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Sassou N’Guesso, Kagamé, Museveni et Kabila réitèrent leur engagement pour la paix en RDC

mars 25, 2013

Les présidents Denis Sassou N’Guesso de la République du Congo, Joseph Kabila Kabange de la République démocratique du Congo (RDC), Yoweri Museveni de l’Ouganda et Paul Kagamé du Rwanda se sont engagés le 24 mars 2013, au terme d’un sommet quadri partite, à favoriser l’application de l’accord-cadre sur la paix, la stabilité et la coopération en RDC et dans la région des Grands Lacs, signé le 24 février dernier à Addis-Abeba (Ethiopie).


Sassou N'Guesso, Kagamé, Museveni et Kabila réitèrent leur engagement pour la paix en RDC
Ces quatre chefs d’Etat dont les pays sont membres de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL) l’ont fait savoir dans un communiqué de presse, rendu public à l’issue de leurs entretiens à Oyo, à plus de 400km au nord de Brazzaville.

Pour eux, «l’accord-cadre constitue une base essentielle pour la résolution pacifique de la crise et du conflit dans l’Est de la RDC». Ils ont souhaité que les pourparlers de Kampala (Ouganda) aboutissent à des résultats positifs dans les meilleurs délais.

Le sommet d’Oyo marque une avancée considérable dans le processus de résolution de la situation prévalant à l’Est de la RDC. Il avait pour but le suivi de l’application des dispositions de l’accord-cadre, et s’inscrit dans le cadre des efforts entrepris par l’ONU, l’Union africaine (UA), la CIRGL et la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), en vue de la stabilisation de la situation dans l’Est de la RDC.

Signé en présence de plusieurs chefs d’Etat africains, du secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon et de la présidente de la commission de l’UA Nkosazana Dlamini Zuma, l’accord-cadre d’Addis-Abeba recommande aux pays de la région, entre autres, de ne pas s’ingérer dans les affaires intérieures des Etats voisins ; de ne pas héberger, ni fournir une protection de quelque nature que ce soit aux personnes accusées de crimes de guerre, de crimes contre l’humanité, d’actes de génocide ou de crimes d’agression ou aux personnes sous le régime de sanctions des Nations Unies.

A la communauté internationale, il préconise la nomination d’un envoyé spécial des Nations Unies et un engagement renouvelé des partenaires bilatéraux à demeurer mobilisés dans leur soutien à la RDC et la région, y compris avec les moyens appropriés pour assurer la durabilité de ces actions sur le long terme ; et d’appuyer la mise en œuvre des protocoles et des projets prioritaires du pacte sur la sécurité, la stabilité et le développement dans la région des Grands Lacs.

A propos de la situation en République centrafricaine (RCA) où le chef des rebelles Seleka, Michel Djotodia, s’est déclaré chef de l’Etat, les présidents Museveni, Kabila et Kagamé ont encouragé leur homologue Sassou N’Guesso, médiateur dans la crise, à prendre des initiatives dans le cadre de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), en vue d’un retour rapide à la paix et à la stabilité dans le respect de la constitution et des accords de Libreville (Gabon), signés en janvier dernier.

 

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RDC : reprise des combats entre factions de la rébellion du M23

mars 9, 2013

Des rebelles du M23 à Bunagana le 7 mars 2013 Des rebelles du M23 à Bunagana le 7 mars 2013 © AFP

Après une semaine de trêve, les combats ont repris le 9 mars dans l’Est de la République démocratique du Congo entre deux factions rivales des rebelles du Mouvement du 23 mars (M23), a-t-on appris auprès de la branche fidèle au général Sultani Makenga.

Le 27 février, les pro-Makenga ont destitué le président politique du M23, Jean-Marie Runiga, l’accusant notamment de soutenir le général mutin Bosco Ntaganda, recherché par la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité.

« Ce matin, vers 05h00 (03h00 GMT), les hommes du général Ntaganda et de Runiga, conduites par le colonel Ngaruye Baudouin, sont venues attaquer la base militaire de Rumangabo », a déclaré à l’AFP le lieutenant-colonel Vianney Kazarama, porte-parole militaire de la branche du M23 pro-Makenga. Rumangabo est située à une cinquantaine de kilomètres au nord de Goma, la capitale de la province riche et instable du Nord-Kivu. « Nous avons repoussé l’ennemi et nous sommes en train de continuer à les poursuivre avec la dernière énergie (…) en direction de Kibumba », a-t-il ajouté.

