Adriana Karembeu a travaillé main dans la main avec Michel Cymes. Les deux ont donc créé des liens et appris à se connaître par cœur. Ce qui n’empêche pas l’ancien top d’en apprendre un peu plus chaque jour sur le médecin le plus connu du PAF.
Après avoir quitté Le Magazine de la Santé, Michel Cymes s’est lancé dans une nouvelle aventure médicale et télévisuelle au côté d’Adriana Karembeu. Dans Les Pouvoirs extraordinaires du corps humain,le médecin et l’ancien top faisaient des expériences et partageaient découvertes et savoirs avec les téléspectateurs autour de thèmes bien précis. L’un d’eux portait d’ailleurs sur le temps qui passe et la vieillesse, offrant un aperçu des deux présentateurs dans plusieurs dizaines d’années. Cette belle époque est désormais révolue. Michel Cymes a annoncé l’arrêt du programme dont un dernier inédit sera diffusé le mardi 31 août prochain.
Si la nouvelle a rendu quelques fans malheureux, ces derniers ont vite été rassurés. L’émission disparaît, certes, mais pour en créer une autre : « Notre duo fonctionne trop bien, confirme la future actrice de Plus belle la viedans Télé Star. Les gens l’apprécient. Il s’agira d’aborder la santé différemment, à travers de nouveaux thèmes », a-t-elle précisé en gardant toutefois une part de mystère.
« Qu’il est bavard »
Comme pour tout nouveau programme en attente de diffusion, les animateurs impliqués ont pour mot d’ordre de ne rien dévoiler avant que les détails ne soient concrétisés. Adriana Karembeu s’est donc exécutée. La maman de Nina a indiqué ne pas pouvoir « en dire plus ». Mais visiblement, son acolyte ne s’est pas gêné pour le faire.
En entretenant le mystère, le journaliste de Télé Star a vendu la mèche, révélant que Michel Cymes leur avait déjà confié que la médecine alternative serait l’un des grands axes abordés. De quoi agacer Adriana Karembeu, dont le silence était un effort à garder : « Et moi qui ne voulais pas me prononcer parce que je croyais que c’était top secret ! Michel, qu’est-ce qu’il est bavard, il ne faut vraiment rien lui confier ! » On en connaît un qui risque de se faire botter les fesses lors des retrouvailles !
« Ça s’est fait par la porte d’en arrière. C’est une grande déception. Les groupes religieux au Québec ont été d’une grande collaboration dans cet effort collectif de lutte contre le virus. Le gouvernement avait spécifiquement demandé aux groupes religieux de cesser leurs activités, ce qu’on a fait », déclare Mgr Pierre Murray, secrétaire général de l’Assemblée des évêques catholiques du Québec.
Ils s’attendaient à une sortie officielle du premier ministre Legault. Mais les dirigeants religieux, également membres de la Table interreligieuse de concertation pour la réouverture des lieux de culte, ont appris dans la matinée qu’il n’y aurait pas d’intervention du premier ministre et qu’il fallait se fier aux mesures du 15 mai dernier concernant les rassemblements intérieurs de 50 personnes.
« On a fait nos devoirs, on a développé des protocoles pour protéger nos fidèles et la société en général. On s’attend à un respect mutuel », dit l’ex-imam Hassan Guillet, qui aurait souhaité les mêmes égards que ceux manifestés aux autres secteurs de la vie publique rouverts les uns après les autres.
C’est en réponse à une question d’une reporter que l’unique mention publique a été faite à la fin du point de presse de la ministre déléguée à l’Éducation, Isabelle Charest, et du directeur national de santé publique, Horacio Arruda, portant sur l’assouplissement des restrictions dans l’univers du sport.À la suite de la formation de la Table interreligieuse de concertation — qui regroupe des représentants de l’Église catholique, de l’Église anglicane, des Églises évangéliques, de différentes traditions juives, de différentes mosquées et du Centre canadien d’œcuménisme —, des travaux de rédaction conjoints sur un protocole de réouverture ont été effectués.
