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Cohn-Bendit: l’extrême droite est «le cheval de Troie de Poutine» en Europe

mai 19, 2019

 

L’extrême droite européenne, dont le Rassemblement national de Marine Le Pen, est «le cheval de Troie» en Europe du président russe Vladimir Poutine, a accusé ce dimanche l’ancien dirigeant écologiste Daniel Cohn-Bendit, soutien de la liste LREM-MoDem.

«L’extrême droite est le cheval de Troie à plusieurs têtes de Poutine en Europe», a affirmé ce proche d’Emmanuel Macron lors d’une session Facebook Live organisée par la liste Renaissance, au lendemain du scandale qui a provoqué la chute de la coalition entre la droite et l’extrême droite en Autriche.

«Marine Le Pen, l’extrême droite autrichienne, l’extrême droite allemande sont fortement liés au parti de Poutine et à Poutine», a souligné Daniel Cohn-Bendit, soulignant que «l’extrême droite autrichienne est l’alliée privilégiée du Rassemblement national». Voter pour ces listes aux élections européennes dimanche prochain reviendrait donc à élire «des gens qui pensent déconstruire l’Europe avec les Américains pour Trump, ou avec les Russes pour Poutine».

Le FPÖ avait signé, avant son arrivée au pouvoir à Vienne, un accord de coopération avec Russie Unie, le parti de Vladimir Poutine, qui lui vaut des accusations récurrentes de liens troubles avec Moscou. Daniel Cohn-Bendit a ainsi expliqué ce dimanche que «les services de renseignement allemands ont dit qu’ils ne voulaient plus travailler avec l’Autriche parce que le ministre de l’Intérieur autrichien (…) donnait aux Russes des informations que les services européens échangeaient».

Par Le Figaro.fr avec AFP

France/Le réquisitoire d’Aubry et Cohn-Bendit contre Hollande : «Trop, c’est trop!»

février 24, 2016

 La maire de Lille Martine Aubry et l'écologiste Daniel Cohn-Bendit, avec d'autres signataires, reprochent à François Hollande et Manuel Valls de conduire à l'«affaiblissement durable de la France».

La maire de Lille Martine Aubry et l’écologiste Daniel Cohn-Bendit, avec d’autres signataires, reprochent à François Hollande et Manuel Valls de conduire à l’«affaiblissement durable de la France». (AFP/DENIS CHARLET)
«Que restera-t-il des idéaux du socialisme lorsque l’on aura, jour après jour, sapé ses principes et ses fondements ?» Conclusion sévère d’une tribune au vitriol. Martine Aubry, Daniel Cohn-Bendit, et pléthore de personnalités de la gauche du PS et des écologistes publient ce jeudi dans «Le Monde» un texte un texte au vitriol pour dénoncer la politique conduite par François Hollande.

«Ce n’est plus simplement l’échec du quinquennat qui se profile, mais un affaiblissement durable de la France qui se prépare, et bien évidemment de la gauche, s’il n’est pas mis un coup d’arrêt à la chute dans laquelle nous sommes entraînés», chargent la maire PS de Lille (Nord), l’écologiste et 16 autres signataires, qui lancent ce cri du coeur : «Trop, c’est trop!»

En cause, le pacte de responsabilité, soit «41 Mds€ mobilisés pour rien» au bénéfice des entreprises, le «désolant débat sur la déchéance de nationalité» et le projet de loi sur le Travail de Myriam El Khomri.

«C’est toute la construction des relations sociales de notre pays qui est mise à bas en renversant la hiérarchie des normes et en privilégiant l’accord dans l’entreprise dans un pays où le taux de syndicalisation est faible et où le patronat n’a jamais aimé la négociation», s’indignent-ils. «A qui fera-t-on croire qu’en multipliant les facilités de licenciements (…) qu’on favorisera ainsi l’emploi ?», «Qui peut imaginer que, en généralisant les possibilités de ne plus payer les heures supplémentaires en heures supplémentaires (…) on améliorera la situation de l’emploi en France ?», poursuivent les signataires.

