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Macky Sall décrète un deuil national après un accident de bus meurtrier au Sénégal

janvier 9, 2023

Le président sénégalais a annoncé un deuil national de trois jours et des mesures immédiates pour améliorer la sécurité routière, après la collision de deux bus qui a fait trente-neuf morts et une centaine de blessés.

La scène de l’accident de bus du 8 janvier à Kaffrine, au centre du Sénégal. © Cheikh Dieng / AFP

C’est l’accident le plus meurtrier de ces dernières années au Sénégal. Une collision entre deux bus a eu lieu autour de 3 heures locales (et GMT) dans la nuit de samedi à dimanche à Sikilo, près de la ville de Kaffrine, à environ 250 km au sud-est de Dakar. Selon les sapeurs-pompiers et les autorités locales, 39 personnes ont été tuées et une centaine blessées. Un drame qui a conduit le président Macky Sall à décréter un deuil national de trois jours et à annoncer des mesures immédiates pour améliorer la sécurité routière.

Le gouvernement a précisé que 53 personnes avaient été hospitalisées et 42 blessés plus légers traités dans des centres de santé locaux. « Les deux bus auraient contenu 139 voyageurs au moment de l’accident », a souligné le gouvernement dans un communiqué. Dix des blessés sont en « urgence vitale », a précisé le président Macky Sall après s’être rendu au chevet des blessés, à l’hôpital de Kaffrine, en compagnie de son Premier ministre, Amadou Ba. « Plus de 20 corps ont déjà été identifiés et bientôt pourront être remis à leur famille », a-t-il ajouté.

Le chef de l’État a promis des mesures rapides pour éviter la réédition d’une nouvelle « tragédie » de ce genre. « On ne peut pas exposer la vie de nos compatriotes dans un système de transport qui fait fi du respect de la vie humaine », a affirmé Macky Sall. Dès ce lundi, le Premier ministre devait réunir un conseil interministériel pour prendre des mesures portant sur l’état des véhicules, le contrôle technique, la délivrance du permis de conduire ou encore les horaires de transport. « Nous sommes prêts, bien entendu, en tant qu’État, à accompagner le secteur des transports pour le renouvellement du parc et la limitation des âges des véhicules de transport en commun qui nous viennent de l’étranger », a-t-il fait savoir, assurant que les mesures nécessaires seraient « prises dès demain ».

« Fléau » sur le continent

Le maire de Kaffrine, Abdoulaye Saydou Sow, par ailleurs ministre de l’Urbanisme et du Logement, et le procureur de la République de la ville voisine de Kaolack ont imputé la collision à l’éclatement d’un pneu d’un des deux bus, qui a alors dévié de sa trajectoire. Le principal opposant sénégalais, Ousmane Sonko, candidat à l’élection présidentielle de 2024, a indiqué sur Twitter reporter une opération de levée de fonds en raison de l’accident et appelé les autorités à « accorder une attention prioritaire » à l’insécurité routière, un « fléau aux conséquences humaines, sociales et économiques désastreuses pour le pays ».

Les accidents de bus sont fréquents sur le continent, en raison du mauvais entretien des véhicules, de routes en piteux état, mais aussi d’erreurs de conduite, de nombreux automobilistes étant détenteurs de permis achetés auprès d’inspecteurs corrompus, sans avoir jamais fréquenté d’auto-école. Vingt-et-une personnes ont ainsi péri samedi soir en Afrique de l’Est dans un accident de bus à la frontière entre le Kenya et l’Ouganda, a indiqué dimanche la police ougandaise. Selon la police, 49 personnes ont été blessées. Selon les premiers éléments de l’enquête, le chauffeur aurait perdu le contrôle du véhicule en raison d’une vitesse excessive.

Le gouvernement ougandais prépare lui aussi de nouvelles mesures pour améliorer la sécurité routière après une hausse des accidents mortels pendant la période des fêtes de fin d’année. Selon la police ougandaise, 104 accidents de la route ont été enregistrés en seulement trois jours, du 30 décembre au 1er janvier, faisant 35 morts et 114 blessés.

