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Congo/Mon Général: Dans le deuil, que ne cessent de t’habiter la force et le courage

octobre 24, 2019

 

Dès l’annonce du décès, à Pointe Noire, le 18 octobre 2019, de Maman Louise Ongagna, mère du Général Jean Marie Michel Mokoko, nous étions des milliers de congolais et un grand nombre de citoyens du monde, à travers les continents, à souhaiter, chacun selon sa sensibilité, que le Général Jean Marie Michel Mokoko, en détention à la Maison Centrale d’Arrêt de Brazzaville, prenne part, dans la dignité, par le biais d’une permission de sortie, aux obsèques de la disparue.

Nous le souhaitions à juste titre. Pour deux motifs essentiels. D’une part, en raison de la légalité de la procédure. De l’autre, parce qu’en pareille circonstance, des attitudes, hostiles à l’accomplissement des droits humains, pourraient être habités par le sens humanitaire.

Le 19 octobre 2019, les Conseils du Général Jean Marie Michel Mokoko, constitués par les Cabinets d’Avocats Brudey-Ondziel Gnelenga, Locko, Esseau, Essou et Ibouanga, se sont adressés au ministre congolais de la justice pour solliciter la permission.

Ce 23 octobre 2019, par un tweet du porte parole du gouvernement congolais, il est établi que » sur instruction du Chef de l’Etat, en concertation avec le conseil de famille, des dispositions seront prises pour des obsèques incluant son fils ».

On imagine, dans l’ordre normal des choses, que, par le biais du Ministère de la Justice et du Parquet de la République, le Juge d’Application des Peines, près le Tribunal de Grande Instance de Brazzaville, en possession de la requête des Conseils du Général Mokoko, a dû se rendre à l’évidence du caractère régulier de la demande et l’a agréé.

Conséquemment, les pouvoirs publics ont pris le relais de la décision du juge pour formaliser les aspects liés à la sécurité du Général, le temps de sa permission, ce qui a valu le tweet du Ministre de la Communication.

Le Général Jean Marie Michel Mokoko sera donc bien présent, assistés par sa famille et ses amis, aux obsèques de sa mère. Elle qui était, pour lui, d’un amour sans limite, une habitude de pensée, le réceptacle des vertus d’où il tirait ses leçons de la vie. Elle qui partageait, à distance, par l’emprisonnement de son fils, ses souffrances.

L’absence du Général aux funérailles, ajoutée au douloureux éloignement de sa mère, depuis près de trois ans, aurait été, pour lui, un irréparable tourment pour le reste de sa vie.

Qu’au moment où, dans l’atmosphère pesante des derniers instants, avant le départ du cortège funèbre pour le cimetière, la force d’âme et le courage qui ont toujours habité le Général, ne le quittent pas.

D’autant qu’ils sont déchirants et attristants, ces instants, le Général devant, par tradition, s’incliner sur la dépouille de sa mère pour fixer définitivement l’image de celle ci dans son esprit.

Il n’y a qu’une seule chose qu’on n’oublie qu’à sa mort. C’est le visage de sa mère.

Paris le 23 octobre 2019 –
Ouabari Mariotti

Photo de BrazzaNews.
AvecBrazzanews.fr

Le Canada pleure ses hockeyeurs et veut comprendre l’accident

avril 8, 2018

Des personnes en deuil dans la patinoire Humboldt, Saskatchewan, le 7 avril 2018 au lendemain de la collusion entre un car et un camion, qui a fait 15 morts / © AFP / Kymber RAE

Le Canada se recueillait dimanche en mémoire des 15 personnes décédées dans l’accident entre un car de jeunes joueurs de hockey et un camion, et cherchait toujours à expliquer les circonstances du drame, 48 heures après.

La Gendarmerie royale du Canada (GRC, police fédérale) a averti samedi que l’enquête sur la collision entre le semi-remorque et le bus, vendredi vers 17H00 locales (23H00 GMT) dans une région reculée de Saskatchewan (ouest), serait « très complexe » et « prendra du temps ».

Seule personne à être sortie indemne de l’accident, le chauffeur du poids lourd a été relâché par la GRC, qui se refuse à toute spéculation sur les causes.

La police fédérale a seulement expliqué que le camion semi-remorque se dirigeait vers l’ouest et le bus vers le nord lorsqu’ils se sont percutés à mi-chemin entre les localités de Tisdale et Nipawin, à l’intersection des routes 35 et 335.

