Posts Tagged ‘Denis Christel Sassou Nguesso’

Congo Brazzaville: un scénario à la tchadienne pour la succession de Sassou

septembre 5, 2021

Annoncé pour ce week-end, le retour du président congolais Denis Sassou Nguesso à Brazzaville après un séjour hospitalier en Suisse ne devrait pas mettre fin aux bagarres pour sa succession. Son fils Denis Christel pourrait lui succéder, comme l’a fait Mahamat Idriss Déby Itno en avril dernier au Tchad.  

Cette fois, l’alerte sur l’état de santé de Denis Sassou Nugesso, 78 ans dont 37 au pouvoir, qui connaitrait des sérieux moments d’absence, semble plus sérieuse que les précédentes. Le président congolais, qui séjourne à Montreux, en Suisse, pour « une batterie d’examens médicaux » n’est pas apparu en public depuis le 15 août, date de la fête de l’indépendance nationale. La première dame du Congo, Antoinette Sassou Nguesso, était attendue hier vendredi au chevet de son mari, après avoir subi des contrôles médicaux dans des hôpitaux parisiens. Pour rassurer l’opinion, l’entourage de Sassou a annoncé son retour, déjà reporté une première fois, pour ce week-end à Brazzaville.  

Mourir au pays 

Un fin connaisseur du Congo évoquait samedi matin l’hypothèse que le président congolais, que l’on savait souffrant depuis plusieurs années, ait choisi de revenir au pays pour sa fin de vie. Il ne veut surtout pas, selon lui, connaitre le sort de son gendre, le président gabonais Omar Bongo Ondimba, décédé en 2009 à Barcelone, en Espagne, après 41 ans au pouvoir. Dans l’hypothèse d’une disparition prématurée de Sassou, qui a été réélu en mars dernier pour un quatrième mandat, son fils Denis Christel tient aujourd’hui la corde pour lui succéder. Comme au Tchad, rien ne garantit à ce jour qu’au Congo le mécanisme constitutionnel, qui prévoit une période intérimaire suivie d’une présidentielle anticipée, sera respecté. Entré au gouvernement à la faveur du remaniement de mars, Denis Christel, naguère connu pour son appétence pour les revenus pétroliers, est super ministre de la Coopération internationale et des partenariats publics/privés. A 46 ans, « Kiki », de son petit nom, bénéficie d’un important réseau au sein du Parti congolais du travail (PCT, au pouvoir) dont il est membre du bureau politique. 

Soutien de l’armée 

La clé de la succession de Sassou, en cas de disparition inattendue, devrait être entre les mains de l’armée congolaise. Ce qui devrait profiter à Denis Christel. En 37 années de pouvoir, Sassou, lui-même ancien supérieur officier, a façonné une armée entièrement dévouée à son clan et à son ethnie tant sur les plans du recrutement, de la formation et de la nomination aux postes stratégiques et sensibles. Pour la hiérarchie militaire, Denis Christel offrirait les garanties de la poursuite de la jouissance de ses privilèges mais surtout l’assurance de l’impunité pour les crimes commis lors des années de répression (1998-2005 ; 2016-2017) dans la région du Pool, sud du pays.  

Restera, après le soutien de l’armée et du PCT, à Denis Christel de faire passer la pilule de la succession dynastique à la communauté internationale.  A ce niveau, les exemples du Mali et du Tchad montrent que tout se joue au rapport de forces.  Si la communauté internationale s’est accommodée d’une transition militaire dirigée au Tchad le général Mahamat Idriss Déby, d’une autre transition militaire conduite au Mali par le colonel Assimi Goïta, elle pourrait, à priori, plus facilement s’en remettre à une transition militaro-civile dirigée au Congo par Denis Christel. En tout cas, ce n’est pas la moribonde Communauté économique des Etats d’Afrique centrale (CEEAC) qui pourrait s’y opposer. A l’échelle internationale, Denis Christel pourra alors compter sur le soutien de la Chine, premier partenaire économique du Congo, et de la Russie dont son père s’est fortement rapproché ces dernières années. 

Avec Mondafrique par Francis Sahel

Congo : entrants, sortants, promus … Les clés du gouvernement Sassou IV

mai 16, 2021
Denis Sassou Nguesso, en mai 2015.

Le président congolais Denis Sassou Nguesso a nommé un nouveau gouvernement dans lequel son fils fait son entrée et qui comptera par ailleurs un membre de la principale formation d’opposition, a-t-on appris dans la nuit de samedi à dimanche.

La nouvelle équipe compte 36 membres, dont quatre ministres d’État et huit femmes, selon un décret lu à la télévision publique. Parmi les onze personnalités qui font leur entrée dans ce gouvernement figure Denis Christel Sassou Nguesso, 46 ans, fils du président, qui prend le portefeuille fraîchement créé de la Coopération internationale et de la Promotion du partenariat public-privé.

Même si ce dernier ne figure qu’à la 22ème place du gouvernement dans l’ordre protocolaire, son entrée est un marqueur dont l’évolution sera suivie de près par les Congolais.

