Posts Tagged ‘Dmitri Medvedev’

Plus de 160’000 personnes demandent la démission de Medvedev

août 5, 2016

Plus de 160’000 personnes avaient signé vendredi une pétition réclamant la démission du premier ministre russe Dmitri Medvedev. Ce dernier a conseillé aux professeurs s’estimant mal payés d’aller travailler ailleurs, en pleine crise économique.

« Le gouvernement devrait être dirigé par un homme compétent, honnête, instruit. Aujourd’hui, nous voyons l’inverse », peut-on lire sur le site de pétitions en ligne Change.org, où elle a été lancée jeudi. Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a jugé de son côté que cette pétition ne méritait « pas une quelconque réaction ».

« Vous savez, (enseigner) est une vocation. Si vous souhaitez gagner de l’argent, il y a un tas d’endroits très bien où vous pourrez le faire plus vite », a déclaré mardi le premier ministre et ancien président russe (2008-2012). Il s’exprimait lors d’une conférence en présence de jeunes enseignants.

« Vous êtes des adultes. Si vous me posez des questions sur le fait qu’après l’université, vous êtes mal payés, eh bien que puis-je bien vous dire? Faites de meilleures études, faites en sorte de gagner plus », a-t-il continué.

Pouvoir paternaliste
Les propos du premier ministre ont provoqué des réactions indignées dans les réseaux sociaux et dans la presse russe. Ils ont été tenus à un mois et demi des législatives du 18 septembre.

« Les professeurs ne doivent pas être des bénévoles », regrette ainsi le journal indépendant Novaïa Gazeta. Il ajoute que « le cynisme ne peut être la base de la politique intérieure gouvernementale ». « Le pouvoir ne renonce pas au paternalisme », dénonce pour sa part le quotidien libéral Vedomosti.

Dmitri Medvedev avait déjà suscité une vague d’indignation en mai. Il avait répondu à des retraités de Crimée qui se plaignaient de la baisse de leur niveau de vie: « Il n’y a pas d’argent, mais tenez-bon ».

Bas salaires
Le salaire moyen des professeurs des écoles en Russie en 2016 est de 32’000 roubles (environ 470 francs) selon l’agence russe des statistiques Rosstat. Ce chiffre cache toutefois de fortes disparités selon les régions. Les fonctionnaires font partie des catégories les plus touchées par la chute du pouvoir d’achat subie par la population en raison de la baisse des prix du pétrole et les sanctions occidentales dues à la crise ukrainienne.

Le président Vladimir Poutine avait promis d’améliorer leur niveau de vie à son retour au Kremlin en 2012. Mais le gouvernement a choisi depuis deux ans de ne pas augmenter leurs traitements à la hauteur de l’inflation.

Romandie.com avec(ats / 05.08.2016 12h38)

Le monde est entré dans une nouvelle guerre froide

février 13, 2016

Munich (Allemagne) – Le Premier ministre russe Dmitri Medvedev a estimé samedi que les relations russo-occidentales étaient entrées dans une nouvelle guerre froide.

On peut dire les choses plus clairement : nous avons glissé dans une période de nouvelle guerre froide, a-t-il déclaré à la Conférence de sécurité de Munich.

Ce qui reste c’est une politique inamicale et fermée, selon nous, de l’Otan vis-à-vis de la Russie, a-t-il jugé.

Les politiques européens ont cru que créer une soi-disant ceinture d’amis aux frontières de l’UE serait une garantie de sécurité. Quel est le résultat’ Pas une ceinture d’amis, mais une ceinture d’exclusion, a-t-il dit.

Créer la confiance c’est difficile (…) mais nous devons commencer. Nos positions diffèrent mais elles ne diffèrent pas autant qu’il y a 40 ans quand en Europe il y avait un mur, a souligné M. Medvedev.

Romandie.com avec(©AFP / 13 février 2016 10h28)

La Russie décrète une interdiction totale de la plupart des produits alimentaires d’Europe et des USA

août 7, 2014

Moscou – La Russie a décrété une interdiction totale de la plupart des produits alimentaires en provenance notamment des pays d’Europe et des États-Unis en réponse aux sanctions occidentales à l’encontre de Moscou, a annoncé jeudi le Premier ministre russe Dmitri Medvedev.

