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Libye: au moins 30 morts dans des affrontements tribaux à Sebha

mars 27, 2012

Au moins 30 personnes ont été tuées et plus de 100 autres  blessées dans des affrontements tribaux lundi et mardi à Sebha, a indiqué à  l’AFP un médecin de l’hôpital de cette ville située à 750 km au sud de Tripoli.

« Aujourd’hui (mardi) le bilan est de 15 morts et de 63 blessés », a déclaré  Abdelrahman Arich, ajoutant que 16 personnes avaient été tuées et 60 autres  blessées lundi.  Un précédent bilan arrêté lundi faisait état de 10 morts.

Jeuneafrique.com avec AFP

Syrie: les pays Arabes du Golf ferment leurs ambassades à Damas

mars 15, 2012

Les six monarchies arabes du Golfe ont décidé de fermer leurs ambassades à Damas pour signifier leur rejet de la poursuite de la répression dans ce pays, a annoncé tôt vendredi le secrétaire général de leur organisation régionale, le Conseil de coopération du Golfe (CCG).

Dans un communiqué, Abdellatif al-Zayani a justifié cette décision par « la persistance du régime syrien à massacrer son peuple, à choisir l’option militaire et à refuser toutes les initiatives destinées à trouver une solution à la crise ».

Lepoint.fr avec AFP

Au bord de l’eau

mars 14, 2012

Arbre je suis né dans la forêt

Loin du sommet des minarets

J’ai grandi au bord de l’eau

Dans l’évolution de ma peau

Dansant au vent avec le saumon

Dans la joie de ce beau poisson

J’ai vieilli chaussé d’algues rocheuses

Avec une voix devenue rocailleuse

Courbé sur le plan frontal de l’eau

Ne pouvant plus tenir debout

Je suis tombé le ventre dans l’eau

Mes entrailles et mes poils dehors

Servant de traversin dans la forêt

Comme un  bon petit coussinet.

Bernard NKOUNKOU

Conscience de brûlé noir

mars 12, 2012

 

Noir est mon corps de brûlé noir

Par la brutale conscience noire

Dans un quartier d’orgueil noir

 

Exposé aux sales dents du soleil noir

La peau traversée de souffrance noire

Brille de graisse lourde encore noire

 

Ressemblant à la viande boucanée noire

Dans l’absence d’une condition humaine noire

Je disparais sans valeur comme un petit charbon noir

Bernard NKOUNKOU

Rayon en chemisier blanc

mars 5, 2012

Au premier rayon du jeune soleil

Dans ton chemisier blanc vermeil

Je te vois depuis mon balcon

Avec ta tasse de thé en amont

 

De ton visage sans expression de joie

Mon rayon matinal qui traverse le toit

Atterrit devant ta belle face à la fenêtre

Légèrement penchée au bord de la vitre

 

De tes belles cuisses coinçant ton bras

Quand ta main sur le fémur sans gras

Caresse la montagne de ta peau au genou

La fumée de tasse dissipe ta maigre toux

 

Levant mes yeux sur la trajectoire de ton nez

Tu ressembles à une banane mûre épluchée

Prête à prendre au goûter entre mes dents

Pour bien en délecter la succulence à temps.

Bernard NKOUNKOU

Dans l’île de ta main

mars 1, 2012

Deux pigeons picorent dans ta paume

Quand ton sourire et ton regard rament

Jusque dans l’île verte de ta main

Pour découvrir la joie des colombins

 

Goûtant au plaisir du langage des vagues

Tes jambes dans l’eau prennent langue

Jusqu’à ta belle remontée sur la plage

D’où s’étend en vaste éclair ton image

 

Forte est ton image qui attire les oiseaux

Comme une déesse bleue qui sort de l’eau

Au loin tu provoques la tempête au matelot

Qui perd la tête depuis son beau bateau.

Bernard NKOUNKOU

L’écriture dans la diversité

février 18, 2012

Écrivain de la diversité

Sors du nombril de l’oralité

Par le jeu de l’écriture imprimée

Et du langage tant bien codé

Car ton apport dans la culture

Est une excellente texture

De la variante de tes émotions

Rythmées au souffle de ta création

Creusant les sillons de ton langage

Marques évidentes de tes belles images

Captées dans le voyage de la curiosité

Où tu exhumes l’âge de la temporalité

En l’exposant au sommet de l’illumination

Pour le grand bonheur de la mondialisation.

Bernard NKOUNKOU

Au cœur de la nuit

février 17, 2012

Au cœur bien chaud de la nuit

Je cherche ton corps à minuit

Avec ma petite main aveugle

Qui tombe sur l’île de ton triangle

 

Quand mon autre pied sourd

Au contact de ton genou lourd

Avance à tâtons vers ta source

Je m’abreuve bien de ta jouvence

 

Dans la faim amicale dorée du désir

Nous partageons ensemble le plaisir

Comme un bon petit gâteau délicieux

Cuit gentiment par un pâtissier silencieux

Bernard NKOUNKOU