Tout au moins pour le moment Denis Christel Sassou Nguesso dit Kiki aurait renoncé à succéder à son père suite à cette violente dispute entre les deux. Mais avec les Nguesso, tout est possible et un retour au rêve de succession n’est pas exclut.
La principale cause de la violente dispute serait le mariage de Kiki avec sa fiancée Kinoise Nathalie Bumba dont il veut faire comme deuxième épouse. Denis Sassou Nguesso aurait reproché à son fils de vouloir organiser un mariage ostentatoire, alors que le pays traverse une grave crise économique qui a réduit le peuple à le mendicité.
Un reproche que Kiki n’aurait pas apprécié, rappelant à son père être assez majeure pour décider sur sa vie privée. L’insistance de son père a fait péter les câbles à Kiki qui en a saisi l’occasion pour lâcher quelques vérités à Denis Sassou.
Selon une source présente lors de la dispute, Kiki aurait rappelé à son père avoir été éduqué par sa mère et non par lui. « Nuit été Edith,tu nous aurais jamais reconnu, j’ai grandi avec ma mère qui a su me donner une bonne éducation, pendant que toi n’avait des yeux que pour les Ninelle, Joujou et Sandrine »
Des propos blessants que Denis le père n’a pas du tout gobé rappelant à son tour son vœu de faire de son fils Kiki son successeur. Un grand signe d’amour paternel selon lui.
« Ton pouvoir,je n’en veux plus ! Tu veux me laisser un pays en faillite pour qu’on me tue ? Si tu m’aimais comme tu le dis,ta famille ne me traiterait plus de Zaïrois par respect à toi » aurait rétorqué Kiki
Certainement très remonté, Kiki avait décidé de vider toute sa colère ce jour en insistant sur l’organisation de son mariage coutumier qui dit-on aurait eu lieu dans la discrétion totale.
« Avant de vouloir faire de moi ton successeur malgré moi, demandes avant tout à tes proches de restituer tout l’argent qu’ils ont volé . Ne vois tu pas que le pays est au rouge ?… Je sais que tu veux m’imposer comme successeur de peur de voir Okemba être à la manœuvre après toi. Mais moi je n’en veux plus, car plus rien de ne manque pour vivre ma vie tranquillement. »
Denis Sassou aurait réitéré à son fils son souhait d’annuler son mariage ostentatoire prévu à Kinshasa et exigé à sa garde de lui ramener la liste de tous ceux qui oseront traverser le fleuve Congo pour y assister.
Mercredi 5 octobre, c’est le ministre des finances congolais, Calixte Ganongo, qui a été coincé au détour d’un couloir du palace Mayflower, dans la capitale américaine, par un représentant du cabinet d’avocats White & Case, qui lui a remis l’ordre de venir s’expliquer dans ses bureaux le 26 octobre. Deux semaines plus tôt, Denis-Christel Sassou-Nguesso, le fils du président de la République du Congo connu pour son train de vie luxueux et surnommé « Kiki le pétrolier », a lui aussi reçu, le 19 septembre, une citation à comparaître au bureau des avocats. Les deux hommes ne sont pas incriminés à titre personnel, mais ont ordre de détailler ce qu’ils savent des actifs possédés par le Congo aux Etats-Unis.
Niveau vertigineux
Ces convocations judiciaires sont les derniers rebondissements de l’affaire Commisimpex, une longue bataille qui oppose l’homme d’affaires anglo-libanais Mohsen Hojeij et Denis Sassou-Nguesso, reconduit en mars à la tête du pays après avoir changé la Constitution et organisé des élections très controversées. Dans les années 1980, le premier possédait à Brazzaville l’entreprise de BTP Commissions Import Export (Commisimpex) et a effectué pour le Congo une série de travaux publics : réhabilitation d’une palmeraie, travaux d’assainissement de camps militaires, construction de « villages pour travailleurs »…
A l’époque, la facture n’avait été que très partiellement réglée. Depuis, les deux hommes, qui se connaissaient bien avant de se brouiller, règlent leurs différends devant les tribunaux. Ces dernières années, M. Hojeij semble avoir accéléré l’offensive. A force d’amendes et de dépassements d’échéances, la somme qu’il réclame atteint désormais le niveau vertigineux d’un milliard de dollars (900 millions d’euros). Soit l’équivalent de 12 % du PIB du Congo.
