Il croupissait dans les geôles de la DGST depuis le mois de Mai 2021 quelques jours après la mort du dictateur Tchadien, Idriss Deby Itno. Peu avant ce drame, le pasteur aurait obtenu un rendez-vous avec un responsable des services secrets du Congo qu’il aurait averti de l’imminence du malheur qui guettait Idriss Déby. Il n’avait pas été pris au sérieux. C’est Jean Dominique Okemba qui avait décidé de son interpellation et détention.
Dans sa prophétie livrée à ce responsable des services secrets Congolais, le pasteur Timothée O, disait avoir vu la mort de Déby par balle dans ce qui tirerait à un assassinat. Dans la foulée il voyaitdu sang se répandre dans tous les palais présidentiels d’Afrique Centrale. Pris pour un charlatan, à la recherche de l’argent des politiciens, il avait été prié de dégager et d’arrêter avec ses inepties.
Quelques jours après les obsèques à Ndjamena du Maréchal Tchadien, depuis Edou, où il faisait son deuil, Denis Sassou Nguesso, en concertation avec Jean Dominique Okemba et la cirque des féticheurs Mbochis ont analysé profondément la prophétie du pasteur Timothée et décidé de son interpellation.
Pour sa famille, le pasteur Timothée O a été assassiné par un pouvoir qu’il a pourtant averti du danger qui le guettait. «C’était un serviteur de Dieu qui recevait souvent des prophéties et son malheur a été celui de faire confiance aux services d’intelligence de son propre pays » estime sa fille Alvine O.
Rappelons que nombreux sont ces pasteurs qui ont reçu des prophéties sur le régime de Brazzaville qui n’aiment plus les révéler de peur d’être soupçonnés de collision avec les forces obscures. La dépouille du pasteur Timothée a été remise à sa famille et la veillée mortuaire se tient à Talangai.
Le Congo 🇨🇬 est une dictature : Gachelin BOMAYI est entre la vie et la mort suite aux tortures à la DGST de Brazzaville.
« Son crime c’est d’avoir réclamé le paiement de la bourse ». Gachelin BOMAYI, Doctorant en philosophie à la Faculté des Lettres, Arts et Sciences Humaines (FLASH) de l’Université Marien Ngouabi, Président de la Commission de Contrôle et Évaluation du Mouvement des Élèves et Étudiants du Congo (MEEC) est dans un état très critique suite aux tortures qu’il avait subit dans les geôles de la DGST.
En effet, durant son séjour dans les couloirs de la mort de la DGST, la dame de fer de la DGST avait marché sur ses parties intimes, sa poitrine, les bourreaux de ce centre de torture l’administrait des coups de poings réguliers sur la tête et brûlés ses poils pubiens avec la bougie.
Son crime c’est d’avoir réclamé comme tous les étudiants le paiement de la bourse, l’amélioration des conditions d’études à l’Université et d’être en parcours de philosophie comme le Professeur Charles Zacharie BOWAO.
Gachelin BOMAYI est alité depuis plus de 10 jours sans les soins médicaux et une assistance sociale.
Les étudiants de l’Université Marien Ngouabi et toutes personnes de bonne volonté sont appelés à la solidarité.
Les deux principales sociétés de transfert de fonds basées au Congo, fourniraient des informations à la DGST, sur les mouvements d’argent des congolais classés comme « opposants » par le régime de Brazzaville. Une base de données des personnes bénéficiaires est minutieusement scrutée par les flics périodiquement dans le seul but de la conversation du pouvoir.
Au Congo, la DGST aurait réussi à convaincre les deux principales sociétés de fonds, Western Union et Moneygram de leur transmettre le rapport de leurs transactions financières. Le but de cette manœuvre serait de cibler toutes les personnes au pays recevant de l’argent des opposants au régime, vivant hors du pays et aussi ceux à qui les opposants locaux envoient de l’argent à l’étranger.
La militarisation de la nouvelle république est l’une des causes directes de cette paranoïa qui frise le ridicule. Le pouvoir croirait ainsi contrôler les opposants dans le financement des groupuscules dormants locaux, capables de créer des troubles.
A Brazzaville, une personne de troisième âge aurait été interpellée suite aux nombreux transferts d’argent qu’elle recevrait de son neveu, installé en France et classé comme opposant dangereux.
