Le président des sages de la Bouenza remettant la déclaration au directeur de cabinet du Premier ministre
Le 22 octobre dernier, le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, Raymond Zéphirin Mboulou, a annoncé courant novembre à Madingou, chef-lieu du département de la Bouenza, la tenue d’une concertation politique en prévision de l’élection présidentielle de 2021. Les sages et notables de la Bouenza ont salué l’initiative.
« La terre hospitalière de la Bouenza est prête à accueillir ce grand rassemblement démocratique », a indiqué Samuel Mouanda, président des sages et notables du département dans la déclaration sanctionnant leur assemblée générale. Ces derniers ont rassuré les partis politiques et organisations de la société civile de la quiétude dans laquelle se tiendront ces assises.
Pour sa part, le ministre, directeur de cabinet du Premier ministre, Rigobert Maboundou, a exhorté les sages et notables à sauvegarder la culture de la médiation, du dialogue tout en réservant un accueil chaleureux aux Congolais qui viendront des quatre coins du pays pour la concertation politique que la localité va abriter en novembre. En présence du préfet de la Bouenza, Jules Monkala Tsoumou, Rigobert Maboundou a pris acte de la déclaration des sages et notables. La date de la rencontre, quant à elle, reste à déterminer.
Concertation politique de Madingou: » Les « pour » et les « contre »
Le 22 octobre, le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation avait annoncé aux responsables des partis politiques congolais reconnus officiellement la tenue, courant ce mois de novembre, à Madingou, dans la Bouenza, d’une concertation politique en prévision de l’élection présidentielle de l’année prochaine. Le but, expliquait Raymond Zéphirin Mboulou, est de capitaliser sur les précédentes rencontres du même type, pour aborder cette échéance électorale majeure dans un climat de quiétude.
Réagissant à cette proposition, le président de l’UDR-Mwinda, Guy-Romain Kinfoussia, considère que ce dialogue voulu par le président de la République est « la seule voie » pour permettre au Congo de relever les défis de la crise économique et sanitaire actuelle. Pour le Collectif des partis de l’opposition congolaise que dirige Mathias Dzon, le gouvernement doit, au contraire, convoquer un dialogue inclusif en lieu et place de ce qu’il considère comme un « nouveau monologue ».
Par Adiac-Congo avec Gankama N’Siah et Rominique Makaya