>> Lire aussi : « RDC-M23 : Jean-Marie Runiga, entre la bible et le kalachnikov

Kibumba, ville-frontière avec le Rwanda, est située à une vingtaine de kilomètres au Nord de Goma. Elle est le nouveau fief de Jean-Marie Runiga et la localité d’où le M23, alors soudé, avait lancé une offensive contre l’armée qui s’était soldée par l’occupation de Goma fin novembre.

Dans une déclaration à l’AFP, Jean-Marie Runiga a nié s’être allié au général Ntaganda et a accusé en retour le général Makenga d’avoir fait « défection » et d’avoir « reçu l’argent » du chef de l’État congolais Joseph Kabila pour « torpiller » les pourparlers de paix de Kampala.

Depuis la signature le 24 février d’un accord-cadre de l’ONU pour la pacification de l’Est congolais, signé par onze pays africains, des combats meurtriers ont opposé les deux factions du M23, qui se partagent des zones adossées au Rwanda et à l’Ouganda voisins.

Des experts de l’ONU accusent ces deux voisins de la RDC de soutenir la rébellion, que l’armée congolaise combat depuis près d’un an au Nord-Kivu – des accusations que Kigali et Kampala démentent. Depuis décembre, des pourparlers de paix se tiennent à Kampala, en Ouganda, mais avancent laborieusement. Jeudi, la branche pro-Makenga a désigné Bertrand Bisimwa comme nouveau président du M23.

Le 7 mars, la branche pro-Makenga a désigné Bertrand Bisimwa comme nouveau président du M23.

Jeuneafrique.com avec AFP

RDC: six Casques bleus indiens blessés près de la frontière ougandaise

octobre 17, 2012
RDC: six Casques bleus indiens blessés près de la frontière ougandaise RDC: six Casques bleus indiens blessés près de la frontière ougandaise © AFP

Six Casques bleus indiens ont été blessés lors d’un échange de tirs mardi avec des hommes armés dans l’est de la République démocratique du Congo, près de la frontière ougandaise, a annoncé mercredi la Mission des Nations unies pour la sécurisation du Congo (Monusco).

Leur traducteur a également été atteint par des tirs, mais la Monusco n’a pas précisé l’importance de ses blessures.

Les Casques bleus, qui faisaient partie d’une patrouille de 18 soldats indiens, rentraient vers leur base quand ils ont été pris pour cible par des hommes qui n’ont pas été identifiés, a déclaré le lieutenant-colonel Félix Basse, porte-parole militaire de la Monusco.

Ils ont été rapatriés vers le poste opérationnel de Nyamilima et devraient être ramenés dans la journée vers Goma, la ville principale de la région, a-t-il ajouté.

La patrouille de Casques bleus indiens circulait mardi entre Nyamilima et Ishasha, une ville frontière avec l’Ouganda située au sud du lac Edouard, lorsqu’elle a trouvé en fin d’après-midi quatre corps inanimés à la hauteur de Buganza, un village situé à 10 kilomètres au sud d’Ishasha.

Aussitôt d’autres patrouilles ont été lancées dans la zone jusqu’à 22 heures dans le but de sécuriser les populations civiles, a expliqué le porte-parole. Vers 23H30, alors qu’ils venaient de quitter Buganza, la patrouille indienne a été la cible d’hommes armés non-identifiés.

Jeuneafrique.com avec AFP

RDC: l’assassinat de Floribert Chebeya s’est déroulé « sur ordre » de Kabila, selon un policier

octobre 17, 2012
RDC: l'assassinat de Floribert Chebeya s'est déroulé 'sur ordre' de Kabila,  selon un policier RDC: l’assassinat de Floribert Chebeya s’est déroulé « sur ordre » de Kabila, selon un policier © AFP

Un policier congolais, Paul Mwilambwe, condamné à mort pour sa participation à l’assassinat du militant des droits de l’homme Floribert Chebeya, a affirmé mercredi que ce meurtre avait été exécuté « sur ordre » du président de la République démocratique du Congo, Joseph Kabila.