Honoré Sayi devient quant à lui ministre de l’Énergie et de l’Hydraulique. Cet enseignant en philosophie était jusque-là président du groupe parlementaire de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS), première formation d’opposition. Au ministère des Finances et du Budget, Calixte Nganongo, dont la santé était fragile depuis un AVC subi il y a un an, cède la place à Rigobert Roger Andely, un cadre de banque, originaire de la région de la Cuvette (Nord) et qui avait déjà occupé ce poste entre 2002 et 2005.

Sept personnalités remerciées

Sept personnalités ont été remerciées, au nombre desquelles Henri Djombo, ministre sans discontinuer depuis 1997, Gilbert Ondongo, membre du gouvernement depuis 19 ans et considéré jusque-là comme l’intouchable baron de l’économie congolaise, et Yvonne Adélaïde Mougany, ministre depuis 2002.

Certains voient leur portefeuille diminuer en importance, comme Raymond-Zéphirin Mboulou, qui perd l’Administration territoriale mais conserve la Sécurité et l’ordre public, ou Jacqueline Lydia Mikolo, qui quitte la Santé et la Promotion de la femme pour les PME et l’Artisanat.

D’autres enfin voient leurs attributions confortées et leur rang monter de quelques crans, à l’instar d’Ingrid Ebouka-Babackas (Économie, Plan et Intégration régionale), Arlette Soudan-Nonault (Environnement, Développement durable et Bassin du Congo), ou encore le gendre du président Sassou Nguesso, Hugues Ngouélondélé, qui cumule désormais les Sports, la Jeunesse, la Formation qualifiante et l’Emploi.

La nouvelle équipe gouvernementale, la toute première du quatrième mandat de Denis Sassou Nguesso, est dirigée par le Premier ministre Anatole Collinet Makosso, qui a reçu pour consigne de la mettre au travail « sans délai ».

Par Jeune Afrique avec AFP

USA-Congo: Kiki Sassou visé par une procédure judiciaire pour vol

juillet 10, 2020

Un nouveau volet judiciaire s’est ouvert dans le dossier dit des « biens mal acquis » présumés de la famille présidentielle du Congo Brazzaville, aux États-Unis cette fois. Deux procureurs fédéraux de Floride ont engagé le mois dernier une procédure au nom du département américain de la Justice en vue de saisir une luxueuse propriété en Floride estimée à 3 millions de dollars, et dont ils affirment qu’elle aurait été acquise par Denis-Christel Sassou-Nguesso, le fils du président congolais, avec de l’argent public détourné, entre 2011 et 2014, à l’époque où il était numéro 2 de la SNPC.

C’est une « illustration rare du cycle complet de la kleptocratie » autrement dit de la façon dont « le membre d’une famille présidentielle aurait volé, blanchi et dépensé des fonds publics à des fins personnelles », écrit Global Witness dans un communiqué. L’ONG anti-corruption s’est procuré la requête des procureurs américains. Ce document, également consulté par RFI, détaille étape par étape la façon dont Denis-Christel Sassou-Nguesso aurait agi pour acquérir la propriété de Miami visée par cette procédure dite de « confiscation civile », mais aussi d’autres biens.

Première étape selon les procureurs américains : détourner l’argent du compte de la SNPC vers ceux de l’une de ses sociétés écrans. Pour cela, « en tant que cadre dirigeant (…) et fils du président », il aurait « suffi » selon eux à Denis-Christel Sassou-Nguesso « d’ordonner » au PDG de la BGFI, qui héberge les comptes de la SNPC, « de transférer cet argent vers les comptes de ses propres » sociétés écrans. « Cela s’est produit plusieurs fois », peut-on lire dans leur demande de saisie de la propriété du 900 boulevard Biscayne à Miami. Les procureurs retranscrivent des e-mails auxquels ils disent avoir eu accès à l’appui de cette accusation.

Deuxième étape : envoyer cet argent « volé » aux États-Unis, sur les comptes d’un prête-nom, un certain « Associé A » décrit dans le document de la justice américaine comme le « fils d’une ancien haut-fonctionnaire gabonais » dont l’identité n’est pas dévoilée. Pour justifier ces transferts et dissimuler l’origine des fonds, il aurait fourni de factures. L’associé aurait ensuite versé une partie de l’argent à un avocat en Floride, et le reste lui-même en vue d’acquérir une propriété en vente à l’époque à 2,8 millions de dollars. « Pour ne pas apparaître » comme le véritable propriétaire du bien, écrivent les procureurs, le fils du chef de l’État congolais aurait enfin fait rédiger dans un premier temps l’acte de vente au nom de son associé, avant à la dernière minute de s’y substituer sous l’alias de « Denis Christelle », une fausse identité, qu’il aurait également utilisée pour ouvrir des comptes bancaires aux États-Unis et au nom de laquelle il possèderait un « second passeport congolais », selon ce document de la justice américaine.

Seule la propriété de Miami est visée par le procédure de confiscation. Au stade actuel de leur enquête, les procureurs américains notent toutefois qu’un procédé identique aurait également servi à acquérir une autre résidence à Coral Gables, près de Miami pour 2,4 millions de dollars au nom de sa première femme, Danielle Ognanosso, ainsi que d’autres biens en France.