Dans leurs ambitions démesurées de conservation du pouvoir, les sécurocrates d’Oyo se sont toujours arrangé à appauvrir ceux qui ne pensaient pas comme eux. En rendant tout le monde dépendant d’eux, ils peuvent les contrôler et s’assurer une tranquillité.
Les parents de ces supposés opposants sont indexés pour la simple raison d’avoir des membres qui pensent différemment et qui aspirent à un Congo juste et normal.
Les choses semblent bouger à la suite des révélations du journal « Le Troubadour » qui faisait état de ce que l’ancien ministre de l’Agriculture et de l’élevage avait géré 114 milliards de Francs CFA de janvier 2008 à mars 2016 sans résultats appréciables.
Après l’ouverture d’une enquête, l’ancien directeur de cabinet de Rigobert Maboundou a été interpellé et se trouverait retenu à la DGST depuis samedi.
Cette interpellation montre si besoin est, que le feu couve déjà et qu’il se rapprocherait du ministre Maboundou, ordonnateur principal dans la gestion de cette manne financière, en sa qualité de ministre.
Les autorités policières congolaises se sont lancé à la chasse de certaines personnalités soupçonnées d’avoir commis des détournements de fonds publics dans leur gestion. C’est le cas de Jean Didier Elongo qui est incarcéré depuis des mois à la maison d’arrêt de Brazzaville. Mais l’ensemble du peuple congolais ne croit pas à cette apparente justice, tant que les gros poissons comme Kiki Sassou, Jean Jacques Bouya en sont pas inquiétés.
Kiki Sassou continue d’ailleurs utilisé les fonds publics dans se pré-campagne sans que personne ne lève le doigt.
L’information livrée par notre confrère »Le troubadour » dans sa parution du vendredi 6 juillet, par la plume d’Anicet Samba, relève l’étendue d’un désastre financier d’un peu plus de 114 milliards de francs CFA, au ministère de l’Agriculture. Le journal met à l’index l’ancien ministre Rigobert Maboundou qui serait dans le collimateur de la DGST.
»De janvier 2008 à mars 2016, le ministère de l’agriculture et de l’élevage a reçu 114 milliards de FCFA, et pour quels résultats? » s’interroge notre confrère qui embraye :
»À la faveur de l’embellie pétrolier, Denis Sassou N’Guesso avait fait de l’agriculture et de l’élevage une priorité. 114 milliards de FCFA avaient été alloués au ministère en charge de ce secteur, de janvier 2008 à mars 2016. Et jamais autant d’argent n’avait été investi dans ce domaine que lors du mandat passé de l’actuel chef de l’État. Cette importante somme d’argent avait été géré par l’ancien ministre Rigobert Maboundou, aujourd’hui directeur de cabinet du premier ministre Clément Mouamba. À l’heure où on parle de la lutte contre les antivaleurs, un regard sur la gestion de cette manne s’impose d’autant plus que le secteur de l’agriculture et de l’élevage peine toujours à se relever. Le Troubadour a pu avoir accès à ce dossier pour le moins sensible. »
Donnant le détail de ses investigations, notre confrère relève : »Un document-bilan, élaboré par les services de l’ancien ministre de l’agriculture et de l’élevage, Rigobert Maboundou, existe. Il devrait servir de point de départ de cette enquête. Ce document-bilan, que Le Troubadour a pu consulter, indique les principaux postes vers lesquels ont été affectés les 114 milliards de FCFA. Ce document-bilan donne également de précieux détails sur les sociétés et les organismes qui ont eu à exécuter les programmes élaborés par le ministère de l’agriculture et de l’élevage sous le mandat de Rigobert Maboundou. Mais les enquêteurs auront très peu de détails sur la manière dont les 114 milliards ont été dépensés à partir de ce document-bilan, qui donne l’impression d’avoir été élaboré à la va-vite, comme si ses auteurs se devaient de justifier cette somme impressionnante d’argent avant la fin du mandat présidentiel. S’il indique la plupart de postes qui ont bénéficié d’une affection financière, en revanche, il donne très peu de détails sur la manière dont l’argent a été dépensé. Il se contente d’avancer des chiffres bruts, en précisant simplement leur destination. »
Du coté de la DGST où on est décidé à faire la lumière sur ce dossier, on ne s’interdit aucune interpellation, de qui que ce soit.