Interrogé sur la radio RFI, Mwilambwe, qui était responsable de la sécurité des locaux où Chebeya a été assassiné, a affirmé qu’il avait été témoin, via une caméra de surveillance, du meurtre en juin 2010. S’en étant inquiété auprès d’un de ses chefs, celui-ci lui aurait répondu : « J’ai reçu l’ordre du président de la République par (le) canal du général John Numbi ».

Cet ordre, selon ce major cité par Milambwe, était également que « toute personne qui accompagnerait Chebeya, que ce soit son fils, que ce soit son collègue, que ce soit son épouse doit subir le même sort que Chebeya ».

Paul Mwilambwe, qui dit avoir pris la fuite après avoir été enlevé à plusieurs reprises et menacé par ses pairs, avait déjà témoigné dans le film du cinéaste belge Thierry Michel intitulé « l’affaire Chebeya un crime d’Etat? ».

Sur l’écran de la caméra de surveillance, explique-t-il également sur RFI, il aurait vu les policiers étouffer Chebeya avec un sac plastique et du scotch, après qu’ils soient venus le chercher dans son bureau où il avait attendu une heure.

Militant respecté et connu, Floribert Chebeya, 47 ans, secrétaire exécutif de l’ONG La Voix des sans-voix, s’était rendu le 1er juin 2010 avec son chauffeur à l’Inspection générale de la police à Kinshasa pour un rendez-vous avec le général Numbi, chef de la police.

Le corps de Floribert Chebeya avait été retrouvé dans sa voiture le 2 juin 2010, les poignets portant des marques de menottes. Celui de son chauffeur n’a jamais été retrouvé.

Le général Numbi, personnage important de RDC qui a notamment participé à plusieurs cycles de négociations avec les autorités rwandaises, a été suspendu de ses fonctions. Il affirme n’avoir jamais donné rendez-vous à Floribert Chebeya.

A la suite de l’enquête, huit policiers ont été mis en cause, dont l’adjoint de Numbi, et trois ont pris la fuite, parmi lesquels Paul Mwilambwe. Le 23 juin 2011, la cour militaire de Kinshasa a condamné à mort le principal suspect, le colonel Daniel Mukalay, numéro 2 des services spéciaux de la police, ainsi que les trois policiers en fuite, jugés par contumace. Un autre policier a été condamné à la prison à perpétuité et trois acquittés.

Tous sont rejugés en appel depuis le 19 juin. La prochaine audience est prévue le 23 octobre. Les parties civiles, nombreuses à ce procès, considèrent le général Numbi comme le « suspect numéro un » et demandent qu’il soit de nouveau interrogé. La Cour devrait alors rendre un avis lors de la reprise des débats, interrompus depuis le 4 septembre.

Jeuneafrique.com avec AFP

RDC: la presse divisée sur les déclarations de François Hollande

octobre 10, 2012
RDC: la presse divisée sur les déclarations de François Hollande RDC: la presse divisée sur les déclarations de François Hollande © AFP

La presse congolaise était divisée mercredi sur les déclarations de François Hollande, la veille, critiquant la situation des droits de l’homme et de la démocratie en République démocratique du Congo (RDC), qui accueillera samedi et dimanche le sommet de la francophonie à Kinshasa.

« Hollande: procureur ou professeur? » s’interroge le quotidien La Référence Plus, qui souligne un « regain de tension entre Paris et Kinshasa avant le sommet de la Francophonie ». Le Phare se borne à suligner que Kinshasa est « outrée » par les propos du président français.

« La situation dans ce pays est tout à fait inacceptable sur le plan des droits, de la démocratie, et de la reconnaissance de l’opposition », avait déclaré M. Hollande mardi.

Le gouvernement du président Joseph Kabila a rapidement rejeté un jugement ne correspondait « à aucune réalité ». « C’est au peuple congolais d’accepter ou ne pas accepter une situation au Congo », a dit à l’AFP le porte-parole Lambert Mande.

Sous le titre « Hollande étale ses priorités », le journal L’Observateur estime que le président français annonce le contenu de son discours devant les responsables de la francophonie.

Pour Uhuru, Hollande a été « dur »: « Est-ce de bon augure à quelques jours du tant attendu sommet de la Francophonie? » s’interroge le journal.