 Plus largement, ils disent avoir trouvé la trace qu’entre 2007 et 2017, Denis Christel aurait dépensé plus de 29 millions de dollars en articles de luxe et pour « financer le train de vie somptueux de sa famille et de lui-même » « Cette somme correspond à environ 10 pour cent du budget congolais de la santé en 2020 », souligne l’ONG anti-corruption Global Witness.

Ces dépenses sont « largement supérieures » écrivent les procureurs à ce que Denis-Christel Sassou-Nguesso prétendait alors gagner. Ils disent avoir la preuve par exemple que le fils du chef de l’État congolais aurait dépensé une somme de plus de 550 000 dollars pour une nouvelle cuisine dans une résidence en France en 2012, et autant l’année suivante dans un hôtel de Los Angeles.

Toujours d’après les procureurs, le fils du chef de l’État congolais aujourd’hui député aurait également accepté plus de 1,5 million de dollars de « pots de vin » en provenance de sociétés pétrolières, en échange de l’attributions de contrats pétroliers.

Il faut préciser qu’il s’agit d’une procédure civile à ce stade de « confiscation ». Si les mis en cause n’arrivent pas prouver que la propriété n’a pas été acquise illégalement, elle sera saisie au profit du Trésor américain. Le département de Justice pourra ensuite décide ou non de poursuivre sur le plan pénal cette fois les auteurs du détournement présumé. Ni Denis-Christel Sassou-Nguesso ni ses avocats français n’ont répondu aux sollicitations de RFI à ce propos. Pas plus que le porte-parole du gouvernement congolais ou que la présidence congolaise.

Pour Natasha White, chercheuse sur l’Afrique Centrale à Global Witness, cette enquête des procureurs américains offre une parfaite et « rare » illustration du « cycle complet » de ce qu’elle appelle la « kleptocratie » congolaise.

« J’aurais pensé que cette procédure aurait pu donner des informations sur de nouveaux mécanismes de corruption mais en fait non. Il aurait utilisé les mêmes techniques, les mêmes types de facilitateurs que plusieurs kleptocrates et businessman corrompus ont utilisé au cours de la dernière décennie, c’est à dire : des hommes de paille, des sociétés écrans, des avocats et de banquiers. Donc c’est toujours les mêmes pratiques et des choses qui sont assez simples à notre avis à résoudre. Du coup, nous formulons toujours les mêmes recommandations : que les avocats, les banquiers et les agents immobiliers doivent connaître leurs clients, notamment les bénéficiaires effectifs de leur société et aussi la source de leur financement et qu’ils doivent être tenus d’effectue des contrôles anti blanchiment d’argent. Et s’ils ne le font pas, ils doivent être sanctionnés ».

« Les États ne doivent plus servir de refuge et de terrain de jeu aux kleptocrates du monde entier. Le système financier international devrait bloquer, et non pas faciliter le mouvement de fonds détournés. Les banquiers, avocats et agents immobiliers doivent cesser de s’enrichir sur le dos de citoyens d’autres pays, privés d’un accès aux services élémentaires de santé et d’éducation », réagit également l’ONG anti-corruption.

Interrogée par Global Witness, la SNPC a de son côté assuré vouloir « examiner attentivement » les allégations de détournement, et que concernant l’attribution des permis pétroliers relevait du gouvernement et du Parlement. BGFIGroup n’a pas répondu à la demande de commentaires de l’ONG.

« Selon les rapports de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE) et le cadastre pétrolier du MAETGT, le Congo a délivré ou renouvelé 26 permis de recherche et de production pétrolière entre 2014 et 2016. Les bénéficiaires de ces permis étaient, entre autres, les majors pétrolières Eni et Total », rappelle enfin Global Witness. De son côté, Total a déclaré a Global Witness et RFI n’avoir « payé aucun pot-de-vin en échange de permis pétroliers » de la part du gouvernement congolais. Elle ajoute avoir pris « toutes les mesures nécessaires afin de se conformer aux lois applicables contre la corruption ainsi qu’à sa propre politique anti-corruption. »

Ces nouvelles allégations surviennent alors que le Congo-Brazzaville, surendetté malgré l’abondance de ses ressources pétrolières, a vu fin 2019 le FMI suspendre les versements prévus dans le cadre d’un programme d’aide conclu en juillet 2019 après d’âpres négociations. L’institution financière internationale reproche aux autorités congolaises de ne pas avoir honoré leur promesse de négocier une décote de 30% sur la dette contractée par le pays auprès de plusieurs négociants en pétrole comme elle s’y était engagée.

Sacer-infos par Stany Franck avec Florence Morice

 

Congo/Miami: un appartement à 3 millions de dollars de Kiki Sassou saisi par la justice

juin 19, 2020

Le peuple congolais pour récupérer ses fonds doit s’attaquer aux receleurs et complices se trouvant aux Etats-Unis d’Amérique ou ailleurs. Après le boom et l’effondrement de l’immobilier à Miami il y a une décennie, l’un des nombreux acheteurs étrangers qui se sont précipités pour acheter un condo de luxe surplombant la baie de Biscayne était ministre du Parlement en République du Congo.