La police fédérale dénombrait samedi 15 morts et 14 blessés, « dont certains dans un état critique ».

Le bilan pourrait s’alourdir selon la télévision publique CBC qui affirme dimanche matin qu’un joueur, grièvement blessé, est maintenu artificiellement en vie afin de récolter ses organes en vue de transplantations.

Tous se trouvaient dans l’autocar de l’équipe de hockey junior (16 à 21 ans) des Broncos de Humboldt et se rendaient à Nipawin pour disputer un match de playoff de la ligue régionale de hockey de Saskatchewan (SJHL).

– Hommage de la NHL –

Les blessés ont été évacués vers Saskatoon, à 235 km au sud-est. « La nuit (de vendredi) a été la plus longue, la pire et la plus tragique de ma carrière », a commenté un médecin d’un hôpital de Saskatoon, Hassan McMasri.

L’émoi suscité par cette tragédie a dépassé les frontières de la Saskatchewan et du Canada.

« Le pays tout entier est en état de choc et en deuil aujourd’hui », a réagi samedi le Premier ministre canadien Justin Trudeau, « le coeur brisé ».

Le président américain Donald Trump a assuré M. Trudeau de « sa plus profonde estime » et a adressé ses condoléances aux familles des victimes.

Les condoléances et hommages ont également abondé de la part des plus grandes équipes canadiennes et américaines de hockey, dont les Canadiens de Montréal et les Maple Leafs de Toronto.

Les joueurs de l’équipe des Chicago Blackhawks, l’une des meilleurs du championnat nord-américain de hockey (NHL), ont même décidé de remplacer leurs noms, affichés d’ordinaire à l’endos de leurs maillots, par celui de l’équipe meurtrie, Broncos, lors de leur match contre les Jets de Winnipeg qui ont fait de même.

Les deux rivaux ont débuté la partie, samedi soir, après une émouvante minute de silence.

« La NHL pleure ceux qui nous ont quitté et offre sa force et sa compassion aux blessés », a réagi Gary Bettman, président de la NHL, dans un communiqué.

Une levée de fonds pour les victimes, lancée sur internet quelques heures après l’accident par une habitante du village endeuillé, atteignait plus de 3 millions de dollars canadiens (1,91 million d’euros) vers 14H00 GMT dimanche.

– Recueillement –

Mais malgré cet élan de sympathie, le choc et l’incompréhension restaient total à Humboldt, petite ville de 6.000 habitants d’où étaient originaires les victimes.

« A travers le pays, il y a tout le temps des équipes qui bravent l’hiver dans un bus. Les parents ont toujours en tête que cela pourrait arriver. Malheureusement, ça s’est produit ici, à Humboldt », a dit samedi le maire de cette localité, Rob Muench.

« C’est un moment très noir pour notre ville », a-t-il ajouté en conférence de presse.

Tel un mausolée improvisé, les marches menant à la patinoire du Broncos sont déjà couvertes de fleurs et dimanche soir, habitants, proches et anonymes viendront s’y recueillir pour une vigile en hommage aux victimes.

La patinoire locale a été réaménagée pour accueillir la moitié de la bourgade lors de ce premier hommage tenu à la place du 6e match de playoff entre les Broncos et l’équipe de Nipawin.

Une seconde commémoration, plus officielle, devrait avoir lieu au cours de la semaine.

Pour le président de la SJHL, Bill Chow, « le pire cauchemar est devenu réalité ».

Romandie.com avec(©AFP / 08 avril 2018 16h48)                

Casamance: ;a rébellion condamne le massacre dans un Sénégal en deuil

janvier 8, 2018

Une personne hospitalisée, le 7 janvier 2018 dans un hôpital de Ziguinchor, dans le sud du Sénégal / © AFP / SEYLLOU

La rébellion indépendantiste de Casamance a condamné lundi le massacre de 13 jeunes dans une forêt de cette région du sud du Sénégal en deuil, prônant la poursuite du dialogue pour trouver une « issue heureuse » à un conflit vieux de 35 ans.

Le Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC), qui lutte depuis 1982 pour l’indépendance de la Casamance, « condamne fermement cet acte », a-t-il indiqué lundi sur son site.

Soupçonnés par certains observateurs d’être à l’origine de ce regain de violence dans une région qui a connu plusieurs années d’accalmie, le mouvement rebelle demande « aux autorités sénégalaises d’orienter leurs enquêtes vers » des responsables administratifs et militaires locaux « à la tête d’un vaste réseau de coupe clandestine et de vente illicite du bois de teck », selon le texte.

