ont rendus plus intenses, plutôt que plus fréquents.

En mai 2020, près de 100 personnes sont mortes lorsque le cyclone Amphan, la tempête la plus puissante à avoir frappé l’est de l’Inde en plus d’une décennie, a ravagé la région.

Avec Sheikh Saaliq, The Associated Press

Inde: le cyclone Vayu se rapproche et se renforce

juin 12, 2019

 

Le cyclone Vayu s’est renforcé mercredi à l’approche de l’Inde, dont il devrait atteindre les côtes occidentales jeudi matin avec des vents jusqu’à 170 km/heure, ont annoncé les autorités. Le gouvernement de l’État du Gujarat (ouest) cherche actuellement à évacuer près de 300.000 personnes des zones côtières, mais fait face à des réticences de la population.

«Beaucoup de gens près de la côte ne veulent pas bouger et quitter leur maison. Nos agents essayent de les convaincre», a déclaré à l’AFP Ajay Prakash, un responsable du district de Gir-Somnath où le système dépressionnaire tropical devrait toucher terre jeudi à 05H30 locales (02 heures, heure française). «Nous espérons que nous arriverons à les déplacer à temps», a-t-il ajouté.

Le chef de l’exécutif du Gujarat, Vijay Rupani, a indiqué à la presse que 130.000 personnes avaient déjà été évacuées mercredi après-midi.

Les services météorologiques indiens s’attendent à des vents entre 145 et 155 km/heure, avec des pointes à 170 km/h. Ils ont aussi demandé aux pêcheurs de ne pas sortir en mer, escomptant des vagues de 3,5 à 5,3 mètres de haut au cours des deux prochains jours. L’armée indienne et les gardes-côtes ont été placés en état d’alerte.

Le cyclones sont relativement rares au Gujarat, contrairement à la façade maritime orientale de l’Inde. Le cyclone le plus meurtrier dans cet État avait fait plus de 4.000 morts en 1998, selon les chiffres officiels. Vayu est le deuxième cyclone à toucher l’Inde cette année, après le cyclone Fani en mai. Ce dernier, dont les vents soufflaient jusqu’à 200 km/heure, a fait quelque 80 morts dans l’est de l’Inde et au Bangladesh. Rompues à la situation, les autorités locales avaient réussi à limiter le nombre de victimes du cyclone, dont le bilan aurait pu être bien plus lourd, en mettant préalablement plus d’un million de personnes dans des abris.

Par Le Figaro.fr avec AFP

La Grèce affectée par un « médicane », cyclone méditerranéen

septembre 29, 2018

Athènes – Suspension des liaisons maritimes, population appelée à la prudence: la Grèce a été affectée samedi par un « médicane », un cyclone méditerranéen, dont l’intensité a été toutefois révisée à la baisse par les spécialistes.

Baptisée « Zorba » par les médias et les sites internet météo, cette dépression avait atteint en début d’après-midi le sud-ouest du pays, frappant notamment l’île de Cythère et la localité de Kalamata, dans le Péloponnèse.

Elle devait poursuivre sa route vers l’est dans la journée, susceptible notamment d’affecter Athènes et sa région, ainsi que les Cyclades.

L’alimentation électrique et le trafic routier ont été perturbés dans les zones touchées par les fortes pluies et tempêtes provoquées par le phénomène, tandis que rafales et rouleaux provoquaient des dégâts sur des installations de plage et établissements de bord de mer.

Mais aucun problème majeur n’avait été signalé en début d’après-midi, la violence présumée de « Zorba » ayant été révisée à la baisse depuis vendredi, avec notamment des prévisions limitant à 100km/h les vents attendus.

Après une réunion de crise vendredi soir, un « état d’alerte » a toutefois été déclenché sur les zones concernées « pour garantir la préparation maximale de l’appareil d’État », a indiqué dans un point de presse matinal le secrétaire général de la Protection civile, Ioannis Tafyllis.

Il a rappelé les consignes déjà adressées depuis jeudi à la population, soit notamment se garder de déplacements inutiles, veiller à prévenir la chute d’objets ou éviter les rivages.

Toutes les liaisons maritimes avec les îles ont aussi été suspendues pour la journée, comme elles l’avaient été mercredi et jeudi lors d’une première vague d’intempéries.