Denis-Christel Sassou NGUESSO, dont le père est président de la nation de l’Afrique centrale riche en pétrole depuis la fin des années 1970, a transféré des millions de dollars via un associé inconnu sur des comptes bancaires dans le sud de la Floride pour acheter le condo pour 2,8 millions de dollars dans la tour 900 Biscayne Bay, montrent les dossiers judiciaires. À la clôture de la vente, il a utilisé son pseudonyme, Denis Christelle.

Dans une affaire de confiscation civile déposée à Miami, les procureurs fédéraux disent que le fils du président a acheté l’appartement penthouse de 3500 pieds carrés avec de l’argent volé à la compagnie pétrolière nationale du Congo et poursuit pour saisir le condo dans ce qu’ils décrivent comme un prétendu «Complot international de blanchiment d’argent». Le condo au 900, boulevard Biscayne est répertorié comme défendeur dans l’affaire civile. NGUESSO et son épouse, Nathalie Bumba-Pembe, ne sont pas cités comme défendeurs et n’ont pas non plus été inculpés d’un crime.

Le «Congo condo» – le penthouse n° 6107 – a été acheté par NGUESSO en octobre 2012, mais il a transféré le titre de propriété à sa femme quatre ans plus tard pour cacher sa propriété, ont déclaré les procureurs.

L’unité de trois chambres et quatre salles de bain, située au sommet de la tour de 650 pieds au 900, boulevard Biscayne juste en face d’un parc au bord de l’eau avec des musées d’art et de science, est sur le marché pour 3 millions de dollars depuis l’année dernière, selon les listes immobilières locales. Un gestionnaire immobilier pour l’immeuble de Biscayne Bay, Scott Snipes, a refusé de commenter mercredi.

NGUESSO n’a pas pu être joint pour commenter, et personne n’est répertorié comme son avocat sur le dossier du tribunal fédéral de Miami. Un commentaire de la République du Congo n’a pas pu être obtenu car son ambassade à Washington, D.C., et les services consulaires ont été temporairement fermés depuis que la pandémie de coronavirus a frappé les États-Unis d’Amérique en mars.

En tant que fils du président congolais et cadre de la compagnie pétrolière publique, NGUESSO a pu exercer son influence sur l’ensemble de l’industrie pétrolière du pays, volant des millions de dollars et sollicitant des pots-de-vin pour s’enrichir, selon le procès pour confiscation déposé par l’assistante des Etats-Unis d’Amérique, l’avocate Adrienne Rosen. Elle a décrit NGUESSO, directeur adjoint de la Société nationale des pétroles du Congo, comme le «gardien de la richesse pétrolière du Congo».

Selon le procès, NGUESSO a « détourné des millions de dollars » de la compagnie pétrolière publique et « acheminé les fonds détournés vers des comptes au nom de ses diverses sociétés écrans » pour cacher son rôle dans l’acquisition de biens étrangers, y compris le condo de Miami.

NGUESSO a transféré environ 10,3 millions de dollars sur des comptes bancaires dans le sud de la Floride ouverts par un associé, identifié comme un Gabonais de nationalité états-unienne, entre 2009 et 2016, selon le procès. Des millions de ces transferts ont été utilisés pour acheter non seulement le penthouse de Biscayne Bay, mais aussi pour couvrir les taxes, les frais de condo et les dépenses d’entretien.

NGUESSO a également utilisé de l’argent qu’il avait volé à la compagnie pétrolière nationale du Congo pour acheter une deuxième propriété résidentielle pour 2,4 millions de dollars à Coral Gables, selon le procès. Il a acquis cette propriété au nom de sa première épouse, Danielle Ognanosso, selon le procès. Aucune adresse n’a été indiquée dans le procès pour cet achat en 2009, mais les registres de la propriété montrent son nom en tant qu’acheteuse d’une maison de 4 200 pieds carrés avec piscine au 2715, rue Cordova.

On ne sait pas pourquoi les procureurs, qui ont été aidés par Homeland Security Investigations, n’essaient pas de saisir également ces biens. Le bureau du procureur états-unien a refusé de commenter.

Les acquisitions du ministre congolais sont intervenues des années avant que le département du Trésor ne commence à exiger des compagnies d’assurance les titres qu’elles identifient aux noms des personnes derrière les sociétés écrans dans les transactions immobilières en espèces à Miami et dans 11 autres villes des Etats-Unis d’Amérique, dont New York et Los Angeles, en raison de l’afflux d’argent étranger entaché provenant de la corruption, de la corruption électorale et du détournement de fonds.

Rosen, le procureur qui a déposé la plainte, a souligné que NGUESSO avait acquis une richesse bien supérieure à ses revenus en tant que cadre de la compagnie pétrolière d’État du Congo, « vivant de façon extravagante » à Miami, Los Angeles et Paris.