L’homme d’affaires a marqué des points ces dernières années. En 2000 et en 2013, il a remporté deux jugements de la cour d’arbitrage de la Chambre de commerce internationale (CCI), basée à Paris, qui ont reconnu sa dette. Son objectif est désormais de les faire exécuter. Il faut pour cela les faire reconnaître dans différents pays pour essayer ensuite de saisir les biens appartenant au Congo ou au clan de M. Sassou-Nguesso.
Aux Etats-Unis, c’est chose faite depuis décembre 2015, puisque la cour du district de Columbia a reconnu l’arbitrage de la CCI. Il s’agit désormais d’identifier les biens qui peuvent éventuellement y être saisis. « Nous nous intéressons notamment à des résidences autour de Washington D. C., dans le Maryland », explique Francis Vasquez, l’avocat de M. Hojeij, du cabinet White & Case. Il est aussi question de comptes en banque, de revenus pétroliers, d’avions, de bateaux, de cargaisons de matières premières.
Jeu du chat et de la souris
Les avocats ont cependant besoin d’avoir plus d’informations sur ces actifs pour certifier l’identité des propriétaires. C’est dans ce cadre qu’interviennent les citations à comparaître. Ceux qui les reçoivent sont priés de se présenter au cabinet d’avocats pour partager les informations qu’ils possèdent sur les actifs du Congo. S’ils ne viennent pas, ils s’exposent à une amende, qui peut s’élever à plusieurs milliers de dollars par jour.
Antoinette Sassou-Nguesso et Denis-Christel Sassou-Nguesso n’ont pas répondu à leur convocation. Le ministre des finances, M. Ganongo, est attendu le 26 octobre. « Je ne suis pas très confiant qu’il se présente », sourit M. Vasquez.
C’est donc un jeu du chat et de la souris qui se met en place à chaque fois qu’un officiel du Congo ou qu’un proche de la famille du président se rend aux Etats-Unis. Pour être légale, la convocation (subpoena) doit être remise en main propre. Les avocats de M. Hojeij doivent donc repérer les personnes qui les intéressent et les coincer pour leur remettre le subpoena. Le 5 octobre, le ministre des finances, M. Ganongo, était ainsi à Washington pour le sommet annuel du Fonds monétaire international quand il a été surpris au Mayflower. « Juste après avoir reçu la convocation judiciaire, il s’est précipité vers une bouche de métro », raconte M. Vasquez.
En juin, quand la première dame congolaise a reçu la sienne, une altercation avec son service d’ordre a brièvement éclaté, selon les documents judiciaires. L’avocat qui a remis la citation à comparaître a été détenu quelques minutes par des hommes armés. Il avait fallu qu’un autre avocat qui suivait l’affaire appelle le numéro d’urgence de la police américaine pour demander de l’aide avant que son confrère soit finalement relâché.
Par ailleurs, M. Hojeij, qui consacre l’essentiel de son temps à tenter d’obtenir le paiement de sa dette, a aussi lancé des procédures en France. Une saisie de 6 millions d’euros puisés dans les comptes en banque des autorités congolaises en France a déjà été permise par le tribunal de grande instance de Paris en juillet 2015 et en décembre 2015.
Au Congo, M. Hojeij n’a cependant pas laissé que des bons souvenirs. Si personne ne conteste la dette initiale, beaucoup de voix se sont émues de la façon dont la somme a gonflé de façon exponentielle jusqu’à atteindre un milliard de dollars. Les autorités congolaises ont de leur côté tenté de renverser la vapeur. Elles ont déclaré Commisimpex en faillite en 2012, lui attribuant une dette fiscale de 700 millions d’euros. Ce serait donc l’entreprise de M. Hojeij qui devrait de l’argent au Congo et non l’inverse. L’homme d’affaire conteste ce verdict, qu’il juge frauduleux et a également été rejeté par la justice française. Après trois décennies, la bataille ne semble pas sur le point de se conclure.
