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Congo-Diables rouges : Alain Giresse ou Paul Put pour la succession de Ngatsono

mai 10, 2021

Le nom du futur sélectionneur des Diables rouges sera dévoilé dans les prochains jours. Le ministère des Sports et de l’Education physique et la Fédération congolaise de football ont un choix à faire entre le  Français Alain Giresse et le Belge Paul Put.

Paul Put (à gauche) et Alain Giresse (à droite)/Fecofoot

Ces deux entraîneurs ont été retenus pour leurs compétences ainsi que leur connaissance du football africain et leur qualification. Ils sont arrivés à Brazzaville, le 7 mai  avant de passer leur audition le 8 mai devant  la commission mixte ministère des Sports-Fécofoot.

Alain Giresse (68 ans) et Paul Put (64 ans) qui connaissent parfaitement le football africain, sont obsédés par un nouveau challenge au Congo. Le Français  a, en effet,  entraîné les Panthères du Gabon entre 2006 et 2010  avant de s’engager avec les Aigles du Mali avec lesquels, il a remporté la médaille de bronze lors de la Coupe d’Afrique des nations  2012.

Après le Mali, Alain Giresse a tenté une expérience avec les Lions de la Teranga du Sénégal entre 2013 et 2015 avant de revenir chez les Aigles du Mali entre 2015 et 2017. Il a ensuite entraîné les Aigles de Carthage de la Tunisie de 2018-2019 et les a emmenés jusqu’en demi-finale de la dernière CAN 2019 en Egypte, perdue face au Sénégal.

Le Belge Paul Put a, pour sa part, entraîné la Gambie (2008-2011) avant de s’engager en 2012-2015 en faveur des Etalons du Burkina Faso. Il a réussi l’exploit de qualifier cette équipe à sa première finale historique de la Coupe d’Afrique des nations 2013 en Afrique du Sud. Malheureusement, les  Burkinabés s’étaient inclinés 0-1 face aux Super Eagles du Nigeria.  Après son passage au Kenya (2017-2018), il a réussi à qualifier la  Guinée en 8e de finale de la dernière CAN 2019 en Egypte.

La balle est désormais dans le camp de la commission qui devrait se prononcer sur le nom du nouveau patron du staff technique des Diables rouges lors de sa prochaine séance. Les Diables rouges sont privés de sélectionneur depuis la fin du contrat du Brésilien Valdo Candido. Barthélémy Ngatsono qui assurait l’intérim n’a pas réussi à qualifier le Congo à la phase finale de la CAN 2021 au Cameroun. Le nouveau sélectionneur qui doit lui succéder aura pour mission de qualifier le Congo à la phase finale de la Coupe du monde 2022 et à la CAN 2023.

Avec Adiac-Congo par James Golden Eloué

Match Guinée- Congo : les Congolais rangés derrière les Diables rouges

mars 29, 2021

A quelques heures du match Guinée-Bissau-Congo, une rencontre qui fait office de finale du groupe I dans le cadre des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations, les supporteurs des Diables rouges du Congo dégagent des ondes positives à l’endroit des poulains de Barthélemy Ngatsono. Les Congolais interrogés, à cet effet, pensent que le onze national est sur la bonne voie.

Les supporteurs Congolais lors d’un match/Adiac

Le Congo affronte la Guinée ce 30 mars à Bissau, une rencontre qui se joue pour le compte de la sixième et dernière journée des éliminatoires de la Can, Cameroun 2022. Les Congolais sont obligés de faire un bon résultat afin de valider leur ticket pour le Cameroun. Le gagnant de ce match sera officiellement présent au Cameroun puisque deux points seulement séparent les deux équipes. Avec ses huit points, un match nul suffira au Congo pour qu’il retrouve la place qu’il a occupée pour la première et unique fois, en 1972.

Dans les ruelles de Brazzaville, les transports en commun et les espaces publics, tout le monde ne jure que sur la qualification du Congo. Même dans les localités lointaines de la capitale, les comités de soutien s’organisent déjà au profit du Congo. Hugues Bouesso, un fervent supporteur de l’équipe nationale, a créé un groupe whatsapp, intitulé « Tous derrière le Congo », consacré à la promotion des atouts des différents acteurs qui composent la sélection congolaise. Dans cette plateforme le cas de chaque joueur est étudié avec beaucoup de sérieux et de rationalité. « Je pense que nous avons tous nos chances de nous qualifier. Il suffit que l’équipe soit mille fois déterminée. Le coach doit faire de bons choix car sa carrière est aussi mise en jeu. Nous, les supporteurs, endurons des moments difficiles. Tous les pros ne sont pas censés jouer, il y a des joueurs locaux qui sont plus engagés que certains attaquants qui se sont transformés en défenseurs de l’équipe adverse lors des précédents matchs », a lancé l’un des membres de ce groupe.