Lors d’une visite à Miami en janvier 2016, NGUESSO a déclaré aux autorités douanières des Etats-Unis d’Amérique qu’il gagnait 460 000 $ par an en tant que directeur adjoint de la Société nationale des pétroles du Congo et qu’il ne possédait aucun bien immobilier aux États-Unis d’Amérique, indique la requête. Mais de 2007 à 2017, le ministre congolais a dépensé 29 millions de dollars pour acquérir des propriétés dans la région de Miami et à Paris et offrir un «style de vie somptueux» pour lui et sa famille.

De plus, a déclaré Rosen, il a apporté environ 3,7 millions de dollars en espèces aux États-Unis d’Amérique entre 2011 et 2016 – «et c’est exactement ce qu’il a déclaré» aux douanes.

Avec Sacer-infos par Stany Franck

 

Congo: les généraux que Kiki Sassou voulait neutraliser lors de son faux coup d’État

septembre 21, 2018

 

Denis Christel Sassou Nguesso dit Kiki

 

Les généraux Bokemba, Moigny, Okoi, Ndenguet, Nianga sont dans la ligne de mire de Kiki Sassou qui caresse le rêve de succéder à son père. Le plan pour les neutraliser consistait à l’annonce d’un faux coup d’État déjoué et qui serait perpétré par eux. Pierre Ngolo qui a mis une pause aux ambitions de Kiki a sauvé ces officiers des FAC

Chez les Sassou Nguesso, tout les moyens valent pour accéder au pouvoir, et Kiki Sassou s’en est imprégné totalement. Dans sa volonté de diriger le Congo et de succéder à son père, ses proches lui auraient conseillé la neutralisation d’un certain nombre de personnes qui seraient opposées à lui.

L’annonce d’un faux coup d’État contre Denis Sassou Nguesso, et déjoué par les services de sécurité, aurait été suivie d’une vague d’arrestations au sein des FAC et de l’administration.

Parmi les généraux des FAC à neutraliser figurait en bonne place, le chef d’état major, le directeur général de la police, le commandant de la gendarmerie, et celui de la zone autonome de Brazzaville, ainsi que l’ex patron de la sécurité présidentielle.

Un bon nombre des colonels et hauts cadres de l’administration figuraient aussi dans cette liste. Des arrestations qui auraient fait taire toutes les voix discordantes à Kiki,et l’ouvrir un grand boulevard vers la présidence de la république.

En mettant fin aux ambitions de Kiki Sassou, Pierre Ngolo a aussi sauvé la vie de ces généraux et personnes dans le viseur de l’ambitieux. Peut-on imaginer un moment que ces généraux ont soutenu en sous-marin le secrétaire général du PCT ?

Ce qui est sûr, plusieurs camps se sont engagés dans une lutte sans merci avec pour finalité la succession de Denis Sassou Nguesso.

Sacer-infos.com par Stany Franck

Congo: Pierre Ngolo et Gabriel Ondongo complotent contre Kiki sassou

septembre 4, 2018

Denis Christel Sassou Nguesso dit « Kiki »

C’était la grande fête dans certains milieux du PCT à l’annonce de la non candidature de Denis Christel Sas sou Nguesso à la présidentielle de 2021. Des ambitions de Kiki qui lui ont permis de donner des noms aux visages opposés à une transmission du pouvoir de père en fils au Congo.

A Poto-Poto, la semaine passée, lors d’une veillée mortuaire où se sont retrouvés plusieurs dignitaires du PCT, son secrétaire fédéral Gabriel Ondongo, n’a pas mâché les mots et lâcher que le Congo est loin d’être une épicerie où l’épicier en chef veut céder la place à son fils.

Une déclaration faite devant Pierre Ngolo et Michel Ngakala que les proches de Kiki Sas sou trouvent irrévérencieuse et intellectuellement malhonnête à l’égard de Denis Sassou Nguesso et de son fils Kiki. Selon l’un d’eux, vouloir comparer le Congo à une épicerie est une figure de style dégradante et dénigrante.

A la fois, les propos de Gabriel Ondongo son jugés symptomatiques à l’état d’esprit de nombreux hommes politiques congolais qui assimilent la volonté affichée de Kiki de succéder à son père au profit et à une faiblesse politique.

A cette veillée sur l’avenue Mayama de la famille Ngoulou, les ambitions de Kiki ont été débattues à la loupe, ainsi que son renoncement. Certains cadres du PCT complotent en coulisse pour un retrait de Denis Sas sou Nguesso de la scène politique en 2012 en faveur du secrétaire général du parti Pierre Ngolo.

Sacer-infos.com par Stany Franck

 

Congo: comment JDO et Sassou ont mis en veille les ambitions présidentielles de son fils Kiki

août 29, 2018

Denis Christel Sassou Nguesso dit Kiki

Dans une interview accordée au média La Tribune Afrique, Denis Christel Sas sou Nguesso se rétractait dans son rêve de se présenter aux présidentielles de 2021 pour succéder à son père. Des fortes pressions venant du PCT, avec le feu vert de Denis Sassou Nguesso, ont eu raison pour le moment de l’acharnement de Kiki. Mais comment en est-on arriver là ?

