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Canada: Le variant Delta et les enfants de moins de 12 ans sont des sources de préoccupation

juillet 12, 2021

Malgré la progression de la couverture vaccinale à Ottawa, deux facteurs préoccupent les responsables de la santé publique : l’imprévisibilité des nouveaux variants, comme le Delta désormais dominant, et la partie de la population qui reste non vaccinée.

La couverture vaccinale pourrait devoir dépasser les 75 %, selon des experts (archives).

© Justin Tang/La Presse canadienne La couverture vaccinale pourrait devoir dépasser les 75 %, selon des experts (archives).

Cela inclut notamment les enfants âgés de 5 à 12 ans, pour lesquels les vaccins n’ont pas encore été approuvés, mais qui seront fort probablement de retour en classe en septembre.

L’immunité collective va être insaisissable», estime le Dr Robert Cushman, médecin-chef de la santé publique du comté de Renfrew, qui a récemment exhorté les jeunes résidents contribuer en se faisant vacciner.

Le Dr Cushman pense que les trois quarts des citoyens admissibles dans le comté de Renfrew seront entièrement vaccinés au cours des deux prochaines semaines, mais cela laisse un nombre inquiétant d’adultes et d’enfants non vaccinés.

Je ne veux pas être pessimiste, mais les variants de la COVID-19 vont être avec nous pendant un certain temps», souligne-t-il.

Par un certain temps », le Dr Cushman précise que nous pourrions lutter contre de nouveaux variants et recevoir des vaccins de rappel pour les trois à cinq prochaines années.

Donc, ce n’est pas un retour à la normale, c’est un retour à une nouvelle normalité», souligne-t-il. Malheureusement, il faudra un certain temps avant que nous puissions vraiment nous sentir en sécurité avec un grand nombre de personnes.»

Le Dr Robert Cushman, médecin hygiéniste intérimaire du bureau de santé de Renfrew

© /Radio-Canada Le Dr Robert Cushman, médecin hygiéniste intérimaire du bureau de santé de Renfrew

Place à l’optimisme

Pour le Dr Paul Roumeliotis, médecin hygiéniste au Bureau de santé de l’est de l’Ontario (BSEO), l’approbation des vaccins pour les enfants de 5 ans et plus est une étape cruciale vers l’atteinte d’une couverture vaccinale de 90 % et la réouverture progressive de la région à l’automne.

À mesure que nous arriverons dans les mois d’automne, il deviendra de plus en plus clair que nous atteindrons un effet d’immunité collective plus important. Parce que j’ai confiance que nous aurons des vaccins pour les jeunes de 5 ans et plus», affirme-t-il.

Lorsque cette cohorte plus jeune sera vaccinée, le Dr Roumeliotis croit que la situation commencera à s’améliorer considérablement.

Je pense que d’ici l’automne, il y aura des progrès significatifs à cet égard. Et si tout se passe bien entre l’automne et Noël… nous nous dirigerons vers ce que nous appelons une sorte de normalité presque prépandémique», prédit le médecin-chef du BSEO.

À quoi cela ressemblera-t-il?

Pour le Dr Roumeliotis, cela signifierait la fin du masque et de la distanciation physique, mais avec des précautions évidemment pour les personnes symptomatiques».

Malgré cela, les responsables de la santé devront rester hyper vigilants» envers les nouveaux variants, précise-t-il. Certaines mesures sanitaires, comme le lavage fréquent des mains, sont aussi susceptibles de rester.

En entrevue la semaine dernière, l’épidémiologiste de l’Université d’Ottawa Raywat Deonandan a déclaré qu’il pouvait lui aussi voir la lumière au bout du tunnel. Mais pour y parvenir, il faudra maintenir des précautions en place jusqu’à atteindre l’objectif d’un taux de vaccination de 90 %.

Raywat Deonandan, épidémiologiste à l’Université d’Ottawa, estime qu'il faudra atteindre une couverture vaccinale de 90 % pour retrouver une certaine normalité.

© CBC/Evan Mitsui Raywat Deonandan, épidémiologiste à l’Université d’Ottawa, estime qu’il faudra atteindre une couverture vaccinale de 90 % pour retrouver une certaine normalité.

Cet objectif sera difficile à atteindre tant que les enfants de moins de 12 ans ne seront pas vaccinés, soutient le Dr Deonandan. Suis-je optimiste?» demande-t-il. Oui, parce que nous savons en quelque sorte ce qui doit être fait. Nous avons le pouvoir de contrôler l’épidémie si nous faisons ces choses.»