Denis-Christel Sassou-Nguesso. Crédits : BrazzaNewsCe 19 juillet 2006, dans une jolie villa de Brazzaville, Denis-Christel Sassou-Nguesso, le fils cadet du président du Congo, fait preuve d’un certain appétit. Il déjeune avec les représentants d’une société minière australienne, Sundance Resources, qui lui présentent le projet Mbalam-Nabeba : une mine de fer dans les collines boisées de l’ouest du Congo, chevauchant la frontière avec le Cameroun.
Les études sont faites, les investisseurs sont prêts. Il ne manque plus que les permis miniers, d’exploration d’abord, d’exploitation ensuite, pour lesquels le feu vert doit venir du président Denis Sassou-Nguesso lui-même. Cette signature du chef de l’Etat, qui cumule plus de trente-deux ans à la tête du pays, est la clé du coffre renfermant les ressources naturelles du Congo. Et le fils du président semble bien décidé à la monnayer.
Une bonne affaire
Comme d’autres membres de sa famille visés par la procédure dite des « biens mal acquis » à Paris, Denis-Christel est connu pour son train de vie ostentatoire et ses goûts de luxe, avec ses voitures de sport Porsche Cayenne ou Bentley coupé, ainsi que des visites fréquentes chez Christian Dior, Christian Lacroix ou Louis Vuitton dans les beaux quartiers de Paris. Et cela alors que, dans son pays, la moitié de la population vit sous le seuil de pauvreté, selon la Banque mondiale, malgré les richesses naturelles – pétrole, minerais et bois notamment.
A table avec ses convives, Denis-Christel réfléchit. Il se sait en position de force car deux entreprises étrangères sont déjà en compétition, qui ont obtenu des permis non exclusifs de prospecter dans la zone convoitée par Sundance. Sans louvoyer, il demande un intéressement dans le projet qui lui est présenté, plus important qu’initialement prévu.
Après ce séjour à Brazzaville des représentants de Sundance, dont deux sont camerounais, un fax interne de l’entreprise australienne suggère la création d’une société au Congo dont 30 % du capital serait entre les mains d’« actionnaires locaux, c’est-à-dire Denis [-Christel] et Rodrigue Nguesso », ce dernier étant le neveu du président. Le signataire du fax, un certain David Porter, semble suggérer que la répartition 70 %-30 % est une bonne affaire : « Ces personnes (…) qui ont un lien de parenté avec le président, ont fait des deals 50-50 avec des compagnies pétrolières étrangères », écrit-il.
En novembre 2006, c’est fait : la société Congo Iron est créée et s’empresse de demander des permis miniers exclusifs près de Nabeba.
Joint au téléphone par le Monde Afrique, Denis-Christel Sassou-Nguesso affirme qu’il n’a rien à voir avec Sundance. « Je ne sais pas qui ils sont », a-t-il répondu à propos des représentants de l’entreprise australienne. « Mais eux, ils vous ont dit qu’ils me connaissaient ? » Oui. « Je ne pense pas qu’ils vous ont dit qu’ils me connaissent. » Le fils du président congolais, surnommé « Kiki le pétrolier » dans son pays, a refusé de répondre à d’autres questions et a raccroché sec en concluant : « C’est plutôt à eux qu’il faut vous adresser. »
« Kiki le pétrolier »
La surprise de « Kiki » de voir son nom apparaître dans le projet minier Mbalam-Nabeba est sans doute liée à la façon pour le moins insolite dont cette affaire est en train d’être rendue publique.
David Porter, 67 ans aujourd’hui, géologue de formation, est un vieux routier australien de l’univers minier, dans son pays et en Afrique. C’est lui qui a initié le projet Mbalam-Nabeba en 2005 et a coordonné ensuite les négociations avec les Sassou-Nguesso.
