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Congo-Vie des partis : Blanchard Oba rejoint la majorité présidentielle

mars 3, 2021

Le président du Mouvement pour la solidarité et le développement (MSD), René Serge Blanchard Oba, a annoncé le 3 mars son départ de l’opposition congolaise et son soutien au candidat  de la majorité présidentielle Denis Sassou N’Guesso au scrutin présidentiel du 21 mars prochain.

René Serge Blanchard Oba/Adiac

Après avoir quitté la majorité présidentielle en 2015 pour rallier l’opposition dans le cadre du débat sur le changement ou non de la Constitution du 20 janvier 2002, le président du MSD vient de faire son come-back. Selon René Serge Blanchard Oba, la guerre du Pool a été la principale raison qui l’a poussé à quitter la majorité présidentielle. Aujourd’hui, il estime que l’opposition tourne en rond et n’avance plus depuis l’élection présidentielle de 2016.

« J’ai cru avec mes amis de l’opposition que nous pouvions apporter un plus, mais je déchante aujourd’hui. Je ne lance la pierre sur personne, j’assume les conséquences. Sans ambigüité, nous ne partageons plus la même vision sur la manière de conduire l’opposition et je n’en fais plus partie. C’est clair et sans ambages, je retrouve ma liberté. Avant, le MSD avait sa liberté. Nous retrouvons notre position d’avant… », a-t-il annoncé.

Dans la perspective de la présidentielle des 17 et 21 mars prochains, Blanchard Oba et son parti ont décidé de soutenir la candidature du président sortant. « Je décide aujourd’hui de soutenir le président Denis Sassou N’Guesso à qui j’ai jeté les pierres hier. Je n’ai pas honte de dire que je me suis trompé », a confessé René Serge Blanchard Oba.

D’après lui, aucun candidat de l’opposition au scrutin présidentiel de 2021 ne remplit les conditions pour présider aux destinées de la nation au cours des cinq prochaines années. « … Le cœur et la raison se sont réunis pour m’indiquer mes devoirs, soutenir le président Denis Sassou N’Guesso. C’est simple, c’est évident, cela n’appelle aucun malentendu », a déclaré le président du MSD devant un échantillon des militants de Brazzaville, soulignant l’intérêt du peuple de voter pour Denis Sassou N’Guesso.  

Cette décision de Blanchard Oba a reçu l’assentiment de sa base qui a également rendu publique une déclaration de soutien au candidat de la majorité présidentielle. Qualifié à tort ou raison comme un félon par ses collègues de l’Initiative pour la démocratie au Congo (IDC) dès son arrivée à l’opposition, René Serge Blanchard Oba a indiqué qu’il n’est ni traitre ni infiltré. « Je pense que l’avenir, c’est un Congo sans injures, un Congo qui prône l’amour. Traitre, infiltré, je suis habitué à cela compte tenu de ma position. Cela ne me fait ni chaud ni froid, je suis bien formé politiquement. J’ai accepté ce fardeau pour le peuple congolais, je vais l’assumer jusqu’au bout. J’ai un pari avec mes amis de l’opposition qui sont restés », a-t-il conclu, tout en prônant le rassemblement, le dialogue et la discussion.  

Avec Adiac-Congo par Parfait Wilfried Douniama

Présidentielle au Congo : Denis Sassou Nguesso investi candidat du parti au pouvoir

janvier 10, 2021
Le président congolais Denis Sassou Nguesso, à l’Élysée le 30 septembre 2019 lors de l’hommage à l’ancien président français Jacques Chirac.

Le Parti congolais du travail (PCT) a investi officiellement vendredi Denis Sassou Nguesso, comme son candidat à l’élection présidentielle qui doit se tenir au plus tard le 21 mars.

« Le Comité central du PCT approuve à l’unanimité l’investiture du camarade Denis Sassou Nguesso par le Comité national d’investiture en tant que candidat du PCT à la magistrature suprême de notre pays », a déclaré Esther Ayissou Gayama, membre du comité central du PCT.

Le PCT, qui a cumulé 46 ans au pouvoir, a tenu jeudi et vendredi dans la capitale la première session extraordinaire de son comité central pour décider cette investiture.

Denis Sassou Nguesso ne s’est pas encore prononcé

« Le Comité central demande au camarade Denis Sassou Nguesso de faire acte de candidature à l’élection présidentielle de mars 2021 (…) et lui assure de son soutien moral, matériel et financier », a ajouté Mme Ayissou Gayama.