Le teck est un arbre tropical qui produit un bois précieux très recherché notamment pour la fabrication de ponts de bateaux et de meubles de jardin. Il pousse en Casamance, une des régions les plus boisées du Sénégal, voisine de la Guinée-Bissau et de la Gambie, et fait l’objet de nombreuses convoitises et de trafics.

La rébellion lie plus précisément le massacre de samedi, qui s’est déroulé près de Ziguinchor, la principale ville de la région, à un conflit entre des scieries locales, dont la « forte concurrence a fini par instaurer une atmosphère d’animosité entre les employés ».

– ‘Fossoyeurs de la paix’ –

« Le MFDC continue dans sa dynamique d’ouverture au dialogue en faveur d’une issue heureuse au conflit casamançais. Le mouvement « ne se laissera pas distraire ni désorienter par les fossoyeurs de la paix » et des acteurs locaux « qui ne visent rien d’autre que de casser la dynamique de paix afin de pouvoir mieux vivre du conflit », poursuit le texte.

Un responsable local de la rébellion, Oumar Ampaye Bodian, a également condamné le massacre de samedi, « un acte odieux (qui) ne peut rester impuni au moment où le président de la république a tendu la main » au MFDC, a affirmé M. Bodian sur la radio privée Sud FM.

« Nous restons déterminés » dans la recherche de paix parce que « la question de la Casamance doit être réglée autour d’une table », a-t-il poursuivi.

« L’aile politique intérieure et extérieure du MFDC se démarquent de cet acte odieux. Nous allons descendre dans le maquis pour situer les responsabilités », a t-il ajouté, en n’indiquant pas si des membres de la rébellion étaient ou non impliqués dans la tuerie.

Alors que l’armée continue à ratisser la région pour rechercher ses auteurs, le président sénégalais Macky Sall a décrété un deuil national de deux jours, qui a commencé lundi, pour « honorer la mémoire des victimes de l’attaque armée ».

– ‘Réjouissances interdites’ –

« Pendant cette période, le drapeau national est en berne et des minutes de silence sont observées durant toutes les cérémonies officielles. Les rassemblements et autres cérémonies de réjouissance sont interdits sur l’étendue du territoire national », indique un communiqué du gouvernement.

L’attaque s’est produite dans la forêt de Borofaye, dans la commune de Boutoupa-Camaracounda, lorsque des jeunes, qui affirment être partis chercher du bois de chauffage, ont été surpris par une bande d’hommes armés.

« Ils nous ont fait coucher à plat ventre et ont commencé à tirer », a raconté à l’AFP un rescapé, Ayib Ly.

Cette attaque a causé « la mort de treize jeunes hommes, dont dix par balle, deux par arme blanche et un brûlé » et une demi-douzaine de blessés, selon les autorités.

Ce massacre met à l’épreuve le processus de paix en Casamance, relancé en octobre lors d’une réunion à Rome entre le gouvernement et une faction du MFDC mandatée par l’un de ses chefs, Salif Sadio.

Cette médiation se fait sous l’égide de la communauté catholique de Sant’Egidio, médiatrice dans ce conflit qui a fait des milliers de victimes civiles et militaires, ravagé l’économie de la région et poussé de nombreux habitants à fuir.

Les tractations de paix se sont multipliées depuis l’arrivée au pouvoir de Macky Sall en 2012.

Evoquant dimanche de « possibles règlement de comptes », une source sénégalaise proche de la médiation avait affirmé à l’AFP: « Je ne pense pas qu’il y ait une remise en cause du processus de paix ».

Romandie.com avec(©AFP / 08 janvier 2018 13h44)                

Argentine: Rosario en deuil après l’attentat de New York

novembre 1, 2017

Le drapeau argentin à mi-mât, le 1er novembre 2017 à Rosario au nord-ouest de Buenos Aires, en signe de deuil des 5 victimes argentines de l’attentat de New-York, survenu la veille / © AFP / STRINGER

Les élèves de l’Ecole polytechnique de Rosario, en Argentine, où avaient étudié cinq des huit personnes tuées la veille dans l’attentat de New York, ont observé mercredi matin une minute de silence.

La direction de cet établissement réputé a également décrété cinq jours de deuil et mis le drapeau en berne pour rendre hommage à ses anciens élèves partis aux Etats-Unis fêter le 30e anniversaire de la fin de leurs études.