Par Jeune Afrique (Avec AFP)

Massacre dans l’est de la RDC : deuil national, plus « d’une centaine » de morts selon Kinshasa

décembre 3, 2022

Un deuil national de trois jours a débuté samedi 3 décembre en RDC après le massacre présumé de civils dans l’est du pays. Le gouvernement évoque désormais un bilan de plus d’une centaine de morts.

Des citoyens, fuyant les conflits dans la région de Kanyarushinya, arrivent dans la ville de Goma alors que les affrontements entre l’armée congolaise et les rebelles du M23 se poursuivent en RDC, le 14 novembre 2022. © Photo by Augustine Wamenya / ANADOLU AGENCY / Anadolu Agency via AFP

L’armée et les autorités de la RDC ont accusé jeudi 1er décembre les rebelles du M23 d’avoir « lâchement assassiné » au moins 50 civils deux jours auparavant à Kishishe, un village du territoire de Rutshuru situé à environ 70 km au nord de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu.

Le M23 a contesté être l’auteur de cette tuerie, dont le bilan reste difficile à établir de source indépendante faute d’accès à cette zone sous contrôle rebelle.

« Barbarie »

Lors du conseil des ministres qui s’est tenu vendredi, « le président de la République a dénoncé dans les termes les plus fermes le massacre contre plus d’une centaine de compatriotes à Kishishe, victimes de la barbarie » du M23, selon le compte rendu lu dans la soirée par le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya.

« En leur mémoire », le président Félix Tshisekedi, « a chargé le gouvernement de décréter trois jours de deuil national à observer à partir de ce samedi 3 décembre », a-t-il poursuivi, précisant que les drapeaux seraient mis en berne sur tout le territoire durant cette période.

Enquêtes

Le deuil s’achèvera lundi avec l’organisation d’un « téléthon » destiné à collecter des fonds pour « la réponse humanitaire » à apporter aux victimes des violences dans l’est du pays, a ajouté le porte-parole.

Depuis que des informations ont fait état de ce massacre, les appels à une enquête indépendante se sont multipliés. Lors du même conseil des ministres, le président « a demandé à la ministre de la Justice d’ouvrir sans délai une enquête au niveau interne et en même temps d’oeuvrer en faveur d’une enquête internationale pour faire la lumière sur ce crime de guerre », a encore déclaré le porte-parole.

Par Jeune Afrique (Avec AFP)

Charles III s’adressera aux Britanniques, deuil national en mémoire de la reine

septembre 9, 2022
Le roi Charles III de Grande-Bretagne salue la foule à son arrivée au palais de Buckingham à Londres, le 9 septembre 2022.

C’est un lourd héritage pour Charles III, qui doit convaincre pour préserver l’attachement des Britanniques à la monarchie. Photo : Getty Images/ AFP / Ben Stansall

Un deuil national d’une dizaine de jours s’ouvre au Royaume-Uni après la mort d’Élisabeth II, tandis que Charles III, moins populaire que sa mère, entame sa première journée de roi, avec un discours télévisé très attendu.

Au lendemain de son accession au trône, le roi Charles III est longuement sorti à la rencontre des milliers de personnes massées devant le palais de Buckingham à son arrivée vendredi dans sa résidence officielle de monarque.

À sa sortie de la voiture le transportant avec la reine consort Camilla, le souverain de 73 ans s’est approché de la foule derrière des barrières. En costume sombre, il a serré des mains, échangé quelques mots, adressé des saluts de la main, aux cris de God Save the King! ou parfois de l’hymne britannique.

Le roi Charles a ensuite traversé la cour avec Camilla, son épouse désormais reine consort, puis est entré dans la bâtisse.

Le gouvernement, uni dans son soutien au nouveau roi, a observé vendredi matin un moment de silence en mémoire de la souveraine qui régnait depuis plus de 70 ans, a indiqué Downing Street après un conseil des ministres extraordinaire.

Le nouveau roi Charles devient le monarque britannique le plus âgé au début de son règne. Le roi Charles a ensuite traversé la cour avec Camilla, son épouse désormais reine consort, puis est entré dans la bâtisse.

Le roi Charles III de Grande-Bretagne salue la foule à son arrivée au palais de Buckingham à Londres, le 9 septembre 2022.