Denis Sassou Nguesso, 77 ans dont 36 au pouvoir (1979-1992 puis depuis 1997) ne s’est pas encore prononcé.À LIRE Congo : qui face à Denis Sassou Nguesso en 2021 ?

Une fois candidat il aura notamment comme adversaire l’opposant Guy-Brice Parfait Kolélas, 60 ans, qui s’est dit récemment « prêt » à prendre part à la présidentielle.

Guy-Brice Parfait Kolélas, qui s’est classé deuxième à la présidentielle contestée de 2016, déplore le fait que la Commission électorale soit dirigée par Henri Bouka qui est par ailleurs premier président de la Cour suprême.

Mathias Dzon, 73 ans, ministre des finances entre 1997 et 2002 a également présenté sa candidature.

« Impératif catégorique »

La révision des listes électorales en vue de la présidentielle a démarré timidement jeudi et sera close le 16 février.

« La victoire du camarade président Denis Sassou Nguesso à l’élection présidentielle constitue pour le PCT un impératif catégorique. Nous avons les moyens d’y parvenir », a déclaré Pierre Moussa, secrétaire général du PCT.

Par AFP

Biens mal acquis : Denis Christel Sassou Nguesso mis en examen en France

février 8, 2020

Denis Christel Sassou Nguesso

Denis Christel Sassou Nguesso © Fondation Perspectives d’Avenir

 

Le fils du président Denis Sassou Nguesso a été inculpé en décembre 2019 par la justice française, dans l’affaire des biens mal acquis, qui vise le patrimoine de la famille Nguesso.

C’est pour « blanchiment de détournement de fonds publics » que Denis Christel Sassou Nguesso a été mis en examen par le juge d’instruction chargé de l’enquête principale dans l’affaire des biens mal acquis, qui vise des soupçons d’acquisition frauduleuse de patrimoine par différentes familles dirigeantes africaines à partir de fonds publics.

Âgé de 45 ans, Denis Christel Sassou Nguesso a été jusqu’en 2016 le numéro 2 de la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC). Député d’Oyo, au nord du pays, il a nié avoir toute ambition présidentielle pour le scrutin prévu en 2021, lors d’un entretien à Jeune Afrique en août 2018.

Dans un rapport rendu public également en août dernier, l’ONG britannique Global Witness l’a accusé d’avoir détourné plus de 50 millions de dollars des fonds publics en 2014.

Le président Sassou Nguessso contre-attaque

Denis Christel Sassou Nguesso est le premier membre de la famille du président congolais à être poursuivi dans ce volet de l’affaire depuis une première série de mises en examen en 2017, notamment pour des faits de recel et blanchiment de détournement de fonds publics. À l’époque, une fille du président et son mari, Julienne Sassou Nguesso et Guy Johnson, avaient alors été mis en examen en juin 2017, suivis quelques semaines après par deux neveux du président, Wilfrid et Edgar Nguesso, ainsi que la mère de ce dernier, Catherine Ignanga.

Le changement de juge d’instruction, à la fin de l’été 2017, avait ralenti le rythme des investigations avant un regain d’activité l’an dernier, marqué par de nombreuses auditions chez les enquêteurs de l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF), selon d’autres sources proches du dossier. Dans cette enquête, le notaire Jean-Michel Normand et une dirigeante de l’agence immobilière AICI, Elisabeth Gandon, ont aussi été mis en examen en décembre dernier, avait dévoilé à l’époque le quotidien Le Monde.

En février 2016, le président Sassou Nguesso avait contre-attaqué, portant plainte pour « escroquerie au jugement », notamment contre l’ONG Transparency international. « Tant que cette plainte n’aura pas été totalement examinée, il ne sera pas répondu sur le fond de ce dossier potentiellement illégal », a réagi auprès de l’AFP Me Jean-Marie Viala, avocat de la famille Nguesso. Plusieurs biens immobiliers, dont deux appartements à Paris au nom d’Antoinette Sassou Nguesso, l’épouse du président congolais, ont été confisqués par la justice française.

Ouverte en 2009 à Paris après une plainte de trois associations, l’enquête porte également sur le patrimoine de la famille Bongo, à la tête du Gabon. Le volet portant sur la Guinée équatoriale s’est, lui, conclu par le récent procès en appel de Teodoro Obiang Nguema, vice-président du pays, qui attend lundi la décision de la cour d’appel de Paris.