La prestation de l’équipe nationale lors de la dernière édition du Championnat d’Afrique des nations a permis à Nganongo Princia, une étudiante en deuxième année à l’Université Marien Ngouabi, de renouer avec l’équipe nationale après une longue période d’abandon causée par les multiples déceptions. Elle espère que ce match renforcera ses liens avec le football au niveau de l’équipe nationale. Pour elle, le Congo joue son va-tout et chaque citoyen devrait s’y impliquer afin de garantir la qualification. « Malgré les réalités que nous vivons, la fibre patriotique domine toujours nos émotions négatives. La présence des Joueurs comme Bifouma, Ndinga, Mafoumbi et des jeunes comme Makouta ou Mouandza rassure. Ils doivent savoir que nous avons besoin de cette qualification. Ceux qui ne sont pas aptes, le coach y compris, sont libres d’abdiquer, la société a des yeux sur eux », a –t-elle déclaré.

Un autre Congolais qui suit l’équipe du Congo depuis son enfance pense que le Cameroun est le porte bonheur aux Diables rouges du fait que le Congo a remporté son unique Can dans ce pays en 1972 et il est nécessaire que « les autorités bougent les lignes. Au cas d’un match nul, nous allons les prouver qu’ils sont des dignes représentants ».

Dans les localités éloignées de Brazzaville, les Congolais s’organisent en petits groupes pour aller suivre le match dans les grands centres urbains. C’est le cas de quelques jeunes du village Leboulou, dans le district de Kibangou, dans le Niari, qui souhaitent « célébrer la qualification du Congo avec les habitants des villages environnants ».

Si la majorité croit totalement à la qualification des Congolais, certains, cependant, émettent des doutes puisque selon eux le Congo gagne difficilement les matchs à l’extérieur et l’inefficacité des défenseurs congolais rendent dubitatifs certains supporteurs. « C’est quoi cette équipe qui ne marque pas ? Là nous avons besoin d’attaquants percutants et de défenseurs costauds. Le coach doit jouer pour gagner, s’il veut vraiment nous satisfaire », a indiqué un Brazzavillois.

Pour répondre à ces détracteurs, le sélectionneur de l’équipe nationale du Congo, Barthélemy Ngatsono, a reconnu l’enjeu du match tout en assurant qu’il prendra certaines dispositions au plan tactique pour que le Congo essaie de faire un bon résultat.

En tout cas, même sur les réseaux sociaux, les avis ne sont pas du tout similaires quant au résultat de ce match qui retient l’attention de tout un peuple. Le rendez-vous est pris pour ce 30 mars à 17h, heure de Brazzaville, au stade du 24 septembre de Bissau, entre ces deux équipes qui disputent la deuxième place du groupe. Ça passe ou ça casse.

Le Congo(8pts) est actuellement deuxième derrière le Sénégal (13 pts) suivi de la Guinée (6 pts) puis de l’Eswatini(1pts).

Avec Adiac-Congo par Rude Ngoma

Congo-Diables Rouges: les joueurs congolais ont failli rôtir dans leur bus à Kinshasa

août 21, 2017

Congoéqu

Congo – Diables Rouges : Les joueurs congolais ont failli rôtir dans leur bus à Kinshasa

Les diables Rouges du Congo ont frôlé le drame après leur match samedi dernier à Kinshasa, quand le bus transportant les joueurs a subitement pris feu.

La nouvelle a été éclipsée par l’euphorie de la qualification. Une catastrophe a été évitée de justesse à Kinshasa samedi après la rencontre qui a vu la qualification au Chan, de l’équipe de Diables Rouges du Congo.

Alors que le bus parti du stade des Martyrs roulait vers la commune de la Gombé où les congolais avaient pris leurs quartiers, les joueurs assis à l’arrière ont constaté un grand panache de fumée, tandis que que les parois du bus s’échauffaient.