La nouvelle est tombée comme une bombe dans les états majors des partis politiques, avec un effet boomerang sur la diaspora et la population : «  Kiki ne sera plus candidat en 2021 ». Est-ce Pierre Ngolo et la machine PCT qui ont eu raison de Kiki ?

Selon un cacique du PCT qui a requis l’anonymat, Pierre Ngolo ne pouvait s’affronter à Kiki sans l’aval de son père, Denis Sassou Nguesso. Sassou a vite compris la mauvaise tournure que prenait le rêve de Kiki et a décidé d’agir afin d’épargner à son fils des coups bas en préparation.

Lors d’une session de contrôle au parlement, le chef de l’opposition Pascal Tsaty Mabiala, pourtant boudé par les siens, s’était interrogé sur la provenance des fonds de Kiki, qui avait décidé de supplanter l’État en menant des actions philanthropiques hors de sa circonscription électorale, lui, qui n’est qu’un simple député.

Dans la population, ce discours de Tsaty Mabiala avait bien calé, et dans ses moments de crise économique, le fils du chef de l’État est pointé du doigt par tous comme l’un des principaux pillard des fonds publics.

Au PCT, les origines Kinoises de Kiki dérangent et personne ne rêve de le voir diriger le Congo. Par ailleurs, son rêve de lancer une OPA sur le PCT ne lui a créée que des ennemis.

Les mauvaises compagnies de Kiki lui ont aussi valu une mise en garde de son père. Kiki s’est entouré des flatteurs, incompétents et trop rêveurs, qui se sont mis à fuiter les informations sur leurs ambitions dont la plus importante serait la neutralisation du PCT et la mise à la retraite de tous ses caciques.

Une succession des faits qui ont poussé le très écouté et puissant JDO d’intervenir directement auprès de son oncle Denis Sas sou Nguesso afin de refroidir Kiki. Les ambitions divisant de plus en plus la famille en deux bandes ; d’un côté Edgar Nguesso et les Dirat et de l’autre Kiki et Claudia, ont facilité la tâche au père Sassou qui s’est servi des caciques du PCT contre son fils.

Mais un autre cacique du PCT voit en cette démarche de Sassou Nguesso, une occasion de donner un visage à ses ennemis internes. Ceux qui se sont opposés farouchement à l’idée d’une candidature de Kiki se sont d’une manière exposés, et pourraient en subir des conséquences dans le futur. « Il est fort probable que dans deux ans, on reparle encore de Kiki Sassou » conclut-il.

Sacer-infos.com par Stany Franck

JDO: Jean-Dominique Okemba

Congo: Denis Christel Sassou Nguesso déclare la guerre à ses parents

août 17, 2018

Liste des dirigeants congolais ayant caché de l’argent dans les paradis fiscaux

mai 8, 2018

 

 

 

Une enquête planétaire réalisée par une centaine de journaux sur 11,5 millions de documents a révélé des avoirs dans les paradis fiscaux de 140 responsables politiques ou personnalités de premier plan. Plusieurs responsables congolais sont cités, directement ou indirectement.

Plus de cent médias répartis dans 77 pays, regroupés au sein du Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ), dévoilent le résultat d’une enquête de neuf mois. Intitulée « Panama Papers », elle rend publique l’identité des clients de Mossack Fonseca, une firme panaméenne chargée de créer et domicilier des sociétés basées dans des paradis fiscaux. Plus de 214 000 entités offshore sont impliquées dans les opérations financières dans plus de 200 pays et territoires à travers le monde, selon le consortium.

 

Voici la liste des congolais ayant directement et indirectement des comptes offshores

 

1 – DENIS CHRISTEL SASSOU NGUESSO

-Banco Privée d’Andorre (BPA) : 825.000.000 (Euro)

Jyske Bank(Gibraltar) Limited : 400.000.000 ( Euro)

EFG Bank (Gibraltar) Ltd : 150.000.000 ( Euro)

Fidelity Bank ( Cayman) Limited : 600.000.000 ( Dollars)

Cainvest Bank and Trust Limited (Cayman) : 60.000.000 ( Dollars)

Arab African International Bank ( Dubai) : 460.000.000 ( Dollars)

Bank of sharjah ( Dubai) : 48.000.000 ( Dollars)

Malayan Banking (BHD- Singapur) : 70.000.000 (Dollars)

Bank of China Limited ( Hong Kong) : 340.000.000 (Dollars)

Mauritius Commercial Bank Limited ( île Maurice) : 8.000.000 ( Dollars)

 

2- RODOLPH ADADA

The Oxxy Bank Limited (Belize) : 300.000.000 ( Dollars)

Bank of Bermuda Limited ( îles Caiman) : 200.000.000 (Dollars)

-Fortis Bank Limited ( îles Caiman) : 300.000.000 (Dollars)

KB Luxembourg S.A ( Monaco) : 5.000.000 ( Euro)

 

3- JEAN RICHARD BRUNO ITOUA

Banco del Pacifico S.A ( Panama) : 30.000.000 ( Dollars)