Alors que le Dr Deonandan a déjà pensé que le masque obligatoire serait mis de côté d’ici la fin de l’année, il est maintenant un peu moins convaincu. Il pense tout de même que nous sommes sur la bonne voie pour une réouverture plus large.

Les jours de confinement sont derrière nous, je pense que c’est à peu près certain», lance-t-il. Les restaurants seront fréquentés, les entreprises seront ouvertes, les gens retourneront davantage au travail dans les bureaux, les rues seront achalandées et les écoles rouvriront certainement. Ce ne sera pas normal toutefois. On ne verra pas le retour d’une normalité avant Noël, peut-être.»

Par CBC/Radio-Canada avec les informations d’Alistair Steele

France/Covid-19 : le masque redevient obligatoire en extérieur dans certaines villes

juillet 9, 2021

Face au variant Delta, le maire de Nice s’apprête à rendre le masque de nouveau obligatoire à l’extérieur, suivant l’exemple de plusieurs communes.

Face au variant Delta, le port du masque en exterieur redevient obligatoire localement.
Face au variant Delta, le port du masque en extérieur redevient obligatoire localement.© Richard BRUNEL / MAXPPP / PHOTOPQR/LA MONTAGNE/MAXPPP

La crainte de la quatrième vague, portée par le variant Delta, se fait sentir en France avec la hausse de certains indicateurs de l’épidémie. Plusieurs élus locaux ont d’ores et déjà décidé de renforcer les mesures sanitaires, notamment le port du masque obligatoire en extérieur, abandonné à l’échelle nationale mi-juin. Ce sont notamment des stations balnéaires qui sévissent, note Le Figaro, alors que certains craignent que le Covid-19 gâche la saison touristique.

À Nice, Christian Estrosi est « en train de regarder quels sont les secteurs qui nécessitent qu’il soit imposé. Mais nous allons l’imposer. Nous renforçons aussi nos caméras de vidéosurveillance en y intégrant des haut-parleurs. Les plages sont interdites à partir de 21 heures », a prévenu l’édile sur Europe 1. « Je ne me fais plus d’illusions, il y aura dans notre pays une quatrième vague », a-t-il déploré.

Le Touquet, Saint-Malo, Dax et Mont-de-Marsan

D’autres communes ont déjà sauté le pas comme Le Touquet qui a imposé le masque en extérieur pour les plus de 11 ans jusqu’au 31 août et dans les quartiers les plus fréquentés. À Saint-Malo, où le port du masque n’a jamais été totalement abandonné, il restera obligatoire en ville de 11 heures à 21 heures ainsi que dans les lieux à forte densité de population, comme les marchés. Dans les Landes, département particulièrement frappé par le variant Delta, le port du masque redevient obligatoire, notamment dans certaines rues de Dax et de Mont-de-Marsan le week-end.

Dans son dernier point, Santé publique France note une « dégradation de la situation, après plusieurs semaines d’amélioration des indicateurs » avec une hausse de 70 % des contaminations en une semaine. Le variant Delta est jugé 60 % plus contagieux. Par ailleurs, les vaccins sont nettement plus efficaces contre lui après la deuxième dose. Or, seuls 25,8 millions de Français étaient complètement vaccinés (soit 38,3 % de la population totale) au 7 juillet.

Par le Point

Royaume-Uni : le déconfinement menacé par le variant Delta

juin 11, 2021

Une étude britannique affirme que ce variant est 60 % plus contagieux. Le nombre de cas et d’hospitalisations est en hausse au Royaume-Uni.

Le nombre de patients hospitalises au Royaume-Uni  vient de repasser au-dessus de 1 000.
Le nombre de patients hospitalisés au Royaume-Uni  vient de repasser au-dessus de 1 000.© LEON NEAL / POOL / AFP

Pionnier en matière de vaccination, le Royaume-Uni devra-t-il repousser son déconfinement total face à la mutation du virus ? Le variant Delta du coronavirus, désormais dominant au Royaume-Uni, est environ 60 % plus contagieux que son prédécesseur et poursuit sa poussée dans le pays, selon une étude publiée vendredi 11 juin, à trois jours de l’annonce de la décision du gouvernement sur la levée des dernières restrictions. Le ministre de la Santé, Matt Hancock, avait récemment évoqué le chiffre de 40 %, par rapport au variant Alpha, lui-même plus transmissible que les souches originales. Selon cette étude des autorités sanitaires britanniques (Public Health England), 42 323 cas (29 892 de plus qu’il y a une semaine) de ce variant identifié en Inde et présent dans une cinquantaine de pays ont été détectés au Royaume-Uni. Il représente plus de 90 % des nouveaux cas.