Agés de 48 à 50 ans, Alejandro Pagnucco, Ariel Erlij, Hernan Ferruchi, Hernan Mendoza et Diego Angelini, étaient architectes ou chefs d’entreprise.

« Ce qui domine, c’est la tristesse. On a l’impression qu’en tant qu’Argentin, il ne va rien t’arriver, en étant loin des guerres et du terrorisme… », a déclaré à l’AFP Laura Racca, ancienne élève de la promotion 1985.

« Cela nous touche tous, à cause du fort sentiment d’appartenance dans cette école », a-t-elle ajouté.

« Nous voulons faire part de notre douleur la plus profonde et étreindre tous leurs proches en cet instant difficile, que personne ne devrait jamais connaître », a écrit l’école sur Instagram.

Le conducteur d’une camionnette a fauché une vingtaine de cyclistes et passants mardi à Manhattan, faisant huit morts et une dizaine de blessés le jour d’Halloween, dans le premier attentat meurtrier à New York depuis 2001.

Selon les autorités américaines, il est lié au groupe Etat islamique et s’est radicalisé aux Etats-Unis.

bur-sha/vog/pg

La piste du groupe Etat islamique se confirmait mercredi.

Sur le groupe de ces dix Argentins, quatre sont sortis indemnes, tandis que Martin Marro, qui réside depuis quelques années à Boston, se remettait de ses blessures au Presbiterian Hospital de Manhattan.

« J’ai vu ça hier à la télévision et je ne peux pas le croire. Je suis sans voix, c’est impressionnant et cela m’attriste de penser qu’ils étaient partis là-bas célébrer leur amitié », a déclaré à l’AFP Silvia Goldberg, mère d’une élève de 14 ans.

Le président argentin Mauricio Macri, qui avait déjà fait part la veille de son émotion, s’est à nouveau exprimé mercredi sur le sujet.

« Cinq jeunes entrepreneurs, acteurs de la société de Rosario, avec, j’imagine, de belles familles, c’est quelque chose qui nous touche profondément tous les Argentins et moi en particulier. Mes pensées affectueuses vont aux familles », a déclaré le chef de l’Etat à l’ouverture d’un forum financier à Buenos Aires.

Romandie.com avec(©AFP / 01 novembre 2017 16h52)                

Espagne: la fête nationale endeuillée en pleine crise catalane

octobre 12, 2017

Manifestation pour l’unité à Barcelone lors de la fête nationale, le 12 octobre 2017 / © AFP / JORGE GUERRERO

En pleine crise catalane, l’Espagne célébrait jeudi sa fête nationale, endeuillée par la mort d’un pilote dans le crash d’un avion de combat, alors que des milliers de personnes défilaient à Barcelone en faveur de l’unité du pays.

Le Premier ministre Mariano Rajoy et le roi Felipe VI ont assisté à la traditionnelle parade militaire le long du boulevard du Paseo de la Castellana à Madrid pour commémorer l’arrivée de Christophe Colomb en Amérique en 1492.

Mais l’humeur n’est pas franchement à la fête en Espagne, confrontée à sa plus grave crise politique depuis le retour de la démocratie en 1977, avec la volonté de divorce des indépendantistes au pouvoir en Catalogne.

D’autant que la journée a été endeuillée par la mort d’un pilote dans l’accident de son Eurofighter après avoir participé au défilé aérien de la fête nationale. L’avion de combat s’est écrasé pendant sa manœuvre d’approche à l’atterrissage à la base aérienne de Los Llanos près de la ville d’Albacete, à 300 km au sud-est de la capitale.

Au même moment, ils étaient plusieurs milliers à défiler dans les rues de Barcelone en scandant des messages hostiles aux dirigeants indépendantistes.

« Puigdemont en prison » criaient les manifestants en référence au président régional Carles Puigdemont, qui a organisé le dimanche 1er octobre un référendum d’autodétermination en dépit de l’opposition de Madrid et entend rendre indépendante cette région de 7,5 millions d’habitants, divisée sur la sécession.

Mercredi, Madrid a lancé un ultimatum au président séparatiste, lui donnant jusqu’à lundi 10H00 (08H00 GMT) pour « clarifier » sa position sur l’indépendance.

– ‘Défendre l’unité’ –

Si M. Puigdemont persiste, le gouvernement lui accordera un délai supplémentaire jusqu’au jeudi 19 octobre à 10H00 pour faire machine arrière, avant de prendre le contrôle de la Catalogne comme le lui permet l’article 155 de la Constitution.