Autre grief, «la meurtrissure de l’indécent discours de Munich» lors duquel le Premier ministre, Manuel Valls, a indiqué ne pas être favorable à la mise en oeuvre d’un mécanisme permanent de répartition des réfugiés dans l’Union européenne proposé la chancelière allemande Angela Merkel. Réponse des auteurs de la tribune au chef du gouvernement : «Non, Angela Merkel n’est pas naïve, Monsieur le Premier ministre. Non elle n’a pas commis une erreur historique. Non, elle n’a pas mis en danger l’Europe, elle l’a sauvée. Elle l’a sauvée du déshonneur qui aurait consisté à fermer totalement nos portes à toutes ces femmes, ces hommes et enfants fuyant les persécutions et la mort et en oubliant ceux qui chaque jour perdent la vie en Méditerranée.»

La maire de Lille, Martine Aubry, sera l’invitée de RTL jeudi matin à 7h45 et viendra certainement préciser sa pensée.

VIDEO. Dans une tribune au Monde, la gauche exprime son ras-le-bol

VIDEO. Lienemann va plus loin que les signataires de la tribune Aubry

 

Leparisien.fr

Congo-Europe: Réactions des intellectuels et politiques européens contre le soutien de François Hollande au dictateur Sassou-Nguesso

octobre 26, 2015

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“Ce référendum n’est que l’envers du décor de ce pouvoir maléfique qui contribue à la tuerie de la liberté en Afrique. On doit faire quelque chose, car chacun est obligé de tout faire que cette dictature cesse, car on ne peut pas rester dans son coin pour continuer d’applaudir la dictature en Afrique. Sassou Nguesso est une honte pour son continent et pour le monde. La France doit le déloger, car c’est grâce à elle que ce démon incompétent de président est revenu aux affaires étatiques. Il faut lutter contre la dictature maintenant, car l’histoire nous juge déjà très mal”.

Michel Onfray

images (1)“Moi, je ne veux pas de cette France qui fait silence sur la dictature en Afrique à cause des richesses de ce continent; comme au Congo où la France laisse une dictature qui tue et viole le peuple pour du pétrole. Je refuse cette France de l’hypocrisie. Il faut qu’on soit vrai et qu’on puisse cesser de soutenir les dictateurs africains qui sont à l’origine de la fuite des Africains pour préfèrer vivre à l’étranger. On n’est pas là pour gagner des élections, mais on est là pour faire avancer les choses. Pourquoi haïr l’avènement clandestin des Congolais ou des Africains en Europe si on soutient les bourreaux d’Afrique pour nos intérêts socio-économique ? Ce n’est pas logique. Nous sommes en crise, mais il ne faut pas oublier et idéaliser le passé. Aujourd’hui, nous sommes dans une dictature institutionnalisée en Afrique que la France soutient et qui est contraire à l’image qu’elle se donne de fraternité, de liberté et de l’égalité”.

Tariq Ramadan

images“On doit cesser d’être des spectateurs ahuris. C’est vrai qu’on n’arrive pas à y croire qu’on change une constitution pour rester encore longtemps au pouvoir, mais chaque jour, on se demande où va l’Afrique avec de tels dirigeants qui la tuent ? Est-ce que la jeunesse va mieux s’en sortir ? C’est incrédule. Vraiment, je trouve que c’est tellement tout faux que peut être Dénis Sassou Nguesso pense que s’il est encore au pouvoir après ce référendum hypocrite qu’il sera intouchable ; c’est la stratégie Blaise Compaoré car le pouvoir l’avait longtemps protégé jusqu’à sa chute. Sassou Nguesso et son pouvoir, ça fait vraiment mafia, car c’est un mafieux ce monsieur. La France doit cesser de le prendre pour un enfant de chœur, car il magouille son pays jusqu’au point où la vérité n’est plus la bienvenue, car tout ce qu’il fait et dit n’est que mensonge. Son entourage est pourri.

Il y a un gros problème démocratique au Congo. Sassou Nguesso bloque tout et immobilise un peu ce pays et le Congo est une dictature qui fonctionne encore. La justice n’existe pas dans ce pays et il faut se plaindre que ce pays soit sous nos yeux une dictature qui tue et viole le peuple. C’est un pouvoir qui a une tendance égoïste qui se replie sur un changement de l’actuelle constitution du Congo par force pour sauver ses meubles. C’est une erreur de soutenir de tels pouvoirs qui tournent le dos à la démocratie depuis des lustres”.