Le roi Charles III de Grande-Bretagne salue la foule à son arrivée au palais de Buckingham à Londres. Photo : Getty Images/AFP/Ben Stansall

L’entrée en scène du roi

Le règne d’Élisabeth II est terminé. Longue vie au roi Charles III, affirmait vendredi dans son éditorial le Daily Telegraph, après avoir, comme l’ensemble de la presse, rendu un hommage vibrant à la défunte souveraine.

De retour à Londres après avoir passé la nuit à Balmoral en Écosse avec son épouse Camilla, devenue reine consort, Charles III, 73 ans, sera officiellement proclamé roi samedi matin. Il doit auparavant s’adresser vendredi soir aux Britanniques dans une intervention télévisée pour rendre hommage à celle que la première ministre Liz Truss a qualifiée vendredi de l’une des plus grandes dirigeantes que le monde ait connues.

Le deuil national, annoncé par le gouvernement britannique, doit durer jusqu’aux funérailles, prévues dans une dizaine de jours. Après ses obsèques, la reine sera inhumée dans la chapelle du château de Windsor.

Le roi a aussi décrété en parallèle un deuil royal de plusieurs semaines pour les membres de la famille royale, le personnel de la monarchie et les troupes engagées dans les cérémonies.

Il s’était exprimé une première fois jeudi soir dans un communiqué pour faire part de la très grande tristesse de sa famille après le décès d’une souveraine chérie et d’une mère bien-aimée.

La vie au ralenti

Un drapeau en berne.

Un drapeau de l’Union flotte en berne au sommet du palais de Buckingham, un signe que la vie est au ralenti dans le Royaume-Uni. Photo : Getty Images/AFP/Ben Stansall

D’ores et déjà, des manifestations sportives et culturelles ont été annulées, certains grands magasins ont décidé de garder porte close, et cheminots et postiers ont suspendu leurs grèves prévues face à la crise du coût de la vie.

Vendredi à 12 h, les cloches des églises ont retenti à travers tout le pays, en particulier à la cathédrale Saint-Paul et à l’abbaye de Westminster, puis 96 coups de canon seront tirés depuis plusieurs lieux de la capitale, comme la Tour de Londres ou Hyde Park.

Les parlementaires doivent aussi rendre un hommage à la reine à la Chambre des Communes. De tels hommages ont déjà commencé de l’autre côté du globe, en Australie et Nouvelle-Zélande, tous deux membres du Commonwealth.

Charles doit être proclamé officiellement roi samedi par le conseil de succession, réuni au palais de Saint-James à Londres.

Les détails de l’organisation des funérailles de la reine seront annoncés en temps voulu, a indiqué vendredi le gouvernement.

La souveraine avait limité ses apparitions, depuis une nuit à l’hôpital en octobre 2021. Depuis son décès, annoncé jeudi, les hommages ont afflué de la part des dirigeants du monde entier, comme de nombreuses personnalités du sport et de la culture. Profondément attristé, le chanteur Elton John, anobli par la reine en 1988, a salué une source d’inspiration et son sens moral.

La lumière de la reine jaillit toujours

Au Royaume-Uni, des milliers de Britanniques se succèdent depuis jeudi devant le palais de Buckingham, pour lui rendre hommage et se recueillir, ainsi qu’à Windsor et Balmoral.

Une femme et son enfant devant le palais de Buckingham.

Les Britanniques continuent de rendre hommage à Élisabeth II. Photo : Getty Images/Carl Court

À notre reine bien-aimée. Vous nous manquerez!Merci, vous avez servi le pays jusqu’à la finVous étiez une lumière dans les périodes sombres… Reposez en paix, peut-on lire vendredi sur les notes accompagnant les bouquets de fleurs déposés devant les grilles du palais de Buckingham.

La défunte monarque, connue pour son sens du devoir et son humour pince-sans-rire, est omniprésente dans la vie des Britanniques, présente sur les billets de banque et les timbres, qui vont devoir changer de visage. Nombreux sont ceux qui n’ont connu qu’elle sur le trône.

Aux abords du château de Windsor, non loin de la capitale, où de nombreuses personnes en pleurs viennent rendre hommage à la reine, Marina Flynn, bientôt 80 ans, se veut optimiste sur le règne de Charles III. Je pense qu’il sera très bien. Il a longtemps attendu et il a sa famille avec lui. Il sait ce qu’il a à faire.