« À partir de là, on s’attendait à ce que ça aille au premier ministre pour l’annonce d’une réouverture. C’est là que ça a commencé à devenir de plus en plus flou. On a eu l’annonce de lundi dernier qui permettait les rassemblements publics intérieurs jusqu’à 50 personnes avec d’autres consignes. On s’est demandé si c’était ça, l’annonce. On a vérifié, on nous a dit que non, explique Mgr Pierre Murray. Ce qui nous dérange aussi, c’est qu’on ne se sent pas compris, c’est comme si on nous comparait à une salle de cinéma. »
Louis Bourque, directeur de l’Association d’églises baptistes évangéliques au Québec (AEBEQ), va dans le même sens. « On a été presque ignorés. Il a fallu frapper plusieurs fois à la porte, envoyer plusieurs communiqués et courriels. C’est pour cette raison que la Table de concertation interreligieuse existe. Ça n’aboutissait nulle part. »
Pour Judith Cournoyer, qui travaille dans l’équipe de leadership pastorale d’une paroisse de Montréal, l’annonce a été méprisante dans son caractère non formel. « On a été privés de nos rassemblements pendant 16 semaines, ça a été une souffrance. Maintenant qu’on rouvre, on n’est même pas capables [de le faire] dans le respect », précise la jeune femme de 21 ans.
Pourtant, selon Diego Saavedra Renaud, agent de pastorale depuis quelques années dans Côte-des-Neiges, le contexte de crise provoqué par la pandémie accentue le rôle crucial que peut jouer une église ou une institution religieuse. « Le déconfinement ne sera pas une partie de plaisir. Ça va être très compliqué et très coûteux, qu’on le veuille ou pas », rappelle l’homme de 33 ans au passage.
Même si l’annonce a été jugée « confondante » pour la communauté des fidèles, rabbi Reuben Poupko, représentant du Conseil des rabbins de Montréal, se réjouit de la réponse favorable à la réouverture des lieux de culte
Moscou avait signé en 2000 le texte créant la Cour pénale internationale, mais ne l’avait jamais ratifié.
L’entrée de la Cour pénale internationale à La Haye (Pays-Bas), le 20 juin 2006. JUAN VRIJDAG / AFPReprochant à la Cour pénale internationale (CPI) de ne pas être« véritablement indépendante » et de ne pas avoir été à la hauteur des espoirs placés en elle, la Russie a annoncé mercredi 16 novembre son intention de retirer sa signature du statut de Rome.
En 2000, la Russie avait signé ce statut créant la CPI, juridiction pénale chargée de juger les personnes accusées de crime contre l’humanité et de crime de guerre, mais elle ne l’avait jamais ratifié. Dans un communiqué, le ministère des affaires étrangères russe a expliqué les motivations de Moscou :
« Le président [Poutine] a signé un décret sur l’intention de la Russie de ne pas être Etat partie au statut de Rome de la Cour pénale internationale. La notification parviendra bientôt (…) La Cour n’a pas été à la hauteur des espoirs qui ont été placés en elle et n’est jamais devenue une institution véritablement indépendante et faisant autorité en justice internationale. »
Une CPI onéreuse et orientée
Le ministère reproche également à la Cour son coût, faisant valoir qu’en quatorze ans d’activité, elle « a seulement prononcé quatre verdicts, en dépensant malgré cela plus d’un milliard de dollars ».
La diplomatie russe reproche enfin à la CPI de se focaliser sur les crimes supposés commis par les milices ossètes et les troupes russes en Géorgie lors de la guerre qui opposa les deux pays en août 2008, passant selon elle sous silence ceux commis par les troupes géorgiennes. « Dans de telles circonstances, on ne peut guère parler de la crédibilité de la Cour pénale internationale », argue le ministère.
La porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, a par ailleurs résumé que Moscou n’a « désormais plus aucune obligation » envers La Haye :
« Nous n’étions pas membres de la CPI. Nous avions signé le statut, mais ne l’avions pas ratifié. Désormais, nous retirons notre signature et les obligations qui étaient liées à cette signature sont donc aussi retirées ».
La Russie visée par la CPI sur plusieurs fronts
Outre l’ouverture annoncée à la fin de janvier d’une enquête sur la guerre russo-géorgienne de 2008, la CPI enquête sur le soulèvement proeuropéen du Maïdan, en Ukraine, et sur le conflit qui s’est ensuivi dans l’est du pays, où Moscou a été accusé de soutenir militairement les séparatistes prorusses.
Le 10 octobre, le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, avait de nouveau réclamé au Conseil de sécurité de l’ONU d’exiger formellement une enquête de la Cour pénale internationale pour crimes de guerre en Syrie. Une telle requête avait été bloquée en 2014 par la Russie et la Chine, qui disposent d’un droit de veto.
