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La Russie envoie vers les côtes syriennes un nouveau navire de guerre

septembre 6, 2013

MOSCOU – Un nouveau navire de guerre russe va faire route vers les côtes syriennes après avoir embarqué une cargaison spéciale à Novorossiïsk (mer Noire), a indiqué vendredi une source militaire citée par l’agence Interfax.

Le navire de débarquement Nikolaï Filtchenkov, dont le port d’attache est Sébastopol, va faire escale vendredi à Novorossiïsk avant de faire route vers la Méditerranée, a indiqué cette source de l’état-major de la Marine russe.

Le navire va faire escale à Novorossiïsk, où il va embarquer une cargaison spéciale, a indiqué cette source, sans autre précision.

La Russie, dont les navires de guerre ont maintenu une présence dans l’est de la Méditerranée depuis le début de la crise syrienne, a dépêché dans la zone ces derniers jours plusieurs autres navires, dont des navires lance-missile, des destroyers, un bâtiment de surveillance électronique et deux grands navires de débarquement.

Une source militaire russe avait souligné mercredi que le renforcement de ce dispositif permettrait à la Russie d’être capable de réagir selon l’évolution de la situation en Syrie, alors que la perspective de frappes américaines suscite la vive opposition de Moscou.

Sergueï Ivanov, l’actuel chef de l’administration du Kremlin qui est un proche de Vladimir Poutine et un ancien ministre de la Défense, a cependant précisé que la première mission de ces navires était une possible évacuation des nombreux citoyens russes vivant en Syrie.

Les navires militaires sont destinés à la possible évacuation des citoyens russes, a déclaré M. Ivanov, cité par Interfax depuis Saint-Pétersbourg, où se termine vendredi un sommet du G20 dominé par la crise syrienne.

La Russie a évacué ces derniers mois par avion des centaines de ses citoyens désireux de quitter la Syrie.

Plusieurs dizaines de milliers de citoyens russes, ou de bi-nationaux, résident en Syrie, un allié de Moscou depuis l’époque soviétique.

Principal soutien du régime de Damas auquel elle livre des armes, la Russie a également maintenu depuis la période soviétique une base de soutien pour sa flotte militaire dans le port de Tartous, à 220 km au nord-ouest de Damas.

Romandie.com avec (©AFP / 06 septembre 2013 11h37)

Syrie: Washington déploie des moyens militaires pour fournir des options à Obama

août 24, 2013

A BORD D’UN AVION MILITAIRE AMERICAIN (Etats-Unis) – Le Pentagone déploie actuellement des moyens militaires afin de fournir des options à Barack Obama si le président américain ordonnait une intervention en Syrie, a déclaré vendredi le secrétaire à la Défense Chuck Hagel.

Si à ce stade aucune action militaire n’est décidée, les responsables militaires américains ont préparé toute une série d’options et mettent en place les moyens pour les mettre en oeuvre le cas échéant, a affirmé M. Hagel à la presse à bord de l’avion qui l’emmène en Malaisie.

Le département de la Défense a la responsabilité de fournir au président toutes les options pour faire face à toutes les éventualités a expliqué le ministre américain, se refusant à toute précision sur les moyens militaires en question.

A Washington, un responsable américain de la Défense a affirmé à l’AFP que la Marine avait ordonné le déploiement d’un destroyer supplémentaire en Méditerranée, portant à quatre le nombre des navires équipés de missiles de croisière Tomahawk.

La VIe flotte américaine, responsable de la Méditerranée, a décidé de laisser sur zone l’USS Mahan, qui devait initialement retourner à son port d’attache de Norfolk sur la côte est américaine et être remplacé par l’USS Ramage, selon ce responsable. Ces deux navires s’ajouteront donc dans les semaines à venir aux destroyers Barry et Gravely.

Trois destroyers croisent habituellement dans les eaux méditerranéennes.

Le président américain s’est dit vendredi profondément inquiet des allégations d’utilisation à grande ampleur d’armes chimiques en Syrie mais a une nouvelle fois mis en garde contre toute nouvelle aventure militaire des Etats-Unis au Moyen-Orient.

Nous voyons des gens qui réclament une action immédiate. (Mais) se précipiter pour faire des choses qui tourneraient mal, nous embourber dans des situations très difficiles, peut nous entraîner dans des interventions très compliquées et coûteuses qui ne feraient qu’alimenter encore le ressentiment dans la région, a argumenté Barack Obama.

Le chef du Pentagone a lui aussi plaidé que ces renforts ne signifiaient en rien qu’une décision d’intervention avait été prise contre le régime de Bachar al-Assad.

Lors d’une étape à Hawaï au début d’une nouvelle tournée en Asie, Chuck Hagel a affirmé jeudi qu’il attendait des agences de renseignement américaines qu’elles évaluent rapidement si le gouvernement syrien avait fait usage d’armes chimiques dans la banlieue de Damas comme l’affirment les rebelles.

Il a également fait état de la nécessité pour Washington de se coordonner avec ses alliés.

Le plus haut gradé américain et principal conseiller militaire du président, le général Martin Dempsey, est lui aussi très réticent à l’idée d’une intervention américaine en Syrie car elle ne déboucherait pas selon lui à une situation favorable aux Etats-Unis.

Le mois dernier, le général Dempsey a présenté au président de la commission de la Défense du Sénat toute une série de scénarios militaires, notamment l’établissement d’une zone d’exclusion aérienne ou une opération destinée à neutraliser les nombreux sites d’armes chimiques syriennes.

Pour chacun d’eux, il a insisté sur le coût financier et humain de l’opération.

L’un des scénarios présentés consiste en des frappes se limitant à des missiles de croisière pour ne pas mettre en danger les chasseurs et bombardiers face aux denses défenses anti-aériennes du régime.