Peu courants mais récurrents, les « médicanes » sont de grosses dépressions qui peuvent se former quand la mer est au plus chaud, à la fin de l’été, provoquant tempêtes et fortes précipitations.

Leur fréquence risque de s’intensifier avec le réchauffement des mers induit par le changement climatique, selon les experts.

Les autorités grecques sont d’autant plus vigilantes que le pays a été victime récemment de deux catastrophes meurtrières, nourrissant la polémique sur leur capacité à faire face.

Une coulée de boue provoquée par de fortes pluies avait tué 21 personnes en novembre 2017 dans la localité de Mandra, non loin d’Athènes. En juillet, 99 personnes sont mortes dans l’incendie qui a ravagé la station balnéaire de Mati, dans la grande banlieue de la capitale.

Romandie.com avec(©AFP / 29 septembre 2018 11h45)                                                        

Le cyclone Enawo fait trois morts à Madagascar

mars 8, 2017

Formée dans l’océan Indien, la tempête tropicale doit encore passer au-dessus de la capitale. Jusqu’à 700 000 personnes pourraient être affectées par son passage.

Le cyclone Enawo, le 7 mars 2017, lors de son passage sur Madagascar. Crédits : CC BY 2.0
Les forts vents et les pluies torrentielles qui ont accompagné, mardi 7 mars, l’arrivée du cyclone tropical Enawo sur l’île de Madagascar ont fait au moins trois morts, selon un premier bilan provisoire publié en soirée par les autorités locales.

Dans le seul district de Maroantsetra (nord-est), Enawo a fait « 468 personnes déplacées, trois morts dont deux enfants, quatre écoles endommagées et six blessés à la suite d’un glissement de terrain », a indiqué le Bureau national de gestion des risques et catastrophes (BNGRC) dans un bref communiqué.

Formé dans l’océan Indien, le cyclone a frappé mardi à la mi-journée les côtes nord-est de Madagascar, dans la région d’Antalaha, accompagné de pluies diluviennes et de vents soufflant en rafales jusqu’à 290 km/h.

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Quelques vidéos publiées sur les réseaux sociaux montraient des arbres couchés par les bourrasques de vent, des routes inondées et des toitures de tôle arrachées des bâtiments.

Les autorités malgaches ont décrété l’alerte rouge aux vents et aux inondations pour toute la moitié nord du pays. Dès lundi, le Bureau national de gestion des risques et catastrophes avait conseillé aux habitants des zones menacées de « quitter les bas quartiers, d’aller se réfugier en hauteur et de faire des stocks d’eau et de nourriture ».

Matériel d’urgence pour 500 familles

« S’il garde sa puissance et continue sur sa lancée, ses vents pourraient provoquer des dégâts significatifs dans toute l’île, ainsi que de graves inondations et glissements de terrain », redoute Getachew Taa’, responsable de la Fédération des Croix-Rouge et Croissant-Rouge pour l’Afrique de l’Est. Selon la Croix-Rouge, Enawo est le plus puissant cyclone qui frappe Madagascar depuis le cyclone Giovanna en 2012.

Cette année-là, Giovanna et la tempête tropicale Irina avaient tué 112 morts et sinistré 90 000 habitants.

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Selon le dernier bulletin de Météo Madagascar publié mardi, Enawo continuait à se déplacer vers le sud de la Grande île en direction de la capitale, qu’il devrait atteindre dans la journée de mercredi. La Croix-Rouge malgache avait déployé 500 volontaires dans la zone d’impact d’Enawo, autour d’Antalaha, ainsi que des vivres et du matériel d’urgence pour 500 familles. Jusqu’à 700 000 personnes pourraient être affectées par le passage du cyclone, a précisé la Croix-Rouge.

Le cyclone Enawo frappe Madagascar alors que l’île souffre déjà d’une intense sécheresse qui a entraîné une hausse du prix du riz, l’aliment de base, et de graves pénuries alimentaires, notamment dans le sud.

Lemonde.fr

Cyclone au Mozambique : 7 morts, 650 000 sinistrés et l’Afrique du Sud en alerte

février 17, 2017

Plus de 20 000 logements ont été détruits et le Mozambique craint désormais des inondations, fréquentes dans ce pays d’Afrique australe.