Départs en chaîne
La Cour pénale internationale traverse une crise profonde en raison des départs annoncés de plusieurs pays africains. Après le Burundi, puis l’Afrique du Sud, la Gambie a annoncé, le 26 octobre, qu’elle quittait l’institution de La Haye. Un coup dur, car la procureure de la Cour, Fatou Bensouda, elle-même de nationalité gambienne, avait tenté de lui donner un nouveau souffle.
Cette série de défections traduit notamment la volonté de certains pays de se mettre à l’abri de poursuites de la CPI, qui juge, selon son préambule, « les crimes qui défient l’imagination et heurtent profondément la conscience humaine » : crime de guerre, crime contre l’humanité, génocide.
Le département d’état américain a estimé mercredi que la crédibilité du référendum constitutionnel au Congo-Brazza avait été « altérée ».
« Les États-Unis sont déçus par le processus gravement entaché ayant abouti au récent référendum sur une nouvelle constitution en République du Congo », a annoncé mercredi 28 octobre le département d’État dans un communiqué.
Washington estime que « la crédibilité du référendum a été altérée par la violence, l’intimidation et de graves restrictions des libertés fondamentales ».
« À la suite de ces événements, les États-Unis pressent instamment toutes les parties à se rassembler pacifiquement pour prendre part à un dialogue politique ouvert à tous, poursuit le département d’État. Ce dialogue doit conduire à des réformes électorales à prendre de toute urgence et d’un commun accord. »
L’opposition dans la rue le 30 octobre
« Nous appelons également le gouvernement congolais à respecter les droits de ses citoyens aux libertés d’expression, de réunion et d’association, qui sont essentielles à une société démocratique stable », conclu le communiqué.
La famille en Guinée de Nafissatou Diallo, la femme de chambre qui a accusé Dominique Strauss-Kahn de crimes sexuels, estime que justice n’a pas été rendue à la Guinéenne avec l’abandon des charges contre l’ex patron du FMI, a dit mercredi un de ses frères à Conakry.
« On s’en remet à Dieu le Tout-Puissant mais on aurait souhaité que justice soit rendue pour ma soeur », a indiqué Mamadou Dian Diallo, frère aîné de mêmes père et mère que Nafissatou Diallo, âgée de 32 ans.
« Tout ce qui se passe, c’est le fait de Dieu. C’était prévu, Dieu est le seul juge », a fait remarquer M. Diallo, un homme d’affaires qui vit à Conakry.
Plusieurs responsables de partis interrogés par l’AFP n’ont pas voulu réagir mais de nombreux habitants de Conakry critiquaient l’abandon des charges contre l’ancien directeur général du Fonds monétaire international.
« Je suis déçu de la justice américaine, déçu de savoir qu’aux Etats-unis aussi, il y a de l’injustice. On ne peut pas et pas du tout nous expliquer pourquoi le procureur a (décidé un) abandon des poursuites contre DSK sinon par des arguments fallacieux », a déclaré à l’AFP Saliou Diallo, président du mouvement « Soutien pour Nafissatou Diallo », sans lien de parenté avec la femme de chambre de New York.
Mme Ramata Souaré, une secrétaire de 47 ans, semble partager le même sentiment. « J’ai honte de ma situation de femme », « je suis atteinte dans ma dignité de femme. J’ai honte pour DSK qui utilise tous les moyens, même les plus ignobles, pour s’en sortir. Je serais femme de chambre, j’abandonnerais mon boulot », a-t-elle dit.
Pour Almamy Barry, syndicaliste et salarié dans une banque, « on ne sait pas comment expliquer cette mesure prise par le procureur qui a certainement reçu le rapport médical qui atteste qu’il y a eu viol ».
Abdoul Sow, un pharmacien de 52 ans, se demande « qui pouvait imaginer que (cette affaire) n’allait pas tourner au cauchemar pour la Guinéenne ».
L’abandon de toutes les charges par le juge new-yorkais Michael Obus a mis fin à la procédure pénale mais DSK n’en a cependant pas complètement fini avec la justice américaine: les avocats de Mme Diallo ont lancé début août une procédure civile devant un tribunal du Bronx pour obtenir des dommages et intérêts.