Une convocation a été faite à l’Abbé Félicien Mavoungou, coordonnateur national de la commission diocésaine Justice et paix, par le Colonel de police Jean-Didier Elion. Il doit se présenter demain mardi 12 juin 2018, à 10h00, à la DGST.
La trahison a toujours caractérisé les assoiffés d’argent et partisans de la vie facile. L’opposition au pouvoir de Brazzaville basée en France serait infiltrée par la DGST.
A Brazzaville, il y a un opposant qui vit entouré de ses propres ennemis qu’il considère des amis et qui ont tout fait pour écarter ceux qui étaient susceptibles de lui ouvrir les yeux. Cette tare s’est bien aussi installée dans les milieux de l’opposition en France.
Généralement, ils aiment se faire passer pour des irréductibles par les propos virulents contre le pouvoir de Brazzaville, mais au fond ne sont que des traîtres qui pour des miettes d’euros vendent leurs frères de lutte.
Une source bien introduite de la police a fait parvenir à cette rédaction des informations révélatrices sur les pratiques de ses infiltrés. Toutes les réunions tenues par l’opposition sont suivies de près par le pouvoir de Brazzaville qui analyse bien leur teneur. Par exemple, la filiation de l’administrateur du site Brazzanews a été transmise à Brazzaville par l’un de ses ex amis de lutte.
La DGST maîtrise la vie de chaque opposant, son adresse, sa situation sociale et ses fréquentations. Ne dit-on pas que ton ennemi n’est jamais loin de toi ?
La rédaction de Sacer a été victime aussi de ces couteaux à deux lames, l’information nous est parvenue directement d’un responsable de la sécurité de Brazzaville.
Certains de ses infiltrés livrent directement leurs fiches à Edgar Nguesso via son représentant en France, et d’autres à l’équipe de Kiki Nguesso ou directement à Brazzaville. D’autres sont gérés par un certain Colonel Ndinga dont la famille vit à Vaureal, près de Cergy.
On a toujours su au Congo, que la personne qui pleure le plus à la veillée se reproche intérieurement de quelque chose. Faites attention aux opposants qui aiment crier en public leur anti-sassouisme.
Jean Didier Elongo contre Gilbert Ondongo: « front ouvert et fermé »
Jean Didier Elongo n’a pas sa langue dans la poche, surtout en matière de partage de responsabilités. À la DGST où il est entendu, et où il vient de passer sa troisième nuit, l’homme s’est montré bien loquace, plaçant le ministre Gilbert Ondongo au cœur d’un système dont lui ne serait qu’un des maillons.
Le ministre Gilbert Ondongo devrait être entendu dans les heures qui viennent par les enquêteurs de la DGST sur des dossiers portant sur des marchés liés au fonctionnement du Chu à l’époque où il était ministre des finances. C’est sur ces mêmes dossiers que Jean Didier Elongo est entendu à la DGST depuis trois jours.
Les enquêteurs ont mis à jour un système de détournement de fonds publics savamment organisé par un réseau bien outillé de « gros bonnets ».
Vraisemblablement, Jean Didier Elongo devrait être déféré à la maison d’arrêt centrale de Brazzaville.
Et si madame Ambiéro qui en son temps, dénonçait un système mafieux dans la gestion du CHU avait raison ?
Les Échos du Congo-Brazzaville par Bertrand BOUKAKA
Albert Mianzounkouta, directeur de la semaine Africaine, le plus vieux journal d’Afrique centrale, a reçu ce jour 30 janvier 2018 une convocation de la tristement célèbre direction générale de la surveillance du territoire.
Monsieur Mianzounkouta, ancien journaliste de radio vatican qui a remplacé Joachim Mbanza (nouveau député de la majorité présidentielle depuis juillet 2017) ne serait pas en odeur de sainteté avec le pouvoir.
En effet, la nouvelle direction refuse de soumettre ses copies au directeur de la Police, le sieur Jean-François Ndengue.
Norbert Dabira a été convoqué illico presto à la DGST, à la suite d’un entretien téléphonique avec Nianga Bouala, Ayi Odzali (le fils de François Odzali) arrêté par les éléments de de la DGST. Il a été libéré très tard dans la soirée, à minuit.