Avec Jeuneafrique.com avec AFP

Congo-Brazzaville : pour Denis Sassou Nguesso, « la récession est derrière nous »

décembre 18, 2019

Le président congolais, Denis Sassou-Nguesso, en 2012.

Le président congolais, Denis Sassou-Nguesso, en 2012. © Maxim Shipenkov/AP/SIPA

 

Dans son discours sur l’état de la nation, le 17 décembre, le président congolais s’est voulu optimiste sur la sortie de crise économique et financière. Tout en appelant, une fois de plus, à « traquer la corruption et les antivaleurs ».

« Il ne s’agit pas de se donner beaucoup de mal pour se dire beaucoup de bien », a prévenu le chef de l’État congolais Denis Sassou Nguesso en ouverture de son traditionnel discours de fin d’année devant le Parlement réuni en congrès à Brazzaville. Pendant plus d’une heure, mardi 17 décembre au matin, DSN s’est donc employé à discerner les motifs de satisfaction des sujets de mécontentement.

Au chapitre des soulagements : le léger rebond du taux de croissance en 2019 – significatif selon lui du fait que « la récession est derrière nous » – et surtout la conclusion en juillet dernier d’une facilité élargie de crédit avec le Fonds monétaire international (FMI), génératrice d’aides corrélatives. Même si le FMI, qui estime que la partie congolaise n’a pas suffisamment avancé dans le rééchelonnement de sa dette envers les traders pétroliers, a décidé il y a une semaine de reporter le versement, prévu en janvier, de la deuxième tranche de son prêt sur trois ans, le président se dit déterminé « à tout mettre en œuvre pour tenir les conditionnalités contenues dans ce programme ».

Quasi lyrique sur ce point, DSN a adressé au président chinois Xi Jinping « le témoignage de notre profonde gratitude » pour son aide à la restructuration de la dette bilatérale, ses « remerciements les plus sincères » au Français Emmanuel Macron pour avoir « tenu son engagement de soutenir le Congo en termes d’appui budgétaire » et ses « sentiments les plus gratifiants » envers la Banque africaine de développement (BAD) qui, le 14 décembre, a accordé au Congo un prêt de 183 millions d’euros.

Lutte contre la corruption

Surfant sur cette vague volontariste, le président congolais a annoncé la reprise de recrutements ciblés dans la fonction publique (éducation et services sociaux), l’ouverture de « centres de rééducation et de réinsertion » pour les bandes de jeunes délinquants « Bébés noirs », « Kulunas » et autres « Arabes » qui sévissent dans les quartiers de Brazzaville, ainsi que la poursuite de grands projets structurants comme l’oléoduc Pointe Noire – Brazzaville – Ouesso, la zone économique spéciale de Pointe Noire, le barrage de Sounda et le pont route-rail au-dessus du fleuve Congo.

Très attendu par l’opinion publique mais aussi par le FMI dans le domaine de la lutte contre la corruption, DSN a fustigé la tendance, courante chez les ministres, préfets et autres hauts responsables, à « couvrir » les actes délictueux de leurs affidés : « Assumer des fonctions appelle des décisions disciplinaires à prendre et à faire appliquer. Ceux qui veulent diriger en restant innocents n’ont pas leur place là où ils se trouvent. Quand on veut toujours se faire applaudir, il faut aller ailleurs ».

Denis Sassou Nguesso s’est également emporté contre les actes de « sabotage » et de « vandalisme » dont sont victimes, à travers le pays, des biens collectifs tels les forages d’eau, les panneaux solaires, les lampadaires et même l’université en construction de Kintélé, avant de fustiger l’habitat anarchique synonyme à ses yeux d’ « inconscience » et d’ « irresponsabilité ». « Fort bien. Mais nous attendons que l’on passe des paroles aux actes », a commenté le chef de file de l’opposition, Pascal Tsatsy Mabiala.

Liberté d’expression

Tout en s’affirmant attaché à la liberté d’expression « garantie par la constitution », DSN a par ailleurs dénoncé « la cabale médiatique d’une rare violence faite de dénigrements et de calomnies » menée selon lui « par certains organes de la presse écrite nationale contre le Président de la République, contre les institutions, contre la famille présidentielle » – accusation visant sans doute plus certains sites internet proches de l’opposition radicale, que les journaux indépendants stricto sensu.