Daniel Cohn-Bendit

valerie-trierweiler-23565_w1000“C’est honteux de laisser Denis Sassou Nguesso au pouvoir, car ce monsieur est accablant, car il renouvelle les soucis qu’un pays qui n’a pas un fonctionnement démocratique peut avoir. Comment expliquer cette attitude de la France qui est à l’origine de la pérennisation de cette dictature au Congo de ne rien faire ? On sait que le Congo est à la fois lié à la France historiquement, mais c’est tout de même un pays très français, car la France a des raisons fondamentales de remettre la démocratie dans ce pays, car Sassou Nguesso est là par la gloire d’une politique française ignoble. On ne peut plus fermer les yeux, car dans ce pays, il y a une dictature qui cause des grands drames aux gens depuis des décennies.

Ce référendum du changement de la constitution que Dénis Sassou Nguesso réalise au Congo, il me semble qu’on peut l’expliquer au moins partiellement par le besoin constant de ces autorités de fuir la justice nationale et internationale ; car ces gouvernants sont dans les sentiments d’illimité et d’impunité du pouvoir”.

Valérie Trierweiler

plenel“Il y a un problème de oui ou non au changement de la constitution au Congo, parce qu’il y a plusieurs soucis de civilisation et de politique que le pouvoir en place est coupable. C’est en fait sous couvert d’un referendum honteux que Denis Sassou Nguesso veut cacher ses amalgames et ne pas être comptable ou responsable de ses fautes gouvernementales. Son pouvoir a immensément tué les Congolais, car sa dictature a été la plus meurtrière du Congo. L’indifférence et le silence dans lequel on laisse le peuple congolais par la France est affreux et choquant. Un président de la France ne peut pas trouver une telle dictature de légitime pour organiser un référendum où on sait d’avance le gagnant. C’est une violence immensément lourde historiquement. Évidemment, cette dictature dont la France est l’auteur, est en train de créer des conséquences pour l’unité et le progrès du Congo. Sortons des égarements, car l’heure est au sursaut de dignités”.

Edwy Plenel

12108069_955676147803994_1173981213328082487_n“Quand on défend les intérêts de son pays, on ne doit pas être dans le mensonge. Il faut être catégorique et ne pas faire les mises en scène. Il faut respecter la constitution, car cela est primordial pour la bonne évolution des institutions du pays. Je n’ai pas eu besoin du changement de la constitution, pour rester au pouvoir, malgré que mon entourage voulait bien que je change la constitution. Quand on respecte le peuple, et on aime vraiment son pays, on ne change pas la constitution pour son bonheur”.

Vladimir Poutine

Par Sukissa.co.uk

Le premier prix de la gentillesse en politique attribué à François Hollande

novembre 12, 2012
Le premier prix de la gentillesse en politique lancé par le magazine Psychologie a été décerné lundi soir au président François Hollande par un jury de journalistes politiques, a annoncé le magazineLe premier prix de la gentillesse en politique lancé par le magazine Psychologie a été décerné lundi soir au président François Hollande par un jury de journalistes politiques, a annoncé le magazine.
 
Le premier prix de la gentillesse en politique lancé par le magazine Psychologie a été décerné lundi soir au président François Hollande par un jury de journalistes politiques, a annoncé le magazine.

Ce prix a été lancé à l’occasion de la « journée de la gentillesse » fixée mardi.

François Hollande a obtenu 19 voix (le jury comportait 27 membres), suivi par Michel Sapin (Travail, 16 voix), Aurélie Filippetti (Culture, 10 voix), Jean-Louis Borloo (PR, 9 voix), Daniel Cohn-Bendit (EELV, 9 voix), Philippe Poutou (NPA, 8 voix), Claude Bartolone (PS, 7 voix) et Jean-Pierre Raffarin (UMP, 7 voix), notamment.

En queue de peloton, Cécile Duflot (Logement), Bertrand Delanoë (PS) et Jean-Marc Ayrault, avec chacun une voix. Jean-Luc Mélenchon (Parti de gauche), obtient 2 voix comme Noël Mamère (EELV), Brice Hortefeux (UMP), Benoît Hamon (Economie solidaire) et François Bayrou (MoDem).

Nicolas Sarkozy, Jean-François Copé (UMP), François Fillon (UMP), Marine Le Pen (FN), Arnaud Montebourg (Redressement productif), Harlem Désir (PS), et Martine Aubry (PS), notamment, n’ont obtenu aucune voix.

AFP