La suspension de l’autonomie serait considérée par beaucoup de Catalans comme un affront. Elle pourrait déclencher des troubles dans cette région très attachée à sa langue et sa culture et qui avait récupéré son autonomie après la mort du dictateur Francisco Franco (1939-1975).

Jeudi, les opposants à l’indépendance ont souhaité montrer que « la Catalogne n’appartient pas » aux séparatistes, selon les mots de Laura Peña, employée de 26 ans dans une boutique de vêtements qui défilait à Barcelone.

« Tous les ans nous sortons avec le drapeau espagnol le jour de la fête nationale, mais encore plus cette année parce que nous devons défendre l’unité nationale. L’indépendance de la Catalogne nous affecterait tous, pas seulement ceux qui vivent en Catalogne », ajoutait Raquel Martinez, une étudiante de 18 ans née en Andalousie (sud).

La tension entre les deux camps monte depuis l’organisation du référendum interdit par la justice, émaillé de violences policières.

Les séparatistes disent l’avoir remporté avec 90% des voix et une participation de 43%, des chiffres invérifiables en l’absence d’une commission électorale indépendante.

Prudence et proportionnalité

M. Puigdemont a déclaré mardi soir devant le Parlement régional avoir reçu un « mandat des citoyens de Catalogne » pour déclarer unilatéralement l’indépendance.

Le leader séparatiste, qui a ensuite signé le texte sans qu’il soit soumis au vote, a suspendu la déclaration pour laisser une chance au dialogue et à une médiation qu’il appelle de ses voeux.

« Il n’y a pas de médiation possible entre la loi démocratique et la désobéissance, l’illégalité », a répondu M. Rajoy avec fermeté.

Le gouvernement espagnol a reçu le soutien du Parti socialiste, principal parti d’opposition, avant d’enclencher l’article 155 de la Constitution.

Les deux partis ont par ailleurs trouvé un accord pour étudier dans les mois à venir une réforme de la Constitution afin de tenter de résoudre la crise.

« L’article 155 est une disposition qui est assez large, on peut la moduler et c’est certainement ce que le gouvernement va faire dans une action qui est toujours guidée par la prudence et la proportionnalité », a déclaré jeudi le ministre des Affaires étrangères Alfonso Dastis, ajoutant: « nous espérons qu’il n’y aura pas besoin d’utiliser la force ».

Une arrestation de Carles Puigdemont et de son entourage dans le cadre d’une enquête judiciaire déjà ouverte pour sédition n’est pas exclue non plus, même si M. Dastis a dit espérer « ne pas en arriver à cela ».

Madrid a déjà pris en septembre une mesure exceptionnelle en mettant sous tutelle les finances de la Catalogne, et de nombreuses entreprises, inquiètes de l’insécurité juridique, ont déménagé leurs sièges sociaux hors de la région.

Romandie.com avec(©AFP / 12 octobre 2017 14h39)                

Tempêtes sans répit

septembre 6, 2017

 

La grisaille me tenaille

Comme le voile du deuil

Qui enveloppe mon esprit

Avec ses tempêtes sans répit

 

Mon regard à travers la fenêtre

Cherche à percer le mystère

De ces inondations mortelles

Qui sèment au quotidien la pagaille

 

Le monde présente des images d’apocalypse

Qui tournent et nous happent comme ces hélices

Broyant innocemment les poissons dans l’eau

Pour nous diriger chacun vers le tombeau

 

Bernard NKOUNKOU

Mort du duc de Westminster : La famille royale d’Angleterre en deuil

août 11, 2016

 Le Duc de Westminster arrive à la Cathédrale Saint Mary pour les funérailles de Hugh van Cutsem, à Brentwood, Essex, le 11 septembre 2013

Le Duc de Westminster arrive à la Cathédrale Saint Mary pour les funérailles de Hugh van Cutsem, à Brentwood, Essex, le 11 septembre 2013
Gerald Cavendish Grosvenor était l’un des hommes les plus riches du monde.

Le duc de Westminster, l’un des hommes les plus riches du monde, est mort ce mardi (9 août) l’âge de 64 ans, a annoncé son porte-parole aux journalistes de l’AFP. Le milliardaire britannique, de son vrai nom Gerald Cavendish Grosvenor, a succombé à une maladie dont on ignore l’origine dans un hôpital du Lancashire, au nord-ouest de l’Angleterre, a précisé un membre de sa famille, cité par l’agence Press Association.