Pendant le passage du cyclone Dineo dans la province d’Inhambane au sud du Mozambique. Crédits : Facebook/ Brian Jefferies.    
Le passage du cyclone tropical Dineo a fait sept morts, 55 blessés et plus de 650 000 sinistrés dans le sud du Mozambique, selon un bilan actualié publié vendedi 17 février, par l’Institut national de gestion des catastrophes naturelles (INGC). Des secouristes sont sur le terrain à la recherche d’autres éventuelles victimes.

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Le cyclone Dineo a fait ses principaux dégâts dans la province touristique d’Inhambane, sur la côte sud du Mozambique. Selon de nombreuses vidéos et photos publiées sur les réseaux sociaux et reprises par les médias locaux, les vents forts qui accompagnent Dineo y ont arraché des arbres et des toits.

En outre, « plus de 20 000 logements » ont été détruits par des « vents et des précipitations très fortes ». Près de 1 000 salles de classe et 70 centres de santé ont également été détruits dans la région. Des tentes, de la nourriture et de l’eau vont être distribués aux victimes du cyclone.

Entre 100 mm et 200 mm de précipitations sont tombées entre les deux stations balnéaires d’Inhambane et Vilanculos. « Le cyclone tropical Dineo a frappé Inhambane entre 20 heures et minuit mercredi. Des vents forts, supérieurs à 100 km/h, des pluies torrentielles et une très forte houle » y ont été enregistrés, ont indiqué les services météorologiques sud-africains (SAWS).

Risques d’inondations

Le Mozambique craint désormais des inondations après le passage de Dineo, un phénomène fréquent et souvent meurtrier dans ce pays d’Afrique australe. Des inondations avaient causé la mort de 800 personnes en 2 000 et plus de 100 en 2015.

Le cyclone Dineo, désormais reclassé en dépression tropicale, a poursuivi sa route jeudi vers l’Afrique du Sud où de fortes pluies ont été constatées dans le nord-est du pays. Le célèbre parc Kruger, très prisé des touristes pour les safaris, a fermé jeudi après-midi toutes ses routes non goudronnées et plusieurs campements au nord de la réserve, en raison des fortes pluies.

Les services météorologiques sud-africains ont placé vendredi l’extrême nord-est du pays, dans les provinces du Mpumalanga et du Limpopo en alerte rouge pour de fortes précipitations et des risques d’inondations. Aucun dégât majeur n’a cependant été signalé en Afrique du Sud vendredi matin.

Lemonde.fr avec AFP

 

Etat d’urgence aux Tonga touchées par un puissant cyclone

janvier 2, 2016

Les Tonga ont déclaré préventivement l’état d’urgence samedi, lorsque le puissant cyclone tropical Ula a touché le petit royaume du Pacifique. Les rafales de vent sont supérieures à 150 km/h.

Le Premier ministre Akilisi Pohiva a décidé de déclarer l’état d’urgence par précaution, car « une situation d’urgence va ou est sur le point de se produire. Il est nécessaire de mettre en œuvre des mesures d’urgence pour éviter ou minimiser les pertes de vies humaines, les dégâts matériels et environnementaux », a-t-il déclaré.

En fin de matinée samedi, le cyclone de catégorie 3 passait près de l’île septentrionale de Vava’u, où des maisons et des champs ont subi des dégâts.

Ula a le potentiel « de provoquer des dégâts matériels considérables, des dégâts importants aux infrastructures et aux cultures, des coupures de courant locales », a indiqué le Centre d’alerte des cyclones tropicaux. Le cyclone devrait s’affaiblir dimanche en se dirigeant vers Fidji.

Il y a un an, les Tonga avaient été frappées par le cyclone Ivan. Celui-ci avait fait un mort, laissé 4000 personnes sans domicile et détruit les cultures dans les îles périphériques du royaume.

Romandie.com

Sandy: le gouverneur de New York demande 30 milliards d’aide fédérale

novembre 12, 2012
Le gouverneur de l’Etat de New York, Andrew Cuomo, a demandé lundi une aide fédérale exceptionnelle de 30 milliards de dollars pour aider à la reconstruction dans son Etat après l’ouragan Sandy.
 
