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Les défis posés par la question des albinos au Nigeria

juillet 21, 2013
Albinos, victimes de rituels en Afrique

Albinos, victimes de crimes rituels en Afrique

Les cas de disparition d’albinos au Nigeria, victimes de crimes rituels, ont pris ces derniers temps une ampleur qui a amené plusieurs organisations de défense des droits humains à interpeller les autorités pour demander des mesures de protection en faveur de cette minorité qui compte 6 millions de membres dans le pays.

L’initiateur et directeur exécutif de la Fondation des albinos au Nigeria, Mr. Jake Epelle, a appelé le gouvernement fédéral à prendre des mesures pour arrêter le massacre des albinos à travers le Nigeria, affirmant que plusieurs membres de son organisation ont été portés disparus dans différents localités du pays.

« Ces mauvaises pratiques doivent s’arrêter. J’en appelle au président pour lancer immédiatement une enquête au niveau national sur ce qui se passe, afin que les personnes coupables de ces actes répondent devant la justice ».

« J’avais vu cela venir il y a trois ans et j’avais à l’époque alerté les autorités fédérales, mais rien n’a été fait à ce jour », a-t-il déploré.

Les albinos, en plus des défis sanitaires et sociaux qui les assaillent, ont encore d’autres sérieux problèmes à résoudre, notamment la menace posée par les charlatans. En effet, les guérisseurs nigérians raffolent d’organes d’albinos dont ils se servent dans des rituels pour régler des soucis sentimentaux et financiers.

Les albinos sont pris en chasse par les sorciers qui se servent de leurs organes dans des rituels censés apporter l’amour, la chance et l’argent. C’est pour ces croyances qu’ils sont recherchés avec frénésie par ceux qui pensent que leurs organes ont des pouvoirs surnaturels.

Plusieurs professionnels de la santé ont tenté, sans grand succès, de familiariser les Nigérians au sujet de la question de l’albinisme.

Pour montrer sa vive préoccupation sur cette question, le Président Goodluck Jonathan a lancé un projet de fondation en faveur des albinos et appelé à un soutien aux personnes atteintes d’albinisme.

« Nous devons travailler ensemble pour mettre un terme à toutes les formes de discrimination et de méchanceté à l’égard de ces groupes de personnes. Nous devons tous aider à surmonter les défis auxquels ces groupes vulnérables sont confrontés, dans ce pays qui nous est tous cher », a déclaré le chef de l’Etat nigérian.

Selon le président Jonathan, comprendre l’albinisme et faire en sorte que tous les albinos puissent s’intégrer dans toutes les sphères de la société est important pour que les efforts visant à éliminer les préjugés contre ces personnes soient couronnés de succès.
Il a renouvelé l’engagement du gouvernement fédéral à défendre les droits fondamentaux des groupes vulnérables dans le pays.

Lors de l’inauguration du Comité national sur l’albinisme, le ministre délégué chargé de l’Education, Ezenwo Wike, a également réitéré la détermination du gouvernement à mettre fin à l’inégalité qui freine les progrès et le bien-être des albinos, ajoutant que cela ne se ferait qu’en respectant et en protégeant leurs droits fondamentaux.

M. Wike a rappelé que les albinos étaient souvent victimes de ségrégation, de stigmatisation et de discrimination, toutes attitudes alimentées par des croyances culturelles et des idées totalement erronées.

Il a souligné l’importance pour le gouvernement fédéral de la mise en place du Comité expliquant que dorénavant, les questions portant sur l’albinisme seraient au devant des préoccupations sociales.

La première tâche de ce Comité, a-t-il indiqué, serait l’élaboration d’une politique nationale sur l’albinisme, une démarche que le gouvernement juge essentielle.

“Avec la mise en place d’une telle politique, le gouvernement fédéral et tous les acteurs concernés auront non seulement une direction claire en ce qui concerne leurs problèmes et leur bien-être, mais seront également en mesure d’élaborer et de mettre en œuvre des programmes de développement viables pour la population albinos”, a-t-il poursuivi.

Le directeur général de la police a averti que la police et les autres services de sécurité avaient été instruites de veiller à ce que les personnes vivant avec l’albinisme ne soient plus maltraités sous quelque forme que ce soit.

Récemment, l’Association des tradipraticiens du Nigeria dont des membres ont été accusés de se livrer à la chasse aux albinos, a tenu une réunion nationale pour rejeter tout recours aux albinos pour leurs rituels.