Le Potentiel préfère titrer sur un rapport récent d’Amnesty International très sévère pour les dirigeants du pays sur les droits humains dans l’Est. Le quotidien affirme tout de même que François Hollande « annonce la couleur » de son discours prévu pour être bref. « Sept minutes qui pourraient s’avérer piquantes pour certains dirigeants africains », selon lui.

Interrogé par l’AFP, le porte-parole d’Etienne Tshisekedi, chef de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS -principal parti d’opposition), a estimé que le président français avait dit « ce que pense la majorité des Congolais ». « Il est inacceptable que les Congolais vivent dans cet enfer », a déclaré Albert Moleka.

Jeuneafrique.com avec AFP

Brazzaville et Kinshasa désormais reliées par un câble à fibre optique

septembre 9, 2012

 

Le lancement de la liaison entre la République du Congo et République démocratique du Congo (RDC) par câble sous-fluvial à fibre optique a eu lieu le 4 septembre dernier à Kinshasa (RDC). C’était en présence du ministre de la RDC de postes, téléphone et nouvelles technologies de l’information et de la communication, Tryphon Kin-Kiey Mulumba, et de son homologue du Congo-Brazzaville, Thierry Lezin Moungalla.

Brazzaville et Kinshasa désormais reliées par un câble à fibre optique
Les travaux du nouveau câble sous-fluvial à fibre optique sont réalisés par les techniciens chinois. Grâce à cette liaison, les deux pays se doteront des infrastructures modernes de télécommunications. Ainsi, les populations des deux pays bénéficieront des applications des technologies de l’information et de la communication (TIC), telles que comme la TNT, le e-learning, la e-banking, la télémédecine, le e-commerce, etc.

Le Congo-Brazzaville et la RDC sortent donc de l’ancien système pour entrer dans la technologie de pointe. En effet, ces deux pays étaient au départ connectés par câble coaxial, ensuite par satellite en passant par Paris (France) et Bruxelles (Belgique) pour revenir en Afrique, puis par le faisceau hertzien.

Selon le ministre des PT-NTIC de la RDC, des professeurs dispensant des cours à l’université Marien Ngouabi de Brazzaville pourront désormais être suivis à distance en temps réel par les étudiants de l’université de Kinshasa et vice-versa. De même, les médecins de Kinshasa pourront consulter des malades au Centre hospitalier universitaires (CHU) de Brazzaville.

Tryphon Kin-Kiey Mulumba a salué l’implication personnelle des Présidents Denis Sassou N’Guesso du Congo et Joseph Kabila de la RDC, dans la réalisation du projet des liaisons directes de télécommunications entre les deux pays. «Il s’agit d’un tournant décisif et d’une révolution technologique», a-t-il ajouté.

Son homologue Thierry Lezin Moungalla a appuyé en disant qu’un pont technologique vient d’être jeté entre Kinshasa et Brazzaville, souhaitant que ce pont devienne physique.

Le Congo-Brazzaville a été connecté aux autoroutes de l’information à travers la station terminale implantée à Matombi (département du Kouilou), dans le cadre du projet du câble sous-marin de la côte ouest d’Afrique, en anglais West africa cable system (WACS). Il figure parmi les premiers pays membres du consortium WACS dont les stations terminales sont opérationnelles.

Le projet fibre optique est l’appendice du projet de couverture nationale en télécommunications (PCN), qui est réalisé par la société chinoise Huawei, notamment dans la partie CDMA. D’un coût d’environ 100 millions de dollars américains, la première phase du projet concerne les villes de Brazzaville, Pointe-Noire et Oyo. La 2ème phase qui consiste à connecter les chefs-lieux de régions au backbone, est chiffrée à 73 millions USD. La 3ème phase, estimée à 36 millions USD, vise à connecter les chefs-lieux de districts et les grands villages. C’est la société sud-africaine Alcatel Lucent qui s’occupe de la partie backbone.

Le câble sous-marin à fibre optique est un système établi pour une durée maximum de 25 ans, garantissant une grande fiabilité de la connexion Internet et des communications. Ce système épargne les usagers des tracasseries de la connexion satellitaire, souvent perturbée par les effets climatiques.