Les chansons de victoire se sont tues, aussitôt remplacées par des demandes pressantes au chauffeur de s’arrêter illico.

Aussitôt le bus immobilisé ses occupants en sont descendus avec une promptitude athlétique, constatant que le moteur logé à l’arrière du véhicule était en feu.

Le début d’incendie, quoique maîtrisé, a endommagé le moteur, contraignant les congolais à continuer à pieds le restant du chemin, à quelques encablures de leur camp de base.

De nombreux joueurs ont immortalisé ces instants sur leurs téléphones portables.

Lesechos-congobrazza.com par Bertrand BOUKAKA

Congo-Brazzaville – Football : le fétichisme, tabou des Diables rouges

août 27, 2015

Dessin Dom. © Dom

Au sein de l’équipe nationale comme dans la plupart des sélections sur le continent, le fétichisme fait plutôt bon ménage avec le football.

Plus ils y sont sensibles, moins ils en parlent. La simple évocation d’un article sur les fameux grigris fait fuir les interlocuteurs, y compris les habitués des médias et ceux qui ne sont pas nés ou ne vivent pas sur le continent.

Ainsi, plusieurs joueurs congolais ont poliment décliné l’invitation qui leur avait été faite de parler (même sous le couvert de l’anonymat) de l’impact des différentes croyances au sein de la sélection. « Voyez plutôt avec untel, il est beaucoup plus à l’aise sur la question… » Et untel, bien sûr, ne décrochera jamais.

« Cela ne m’étonne pas vraiment, s’amuse Claude Le Roy, le sélectionneur des Diables rouges. Ils sont presque tous très croyants et le fétichisme reste assez présent, mais ils gardent cela pour eux, c’est quelque chose de très personnel. Les grigris font partie de la culture africaine, même si j’ai parfois le sentiment que le phénomène a un peu perdu du terrain au profit de la religion. »

Et le Français d’ajouter : « Je pars toujours du principe qu’en Afrique je ne suis pas chez moi et que je dois m’adapter à la culture du pays où je vis. Même si l’entraîneur que je suis doit aussi veiller à ce que ces choses personnelles ne perturbent ni mon travail ni la vie du groupe. »

Si un joueur écoute uniquement son marabout, cela peut avoir des effets désastreux. »

Le Roy, qui connaît l’Afrique par cœur pour avoir trimbalé sa longue tignasse blonde au Cameroun (deux fois), au Sénégal, en RD Congo (deux fois), au Ghana et, depuis la fin 2013, au Congo, assure n’avoir jamais empêché un joueur d’avoir recours aux services de son marabout.

« À une condition, précise-t-il. C’est que l’on ne m’impose pas cette personne dans mon staff technique. Je ne dis pas cela au hasard, car je sais que c’est déjà arrivé… Et si un joueur se met à écouter uniquement son marabout, cela peut avoir des effets désastreux. »

Depuis Bamako, où il entraîne désormais le prestigieux Stade malien, Kamel Djabour (qui a dirigé la sélection congolaise en 2012-2013) se souvient du ballet incessant qui rythmait les veilles de match des Diables rouges. « Les joueurs reçoivent beaucoup de visites. Et ce ne sont pas seulement des membres de la famille… Mais ils sont très discrets. Il peut y avoir un féticheur par joueur. J’ai cependant remarqué que ces pratiques concernaient davantage ceux qui sont nés au Congo. Les “Européens” y sont beaucoup moins sensibles, pour des raisons de culture, mais aussi parce qu’ils n’ont pas les réseaux sur place. »

Beaucoup de superstitions

S’il n’a jamais rien vu, le technicien franco-algérien affirme qu’il y a encore beaucoup de superstitions. « Ils sont très discrets, mais je sais que certains joueurs cachent de petits objets fétiches dans les shorts, les chaussettes et les chaussures avant d’entrer sur le terrain. »

À Pointe-Noire, où joue souvent la sélection nationale, « des gens viennent bénir le stade, et cela n’est pas gratuit », souligne par ailleurs Kamel Djabour, rappelant que si ces pratiques constituent un véritable business, le recours au fétichisme se fait en tête à tête, dans l’intimité d’une chambre ou dans un coin de vestiaire. « C’est tout le contraire pour la religion, constate Claude Le Roy. On dit que c’est quelque chose de très personnel mais, dans de nombreuses équipes de football, les joueurs prient avant les matches, et parfois même avant les entraînements. Ils se réunissent entre eux et font une prière collective. »

L’influence des Églises évangéliques

Comme d’autres pays africains à forte majorité chrétienne, le Congo connaît aussi, depuis une quinzaine d’années, l’influence grandissante des Églises évangéliques, souvent plus démonstratives dans leurs pratiques, notamment au sein des courants pentecôtistes et baptistes.