Or c’est Porter lui-même qui a révélé, sans le vouloir, les tractations compromettantes de la compagnie. En conflit avec son ancien employeur, qui refuse de lui payer certains de ses honoraires, il a assigné Sundance en justice dans deux procès en 2007 et 2013. Pour justifier de tout le travail qu’il a accompli, il dépose au tribunal de Perth des piles de documents confidentiels, fax et courriels, sans se douter que leur contenu allait créer un scandale.
Ces documents, que le Monde Afrique a pu consulter, sont explicites. Dans son témoignage écrit, Porter raconte comment, lors d’une visite au Cameroun en juin 2006, il propose au président du comité de direction de Sundance, John Corr, d’envoyer à Brazzaville l’une de ses connaissances, Olivier Fabrice Sil, juriste, employé de la Standard Chartered Bank, « qui a été à l’université avec le fils du président du Congo ». Fabrice Sil a obtenu une maîtrise en droit des affaires à l’Université de Versailles Saint-Quentin et a ensuite travaillé dans plusieurs banques. Porter détaille son plan : « Les partenaires locaux potentiels seraient le fils du président et d’autres membres de sa famille ou des associés proches et ils s’attendraient à une part de 30 % du capital. »
« En leur nom »
Dans la plupart des affaires de corruption, les plus hauts dirigeants des entreprises concernées parviennent à convaincre les enquêteurs qu’ils ignoraient les commissions et pots-de-vin décidés aux échelons inférieurs. Pas cette fois. Les documents déposés au tribunal de Perth montrent que plusieurs membres du conseil d’administration de Sundance de l’époque étaient au courant de la participation des Sassou-Nguesso dans le projet, y compris Alec Pismiris et John Corr, qui n’ont pu être joints par le Monde Afrique.
Lors d’une réunion, le 1er décembre 2006, le conseil d’administration de Sundance décide de racheter une partie des actions de la « partie congolaise » dans Congo Iron pour réduire sa participation à 10 %. Un mois plus tard, Fabrice Sil annonce à quelques collègues de Sundance, dont le PDG, que Rodrigue et Denis-Christel Sassou-Nguesso sont enfin prêts à vendre les parts qu’il « détient en leur nom » dans Congo Iron.
Une copie de ce courriel a été déposée au tribunal par Porter lui-même. Pourtant, contacté par téléphone, il dit ne pas connaître l’identité des actionnaires congolais de Congo Iron, tandis que Fabrice Sil nie catégoriquement que la famille du président Sassou-Nguesso était impliquée.
Le projet d’extraction de minerai Mbalam-Nabeba au Congo-Brazzaville par le groupe australien Sundance Resources Limited. Crédits : Sundance Resources Ltd
A Perth, le matin du 8 mars 2007, dans son gratte-ciel de verre face à l’océan Indien, le conseil d’administration de Sundance décide que « la partie congolaise » recevra 15 millions d’actions de Sundance en échange des 20 % de Congo Iron que les Sassou-Nguesso ont accepté de vendre, mais avec pour condition « la délivrance de permis exclusifs de recherche ».
En juillet 2007, les permis de recherche tant convoités sont signés par le président Denis Sassou-Nguesso.
Défaut de paiement
Un an après, le 10 octobre 2008, Sundance annonce officiellement à la Bourse australienne qu’elle va augmenter sa participation dans Congo Iron à 85 % et, pour cela, qu’elle attribuera, en trois tranches, 33 millions d’actions de Sundance à une société écran enregistrée au Congo, Congo Mining Investments SA (ComInvest), « représentée » par Fabrice Sil, mais sans spécifier qui en sont les actionnaires. Cette transaction aura une valeur totale de 9,6 millions d’euros.
En 2012, deux mois après le versement de la dernière tranche d’actions, le président Sassou-Nguesso signe un permis d’exploitation qui donne un droit exclusif à Sundance d’extraire le fer des collines de Nabeba.