« Il a été amené à l’hôpital depuis la propriété d’Abbeystead, dans le Lancashire, où il était soudainement tombé malade », a fait savoir la famille du défunt qui, en outre, « demande le respect de sa vie privée et la compréhension en ce moment très difficile« .

Gerald Cavendish Grosvenor et sa famille, qui entretiennent des liens privilégiés avec la famille royale, figurent au 68e rang de la liste des milliardaires établie par le magazine économique américain Forbes. Celle-ci est estimée à quelque 10,8 milliards de dollars, soit 9,7 milliards d’euros. L’un des quatre enfants du défunt, Hugh Grosvenor, 25 ans, n’est autre que le parrain du prince George, premier enfant du prince William et de son épouse Kate Middleton. Il est censé hériter de la totalité de la fortune de son père.

Le regretté propriétaire foncier possédait, entre autres, une centaine d’hectares à Belgravia, l’un des quartiers les plus chers et réputés de Londres, à côté du palais de Buckingham. Sans surprise, il avait beaucoup souffert du récent Brexit. La décision de l’Angleterre de quitter l’Europe après le référendum du 23 juin lui ayant fait perdre un milliard de dollars, selon l’agence Bloomberg. Le vote avait fait plonger la livre et secoué le marché de l’immobilier.

La reine Elizabeth II et son époux le duc d’Edimbourg ont adressé un message de condoléances à la famille Grosvenor, a indiqué une porte-parole du palais de Buckingham.

Purepeople.com par Coline Chavaroche

 

René-Charles, Prince William, leur deuil public

janvier 23, 2016

william-rene-charles

Les deux garçons ont enterré leur parent devant le monde entier

Vendredi 22 janvier, devant le monde entier, René-Charles, le fis aîné de Céline Dion enter­rait son père, René Angé­lil. Au centre des atten­tions malgré lui, comme l’avait été le prince William 20 ans plus tôt aux obsèques de Lady Di.
Dans la Basi­lique de Montréal, tandis que les visi­teurs affluent en masse pour rendre un dernier hommage à René Angé­lil, Céline Dion est là, éprou­vée mais debout. A côté d’elle, un jeune garçon, un jeune homme déjà, René-Charles, son fils aîné. Il la soutient. Il se dégage de lui un courage inouï, une profonde dignité. Scruté par le monde entier, il enterre son père, trop tôt. Il n’aura 15 ans que lundi. Pour­tant, ce jour là, sous des millions de regards empa­thiques, il est devenu adulte. Sa mère a beau lui cares­ser la joue avec tendresse pour le rete­nir encore un peu dans l’en­fance, c’est trop tard, comme le prince William cette fin d’été 1997, René-Charles a basculé dans le dur monde des grands.

William avait le même âge quand la voiture de sa mère a heurté le poteau du Pont de l’Alma. A l’époque, contrai­re­ment à Céline et René si fusion­nels, Charles et Diana étaient en conflit perma­nent. Sans comp­ter qu’à Buckin­gham, il est de bon ton de rentrer ses émotions, de ne point trop faire de démons­tra­tions. Alors quand les prières accom­pa­gnaient sa mère dans sa dernière demeure, William a dû lui aussi faire preuve de courage, privé des gestes mater­nels récon­for­tants et devant se conten­ter de la compas­sion maladroite de son père.

Et comme si la douleur d’un parent disparu trop tôt n’était pas suffi­sante, René-Charles comme William ont dû la vivre en renonçant à leur inti­mité, en parta­geant l’être cher avec une foule d’ano­nymes. Et puis, il y a ceux qui restent. René-Charles a veillé la dépouille de son père presque aussi long­temps que Céline, mettant son mal en sour­dine de crainte qu’elle ne s’ef­fondre. Et les jumeaux, Eddy et Nelson, si jeunes encore, il les a lais­sés aux mains de leur mère, sans jamais les quit­ter du regard. De la même manière mûre et bien­veillante dont William avait effacé ses besoins pour s’as­su­rer du bien-être de Harry.

 

Le dernier regard d’adieu

septembre 25, 2015

 

Dans mon voyage d’adieu

Ton regard sans mes yeux

Annonce l’ultime séparation

De cette belle vie d’union

 

Dans la lourdeur inconsolable du deuil

Quand debout, tu te tiens sur le seuil

Au bord du trou béant du tombeau

Ma peau est une expression sans mots

 

Comme une lampe à la lumière éteinte

Le chagrin de ta belle langue vacillante

Sombre à l’ombre des tristes ténèbres

Au royaume des allongés sans timbre

 

Bernard NKOUNKOU