Le consortium WACS regroupe les pays qui ont raté la connexion au câble sous-marin SAT3, notamment le Congo, la Guinée-Euatoriale, la RDC, le Togo, le Cameroun, l’Angola, le Botswana et le Gabon. Piloté par l’Afrique du Sud, le projet devrait permettre aux pays concernés de rattraper la connexion au câble.

 
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Tentative de coup d’Etat en Ouganda: 53 personnes inculpées pour trahison

mars 24, 2012

Cinquante trois personnes soupçonnées de préparer un coup  d’Etat en Ouganda ont été inculpées de trahison, a indiqué samedi la police.

Les suspects ont été arrêtés dans différentes régions du pays avant d’être  inculpés vendredi devant un tribunal de la capitale Kampala, a indiqué à l’AFP  le porte-parole de la police Asuman Mugenyi, sans plus de précision.

Ils envisageaient « de renverser le gouvernement et tenaient des réunions »,  a-t-il simplement ajouté.

Selon lui, il n’était pas clair de savoir à quel mouvement les suspects  appartenaient mais plusieurs d’entre eux eux ont dans le passé combattu au sein  de groupes rebelles.

Depuis son émergence dans le nord de l’Ouganda en 1988, l’Armée de libération  du Seigneur (LRA) combat les forces ougandaises.  Ces violences ont fait des  dizaines de milliers de morts et 1,8 million de déplacés.

Au fil des ans, la rébellion s’est étendue en République démocratique du  Congo, en Centrafrique, au Soudan du Sud.  Aujourd’hui, ses combattants ne  seraient plus que quelque centaines.  Mais ils sont considérés comme  particulièrement aguerris.

Jeuneafrique.com avec AFP

Élections en RDC : un rapport de l’ONU accuse les forces de sécurité de graves violations

mars 20, 2012

Un rapport de l’ONU publié mardi 20 mars accuse des membres des  forces de défense et de sécurité de la République démocratique du Congo (RDC) de  « graves violations » des droits de l’homme pendant la période électorale qui a  abouti à la réelection de Joseph Kabila.

Dans un rapport qui souligne « la gravité des violations des droits de  l’homme enregistrées », le Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de  l’homme dresse le bilan des violences électorales qui ont touché la RDC entre le 26  novembre et le 25 décembre 2011. Au moins 33 personnes ont été tuées, dont  22 par balles, et 83 autres blessées, dont 61 par balles, tandis que 16  personnes sont toujours portées disparues, affirme le document. Encore ces  chiffres ne concernent-ils que Kinshasa, où les enquêteurs ont concentré leurs  investigations.

Dans le même rapport, des membres des forces de défense et de sécurité en République démocratique du Congo (RDC) sont accusés de « grave violations » des droits de l’homme, comprenant des tueries et des  détentions arbitraires lors des semaines qui ont suivi la réélection contestée  du président Joseph Kabila, en novembre dernier.

La Garde républicaine, la police et l’ANR visées

En effet selon les enquêteurs de l’ONU, au moins 265 civils ont été arrêtés, « dont la majorité aurait été maintenue en détention de manière illégale et/ou  arbitraire, pour la plupart en raison de leur appartenance, réelle ou présumée,  à un parti de l’opposition ou pour leur appartenance à la province d’origine du  candidat M. Étienne Tshisekedi, ou à des provinces dans lesquelles il  bénéficie d’un soutien important ». Le rapport impute la responsabilité  de « plusieurs cas d’arrestations arbitraire et détention illégale » à « des  agences de l’Agence nationale de renseignements (ANR) ».

Mais les enquêteurs de l’ONU attribuent la plupart des exactions à des  éléments de la Garde républicaine et à des unités spécialisées de la Police  nationale congolaise (PNC), telles que la Légion nationale d’intervention  (Leni), la brigade d’investigations criminelles et le Groupe mobile  d’intervention (GMI). « Des militaires des Forces armées de la République  démocratique du Congo (FARDC) n’appartenant pas à la GR » se sont aussi rendus  coupables, « dans une moindre mesure », de violations, selon l’ONU.

