Posts Tagged ‘département d’Etat américain’

Cuba a libéré des détenus politiques comme le souhaitait Washington

janvier 6, 2015

Cuba a libéré des prisonniers politiques comme le souhaitaient les Etats-Unis, a indiqué mardi le département d’Etat américain. Cette décision s’inscrit dans le cadre de l’amorce d’un rapprochement diplomatique entre les deux pays.

« Ils ont d’ores et déjà libéré certains des prisonniers », a déclaré la porte-parole de la diplomatie américaine Jennifer Psaki, sans dire combien de personnes étaient concernées, et en précisant que ces détenus figuraient sur une liste de 53 noms que Washington avait soumise à La Havane. « Nous voudrions évidemment que cela soit terminé bientôt », a insisté la responsable.

Les présidents américain et cubain, Barack Obama et Raul Castro, ont annoncé le 17 décembre que les deux pays allaient amorcer une normalisation de leurs relations diplomatiques, après plus d’un demi-siècle d’embargo économique américain contre l’île communiste.

Mais ce rapprochement historique a déclenché des critiques, notamment au Congrès américain, où des élus estiment que l’administration Obama aurait d’abord dû obtenir des concessions de La Havane en ce qui concerne les droits de l’homme.

Des premières discussions officielles doivent se tenir entre les deux gouvernements à Cuba au mois de janvier, dans le cadre des discussions régulières sur les migrants. Mme Psaki n’a pas précisé quand exactement auront lieu ces discussions.

Elles seront conduites du côté américain par la secrétaire d’Etat adjointe Roberta Jacobson.

Romandie.com

Ethiopie: Addis-Abeba, capitale africaine de la prostitution

janvier 4, 2015
Vue générale du quartier rouge d'Addis-Abeba (juin 2005).AFP/MARCO LONGARI

Vue générale du quartier rouge d’Addis-Abeba (juin 2005).AFP/MARCO LONGARI

Ethiopie Ethiopie

La prostitution et l’exploitation sexuelle seraient monnaie courante en Ethiopie et Addis-Abeba serait devenue la ville africaine comptant le plus grand nombre de maisons closes sur le continent. C’est ce qu’affirme le département d’Etat américain, dans un rapport mis en ligne sur son site internet.

De nuit, certains quartiers d’Addis-Abeba sont colorés sur plusieurs centaines de mètres par des farandoles de tubes luminescents. L’allure de ces minuscules bars est charmante, la réalité à l’intérieur est bien moins enchantée. La prostitution sévit, au point que le département d’Etat américain prétende que la capitale éthiopienne est la ville comptant le plus de maisons closes en Afrique.

Pire, le document indique que l’on peut y trouver des filles à partir de 8 ans. Le rapport américain dénonce l’apathie des autorités éthiopiennes, qui disposent pourtant de lois contre ce type d’exploitation.

En 2013, aucune procédure judiciaire n’aurait été engagée concernant le trafic sexuel ou la prostitution infantile. De manière plus générale, le pays voit aussi se multiplier les attaques à caractère sexuel, que ce soit dans un cadre familial ou dans l’espace public.
Récemment, le cas de Hannah, 16 ans, a suscité l’émoi. Enlevée en rentrant de l’école, la jeune fille a été violée par une bande de cinq personnes puis laissée pour morte.

Si les réseaux sociaux se sont mobilisés pour le dénoncer, ce cas n’est qu’une partie émergée de la somme de violences subies par les femmes dans le pays, où règne le plus souvent la loi du silence sur ces abus.

Alors que la responsabilité d’accompagner les victimes est laissée aux ONG, plusieurs d’entre elles déplorent pourtant les difficultés qu’elles ont pour se financer depuis 2009 et une loi contraignante sur les activités des associations.

Rfi.fr

Les Etats-Unis invitent les Américains à ne pas aller au Burundi

novembre 5, 2014

 

John Kerry, secrétaire d'Etat américain, avec Pierre Nkurunziza, président du Burundi, ce lundi 4 août à Washington.REUTERS/Yuri Gripas

John Kerry, secrétaire d’Etat américain, avec Pierre Nkurunziza, président du Burundi, ce lundi 4 août à Washington.REUTERS/Yuri Gripas

Le département d’Etat américain vient de renouveler ces conseils de voyage aux Américains qui veulent visiter le Burundi. Il déconseille fortement la destination sauf en cas de voyage essentiel, en décrivant une situation sécuritaire alarmante, alors que le ministère belge des Affaires étrangères déconseille certains coins du même pays. Au Burundi, ces textes ont eu des effets ravageurs, ce qui a poussé le ministère des Relations extérieures et de la coopération internationale à réagir mardi.

Il s’agit d’un texte mesuré qui se veut rassurant. Chaque mot du communiqué de la diplomatie burundaise semble avoir été pesé. Bujumbura regrette une prise de position qui décrit le Burundi « comme un pays en proie à une insécurité préoccupante » ; ce qui risque de « décourager » les investisseurs et autres touristes à visiter ce pays. Mais la volonté est sans doute de ne pas froisser les deux principaux donateurs bilatéraux du Burundi.

Cela est bien loin de l’image que donne de ce pays le département d’Etat américain dans son message aux citoyens américains qui voyagent : risques d’attentats terroristes, présence de groupes armés, risques élevés également de se faire agresser à Bujumbura et dans le reste du pays, tout ceci dans un pays gangrené par la corruption, où la loi n’est pas respectée et où les criminels sont protégés par des responsables locaux corrompus.

Quelques cas d’insécurité

Le porte-parole du ministère burundais des Relations extérieures, Daniel Kabuto, dément, tout en reconnaissant quelques cas d’insécurité : « La situation sécuritaire au Burundi est globalement bonne. Mais à l’approche des élections, on est habitué à voir ce genre de phénomènes. La police a redoublé de vigilance et au moment où je vous parle, on sait qu’il y a ce genre de cas de bandits qui ont été arrêtés ».

Le seul ennui, c’est que le gouvernement du Burundi vient de donner lui-même du grain à moudre à ceux qui déconseillent la destination Burundi en reconnaissant lundi, que les insurgés somaliens d’al-Shabbaabs étaient déjà dans ce pays.

Rfi.fr