Des hommes politiques sont jugés régulièrement et détenus pour des délits de droit commun, cela ne fait pas d’eux pour autant, des prisonniers politiques ou d’opinion

Même s’il a assuré qu’il « ne fermera jamais la porte au dialogue », Denis Sassou Nguesso n’a guère laissé d’espoir (pour l’instant) à ceux qui réclament la libération des deux anciens candidats à la présidentielle de 2016, Jean-Marie Michel Mokoko et André Okombi Salissa, condamnés à 20 ans de prison pour atteinte à la sûreté de l’État. Sans les citer nommément, DSN a estimé que lorsque « des hommes politiques sont jugés régulièrement et détenus pour des délits de droit commun, cela ne fait pas d’eux pour autant, des prisonniers politiques ou d’opinion. Ne faisons pas d’amalgame inutile ».

À cet égard, la petite phrase du Ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian, affirmant en septembre dernier qu’il avait demandé « avec fermeté » au président congolais « des actes » en faveur de ces détenus, semble avoir eu l’effet inverse. Soucieux néanmoins de ne pas fermer complètement la porte à une éventuelle libération anticipée, DSN a appelé ces « hommes politiques » au « repentir » et à « l’humilité ».

Par Jeuneafrqiue.com

Congo-Brazzaville : Denis Sassou Nguesso, porte-parole de l’Afrique centrale à la COP 25

novembre 21, 2019

Denis Sassou Nguesso, président du Congo-Brazzaville.

Denis Sassou Nguesso, président du Congo-Brazzaville. © Wang Zhao/AP/SIPA

 

Lors de la prochaine COP, qui s’ouvrira à Madrid le 2 décembre, le président congolais annoncera l’opérationnalisation du Fonds bleu, destiné à préserver le Bassin du Congo, deuxième réservoir de carbone du monde.

Après les désistements successifs du Brésil, à la suite de l’élection du climatosceptique Jair Bolsonaro, puis du Chili pour cause de situation politique instable, c’est à Madrid en Espagne que s’ouvrira le 2 décembre la 25e Conférence des parties (COP) sur les changements climatiques.

Pour cet événement, auquel 25 000 délégués sont attendus, la plupart des chefs d’États et de gouvernements européens seront présents – Emmanuel Macron et Angela Merkel en tête. Les présidents chinois Xi Jinping et russe Vladimir Poutine devraient également faire le déplacement.

Une douzaine de chefs d’État africains

Quid de l’Afrique ? Le secrétariat de la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), organisatrice de l’événement, annonce la participation d’une douzaine de chefs d’État du continent, dont le Sud-Africain Cyril Ramaphosa et le Congolais Denis Sassou Nguesso.

En tant que président de la Commission climat du bassin du Congo (CCBC), ce dernier annoncera à Madrid l’opérationnalisation du Fonds bleu, instrument financier de la Commission ouvert aux bailleurs de fonds publics et aux investisseurs privés intéressés. 110 projets, pour un montant de 3 à 5 milliards de dollars, ont d’ores et déjà été identifiés dans les seize pays membres de la CCBC par l’étude de préfiguration menée avec l’appui du Pnud et du cabinet d’audit Ernst & Young.

Élément-clé du soft power diplomatique du Congo, la préservation du triptyque eau-forêt-biodiversité qui fait de cette région, riche par ailleurs en zones de tourbières et de mangroves, l’un des poumons de la planète, a un besoin urgent de financements responsables et durables. Un plaidoyer auquel Denis Sassou Nguesso, présent à quasiment toutes les conférences de ce type depuis le sommet de la Terre de Rio en 1992, est parfaitement rodé.

Jeuneafrique.com

Congo-Brazzaville : Denis Sassou Nguesso à l’Élysée pour parler climat

août 30, 2019

Emmanuel Macron avec Denis Sassou Nguesso et Jean-Yves Le Drian, durant leur rencontre du sommet de l’OIF à Erevan, le 12 octobre 2018. © DR

 

Denis Sassou Nguesso et Emmanuel Macron tiendront le 3 septembre leur premier tête-à-tête à Paris. À l’heure où l’Amazonie brûle, l’environnement et le climat seront au cœur des discussions entre les deux chefs d’État.

Le président congolais Denis Sassou Nguesso sera reçu le 3 septembre à Paris par Emmanuel Macron, dans le cadre d’une visite de travail de trois jours, à l’invitation de son homologue français.