Je ne suis pas très sûr. Mais peut-être est-ce juste difficile pour moi d’imaginer une vie sans la reine. Nous verrons bien, avance prudemment Anthony Ewans, 37 ans, venu avec son fils de 4 ans.

Radio-Canada avec Agence France-Presse

Mali : deuil national après une attaque jihadiste meurtrière contre l’armée

mars 5, 2022
Les Forces armées maliennes lors d’une formation avec les forces spéciales françaises, dans la base militaire de Menaka, au Mali, le 7 décembre 2021. © Thomas Coex, AFP

Menées, selon certaines sources, par plusieurs centaines de jihadistes, l’attaque a fait au moins 27 morts et de nombreux blessés au sein des Forces armées maliennes, au moment où la France a annoncé la fin de l’opération Barkhane. L’armée malienne ne cesse depuis des semaines de proclamer des succès contre les terroristes.

C’est l’attaque la plus meurtrière rapportée contre les Forces armées maliennes (Fama) depuis plusieurs mois. Le 4 mars, vers 05 h 30, au camp de Mondoro dans le centre du Mali, au moins 27 soldats ont été tués, 33 blessés, dont 21 graves, et 7 « portés disparus », a annoncé l’armée dans un communiqué.

Selon l’armée, 47 assaillants ont été « neutralisés » dans la matinée et 23 autres l’ont été à la suite d’un « ratissage sur les sanctuaires terroristes ». Un deuil national de trois jours à compter de samedi a été décrété par le gouvernement de transition d’Assimi Goïta.

Retrait militaire européen

Cette attaque survient en pleine reconfiguration militaire. Au cours des derniers mois sont arrivés au Mali de nombreux renforts présentés par les autorités maliennes comme des instructeurs russes et par les Occidentaux comme des mercenaires appartenant au groupe Wagner. La France, à travers l’opération Barkhane, et ses alliés européens au sein du regroupement de forces spéciales Takuba viennent, eux, d’annoncer leur retrait militaire du Mali. Sur fond de vives tensions diplomatiques entre la junte au pouvoir depuis 2020 et certains des partenaires du Mali, au premier rang desquels Paris, l’armée malienne ne cesse depuis des semaines de proclamer des succès contre les jihadistes, revendiquant la mort de dizaines de jihadistes ces derniers mois.

Un communiqué publié cette semaine assurait que « la peur [avait] changé de camp, l’ennemi est en fuite vers les frontières ou en dissimulation dans la population ». Ces informations sont difficilement vérifiables faute d’accès au terrain ou de sources pouvant s’exprimer.

Dans la jouréne du 4 mars, plusieurs sources au Mali avaient indiqué qu’une attaque avait fait de nombreux morts à Mondoro. Une source militaire française sous couvert de l’anonymat avait indiqué que le bilan de cette attaque menée par plusieurs centaines de jihadistes avait fait entre 40 et 50 morts. La source affirmait que 21 véhicules avaient été saisis par les jihadistes, dont plusieurs blindés. En outre, selon cette même source, « les Fama n’ont pas demandé l’appui de Barkhane ».

Situation de blocus

Proche de la frontière avec le Burkina Faso, le camp de Mondoro a été à plusieurs reprises par le passé la cible d’attaques de groupes jihadistes qui opèrent dans la zone depuis plusieurs années. Les habitants dénoncent une situation de blocus imposé par les jihadistes, malgré la présence de l’armée. Une opération contre le camp et celui de Boulkessi, proche, avait fait une cinquantaine de morts parmi les soldats en septembre 2019. Depuis 2019, le village de Mondoro est isolé et les télécommunications sont des plus aléatoires. Le camp se trouve dans l’un des principaux foyers de la violence qui, partie du nord du Mali avec des insurrections indépendantiste et jihadiste en 2012, s’est étendue au centre et au Burkina et au Niger voisins.

Deux tiers du territoire malien échappent au contrôle de l’État. La propagation jihadiste, sous affiliation d’Al-Qaïda ou de l’organisation État islamique, commence à toucher plus au sud, la Côte d’Ivoire ou le Bénin par exemple, menaçant de gagner le golfe de Guinée.