Jeuneafrique.com avec AFP

Fiche biographique de HABIZENA Jean-Bosco

mars 19, 2012

Nom : HABIZENA Jean-Bosco

Nationalité :

Naissance : 22/11/1981

Age : 29

Club actuel : Renaissance F.C

Poste : Attaquant

Taille : 5 pieds10

Poids : 149 livres

Pied : Droit

En commençant dans l’équipe de première division nommée A.S Mont-Carmel de Goma en République Démocratique du Congo de 1999 à 2003, Jean-Bosco s’est tournée vers le basket-ball où il devient capitaine du B.C Don Bosco de 2004 à 2007. Il renoue avec le football (soccer)dès son arrivé au Canada en intégrant le soccer universitaire où il évolue avec l’équipe de l’université de Sherbrooke nommée le vert et or de 2008 à2010. Al’automne 2009, il participe à la demi-finale de la ligue universitaire contre l’université de Montréal où il se blesse en seconde période au mollet droit et dû quitter le terrain sur une civière. Depuis 2009 à aujourd’hui il évolue avec le club dela Renaissancedans l’Association de Sport Académie de Trois-Rivières(ASATR).

Réalisant une ascension fulgurante et des victoires dans le championnat dela Mauricieet de Lanaudière en 2009 puis celui de Métro-Québec en 2010 enfin dela Ligaf2 de Montréal en 2011, il se distingue au Parc Kent pour participer, après une bonne saison, àla Coupede la ligue de Montréal.

Joueur talentueux, véloce, mordant et percutant avec une pointe redoutable et sûr peut changer le cours d’un match. Il s’est attiré la sympathie du public au parc Kent lors des matches contre le Cameroun et le Congo en donnant des passes décisives. Avec sa vision d’aigle, il sait lire le jeu sur le terrain et peut faire marquer n’importe quel attaquant. Lui-même étant un attaquant très doué devant le but.

Jean-Bosco est une perle rare qui conserve des qualités intrinsèques de vedette en puissance. A chaque match, il donne toujours des prestations alléchantes.

Anecdotes  de Jean-Bosco

Joueur de grand calibre, esthète du jeu de pied, vif et déroutant sachant faire profiter au groupe son énergie de bon allier pour le bonheur de tous.

Équipes dans lesquelles, Jean-Bosco a joué

2010-2011 : Renaissance F.c de trois-Rivières, vainqueur de la Coupe Or de la Ligaf2 de Montréal

2008-2010 : Vert et Or de l’université de Sherbrooke

Points forts

Rapide, dribbleur, physique et percutant, Jean-Bosco est une véritable dynamo sur le terrain. Il associe engagement et envie sur le terrain.

Points faibles

Manque parfois de violence contre son adversaire dans le contact brutal mais se relève chaque fois qu’il tombe et n’abandonne jamais le jeu et sa course du ballon rond.

Joueur associé à Jean-Bosco

Ex : Messi,

RDC : Adolphe Muzito quitte la primature

mars 6, 2012

En poste depuis octobre 2008, Adolphe Muzito a remis comme  convenu à la fin de la législature de l’Assemblée nationale sa démission au  président Joseph Kabila. Son successeur devrait être facilement imposé par le  parti majoritaire, le PPRD.

La nouvelle était attendue depuis plusieurs semaines. Trois mois après les  élections législatives de fin 2011, et 41 mois après avoir été nommé Premier  ministre de la République démocratique du Congo (RDC), Adolphe Muzito, a finalement remis sa démission au président  Joseph Kabila. Numéro deux du Parti lumumbiste unifié (Palu) et ancien ministre  du Budget dans le précédent gouvernement, Muzito ocupait la primature depuis le 10 octobre 2008. « Nous sommes à la fin de la législature, donc le président doit pouvoir avoir les  mains libres pour créer un nouveau gouvernement », a commenté Lambert Mende, le  porte-parole du gouvernement démissionnaire. Le Parti du peuple pour la  reconstruction et la démocratie (PPRD, au pouvoir) étant désormais  ultra-majoritaire à l’Assemblée, il devrait pouvoir imposer un nouveau Premier  ministre sans difficulté et imposer un gouvernement sur mesure.

Les résultats provisoires des législatives ont été annoncés le 2 février par la Commission électorale (Ceni),  et la Cour suprême de justice doit donner d’ici avril les résultats définitifs  après avoir traité quelque 500 recours en contestation.

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