Les deux chefs d’État, qui s’étaient déjà entretenu en marge du sommet de la Francophonie à Erevan, en octobre 2018, et se parlent régulièrement au téléphone, se retrouveront pour la première fois à l’Élysée – et cette fois en tête-à-tête. La signature le 11 juillet d’un accord entre le Congo et le FMI, en faveur duquel la France a œuvré, a sans nul doute favorisé ce rendez-vous, mais c’est un autre dossier auquel Emmanuel Macron tient particulièrement qui s’invitera en priorité et à sa demande à la table des discussions : l’environnement et le climat.

Poumon écologique

En tant que président de la Commission Climat du bassin du Congo et du Fonds bleu pour le bassin du Congo, Denis Sassou Nguesso joue le rôle de porte-parole du « deuxième poumon écologique du monde » – ce qui, à l’heure où les forêts d’Amazonie brûlent, est loin de laisser indifférente la partie française.

En marge de cette visite, outre des accords bilatéraux concernant la santé et l’éducation, un protocole de coopération devrait donc être signé entre les ministres de l’Environnement des deux pays sur le renforcement de la capacité des cadres, le développement durable, la gestion des aires protégées, l’écotourisme et la protection de cet immense réservoir de carbone que sont les tourbières du Nord-Congo.

La Libye au menu

Autres sujets vraisemblablement abordés entre Emmanuel Macron et Denis Sassou Nguesso : la situation en Libye (DSN préside le comité de haut niveau de l’Union africaine sur ce pays) et en Centrafrique, ainsi que l’état des lieux politique du Congo, à l’avant-veille de l’élection présidentielle de mars 2021.

Jeuneafrique.com

RDC/Kinshasa: Arrivée de Denis Sassou Nguesso aux obsèques d’Étienne Tshisekedi

mai 31, 2019

 

Publiée le 31 mai 2019 par Ma MissionTV

Congo: l’achat forcé de l’effigie de Sassou, une manne pour le protocole présidentiel

avril 4, 2018

 

 

Plus de 60 millions de francs Cfa est le montant que le protocole présidentiel gagne rien que dans le périmètre du marché de Poto Poto avec l’effigie du chef de l’Etat vendu obligatoirement entre 30 et 40 milles francs aux commerçants.

L’effigie du chef de l’État est depuis un moment l’objet d’un juteux business dont quelques membres du protocole présidentiel et de la marie de Brazzaville en tirent bénéfice en toute impunité. Les commerçants étrangers victimes de cette arnaque sont désemparés, et impuissants

Forcer l’amour produit toujours un effet contre productif, bien qu’au Congo tous les moyens valent pour rallonger ses fins du mois. Chaque institution, est dotée d’un budget de fonctionnement qui lui permet d’appliquer son programme annuel. Bien qu’ignorant les fonds alloués à la présidence de la République, on s’imagine, qu’elle dispose d’un budget colossale qui à notre entendement éviterait au service protocolaire présidentiel toute activité parallèle.

A défaut d’arnaquer les Congolais qui heureusement ne dépenseraient aucun franc pour une simple effigie, soit elle du chef de l’État, le service protocolaire s’est tourné vers les sujets étrangers qui tiennent des commerces dans la ville. Au lieu de la distribuer gratuitement pour la grandeur du chef del’État, les agents du service protocolaire obligent les commerçants à l’acheter.

L’absence de celle-ci dans une boutique est sanctionnée par une forte amende pouvant entraîner la fermeture du commerce. Ainsi, l’effigie du président coûte de force 30000frs sans cadre et 40000frsavec cadre. Comptabilisons toutes les boutiques tenues par des étrangers, ce sont des centaines de millions de francs Cfa que le protocole de la présidence se tape sur le dos des étrangers. Le comble est que même les kiosques archaïques, fumoirs de chanvre, sont obligés d’avoir cette effigie pour appartenir à un étranger.

A Poto poto, rien que dans le périmètre du marché, on comptabilise plus de 2000 commerces tenus par les étrangers qui rapporterait une somme de 60000000 frs Cfa au protocole présidentiel. Dans tout Poto poto, on estime à plus de 10000 commerces qui rapporteraient près de 300.000.000 frs Cfa. Brazzaville compte actuellement neuf (9) arrondissements dont certains sont plus grands que Poto poto avec ses plus de 10000 commerces, Moungali par exemple, compterait plus de 20000 commerces tenus par les étrangers qui rapporteraient plus de 600.000.000 frs Cfa au protocole présidentiel et à la mairie.