Les agissements jihadistes, conjugués aux violences intercommunautaires, aux actes crapuleux mais aussi aux exactions de l’armée, ont fait des milliers de morts, civils et militaires, et des centaines de milliers de déplacés. Plus de 30 soldats avaient été tués en mars 2021 à Tessit dans une telle opération, revendiquée par l’organisation État islamique. Toutefois, au cours des derniers mois, les pertes humaines effectivement rapportées dans les rangs de l’armée avaient diminué. Mais une chose est sûre, l’insécurité contribue à l’instabilité politique dans la région.

Avec Jeune Afrique par AFP

Tanzanie : deuil national après l’explosion meurtrière d’un camion-citerne

août 11, 2019

Un membre des forces de sécurité tanzanienne surveille la carcasse d’un camion-citerne accidenté, dont l’explosion a fait plus de 60 morts parmi les passants qui tentaient de le siphonner, le 10 août 2019, à Morogoro. © STRINGER/AFP

 

Le président tanzanien John Magufuli a décrété un deuil national jusque lundi 12 août inclus à la suite de la catastrophe qui a fait au moins 64 victimes, tuées samedi dans l’explosion d’un camion-citerne accidenté dont elles tentaient de siphonner le carburant.

Les faits se sont déroulés samedi matin sur la commune de Msamvu, dans l’immédiate périphérie de Morogoro, un ville située à quelque 200 km à l’ouest de la capitale économique Dar es Salaam, sur l’un des principaux axes routiers du pays.

Le poids-lourd s’est renversé sur la chaussée, en tentant selon des témoins d’éviter une moto. Dans la foulée, des conducteurs de « boda-boda » – des moto-taxis – ont afflué sur les lieux pour tenter de récupérer du carburant qui s’échappait de la citerne, tout comme des habitants de la commune. Puis l’essence s’est embrasée.

Trois jours de deuil national

« Le président John Magufuli décrète trois jours de deuil national à compter de ce (samedi) 10 août », indique un communiqué officiel publié tard dans la soirée de samedi.

Magufuli a par ailleurs chargé le Premier ministre Kassim Majaliwa de le représenter à l’enterrement des victimes de l’explosion, toujours selon le communiqué.

La ministre chargée des Affaires parlementaires Jenista Mhagama a précisé dimanche matin sur des télévisions locales que l’inhumation débuterait en fin d’après-midi pour donner aux familles le temps d’identifier leurs proches. Pour les victimes méconnaissables, il sera procédé à des tests ADN, a-t-elle précisé, ajoutant que les familles qui le souhaitent pourront emporter les corps des leurs pour les inhumer.

Le dernier bilan donné samedi soir par le gouverneur de Morogoro, Stephen Kebwe, fait état de 64 morts et 70 blessés. Selon les médias locaux, 39 blessés graves ont été transférés à l’hôpital national à Dar es Salaam tandis que les autres sont toujours soignés à Morogoro.

Par Jeuneafrique.com avec AFP

Crash en mer Noire: journée de deuil national lundi en Russie

décembre 25, 2016

Moscou – Le président russe Vladimir Poutine a annoncé dimanche qu’une journée de deuil national serait observée lundi en hommage aux victimes du crash d’un avion militaire russe en mer Noire avec 92 personnes à bord.

Demain (lundi, ndlr) sera déclaré journée de deuil national, a indiqué le chef de l’Etat à la télévision publique.

Une enquête soigneuse sera menée pour déterminer les causes de la catastrophe et tout sera fait pour soutenir les familles des victimes décédées, a-t-il ajouté.

Le locataire du Kremlin avait ordonné plus tôt au gouvernement de former une commission d’enquête pour déterminer les causes du crash. Le Premier ministre Dmitri Medvedev a confié la direction de cette commission au ministre des Transports Maxime Sokolov qui doit se rendre sur place dès dimanche.

Selon le ministère de la Défense, le Tupolev Tu-154 a disparu des écrans-radars à 05H27 (02H27 GMT), deux minutes après son décollage de l’aéroport de la station balnéaire de Sotchi, situé dans la commune d’Adler, sur les côtes de la mer Noire. Il se rendait à la base aérienne de Hmeimim, près de Lattaquié en Syrie et transportait plus de 60 membres des choeurs de l’Armée Rouge, ainsi que neuf journalistes de télévision.