Le conseil d’administration de Sundance a été entièrement renouvelé depuis les décisions de 2006 et 2007, et aucun de ses membres actuels n’a été impliqué dans les négociations avec les Sassou-Nguesso. De plus, la chute des prix des matières premières à partir de 2011 a entraîné Sundance avec elle, mettant aujourd’hui l’entreprise en grande difficulté. Contactée par courriel, la direction de Sundance a annoncé qu’elle a lancé une enquête interne.
David Porter, lui, a gagné son second procès à propos de ses honoraires. Sundance a été condamnée en décembre 2015 à lui verser plus de 3 millions d’euros. Mais il risque de ne jamais toucher cet argent, d’une part parce que Sundance se trouve actuellement en défaut de paiement, et d’autre part parce que la justice australienne pourrait ouvrir une enquête sur la base de ses révélations de corruption. L’Australie sanctionne la corruption à l’étranger avec des peines allant jusqu’à dix ans de prison et une forte amende.
Cette enquête a été réalisée en collaboration avec le groupe de presse australien Fairfax.
Rendre accessibles les soins de santé aux populations vulnérables, tel est le mobile du programme de santé communautaire qui commence, le samedi 6 juin 2015, à Pointe-Noire. Initié par le député élu Denis Christel Sassou-Nguesso, en partenariat avec le Ministère de la santé et de la population, ce programme s’étendra sur l’ensemble du territoire congolais.
Le Gouvernement s’emploie à offrir aux Congolais les soins de santé nécessaires: la construction et la réhabilitation des infrastructures, l’acquisition des équipements, des médicaments et d’autres intrants, sans oublier la mise en œuvre de diverses mesures de gratuité sont visibles. Mais, cette offre de santé reste encore insuffisante. Ce constat a conduit le député Denis Christel Sassou-Nguesso à mettre en place un programme des soins de santé, caractérisé par l’administration comme gratuit, en faveur des populations vulnérables. C’est un hôpital mobile, une «caravane sanitaire», qui va sillonner les différentes contrées du pays, afin d’y administrer des soins de santé.
Modeste contribution d’un élu du peuple
Pour Denis Christel Sassou-Nguesso, ce programme de santé communautaire est une contribution, modeste soit-elle, d’un élu du peuple, aux efforts de l’Etat dans un domaine qui touche toute les couches sociales du pays. Parce que le mandat du député est national, il ne peut pas se contenter de mener des actions que dans sa circonscription électorale. De par sa durée et la diversité des soins de santé qu’il compte apporter, ce programme est le premier du genre au Congo. Il a pour objectif d’apporter, gratuitement et de façon ponctuelle, des soins aussi bien préventifs que curatifs, aux populations vulnérables. Il s’agit, en réalité, d’accompagner l’action du gouvernement. La ville de Ouesso, dans la Sangha, au Nord du pays, sera la prochaine étape de cette caravane des soins de proximité.
Quatre sites pour des soins de santé diversifiés
Dans la ville de Pointe-Noire, qui en servira de rampe de lancement, ce programme s’exécutera, pendant un mois environ, selon l’affluence, sur quatre sites, dont deux à l’hôpital général de Loandjili, qui est le point de départ de la caravane.
Loandjili 1 est réservé à la prise en charge des spécialités comme les analyses biologiques, l’imagerie médicale et l’I.r.m, la chirurgie ophtalmologique, la stomatologie, l’anesthésie et la réanimation, les consultations pédiatriques, la médecine interne et la cardiologie.
A Loandjili 2, seront reçus les cas de chirurgie bucco-maxillo-faciale ainsi que d’anesthésie et réanimation. L’hôpital général Adolphe Sicé recevra les différents cas de chirurgies (pédiatrique, O.r.l, gynécologique), d’anesthésie et réanimation, des consultations pédiatriques, de médecine interne et de cardiologie. Le dernier site, l’hôpital de base de Tié-Tié, est réservé à la chirurgie générale, l’anesthésie et la réanimation, aux consultations pédiatriques, à la médecine interne et à la cardiologie.