Au premier jour du conflit en Libye, des navires et sous-marins américains, ainsi qu’un sous-marin britannique avaient lancé une première vague d’environ 110 missiles Tomahawk sur la Libye, essentiellement dirigées contre des sites anti-aériens.

Romandie.com avec (©AFP / 24 août 2013 04h47

Pyongyang : l’arrivée du porte-avions américain est une « provocation »

mai 12, 2013

 
Porte-avions américain en Corée du Sud

Porte-avions américain en Corée du Sud

Le porte-avions participera dans les prochains jours à des exercices conjoints des États-Unis et de la Corée du Sud, ce que condamne Pyongyang.

La Corée du Nord a dénoncé dimanche une « grave provocation » après l’arrivée la veille au large de la Corée du Sud d’un groupe naval de la marine américaine, conduit par le porte-avions Nimitz, pour de nouvelles manoeuvres. Le groupe comprend des destroyers et des navires de patrouille, avec à bord 64 avions, qui participeront dans les prochains jours à des exercices conjoints des États-Unis et de la Corée du Sud, deux semaines après la fin de leurs manoeuvres annuelles qui avaient provoqué la colère de Pyongyang.

La commission nord-coréenne pour la réunification pacifique de Corée, chargée des affaires intercoréennes, a dénoncé une « grave provocation militaire » susceptible d’aggraver les tensions.

Un vif regain de tension

« Ces exercices navals conjoints impliquant le plus moderne armement, dont un porte-avions nucléaire, constituent un chantage vicieux et démontrent que leur volonté de nous envahir a atteint un niveau irresponsable », a-t-elle indiqué. La Corée du Sud et les États-Unis avaient conclu le 30 avril des manoeuvres conjointes interarmées ayant mobilisé pendant deux mois l’armée sud-coréenne et environ un tiers des 28 500 soldats américains présents en Corée du Sud. Pyongyang avait condamné ces exercices annuels qu’il assimile à l’invasion de son territoire par le Sud avec l’appui des États-Unis.

La péninsule coréenne a connu un vif regain de tension après le tir réussi en décembre d’une fusée considérée par Séoul et ses alliés comme un missile balistique, suivi d’un troisième essai nucléaire en février, puis de nouvelles sanctions votées vendredi par le Conseil de sécurité de l’ONU. Pyongyang a ensuite proféré des menaces de frappes et de guerre nucléaire et a déployé des lanceurs de missiles de portée variable le long de sa côte.

Le Point.fr

 

La Corée du Nord a retiré deux missiles de leur site de lancement

mai 6, 2013

SEOUL – La Corée du Nord a retiré deux missiles de leur site de lancement sur la côte est du pays, ont affirmé des responsables américains, dans un contexte de décrue des tensions sur la péninsule, même si Pyongyang a de nouveau menacé Séoul de représailles mardi.

Les missiles Musudan étaient prêts à être tirés à tout moment mais ils ont été retirés de leur site de lancement, a déclaré lundi soir à l’AFP un responsable de la défense américaine sous couvert d’anonymat.

Ce geste de la Corée du Nord indique qu’il n’y a plus de danger imminent de lancement de missile, et Pyongyang serait obligé de refaire de nombreuses préparations pour être de nouveau prêt à tirer ses missiles, selon deux responsables américains.

Parmi les nombreuses menaces brandies ces dernières semaines par la Corée du Nord, Pyongyang avait déployé deux missiles Musudan sur sa côte Est, conduisant les Etats-Unis et ses alliés, Japon et Corée du Sud, à prendre des mesures en cas de tir.

Tokyo et Séoul avaient accru leur défense antimissiles tandis que l’armée américaine avait déployé deux destroyers équipés d’armes antimissiles et de puissants radars pour contrer un possible lancement.

Toutefois, la Corée du Nord n’est pas passée à l’action et la tension a baissé dans la péninsule ces derniers jours. Selon le porte-parole du Pentagone George Little, la pause dans les provocations de Pyongyang est un développement positif.

Mardi, l’armée nord-coréenne a cependant menacé Séoul de représailles immédiates si un seul obus tombait dans ses eaux lors des manoeuvres militaires conjointes américano-sud-coréennes en cours.

Les troupes nord-coréennes ont reçu l’ordre de réagir immédiatement au cas où un seul obus tombe du côté nord-coréen de la frontière maritime entre les deux pays, en mer Jaune, selon un communiqué transmis par l’agence officielle KCNA.

Et si les Américains et les Sud-Coréens réagissaient à leur tour, alors les îles sud-coréennes frontalières seront la proie d’une mer de flammes, a prévenu le commandement de l’armée, recourant à un vocabulaire certes enflammé mais d’usage en Corée du Nord.

Le président américain Barack Obama reçoit ce mardi à la Maison Blanche son homologue sud-coréenne Park Geun-Hye.

Les missiles Musudan ont une portée théorique de plus de 5.500 km, selon des officiers militaires, ce qui permettrait vraisemblablement à la Corée du Nord de pouvoir atteindre le continent américain. Les analystes ne sont cependant pas tous d’accord, certains estimant que Pyongyang ne les a jamais testés en conditions réelles.

Selon le Pentagone, la Corée du Nord dispose en revanche de plusieurs centaines de missiles de moyenne portée, capables d’atteindre le Japon et la Corée du Sud.

La péninsule vient de connaître une de ses pires crises depuis plusieurs années, déclenchée par le tir réussi d’une fusée nord-coréenne en décembre et un 3e essai nucléaire en février auxquels la communauté internationale a répliqué par de nouvelles sanctions, entraînant la colère de Pyongyang.

Romandie.com avec (©AFP / 07 mai 2013 05h49)