La mairie de Brazzaville opère des contrôles dans les commerces tenus par les sujets étrangers, afin de s’enquérir de la présence de l’effigie de Denis Sassou Nguesso, qui doit être accompagnée du reçu de paiement. Aboubacar, un sujet Malien qui n’avait pas encore acheté de force cette effigie à 30.000frs Cfa, a vu sa boutique être fermée et lui-même embarqué de force au poste de police, où il a dû s’acquitter d’une somme de 100.000frs pour recouvrir la liberté accusés de Défaut d’effigie du Chef de l’État

Une arnaque officielle qui octroie aussi un statut spécial à ces commerçantsJamais, des reconduites aux frontières les viseraient, car ils sont une source importante de revenues pour certains véreux.Cette situation ramène aux moments forts du parti État où l’effigie du chef était visible partout. Ceux qui tous les jours intoxiquent les oreilles du peuple avec le mot démocratie ont pourtant du mal à se débarrasser des bêtises du monopartisme.

Aux plaintes et grincements de dents de plusieurs étrangers, on est en droit de se poser la question sur la destination finale de ces fonds ?…Mohamed qui tient une boutique sur l’avenue de la paix reconnaîtque cet argent finit dans les poches d’une mafia bien organisée du protocole présidentiel. Pour Daouda qui gère un commerce à Massengo, cette pratique n’est pas surprenante au Congo où ses deux ans de séjour lui ont permis de comprendre assez sur la corruption qui gangrène son administration

Ali le Libanais estime que le chef de l’État congolais cultive trop le culte de la personnalité, oubliant que leurs commerces relèvent du privé. « Nous n’avons même pas le droit de vote dans ce pays, mais on nous oblige d’avoir cette effigie. Le Congo est un pays des voleurs qui sont à la recherche permanente du gain facile ».

Diakité, un vendeur de pièces de rechanges auto à Bacongo affirme n’avoir cette photo parce que se sentant obliger, et chaque fois qu’il la regarde,regrette ses 40000frs. Moussa lui ne cesse de vanter les réalisations du chef de l’État et se réjouit d’avoir cette effigie dans sa boutique, mais regrette la somme déboursée. Sissoko qui vent les grillades « coupé coupé » à Ouenze, lui pense que le président de la République n’est pas au courant de cette arnaque gérée par des malhonnêtes de son protocole. Dans un pays normal où les mots liberté et démocratie n’existent pas que sur parole, l’effigie du chef de l’État n’est visible que dans l’administration Étatique.

Un conseiller municipal du troisième arrondissement Poto poto indexe directement la présidence et la mairie centrale, lesquelles selon lui, ont trouvé aux étrangers un bon filon pour se faire un extra. Sinon, se demande t-il pourquoi n’obligent ils pas les congolais à en avoir ? Des escrocs en cravates qui peuplent le protocole présidentiel.

Star-infos.com par Stany Franck

Congo: Message de Sassou Nguesso à la nation

décembre 30, 2017

 

 

AvecZenga-mambu.com

France: Macron reçoit une cinquantaine de Chefs d’États dont Denis Sassou Nguesso

décembre 12, 2017

 

Le président français, Emmanuel Macron a reçu une cinquantaine de Chefs d’Etats dont le congolais Denis Sassou Nguesso, ce mardi à 12h30, au palais de l’Elysée à Paris.

Lors de cette rencontre, Emmanuel Macron a offert un déjeuner prestigieux à ses homologues et aux chefs de délégations du One Planet Summit dans la grande salle des fêtes du Palais. Un acte qui prouve que la nourriture est aussi une affaire d’Etat.

Ce déjeuner prestigieux était organisé à l’occasion du One Planet Summit ouvert ce mardi matin à Ile Seguin, Boulogne-Billancourt à Paris.

Le but officiel de cette journée, qui regroupe des centaines d’organisations, d’entreprises ainsi qu’une cinquantaine de Chefs d’Etats, est de trouver de l’argent pour financer l’énorme transition énergétique mondiale nécessaire pour limiter le réchauffement climatique à 2°C, voire 1,5°C, comme le précise l’Accord de Paris.

Selon plusieurs sources, le One Planet Summit qui réuni 130 pays et 4.000 invités devrait notamment permettre à des entreprises, organisations ou regroupements d’Etats, villes et collectivités de dévoiler de nouveaux engagements, à plus ou moins court terme.

Germaine Mapanga / Les Echos du Congo Brazzaville