La constance
A travers cette action d’intérêt national, le député élu Denis Christel Sassou-Nguesso affiche sa constance dans la mise en œuvre des actions de nature sociale, car cette campagne des soins de santé aux personnes vulnérables n’est pas la première. Il a déjà, antérieurement, mené plusieurs activités sur le terrain, dans ce cadre. Allusion faite aux campagnes de dépistage du cancer du col de l’utérus, de vaccination des jeunes filles contre le cancer du col de l’utérus, des soins divers et de vaccination, à Oyo, sans oublier des dons de matériel sanitaire, l’organisation du 6ème symposium de carcinologie, à Dolisie, et de la 1ère journée médicale et pédagogique. Il a également offert des dons d’ambulances aux hôpitaux du département de la Bouenza. En somme, la «caravane de santé», qui va se dérouler dans les principales villes et localités, du Sud au Nord du Congo, constitue un nouveau palier des actions que le député Denis Christel Sassou-Nguesso envisage en faveur de la santé de ses compatriotes. Il apporte ainsi, à sa manière, la pierre à la promotion de la politique de santé du président de la République.
Une petite société de négoce à un seul actionnaire, Philia, liée à la raffinerie publique congolaise dirigée par le fils du président congolais, Denis Christel Sassou Nguesso, détourne de substantiels revenus du pétrole du Congo-Brazzaville, affirme une ONG suisse, La Déclaration de Berne (DB), ce que dément la présidence congolaise.
Dans un rapport publié début mars, cette ONG, réputée pour ses enquêtes sur la corruption des dirigeants africains, publie le résultat d’une enquête menée sur un contrat qui lui est parvenu anonymement. Cette enquête lie la société Philia à la Coraf, la raffinerie publique congolaise, dirigée par Denis Christel Sassou Nguesso.
Selon la DB, Philia a obtenu un contrat exclusif pour l’exportation des produits pétroliers congolais, sans appel d’offres lancé par la Coraf.
« Philia a agi comme un pur intermédiaire entre la Coraf et les marchés internationaux, se contentant de revendre immédiatement ses cargaisons à des tiers, parmi lesquels figurent d’autres négociants suisses », écrit la DB.
Philia a ainsi empoché, selon l’ONG, « des profits substantiels sans fournir aucun effort logistique ».
Interrogée sur ces accusations, une source à la présidence congolaise, s’exprimant sous couvert d’anonymat, a dénoncé une « ingérence » dans les affaires congolaises.
« Qu’elles soient fondées ou pas, ces accusations contre le fils du président relèvent d’une autre époque. C’est une ingérence sans précédent dans les affaires congolaises. Tôt ou tard, nous répondrons pour donner la vraie version des faits », a déclaré cette source.
Elle a précisé que Denis Christel Sassou Nguesso a fait partie du voyage en Europe effectué par le président congolais, qui est rentré mercredi matin. Selon elle, le fils du chef de l’État n’a pour sa part pas regagné Brazzaville mercredi.
La DB affirme que Philia a réalisé un chiffre d’affaires de 140 millions de dollars, en revendant 5 cargaisons de fioul congolais obtenues en 2013.
L’actionnaire unique de Philia est un Gabonais, Jean-Philippe Amvame Ndong, qui « entretient des relations privilégiées avec Denis Christel Sassou Nguesso », selon la DB.
L’ONG suisse indique encore que Philia a essayé « d’empêcher la publication » de son rapport par voie de justice. Philia a été déboutée pour deux de ses requêtes et a choisi de retirer les deux autres, indique l’ONG.
La DB indique encore que la Coraf « est un véritable gouffre financier pour le Trésor public congolais ». « Depuis 3 ans, l’État ne perçoit pas un centime en contrepartie du pétrole qu’il octroie à la raffinerie », ajoute l’ONG.
Selon la DB, « alors que la population congolaise vit dans la misère, Denis Christel Sassou Nguesso se distingue par ses dépenses faramineuses minutieusement recensées en France dans le cadre de l’instruction de l’affaire dite +des biens mal acquis+ ».
Pour la DB, l’histoire de Philia « montre comment les contrats pétroliers peuvent être pipés dans les arcanes du pouvoir, tout en gardant les apparences de la légalité ».
Jeuneafrique.com avec AFP