Jeune retraité de 36 ans et ex-membre éminent de la sélection congolaise, Oscar Ewolo, qui a longtemps été capitaine des Diables rouges et défenseur de clubs français (Brest, Amiens, Lorient, Laval), est d’ailleurs devenu pasteur évangélique en Bretagne.

« Il y a aussi eu une mode venue du Brésil. Pendant la Coupe du monde de 2002, on voyait beaucoup les joueurs brésiliens prier à genoux, tous ensemble, au milieu de la pelouse », rappelle Le Roy, qui ignore la proportion réelle d’évangéliques au sein de son effectif.

« On compte aussi quelques musulmans, des non-croyants, et en tout cas aucun problème confessionnel, souligne-til. Celui qui ne croit pas en Dieu et ne veut pas participer à la prière ne sera pas mal considéré par les autres. » S’il laisse chacun vivre ses croyances et sa foi comme il l’entend, le coach ne tolère cependant aucun prosélytisme dans son vestiaire. « Mieux vaut que je ne le sache pas… »

Jeuneafrique.com par Alexis Billebault

CAN 2015 : Le Congo, quel exploit !

janvier 21, 2015

Le Congolais, Prince Oniangué, au duel avec le Gabonais Poko.
Le Congolais, Prince Oniangué, au duel avec le Gabonais Poko. © Photo AP

Le Congo, vainqueur du Gabon (1-0) dans le groupe B, s’est offert son premier succès en phase finale de la CAN depuis 1974 ! Pour en arriver là, les hommes de Claude Leroy, qui s’impose un peu plus comme un « faiseur de miracle », ont plié sans céder aux assauts des Gabonais, dominateurs.

Claude Leroy, qui dispute sa 8e CAN comme entraîneur à la tête d’une équipe africaine, n’avait pas commencé sa carrière de coach sur le continent africain quand le Congo remportait son dernier succès lors d’une compétition continentale. C’était en 1974. Près de 41 ans que le peuple de Brazzaville attendait ça ! Cet exploit, les Diables rouges l’ont construit en opposant une défense de fer aux offensives gabonaises des coéquipiers d’Aubameyang. Et comme dans un rêve, c’est Prince Oniangué qui a surgit pour offrir le but décisif aux hommes de Brazzaville. La belle histoire continue pour le Congo, désormais premier du groupe B avant la dernière journée de poule.

Le geste de Madinda

Le milieu de terrain du Gabon n’est pas souvent dans la suface de réparation adverse, mais quand il monte Lévy Madinba fait le show ! En fin de première période, à la 42e, Madinda est bien servi  par Palun, son latéral. Le joueur du Celta Vigo (Espagne) enchaîne alors un coup du sombrero sur un défenseur congolais, avant de s’emmener le ballon de la tête et de conclure par une frappe de volée. Hélas, c’est un poil trop croisée.

Une belle histoire nommée Mafoumbi

Formé au RC Lens en France, le gardien de but congolais Christoffer Mafoumbi n’a pas encore réussi à se faire une place dans un club professionnel. Il joue donc chez les amateurs de l’US Pontet en CFA, quatrième division française. Mais nul doute que ses performances lors de cette CAN 2015 vont attiser la curiosité de recruteurs. Face au Gabon, le portier des Diables rouges a sorti le grand jeu. Comme à la 20e minute de jeu, où il remporta son duel avec autorité face à Evouna, lancé seul dans la surface. À la 67e, c’est aussi lui qui a empêché Bulot d’égaliser, en s’étendant de tout son long devant l’attaquant gabonais pour l’obliger à trop croiser sa frappe.

Prince Oniangué, le héros

Le milieu de terrain de Reims (Ligue 1) a ouvert la voie à la victoire des Diables rouges en profitant d’un cafouillage de la défense gabonaise suite à un corner pour suprendre tout le monde dont le portier gabonais Ovono (1-0, 48e). Six minutes plus tard, Oniangué était tout près de s’offrir un doublé d’une magnifique volée du gauche de l’entrée de la surface. Mais Ovono sortait son tir d’une belle parade.