Dans un communiqué publié à la fin de la réunion, l’Association a déclaré que « personne n’a le droit de prendre la vie d’une être humain ». Elle a en outre averti qu’elle n’apporterait son soutien à aucun membre fautif.

L’albinisme est une maladie héréditaire caractérisée par l’absence du pigment appelé mélanine dans les cheveux, la peau et les yeux, exposant ceux qui en sont atteints à plusieurs maladies dont la plus fréquente est le cancer de la peau.

APA-Abuja (Nigeria) Par Mohammed Momoh

A mes Chers lecteurs de World Vision

septembre 19, 2012

J’ai le plaisir de vous informer et de partager avec tous mes followers ainsi qu’aux nombreux lecteurs et visiteurs que j’ai obtenu aujourd’hui 500 likes pour le site de World Vision.

Hier lgyslaine.wordpress.com/2012/09/18/beautiful, un blog ami venait de décerner à World Vision une récompense d’Award de « Beautyfull Blogger » que je vous dédie aussi. Autant d’évènements heureux que le blog enregistre ces derniers temps faisant la fierté réciproque entre l’éditeur-administrateur et les lecteurs-visiteurs qui sont des agents précieux soutenant cette belle activité de l’esprit. Car tous vos passages dans mon blog laissent toujours d’excellents souvenirs dans mes statistiques.

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Bernard NKOUNKOU

Séisme meurtrier en Iran au moins 153 morts

août 11, 2012

Deux fortes secousses telluriques ont frappé samedi le nord-ouest de l’Iran, tuant au moins 153 personnes selon l’AFP.

Cent cinquante-trois personnes ont été tuées et 700 autres blessées dans les deux importants séismes qui ont touché la région de Tabriz dans le nord-ouest de l’Iran, a déclaré le vice-ministre de l’Intérieur, Hassan Ghadami, cité par l’agence Fars.

« Il y a 45 morts à Ahar, 40 morts à Varzeghan, 50 morts à Héris et 18 blessés décédés dans les hôpitaux de Tabriz », a déclaré M. Ghadami. Fars ajoute que selon le ministère de la Santé, il y a également 700 blessés.

Un responsable local présent dans la zone touchée a indiqué par ailleurs à l’agence de presse estudiantine Isna que six villages avaient été totalement détruits et que 60 autres l’avaient été à hauteur de 50 à 70%.

Selon l’Institut géologique américain (USGS), la première secousse, d’une magnitude de 6,4, a été enregistrée à 12h34 GMT à 60 km au nord-est de la grande ville de Tabriz à une profondeur de 9,9 km.

La seconde, de magnitude de 6,3, a frappé à 49 km au nord-est de Tabriz onze minutes plus tard à une profondeur similaire.

Tabriz, plaque tournante du commerce iranien, est située loin des zones de production pétrolière et des sites nucléaires connus du pays.

Au moins dix-huit répliques de moindre intensité ont suivi.

D’après Fars, la seconde secousse a eu lieu à proximité de la ville de Varzaghan « dont la population, apeurée, s’est précipitée dans les rues en raison de la force de la secousse ».

Plus de 200 personnes ont été tirées des décombres de bâtiments qui se sont effondrés à Varzaghan et Ahar, a rapporté l’agence officielle Irna, citant un responsable local.

Un responsable d’une province a invité la population de la région à passer la nuit dehors par crainte de nouvelles répliques, rapporte Irna. Elle a indiqué qu’au début de la soirée, une dizaine de répliques s’étaient produites.

D’autres informations font état de perturbations du réseau téléphonique rendant compliquées les opérations de secours.

L’Iran, traversé par plusieurs grandes failles sismiques, a connu ces derniers temps des tremblements de terre majeurs, dont le dernier qui a détruit la ville antique de Bam où plus de 25.000 habitants ont péri en 2003.

Le député Abbas Falah a par fait savoir que les habitants de la région avaient besoin de pain, de tentes et d’eau potable.

Reuters avec AFP

Nigeria : au moins 20 morts dans un attentat près d’une église

avril 8, 2012

Au moins 20 personnes ont été tuées le dimanche de Pâques lors  d’un  attentat à la bombe près d’une église de Kaduna, dans le nord du  Nigeria,  pays le plus peuplé d’Afrique en proie à de fréquentes attaques  islamistes.