Bancafe S.A ( Panama) : 4.000.000 ( Dollars)

 

4 – JEAN JACQUES BOUYA

-Abu Dhabi Islamic Bank (Dubai) : 600.000.000 ( Dollars)

Bank of Baroda ( Dubai) : 280.000.000 (Dollars)

Agricultural Bank of China ( Hong Kong) : 960.000.000 ( Dollars)

Bank SinoPac ( Hong Kong) : 480.000.000 (Dollars)

China Construction Bank ( Hong Kong) : 758.000.000 (Dollars)

Banque des Mascareignes Limited ( île Maurice) : 152.000.000 ( Dollars)

Banco Surinvest S.A ( Uruguay) : 80.000.000 (Dollars)

Arab Bank Plc ( Singapur) : 230.000.000 ( Dollars)

Banque Pasche Monaco : 12.000.000 ( Euro)

-Jyske Bank(Gibraltar) Limited : 32.000.000 ( Euro)

 

5- GILBERT ONDONGO

Banque Pasche Monaco : 3.000.000 ( Euro)

The Bank of East Asia Limited ( Hong Kong) : 783.000.000 ( Dollars)

Bank Sinopac ( Hong Kong) 271.000.000 ( Dollars)

Banco Portugues de Negocios S.A ( Cap Vert) : 40.000.000 ( Dollars)

Banco Espiritu Santo S.A ( SFE Cap Vert) : 143.000.000 – Dollars)

 

6- LUCIEN EBATA

Dresdner Bank Monaco : 32.000.000 ( Euro)

Capital G Bank Limited ( Bermude) : 420.000.000 ( Dollars)

Alexandria Bancorp Limited ( île Caiman) : 60.000.000 ( Dollars)

Centrale Van Bank Aruba ( Antilles Hollandaises) : 11.000.000 ( Dollars)

 

Avec Sacer-infos.com

Congo: les élucubrations de Denis Christel Sassou-Nguesso

mai 4, 2018

 

Alors que se profile pour le 7 mai 2018 le procès politique du Général Jean-Marie Michel Mokoko, le distrayeur fils du dictateur Sassou fait une saillie nauséabonde sur ce qu’il croit être la bonne gouvernance au Congo-Brazzaville ; Celle-là qui fait la part belle aux voleurs des 14 000 milliards de francs CFA des « générations futures » et aux prédateurs de nos richesses.

On pensait avoir touché le fond avec le père, mais les récentes déclarations du fils nous laissent pantois et en ont retournées plus d’un dans le landerneau de la politique congolaise. Il est évident que nous n’attendions rien de celui qui n’a pas pu et su gérer les deux entreprises étatiques (La COTRADE et la SNPC) que son tyran de père lui avait données. Pendant que son père fait semblant de prôner les « antivaleurs », le fils sublime le vol d’où son manque de crédibilité. C’est le monde à l’envers.

Celui que la plupart des Congolais qualifient de voleur, d’incompétent pour avoir contribué pour une part non négligeable à la dette du Congo, se mue en donneur de leçons à la jeunesse congolaise et aux Congolais de l’extérieur. Il sied à ce monsieur de comprendre que le Congo n’est pas une démocratie mais une dictature féroce qui n’a rien à envier à celle de sa cousine de la Corée du Nord. Dans une démocratie, sa place serait en prison pour crimes économiques et malversations financières. Ses comptes bancaires à Panama et ailleurs ne plaident pas pour sa probité dans la gestion des affaires publiques de l’État congolais. Comment peut-on promettre monts et merveilles en période de vaches maigres, alors que l’on n’a pas pu le faire en 34 ans de pouvoir absolu quand le lait et le miel coulaient ?

Le plan de succession dynastique qui se met en place sous nos yeux est devenu le leitmotiv de cette fuite en avant afin de perpétrer un système mafieux et tyrannique qui met en coupe réglé le peuple congolais. Ce peuple jadis vaillant en est réduit à la mendicité et ne vit plus que de dons reçus de ceux-là mêmes qui dilapident nos deniers publics.

La théorie des traits de personnalité des leaders met en valeur les caractéristiques, comme l’honnêteté et l’intégrité, pour avoir la capacité à influencer les autres de contribuer à l’efficacité et au succès des organisations dont ils sont membres. Force est de constater que notre Baby DOC ne s’inscrit pas dans cette lignée, lui qui prône l’impunité pour les fossoyeurs de l’économie congolaise. Mais le contraire nous aurait étonnés et l’expression « tel père, tel fils » trouve ici toute sa signification. C’est le malheur des enfants d’hommes politiques congolais qui se mettent dans les pas de leurs géniteurs tels qu’ils soient. L’intelligence ne se transmet pas, mais la bêtise oui. Ce n’est pas de l’intelligence des « diplômes » dont nous parlons, mais de cette capacité à comprendre le monde qui nous entoure et à apporter des solutions idoines aux problèmes qui se posent à nous. Porter le nom d’un personnage fut-il illustre ne suffit plus pour prétendre présider aux destinées d’un pays. Ce qui nous intéresse c’est ce qu’ils ont dans la tête. A cette allure, la partie n’est pas gagnée car nous allons continuer à faire du neuf avec du vieux et dans ce cas le succès n’est pas garanti.