« On s’est lâché »

Après ce succès historique, les Congolais ne veulent pas s’enflammer. « On s’est lâché pour battre le Gabon. Après, ce n’est pas encore fait (pour la qualification) », analysait Delvin Ndinga au coup de sifflet final. « Le moment historique, c’est si l’on bat le Burkina », a t-il ajouté.

Jeuneafrique.com par Camille Belsoeur

CAN: nul in extremis du Congo contre la Guinée équatoriale

janvier 17, 2015

CAN: nul in extremis du Congo contre la Guinée équatoriale
CAN: nul in extremis du Congo contre la Guinée équatoriale © AFP

Le Congo de Claude Le Roy a arraché le nul dans le match d’ouverture de la CAN-2015 entre les deux outsiders du groupe A, face à la Guinée équatoriale (1-1) soutenue par son public, samedi à Bata.

Bifouma, ancien joueur de l’équipe de France Espoirs, a sauvé les Diables rouges en égalisant à la 87e minute, même si ce score de parité, qui reflète les débats, n’arrange pas vraiment les deux équipes avant l’affiche entre Burkina Faso et Gabon.

Effet local oblige, le Nzalang nacional (éclair national) a d’emblée mis plus de fougue dans la partie, alors que les Congolais semblaient dépassés, comme anesthésiés par l’ambiance, et largement battus dans l’agressivité.

Cet écart s’est du coup vite traduit au tableau d’affichage avec l’ouverture du score signée Nsue Lopez, après une transmission plein axe d’Edu Salvador (16e).

Les deux joueurs étaient d’ailleurs les principaux poisons pour les adversaires, entre un capitaine multipliant les appels, avec encore une frappe excentrée dangereuse (70e), et son très vif passeur décisif.

Balboa, l’autre attaquant, qui avait inscrit le but de la victoire lors du premier match du Nzalang dans une CAN (en 2012, déjà à Bata), se tenait en soutien, dans un rôle précieux. Mais il perdait son duel avec le gardien (61e).

Les Congolais, eux, s’efforçaient de poser le jeu, autour des organisateurs Oniangue et Ndinga, et ont contrôlé la seconde période en montant progressivement en puissance, jusqu’à faire le siège des cages adverses dans le dernier quart d’heure, siège finalement récompensé.

Leur première période timide est-elle due aux ennuis d’intendance et logistiques qui ont perturbé le début de leur séjour dans le pays ?

Il fallut en tout cas attendre la 67e minute pour voir une occasion franche des Diables rouges, avec cette frappe vicieuse de Douniama détournée par le gardien (67e), puis le poteau trouvé par Nganga sur coup franc (82e).

Bifouma libérait les siens sur la fin et douchait les 35. 000 supporters locaux. Mais la CAN-2015, à la préparation mouvementée avec le désistement du Maroc en novembre, était bel et bien lancée.

Jeuneafrique.com avec AFP

Les Diables rouges juniors rentrent au pays après leur qualification à la CAN 2015

septembre 3, 2014

 

CONGO BRAZZAVILLE, (CONGOSITE) – L’équipe nationale des moins de 20 ans a regagné Brazzaville le 2 septembre, après sa qualification à la coupe d’Afrique des nations (CAN) de football 2015 prévue au Sénégal en 2015. Elle a obtenu son ticket au terme d’un match disputée en terre égyptienne contre les Pharaons d’Égypte (1-2).

 

Photo de famille de l'évènement

Photo de famille de l’évènement
 

Un accueil chaleureux a été réservé aux Diables rouges par la population congolaise qui s’était fortement mobilisée à l’aéroport international Maya Maya.

Ces jeunes ont été escortés de Maya- Maya au stade Alphonse Massamba Débat, sous la houlette du ministre des sports et de l’éducation physique, Léon Alfred Opimbat qui était accompagné du président de la Fédération congolaise de football (FECOFOOT), Jean Michel Mbono, dit Sorcier.

Les Diables rouges juniors ont été présentés au public et encouragés par le président de la FECOFOOT.

«Lentement mais sûrement le football congolais retrouve sa place et rentre dans la cour des grands. La qualification des Diables rouges U-20 pour la CAN 2015 en est une illustration patente de la flamboyance du football congolais. Qui eut parié à la qualification de notre équipe après l’annonce des résultats du tirage au sort qui mettait sur notre route les Pharaons d’Égypte, champions en titre. Le Congo a survécu et nous pouvons nous en féliciter», a-t-il dit.