Après un long confinement et une campagne de vaccination menée tambour battant, le nombre de cas et les hospitalisations avaient fortement diminué au Royaume-Uni au printemps, mais le nombre de cas sur sept jours est désormais en hausse de plus de 60 % et le nombre de patients hospitalisés vient de repasser au-dessus de 1 000.

Le vaccin « atténue l’impact » du variant

Public Health England juge toutefois « encourageant » d’observer que la progression du variant ne s’accompagne pas d’une augmentation des hospitalisations dans les mêmes proportions. Un millier de patients atteints par le coronavirus se trouvent actuellement dans les hôpitaux britanniques. « Les données indiquent que le programme de vaccination continue à atténuer l’impact de ce variant » chez les populations où le nombre de personnes ayant reçu deux doses de vaccin est élevé, souligne l’organisme public. Si « la vaccination », « notre meilleure défense », « réduit le risque de maladie grave, elle ne l’élimine pas », a souligné Jenny Harries, directrice générale de l’agence de sécurité sanitaire britannique.

En Angleterre, l’Office national des statistiques (ONS) estime à 96 800 le nombre de personnes atteintes par le coronavirus la semaine qui s’est achevée le 5 juin, soit 1 personne sur 560. Pays d’Europe le plus durement touché avec près de 128 000 morts, le Royaume-Uni a déployé une campagne de vaccination massive, qui a permis d’administrer deux doses à plus de 77 % des adultes en six mois. Après un long confinement hivernal, le gouvernement a progressivement levé les restrictions, mais la levée des dernières mesures, initialement prévue le 21 juin, est menacée par la récente hausse des contaminations, qui dépasse les 6 000, voire 7 000, nouveaux cas par jour.

Cela concerne notamment la réouverture des discothèques, l’autorisation des mariages à plus de 30 personnes ou encore le service au bar et non seulement à table. Selon le quotidien The Times, le gouvernement de Boris Johnson envisage à présent de reporter cette date de quatre semaines. L’annonce de la décision est attendue lundi 14 juin.

Par Le Point avec AFP

Nigeria : au moins dix morts lors de manifestations indépendantistes pro-Biafra

mai 31, 2016

Lagos – Au moins dix personnes ont été tuées dimanche et lundi lors de manifestations de militants indépendantistes pro-Biafra qui marquaient l’anniversaire du début de la guerre civile en 1967 et contre lesquelles la police a ouvert le feu, a annoncé mardi la police nigériane.

Un porte-parole de la police de l’Etat d’Anambra (sud-est du Nigeria) a indiqué à l’AFP que cinq corps avaient été retrouvés dans la capitale Onitsha. Dans l’Etat voisin du Delta, cinq personnes ont été tuées selon la police.

Dans cet État du Delta, la police dit avoir ouvert le feu parce que des membres du mouvement Peuple indigène du Biafra (IPOB) avaient tiré sur les forces de sécurité déployées à l’occasion des manifestations.

Nous avons déployé nos agents pour nous assurer que la manifestation se passe dans le calme mais nous avons été surpris par la violence des manifestants, a affirmé Charles Muka, porte-parole de la police de l’Etat du Delta.

Mais le porte-parole de l’IPOB, Anayo Chukwu-Okpara, a nié ces accusations, et affirmé qu’au moins 35 membres de l’IPOB avaient été tués à Onitsha.

Des violences ont également émaillé les manifestations dans les capitales des États de Imo, Ebonyi, Abia et River, tous situés dans le sud-est du pays.

Les membres du mouvement séparatiste pour le peuple Igbo commémoraient le 49e anniversaire de la déclaration d’indépendance du Biafra du 30 mai 1967, qui conduisait un an plus tard à une guerre civile sanglante qui a fait plus d’un million de morts.

– unité à tout prix –

Le chef de l’IPOB, l’indépendantiste Nnamdi Kanu, est toujours en détention dans l’attente de son procès pour trahison depuis son arrestation en octobre 2015.