Ce que nous croyons, c’est qu’il faut que le Congo-Brazzaville, qui a besoin de ses cadres, redevienne une démocratie qui permettra l’expression de toute congolaise et de tout congolais afin que la société civile et une nouvelle classe politique émergent de cette chienlit.

Ce n’est pas de gaieté de cœur que nous nous retrouvons à l’extérieur de notre pays en exerçant ce que nous aurions dû faire chez nous au Congo-Brazzaville. Ce que nous refusons, c’est de nous mettre à votre service parce que vous n’êtes pas les représentants légitimes du peuple congolais. Nous aurions aimé apporter notre pierre à l’édifice, mais l’emprisonnement comme seule perspective ne nous enchante pas.

Vous vous êtes permis de parler de l’absence des « combattants », ces jeunes qui manifestent contre votre politique irrationnelle, dans les pays comme le Sénégal, la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso. Ces pays à la différence du Congo s’essaient à la démocratie bien qu’imparfait comme système de gouvernance mais qui a l’avantage d’être l’expression de la volonté populaire contrairement à vous qui êtes versés dans le culte de la personnalité, l’idolâtrie et le narcissisme politique.

Il est évident que, le Congo-Brazzaville n’étant pas une démocratie mais encore une fois une dictature, les citoyens congolais honnêtes puissent s’exprimer sur les réseaux sociaux qui échappent à la censure.

Le procès politique du Général Jean-Marie Michel Mokoko qui s’ouvre le 7 mai 2018 à Brazzaville marque un net recul des libertés fondamentales dans notre pays. Les dés sont jetés sur le sort d’un citoyen dont on ne reconnait aucun motif de condamnation. Tout ceci est l’œuvre de minables petits comploteurs. Et sur ce point votre silence n’était plus qu’assourdissant. Le monde entier nous regarde car nous sommes devenus la risée de la communauté internationale tant en matière de gouvernance par la dissimulation de notre dette, de politique étrangère hasardeuse avec des escapades new-yorkaises et surtout en matière de violations des droits de l’homme par une répression policière sans commune mesure. Notre drame est de constater de notre vivant que notre pays est une dictature et croyez-nous en que cela est douloureux.

Pour le Congo de demain, nous ne pourrions faire table rase du passé car nous devons en tirer les leçons pour servir le présent et mieux affronter notre avenir. L’évaluation de nos politiques devra être la règle si nous voulons nous améliorer. L’erreur est humaine, l’entêtement (dans son erreur) est diabolique. Plus tôt que tard se posera la question des 14 000 milliards de francs CFA car nous en aurons besoin pour le développement de notre pays qui est un chantier perpétuel. La justice est la clé de voûte d’une société de confiance.

 

La sagesse aurait voulu que vous adoptiez un profil bas après votre passage à Paris dans les locaux de la police judiciaire pour le dossier des biens mal acquis qui concerne votre famille et vous. Mais cette envie irrépressible de vouloir succéder à votre père comme dans un royaume vous a amené à tomber le masque. Tant mieux, mais nous restons vigilants pour que vous ne transformiez pas la république du Congo en un royaume nègre.

Tous ces faits précédemment cités nous poussent à penser en toute franchise que vous n’êtes pas l’homme de la situation pour conduire les destinées de notre beau pays bien que délabré. Si derechef dans un scrutin libre et démocratique vous étiez élu par le peuple congolais souverain, alors je m’inclinerai devant la volonté populaire. Mais tant que va persister cette dictature au Congo, vos croyances à l’instar des chimères ne seront que des vœux pieux. Vous avez décidé de suivre la voie de l’impunité, de la gabegie, de la dictature de votre mentor et sachez aussi que les résultats n’en seront pas différents. L’un à mis le pays par terre vous vous empressez de le mettre sous terre. En démocrates et républicains congolais que nous sommes, nous veillerons à ce qu’il n’en soit ainsi.

Il y a ceux qui se bonifient à l’exercice du pouvoir ; Mais dans votre cas d’espèce, il n’en est rien. C’est le néant et le vide sidéral. Formaté comme vous l’êtes, votre jeunesse doit vous pousser à changer de logiciel de pensée pour le bien du Congo, notre patrimoine commun.

L’apogée de l’immaturité politique que vous incarnez c’est d’organiser des grands sommets générateurs de dépenses publiques inutiles pour la création d’un hypothétique Fonds bleu alors que dans le même temps le peuple congolais croupit dans la misère car vous êtes incapables de payer ne fût-ce que les salaires des fonctionnaires, les pensions des retraités et les bourses des étudiants.

C’est Arthur Schopenhauer qui écrivait : « La difficulté n’est pas de voir ce que personne n’a jamais vu mais de penser comme personne n’a jamais pensé au sujet de quelque chose que tous voient ».

 

Congo-mfoa.com par Patrice Aimé Césaire MIAKASSISSA