Jean Michel Mbono a exhorté ces jeunes à porter et honorer le maillot des Diables rouges, le mouiller et le défendre comme ils viennent de le faire car, c’est un devoir en vers la nation.

Les Diables rouges des moins de 20 ans se sont qualifiés à l’issue du match disputé le 31 août dernier face à l’Égypte tenant du titre en match retour du dernier tour des éliminatoires de la compétition. Ils ont inscrit au cours de ce match un but sur le terrain de l’adversaire. Lors de la manche aller disputée le 17 août à Pointe-Noire, les Congolais l’avaient emporté sur un score de 2-0 grâce à un doublé de Kader Bidimbou inscrit en seconde période.

 
Congo-site.com

Vatican : Les Diables Rouges juniors et leurs accompagnateurs reçus par le Pape François

février 25, 2014

Une vue des Diables Rouges juniors et leurs accompagnateurs.

Une vue des Diables Rouges juniors et leurs accompagnateurs.

Au cours de leur stage romain, les Diables Rouges juniors et leurs accompagnateurs ont prié avec le Pape François. A l’occasion de l’audience générale du mercredi 19 février 2014, dans la matinée. Partie de l’hôtel à 6h15, la délégation congolaise est arrivée à la Place Saint-Pierre de Rome, à 6h45. Dans l’attente d’entrer au Vatican, les Diables Rouges et leurs accompagnateurs ont eu l’occasion d’admirer, très tôt, le matin, la Place Saint Pierre de Rome et surtout sa basilique.

Occasion tout indiquée pour faire des photos-souvenirs. Cette visite est une initiative de l’entraîneur-sélectionneur Paolo Berrettini, qui a voulu offrir à la délégation congolaise, une occasion pleine de grâces.

Le présentateur de la cérémonie du jour n’a pas oublié de mentionner la présence à cette audience de l’équipe nationale des Diables Rouges juniors de la République du Congo. Moment très émouvant suivi d’acclamations.

Le Pape François a consacré la catéchèse de l’audience générale au sacrement de la pénitence et de la réconciliation: Nous ne pouvons pas, a-t-il dit, «nous administrer le pardon de nos propres péchés. Le pardon ne peut être le fruit de nos efforts car il ne peut venir que de l’Esprit, qui nous enveloppe de la miséricorde et de la grâce qui sourdent perpétuellement des blessures du Crucifié. C’est seulement en nous laissant réconcilier avec Dieu et nos frères dans le Seigneur que nous pouvons trouver la paix véritable». Ce sacrement, a ensuite rappelé le Pape, «est passé d’une forme publique à celle, privée, que nous connaissons… En effet, la communauté chrétienne est l’espace dans lequel l’Esprit rénove les cœurs dans l’amour de Dieu et des frères, dans lequel il fait de nous tous, une chose seule en Jésus-Christ. C’est pourquoi, il ne suffit pas de demander pardon au Seigneur par nous-mêmes, et qu’il est nécessaire de recourir humblement à la confession de nos péchés devant un ministre de l’Eglise».

Par ailleurs, «le sacerdoce représente Dieu et la communauté à la fois. Si quelqu’un pense pouvoir se confesser directement à Dieu, il devrait savoir que ses péchés ont été commis contre ses frères et contre l’Eglise, auxquels il est nécessaire de demander le pardon, même si on a honte. La honte est bienvenue car elle porte à l’humilité… Le prêtre reçoit la confession avec amour et il pardonne au nom de Dieu. Humainement, il est bon de parler avec le frère qu’est le prêtre et lui confier ce qu’on a sur le cœur. Se confesser devant Dieu, avec l’Eglise, avec un frère, qu’y a-t-il de meilleur?». Puis, le Pape a interpellé l’assemblée en demandant à chacun, quand il s’était confessé pour la dernière fois: «Ne perdez plus de temps et vous verrez que Jésus, qui est encore meilleur que les prêtres, vous accueillera avec un grand amour. Soyez courageux et allez vous confesser!… Recourir au sacrement de la réconciliation signifie recevoir une chaleureuse accolade, celle de l’infinie miséricorde du Père… Allons donc tous de l’avant dans cette direction».