Au moins 20 personnes ont été tuées le dimanche de Pâques lors d’un attentat  à la bombe près d’une église de Kaduna, dans le nord du Nigeria, pays le plus  peuplé d’Afrique en proie à de fréquentes attaques islamistes.

« Nous avons maintenant 20 morts à partir d’une double explosion. Les bombes  dissimulées dans deux voitures ont explosé juste en face de l’église », a indiqué  un responsable des services de secours sous couvert de l’anonymat. Selon lui, la  majorité des victimes sont des conducteurs de taxi-moto.

L’attentat de dimanche n’a pas été revendiqué. Mais le groupe islamiste  nigérian Boko Haram avait mené une série d’attaques contre des églises et  d’autres sites à l’occasion de Noël 2011. La plus meurtrière avait visé une  église proche de la capitale fédérale Abuja et avait fait 44 morts.

Les forces de sécurité ont renforcé leurs patrouilles dans les zones-clés,  notamment dans la capitale fédérale Abuja, où des soldats ont été envoyés pour  renforcer les policiers stationnés près des églises, a constaté un correspondant  de l’AFP.

Le pape Benoît XVI a condamné dimanche les « attaques terroristes sanglantes »  qui touchent notamment les églises chrétiennes au Nigeria, peuplé de 160  millions d’habitants, également répartis entre musulmans (majoritaires dans le  nord) et chrétiens (essentiellement dans le sud).

« Au Nigeria qui, ces derniers temps, a été le théâtre d’attaques terroristes  sanglantes, que la joie pascale donne les énergies nécessaires pour recommencer  à construire une société pacifique et respectueuse de la liberté religieuse de  ses citoyens », a-t-il dit.

« Surmonter les défis »

Selon un officier de la police interrogé sur les lieux de l’attaque de  dimanche, un kamikaze présumé conduisant une voiture a été stoppé à un barrage  près de l’église, a fait marche arrière, s’est dirigé vers un hôtel voisin avant  d’actionner sa bombe. D’autres voitures ont été endommagées dans le quartier  mais il n’était pas possible de savoir si elles transportaient des  explosifs.

Un cordon de sécurité a été très vite mis en place autour des lieux de  l’attaque.

« Alors que nous étions sur les lieux, deux corps ont été emmenés dans un  véhicule avec 10 blessés. Les opérations de secours étaient en cours et nous  avons été chassés par des policiers et des soldats qui ont établi un cordon de  sécurité », a indiqué à l’AFP un habitant.

« Depuis mon balcon, j’ai pu voir des policiers transporter les morts et  blessés dans des véhicules », a confirmé un autre habitant joint par  téléphone.

Le président nigérian Goodluck Jonathan, dont le régime est confronté à une  insurrection islamiste ayant fait plus de mille morts depuis 2009, avait exhorté  samedi, à l’occasion de la fête de Pâques, le pays à faire face aux défis du  moment.

« Mon message à la Nation est que nous devons continuer à avoir foi en notre  capacité collective à surmonter tous les défis actuels. En tant que peuple  croyant nous ne devons jamais succomber au désespoir », avait indiqué dans son  message de Pâques, le président Jonathan, un chrétien du sud.

Sécurité renforcée

Les autorités du Nigeria avaient augmenté la sécurité dans tout le pays pour  prévenir toute attaque de Boko Haram durant les fêtes de Pâques.

« Nous avons des informations selon lesquelles ces terroristes prévoient des  attaques majeures à Kano, comme ils l’ont fait en janvier », a déclaré mercredi à  des journalistes le lieutenant Iweha Ikedichi, porte-parole d’une force spéciale  déployée dans la grande métropole du nord.

Le 20 janvier, Kano a été secouée par une série d’assauts coordonnés  revendiqués par Boko Haram ayant fait 185 morts. « Ils prévoient des attaques  durant le week-end Saint, durant les célébrations de Pâques, et pour cette  raison nous avons intensifié nos opérations », a expliqué le colonel  Ikedichi.

L’insurrection de plus en plus meurtrière du groupe islamiste Boko Haram dans  le nord du Nigeria montre peu de signes d’essoufflement en dépit d’une tentative  le mois dernier de mettre sur pied des discussions indirectes avec le  gouvernement.

Les médiateurs de ces discussions se sont retirés à la suite de fuites en  direction des médias et de l’affirmation d’un présumé porte-parole de Boko Haram  selon laquelle son organisation ne pouvait pas faire confiance au  gouvernement.

Jeuneafrique.com avec AFP