Général Norbet Dabira
Avant de se rendre à la DGST, où il a été convoqué à la suite d’un coup de fil jugé suspect donné à Nianga Mbouala, Norbert DABIRA, selon des membres de sa famille, a fait sa prière, et a dit aux siens: » alertez les autres au cas où je ne reviens pas de si tôt « . …
Le mobile pour lequel le général Norbert Dabira a été convoqué reste bien flou. Certaines langues revêches chuchotent que Dabira est soupçonné( à tort?) de préparer, avec son alter ego Nianga Mbouala, une révolution à la Mnanangwa . « Une conversion téléphonique entre les deux généraux aurait mis les services en alerte », croit savoir une source proche de la DGST. Vrai ou faux?
Toujours est-il que les autorités sécuritaires de Brazzaville se montrent trop nerveuses ces jours-ci. Après la bastonnade infligée aux journalistes pendant près de 2 heures par les éléments de la GRB, une unité de la police congolaise dirigée par Jean François Ndengué, elles ont récemment mis aux arrêts l’ancien ministre Michel Mampouya, Lucien Okana, Ayi Odzali( le fils de l’homme d’affaires congolais François Odzali, en exil en France), tous détenus à la DGST.
Pour le cas d’Ayi Odzali, le jeune homme a été enlevé en plein jour et conduit à la DGST.
Il y a quelques jours, c’est Claudine Munari qui se faisait violenter à son domicile par des policiers nerveux . Une attitude qui coïncide avec l’arrivée au port autonome de Pointe-Noire des véhicules anti émeutes et autres armes de guerre.
Vu la situation financière, économique et politico sociale que traverse le Congo conjuguée à la fébrilité physique de Sassou dont l’épouse Antoinette est également mal en point, le couple Ndengué Okemba Dominique aurait-il décidé de passer à l’offensive d’un coup d’Etat en neutralisant tous ceux qui peuvent leur barrer la route? D’autant que Kiki est tant affaibli depuis le renvoi aux calendes grecques de son mariage du siècle avec sa dulcinée Bumba Nathalie, pendant que Okoy, Yves Richard Mondjo, Nianga Mbouala, Jean Jacques Bouya et Ondongo Gilbert sont fragilisés.
Okemba, que certaines personnes légères prennent pour un « villageois », pourrait s’avérer le vrai sage. Sa danse guerrière sur la tombe de son grand père Julien Nguesso pourrait , selon les sages Mbochis, être une force mystique de plus pour faire son coup d’état scientifique à la Zimbabwéenne.
Les initiés savent donc pourquoi le conseiller spécial en matière de sécurité de son oncle de président a tout fait pour laisser son homme de main Jean François Ndengué à la tête de la police congolaise, alors que ce dernier a été admis à faire valoir ses droits à la retraite.
DABIRA RELÂCHÉ À LA DGST HIER À MINUIT
Ceux qui me vouent aujourd’hui une haine sans limite à Brazzaville seront, peut-être, les mêmes qui bénéficieront de mon pardon demain pour voler à leur secours. C’est ce que l’on peut retenir du cas Dabira.
Lui qui m’a mené la guerre pendant les derniers moments de mon séjour à Brazzaville. Et pour cause, j’avais osé mener une enquête sur les scandales financiers à la banque Lcb, dans les lesquels était empêtré Younès EL Masloumi, son ami en business et directeur général de cette banque Marocaine installée au Congo.
Norbert Dabira, voulant protéger son « cabri « , selon l’expression congolaise consacrée pour désigner celui qui vous accorde d’importants avantages, m’a taxé » d’agitateur ». Dieu merci, Masloumi a été viré grâce à nos sorties médiatiques.
Et aujourd’hui, c’est notre publication d’hier qui a mis en alerte tout le monde pour le sortir de la DGST où sa chambre, son lit et le nécessaire avaient été apprêtés pour un sort à la Marcel NTsourou. N’empêche. Ndengué, Obarra et Jdo vont à nouveau l’interpeller.
Accusé par eux de vivre comme « un bourgeois harpagon, plus disposé à conduire ses juteuses affaires qu’à mourir sous le drapeau « , le général Norbert Dabira est depuis longtemps dans le viseur du trio arbitral congolais( Ndengue-Obarra-JDO). Une affaire de jalousie.
Reste le général Nianga Mbouala, l’homme qui se marie tous les week-ends et dont le directeur de cabinet est toujours gardé sans jugement depuis des mois. Pas sûr qu’il ait échappé au trio arbitral!
Par Elie Smith, l’œil de l’aigle! avec Brazzanews.fr