Son arrestation et le refus du gouvernement de le libérer sous caution malgré plusieurs décisions de justice ont provoqué une vague de protestations à travers tout le sud-est du Nigeria et relancé les appels à l’indépendance du Biafra.

Prince Emmanuel Kanu, le frère de Nnamdi Kanu, a en outre accusé la police d’avoir tué 20 personnes dimanche soir lors d’un premier rassemblement à Onitsha, et d’avoir ensuite tué 16 personnes et blessé une cinquantaine d’autres lundi lors de la manifestation toujours à Onitsha.

Ils (la police, NDLR) ont bloqué les manifestants, puis ils ont commencé à nous tirer dessus, ils ont tiré sur 56 personnes, qui sont blessées, a-t-il affirmé.

Mardi, le chef de la police fédérale nigériane, Solomon Arase, a prévenu que tout membre de l’IPOB découvert en possession d’une arme serait arrêté et jugé.

La police continuera à travailler d’arrache-pied pour éliminer toute menace sur la sécurité intérieure du pays, a-t-il déclaré, faisant écho aux déclarations du président Buhari qui a déclaré publiquement qu’il ne tolèrerait aucune menace contre l’unité du Nigeria.

Des membres de l’IPOB ont récemment affirmé à l’AFP que des forces de sécurité militaires et policières avaient usé de gaz lacrymogènes et tiré à balles réelles sans distinction sur la foule, lors de précédentes manifestations.

-excès de violence-

L’organisation de défense des droits de l’Homme Human Right Watch a appelé à une enquête judiciaire crédible sur cette affaire.

Dans un contexte de violences croissantes dans le sud-est du Nigeria, les forces gouvernementales devraient prendre des mesures raisonnables pour assurer la sécurité du pays et éviter un usage démesuré de la force lorsqu’elles encadrent des manifestations publiques, a déclaré Mausi Segun, représentante d’HRW.

Découverte de charniers et personnes portées disparues sont régulièrement mentionnées au Nigeria, où l’armée a été montré du doigt à plusieurs reprises pour ses excès de violence, notamment dans le conflit contre les jihadistes de Boko Haram. Des accusations similaires ont été portées dans la ville de Zaria, dans le nord du pays, où les forces de sécurité auraient fait plus de 300 morts parmi des membres d’une communauté chiite.

Romandie.com avec(©AFP / 31 mai 2016 18h50)

Crash en Ukraine: Delta Air Lines décide d’éviter l’espace aérien ukrainien

juillet 17, 2014

New York – La compagnie américaine Delta Air Lines a déclaré jeudi qu’elle n’allait plus survoler l’espace aérien ukrainien, après le crash d’un appareil Boeing 777 de Malaysia Airlines avec à son bord près de 300 personnes.

Par abondance de précautions, Delta a décidé de ne pas faire voler ses appareils dans l’espace aérien ukrainien et surveille la situation autour du vol MH17 de Malaysia Airlines, qui s’est écrasé jeudi dans l’est du pays, indique la compagnie dans un communiqué.

Delta précise qu’elle ne survolait déjà plus la Crimée, depuis qu’en avril, l’Agence américaine de l’aviation civile (FAA) avait interdit aux compagnies américaines de survoler cette péninsule du sud de l’Ukraine rattachée en mars à la Russie à la suite d’un référendum non reconnu par Kiev et les Occidentaux, provoquant l’annonce de sanctions de la part des États-Unis et de l’Union européenne.

L’interdiction s’appliquait seulement à cette zone et non à l’ensemble du territoire, notamment la région où s’est produit le crash de l’avion de Malaysia Airlines.

Nos pensées et nos prières vont aux passagers et à l’équipage de l’avion de Malaysia Airlines impliqué ainsi qu’à leurs proches, conclut le transporteur aérien, partenaire d’Air France.

Sa compatriote American Airlines a dit pour sa part que ses vols ne survolaient pas l’espace aérien ukrainien. L’autre grande compagnie américaine, United Airlines, n’avait pas répondu dans l’immédiat aux sollicitations de l’AFP.

Des compagnies aériennes européennes avaient annoncé auparavant qu’elles allaient éviter l’espace aérien ukrainien.

Le gouvernement français a demandé aux transporteurs aériens français d’éviter l’espace aérien ukrainien.

Romandie.com avec(©AFP / 17 juillet 2014 21h36)