Les autorités ont affirmé qu’il n’y avait pas de signes de survivants du crash.

Romandie.com avec(©AFP / 25 décembre 2016 12h26)             

Deuil national au Mozambique après l’explosion d’un camion-citerne

novembre 18, 2016

Un deuil national de trois jours commence samedi au Mozambique. Il a été décrété après l’explosion meurtrière d’un camion-citerne survenue jeudi. Le gouvernement a ouvert une enquête vendredi.

Cet accident a fait au moins 56 morts, selon un nouveau bilan provisoire. Ce chiffre donné vendredi par Maputo prend seulement en compte les corps emmenés à la morgue, a déclaré la directrice du cabinet du ministère de l’Information, Emilia Moiane. Les autorités provinciales avaient annoncé jeudi soir que l’explosion avait tué au moins 73 personnes.

« Le conseil des ministres a décidé de créer une commission d’enquête dirigée par le ministère de la Justice (…) pour déterminer les circonstances, les causes et les responsabilités dans cet accident », a déclaré le porte-parole du gouvernement Mouzinho Saide lors d’une conférence de presse.

Une équipe de trois ministres devait se rendre sur place vendredi après-midi. Par ailleurs, un deuil national de trois jours a été décrété, à partir de samedi.

Selon les premiers éléments communiqués par les autorités locales, le camion effectuait la liaison entre le port mozambicain de Beira (centre) et le Malawi, et s’est arrêté avant la frontière pour vendre illégalement du combustible, une pratique fréquente au Mozambique.

Bilan intermédiaire
« Les chauffeurs du camion étaient en train de transférer de l’essence dans un autre camion plus petit. Ils ont fui lorsqu’ils se sont aperçus d’un court-circuit », a expliqué Mme Moiane.

« Voyant que le camion était abandonné, la population est venue prendre de l’essence sans savoir qu’elle était déjà en train de brûler à l’intérieur du camion », a-t-elle poursuivi. Ce genre d’accident n’est pas rare sur le continent africain, où des camions-citernes attirent de nombreuses personnes qui profitent de leurs arrêts pour remplir illégalement bidons et jerricans.

Selon les autorités, 108 personnes ont été blessées et 96 sont toujours hospitalisées. Le bilan pourrait être revu à la hausse car la police « est encore en train de chercher des corps, ou des blessés (…) partis à la recherche de secours », a estimé Maria-José Torcida, l’administratrice du district où s’est produite la catastrophe.

Romandie.com avec(ats / 18.11.2016 14h58)             

Burkina Faso: « Un deuil national de trois jours sera décrété » selon la primature

janvier 16, 2016

 

« Un deuil national de trois jours sera décrété » au Burkina Faso, a déclaré samedi à Ouagadougou le Premier ministre Paul Kaba Thiéba à l’issue du conseil des ministres extraordinaire convoqué d’urgence par le président du Faso.

Quatre Djihadistes ont attaqué dans la nuit du vendredi au samedi l’Hôtel Splendid, le restaurant Le Cappuccino et l’Hôtel Yibi faisant au total 23 morts selon le ministre de la sécurité burkinabè. Les terroristes ont été également abattus par les forces de l’ordre sur place. Plus tard, d’autres sources officielles faisaient état de 26 morts.

Près de 150 personnes dont plusieurs blessés ont été libérées et quatre terroristes tués. Les blessés sont admis dans le plus grand hôpital de Ouagadougou, l’hôpital Yalgado Ouédraogo, et sont pris en charge.

Au nord du Burkina Faso, un poste de gendarmerie avait également subi des attaques faisant 2 morts dont un gendarme et un civil et un couple autrichien enlevé par des inconnus.

Apanews.net

 

Le président kényan annonce la fin du siège sanglant du Westgate

septembre 24, 2013

Le président kényan Uhuru Kenyatta a annoncé mardi soir la fin du siège du centre commercial Westgate de Nairobi, après quatre jours d’un carnage qui a fait au moins 67 morts. Il a affirmé que les forces de sécurité avaient « vaincu » le commando islamiste qui occupait le site.