A la fin de l’audience, un rosaire, un porte-clefs et des cartes postales ont été remis à chaque membre de la délégation congolaise.

Lasemaineafricaine.net de Rome par Médard SAMBA-TSINDA

Football : pour Djabour, le Congo c’est fini

septembre 18, 2013

Djabour pense déjà à son après Congo. © AFP

Djabour pense déjà à son après Congo. © AFP

En fin de contrat le 30 septembre prochain, Kamel Djabour, le sélectionneur des Diables Rouges, va quitter le Congo.

L’élimination des Congolais au soir du dernier match du second tour des qualifications pour la Coupe du monde 2014, après un match nul au Niger (2-2), a clarifié la situation de Kamel Djabour. Les Diables Rouges, devancés sur le fil par le Burkina Faso, alors qu’ils possédaient six points d’avance sur les Étalons à l’issue des matches aller, vont devoir se trouver un nouveau sélectionneur.

« Je serai libre au 1er octobre »

Djabour était arrivé au Congo en août 2011 comme adjoint de Jean-Guy Wallemme. Ce dernier avait également dirigé l’AJ Auxerre de mars à octobre 2012. Djabour, qui était également aux côtés de Wallemme en France, lui avait succédé sur le banc congolais en octobre dernier. Mercredi, il a confirmé à Jeune Afrique la fin de son aventure au Congo. « Je serai en fin de contrat le 30 septembre prochain. On ne m’a rien proposé, et je considère que je serai libre au 1er octobre. J’ai déjà quelques contacts, encore furtifs, mais je vais essayer de rebondir », a-t-il expliqué depuis Pointe-Noire. Djabour a notamment entraîné deux clubs africains, le Tonnerre d’Abomey (Bénin), et le Stade Malien (Mali).

Jeuneafrique.com

CAN cadets 2013 : Fête des moins de 17 ans au royaume chérifien

avril 12, 2013
Les Diables-Rouges cadets sont présents au Maroc.

Le coup d’envoi de la Coupe d’Afrique des nations de football des moins de 17 ans (cadets) sera donné, samedi 13 avril 2013, à Casablanca, au Maroc. Pour succéder au Burkina Faso,  grand absent de la fête. Marocains et  Gabonais  ouvriront le bal, suivis des Botswanais et des Tunisiens.

Huit équipes,  affectées dans deux poules de quatre, y participent: Maroc  (pays hôte), Tunisie, Gabon, Botswana, logés dans le groupe  A,  et  Ghana, Congo, Côte d’Ivoire, Nigeria, dans le groupe B.

Ghanéens et Nigérians, considérés comme des ténors du football des jeunes, en Afrique et même au niveau mondial, sont pointés favoris. Mais, les autres, comme le Congo, médaillé de bronze, en 2011, au Rwanda, et la Côte d’Ivoire, qui avait terminé au pied du podium, la même année, sont, également, capables, de briller d’un éclat particulier, au cours de cette compétition.

Les Diables-Rouges cadets, par exemple, visent, encore, une place dans le carré d’as. Arrivés au Maroc, depuis une dizaine de jours, ils ont pris quartier au centre de Wellness, à Bouskoura, à 30 kilomètres de Casablanca. Ils ont achevé leur mise au vert, mercredi 10 avril. Après avoir disputé un match test contre l’équipe du Botswana, logée dans le groupe A. Ils ont remporté ce match par 3-0. Un défenseur botswanais a marqué contre son camp. Les deux autres buts ont pour auteurs, Charlevy Mabiala (63e) et le Monégasque Andzouana (65e).

Cette préparation a permis aux Diables-Rouges cadets de s’acclimater avant la compétition. Ils ont quitté Casablanca, jeudi 11 avril, pour Marrakech, le site du groupe B.
Les matchs de la CAN cadets se dérouleront dans deux villes, notamment Casablanca, au Complexe sportif Mohammed V, pour le groupe A, et, naturellement, Marrakech, au Grand Stade de cette ville, pour le groupe B. La finale interviendra, le 27 avril 2013, à Casablanca.

Depuis sa création, en 1995, les pays suivants ont inscrit leur nom au palmarès de la Coupe d’Afrique des nations cadets: Ghana (1995 et 1999), Nigeria (2001 et 2007), Egypte (1997), Cameroun (2003), Gambie (2005 et 2009), Burkina Faso (2011).

Lasemaineafricaine.com par G. M.