Même si des progrès considérables ont été enregistrés depuis le 29 octobre, avec le retour à la normale progressif des transports en commun et le rétablissement à 98% de l’électricité, des dizaines de milliers de foyers et entreprises en restaient privés lundi.
 
Le gouverneur de l’Etat de New York, Andrew Cuomo, a demandé lundi une aide fédérale exceptionnelle de 30 milliards de dollars pour aider à la reconstruction dans son Etat, deux semaines après le passage de l’ouragan Sandy.

Ce cyclone a été « cataclysmique », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse. « Nous avons subi une perte économique d’environ 30 milliards de dollars » et « donc une aide exceptionnelle adéquate serait d’environ 30 milliards de dollars », a-t-il ajouté.

M. Cuomo a évoqué le besoin de « reconstruire les infrastructures, les logements, d’aider les gouvernements locaux avec les bâtiments publics, et d’aider les petites entreprises ».

L’Etat de New York a été avec le New Jersey voisin le plus touché par l’ouragan Sandy, qui a frappé la côte nord-est des Etats-Unis le 29 octobre, faisant plus de 110 morts dont 43 à New York.

« L’économie de l’Etat de New York est importante non seulement pour l’Etat, mais aussi pour le pays. Plus vite elle se remet en route, mieux c’est pour l’Etat et le pays », a insisté M. Cuomo.

Sa demande est intervenue trois jours avant un déplacement du président Barack Obama à New York, qui sera consacré jeudi aux conséquences de l’ouragan.

Même si des progrès considérables ont été enregistrés depuis le 29 octobre, avec le retour à la normale progressif des transports en commun et le rétablissement à 98% de l’électricité, des dizaines de milliers de foyers et entreprises en restaient privés lundi.

Fin du rationnement d’essence dans le New Jersey

Sans attendre le déblocage d’une aide fédérale, le maire de New York a annoncé un plan d’urgence de 500 millions de dollars pour réparer 37 écoles et trois hôpitaux de la ville fermés depuis l’ouragan.

« Nous n’avons jamais affronté de tempête aussi destructive que Sandy, et le financement de ces réparations est aussi nécessaire qu’urgent », a déclaré Michael Bloomberg.

Les écoles fermées accueillaient habituellement 26.000 élèves, qui avec leurs enseignants ont du être redirigés vers d’autres établissements.

Lundi, des dizaines de milliers de foyers et entreprises étaient encore privées d’électricité dans l’Etat de New York, et donc souvent de chauffage, et, dans une moindre mesure dans le New Jersey.

Dans certains cas, les dégâts vont au-delà des installations électriques, a expliqué le gouverneur Cuomo. Et il faudra d’abord réparer les structures et les tester, avant d’envisager le retour de l’électricité.

C’est le cas notamment pour 16.300 abonnés du sud de Brooklyn, du Queens et de Staten Island, dont la patience est mise à rude épreuve. Les distributions de nourriture chaude continuent dans ces secteurs, selon la mairie.

Un demi-douzaine de centres d’hébergement restent également ouverts à New York.

L’essence y reste rationnée, une mesure mise en place vendredi dernier pour lutter contre les longues files d’attente, qui se sont depuis dissipées.

Dans le New Jersey, où une mesure similaire avait été mise en place dès le 3 novembre, elle sera levée mardi matin, a annoncé son gouverneur Chris Christie.

« Il est temps de revenir à la normale », a-t-il dit.

AFP par Brigitte DUSSEAU

Côte d’Ivoire : le siège d’un groupe éditant un journal pro-Gbagbo attaqué

août 19, 2012
Des policiers et militaires après l'attaque contre le siège du parti de Laurent Gbagbo à Abidjan. Des policiers et militaires après l’attaque contre le siège du parti de Laurent Gbagbo à Abidjan. © Issouf Sanogo

Le siège du groupe éditant le journal ivoirien Le Temps, proche de l’ex-président Laurent Gbagbo, a été attaqué par des inconnus dans la nuit de samedi à dimanche à Abidjan, a déclaré à l’AFP Yacouba Gbané, son directeur de publication.