Il est cependant difficile de dire avec certitude, après l’allocution télévisée du chef de l’Etat, si les opérations des forces de sécurité sont définitivement terminées ou si des jihadistes ont pu leur échapper.

« Nous avons été durement touchés, mais nous avons été braves, unis et forts, » a déclaré le président kényan. « Nous avons regardé le mal dans les yeux et nous avons triomphé », a-t-il ajouté.

Faisant état de « pertes immenses » pour le pays, M. Kenyatta a annoncé un deuil national de trois jours à compter de mercredi, au cours duquel « les drapeaux seront en berne ».

Grenades lancées dans la foule

Un commando islamiste de dix à quinze hommes armés et masqués avait pénétré samedi à la mi-journée dans le Westgate, l’un des centres commerciaux les plus huppés de la capitale kényane.

Les assaillants avaient lancé des grenades et tiré à l’arme automatique sur les employés du centre commercial et la foule de Kényans et d’expatriés venus faire leurs courses du week-end. Ils se sont ensuite retranchés dans le dédale de magasins, d’où ils résistaient, depuis, aux forces de l’ordre.

L’attaque du Westgate avait été rapidement revendiquée par les insurgés islamistes somaliens shebab. Selon leurs dires, ils agissaient en représailles à l’intervention militaire kényane en Somalie, lancée fin 2011.

Suissesse blessée

Un bilan encore provisoire du président Kenyatta fait état de 61 civils et six membres des forces de sécurité tués. « Durant l’opération, trois étages du centre commercial Westgate se sont (partiellement) effondrés et des corps sont toujours bloqués », a encore précisé le chef d’Etat, laissant entendre que le bilan pourrait encore s’alourdir.

Le centre kényan de gestion des crises a rappelé que 175 personnes ont en outre été blessées, dont une Suissesse. Au cours de plus de trois jours de siège, « cinq terroristes ont été tués », a encore dit le président kényan, ajoutant que 11 « suspects (étaient) en détention ». « Ces lâches affronteront la justice, tout comme leurs complices et leurs chefs, où qu’ils se trouvent », a-t-il promis.

Romandie.com

Bangladesh: 45 rescapés supplémentaires extraits des décombres, 272 morts

avril 25, 2013

SAVAR (Bangladesh) – Les secours ont extrait vendredi 45 rescapés des décombres d’un immeuble de huit étages qui s’est effondré mercredi près de la capitale du Bangladesh, Dacca, tuant 272 personnes, selon le dernier bilan officiel.

Le bâtiment s’est effondré comme un château de cartes peu après l’embauche à Savar, à la périphérie de Dacca. Il s’agit du pire accident dans l’histoire industrielle de ce pays défavorisé qui a fait du secteur textile le pivot de son économie.

Nous avons secouru 45 personnes aujourd’hui, dont 41 ont été trouvées au même endroit, vivantes dans les gravats du quatrième étage de l’édifice, a annoncé à l’AFP le responsable national des pompiers, Ahmed Ali.

Nous avons localisé entre 20 et 25 personnes supplémentaires dans un autre endroit mais il est très difficile de les atteindre. Ils sont toujours en vie, a-t-il ajouté.

Un officier supérieur de police a indiqué de son côté que le bilan provisoire était encore monté et s’établissait désormais à 272 morts, dont une forte proportion de femmes. Le précédent bilan faisait état de 250 victimes.

La catastrophe a relancé la polémique sur la sécurité dans l’industrie textile fournissant des marques occidentales.

L’immeuble abritait cinq ateliers de confection notamment liés à la marque espagnole Mango et au britannique Primark.

Des ouvriers du textile travaillant au sein du bâtiment s’étaient publiquement inquiétés la veille de fissures mais leurs responsables ont ignoré les mises en garde, leur enjoignant d’embaucher normalement le jour suivant.

Des dizaines de milliers d’ouvriers ont débrayé jeudi en signe de solidarité, provoquant la fermeture de centaines d’usines, tandis que les drapeaux étaient en berne pour une journée de deuil national.

Romandie.com avec (©AFP / 26 avril 2013 05h03)