Le siège du groupe éditant le journal ivoirien Le Temps, proche de l’ex-président Laurent Gbagbo, a été attaqué par des inconnus dans la nuit de samedi à dimanche à Abidjan, a déclaré à l’AFP Yacouba Gbané, son directeur de publication.

« Aux environs de 00H00 (locale et GMT), le siège du groupe Cyclone (qui édite Le Temps et deux autres journaux, ndlr), a été attaqué par six hommes en civil, qui ont passé à tabac le vigile », a-t-il raconté.

Une grille a été forcée, une salle au rez-de-chaussée incendiée, et les assaillants ont tenté sans succès de mettre le feu à deux autres bureaux, a constaté un photographe de l’AFP. Des photos étaient également éparpillées par terre. Du matériel informatique a aussi été dérobé, a souligné M. Gbané.

« On ne va jamais se taire »

« Il faut qu’on arrête de mettre à mal la liberté de la presse, la sécurité doit être pour tout le monde », a-t-il plaidé. « On ne va jamais se taire », a-t-il assuré, annonçant que Le Temps, adversaire virulent du régime du président Alassane Ouattara, sortirait mardi prochain, après une suspension de dix parutions décidée par l’autorité de régulation à la suite d’un écrit contesté.

L’attaque des locaux du groupe Cyclone survient après l’expédition menée samedi à Abidjan au siège du Front populaire ivoirien (FPI), parti de M. Gbagbo, par des inconnus armés qui ont fait trois blessés légers.

La Côte d’Ivoire est en plein regain de tension, après deux semaines au cours desquelles les Forces républicaines (FRCI), l’armée ivoirienne, ont essuyé des assauts en série à Abidjan, dans ses environs et dans l’Ouest, y perdant dix hommes.

Jeuneafrique.com avec AFP

La tempête tropicale Irina a fait 65 morts à Madagascar

mars 6, 2012

La tempête tropicale Irina a fait au moins 65 morts à  Madagascar, ont annoncé lundi soir les autorités du bureau national des  catastrophes naturelles (BNGRC), en précisant que la plupart des victimes  étaient issues d’un même district, Ifanadiana, situé dans le sud-est de l’île.

Selon la même source, Irina, qualifiée de « tempête tropicale modérée » par les  autorités malgaches, a fait également un blessé, trois disparus et 73. 490  sinistrés.

C’est le deuxième tempête meurtrière de la saison, Giovanna ayant fait 35  morts, 284 blessés et près de 250. 000 sinistrés.

Au Mozambique, Irina a tué au moins une personne durant le week-end au  Mozambique sur le passage d »Irina.  « Un vieillard a été tué dans la province de  Gaza (sud du Mozambique) par un arbre qui s’est abattu sur le toit d’une  maison », a précisé Rita Almeida, porte-parole de l’agence nationale mozambicaine  des catastrophes.

La tempête a poursuivi sa course vers le sud le long de la côte  sud-africaine, a précisé un porte-parole du gouvernement, Vernon Mchunu.

Dans la ville sud-africaine de Durban, les plages ont été interdites, les  vagues ont atteint trois mètres de haut, et tous les bateaux ont reçu ordre de  rester au port, a précisé un responsable municipal, Thabo Mofokeng.

La tempête, qui sévit au large des côtes, devrait atteindre les régions  côtières tôt jeudi matin selon des météorologues.

La dernière grosse tempête tropicale à avoir frappé l’Afrique du sud remonte  à janvier 1984, lorsque le cyclone Domoina avait tué 214 personnes et fait plus  d’un milliards de rands de dégâts (130 millions USD, 100 millions d’euros).

A Madagascar, la saison cyclonique dure de novembre à février et fait des  victimes tous les ans.  Les bilans mettent en général du temps à partenir aux  autorités, en raison de communications rendues difficiles.

En février 2011, le cyclone Bingiza, arrivé par la côte Est, avait traversé  le Nord pour ensuite faire demi-tour et traverser le sud de l’île faisant au  moins 34 morts, 11 disparus et 216. 000 sinistrés.

En 2010, la tempête tropicale Hubert avait causé la mort d’au moins 83  personnes, sans compter 34 disparus et près de 187. 000 sinistrés.

Jeuneafrique.com avec AFP