Cette interdiction, d’une durée d’un an, concerne le bœuf, le porc, la volaille, le poisson, le fromage, le lait, les légumes et les fruits en provenance des États-Unis, de l’Union européenne, de l’Australie, du Canada et de la Norvège.

Dmitri Medvedev a également menacé jeudi d’interdire le survol du territoire russe aux compagnies aériennes effectuant des liaisons entre l’Europe et l’Asie via la Sibérie, la route la plus courte, toujours en réponse aux sanctions occidentales.

La fermeture de l’espace aérien russe pour ces liaisons provoquerait pour les compagnies aériennes un important surcoût en carburant qui se répercuterait sur les prix.

Elle provoquerait également des pertes pour la principale compagnie aérienne russe Aeroflot, qui perçoit des indemnités pour ces vols de transit estimées à près de 250-300 millions de dollars par an.

Bien sûr, il s’agit d’une mesure grave. Nous devons toutefois y réfléchir, a indiqué le Premier ministre russe.

L’interdiction de l’importation de produits alimentaires pourra être levée si nos partenaires font preuve d’une approche constructive, a déclaré M. Medvedev dans une intervention télévisée.

Toutes ces mesures ne sont purement qu’une réponse (aux sanctions occidentales, ndlr). Nous ne voulions pas d’un tel développement de la situation. Il n’y a rien de positif dans les sanctions, a-t-il poursuivi.

J’espère sincèrement que le pragmatisme économique prévaudra sur les considérations politiques stupides chez nos partenaires, et qu’ils penseront à ne pas isoler ou faire peur à la Russie, a ajouté le Premier ministre russe.

En outre, l’embargo ne concerne pas les aliments pour bébé et les citoyens russes pourront toujours faire leurs achats à l’étranger, bien que toute tentative de profiter de la situation pour revendre des produits interdits sera sévèrement puni.

La liste complète des produits soumis à l’embargo a été publiée sur le site internet du gouvernement.

Si l’Ukraine n’est pas visée par les interdictions décidées jeudi par les autorités russes, elle fait déjà l’objet d’un embargo sur ses pommes de terre, soja, jus, conserves, lait, fromage et autres produits issus de l’agriculture décrété depuis plusieurs semaines par l’agence sanitaire russe Rosselkhoznadzor.

Mais même dans ces conditions, nous sommes persuadés que nous arriverons à retourner la situation en notre faveur, a indiqué Dmitri Medvedev, promettant d’empêcher la hausse des prix et de libérer les étals pour nos propres producteurs.

Une telle chance – une occasion unique d’ouvrir et de développer notre industrie destinée à la substitution des importations – ne peut être négligée, a-t-il ajouté.

Les experts ont estimé que des mesures protectionnistes provoqueraient une hausse du taux d’inflation en Russie (qui était le mois dernier de 7,8% sur un an), même si de telles mesure pourraient également favoriser les producteurs locaux.

La rhétorique protectionniste de la Russie gagne en puissance, ont estimé les analystes de VTB Capital dans une note jeudi, ajoutant que les restrictions ont été jusqu’ici la principale cause de la hausse des prix alimentaires en Russie.

Un peu moins de 10% des exportations agricoles de l’Union européenne vont à la Russie, soit l’équivalent de 11 milliards par an, selon les chiffres de la Commission européenne. Il s’agit principalement de fruits et légumes, fromage et viande de porc.

Romandie.com avec(©AFP / 07 août 2014 12h05)

Russie: Poutine gagne moins que ses conseillers et ses ministres

avril 11, 2014

Le président russe Vladimir Poutine a touché en 2013 des revenus inférieurs à ceux de son Premier ministre Dmitri Medvedev mais aussi à ceux de ses conseillers et la plupart de ses ministres.

Selon les chiffres des revenus publiés vendredi par le Kremlin et le gouvernement, M. Poutine a déclaré l’an dernier 3,7 millions de roubles (74.000 euros), un chiffre en baisse par rapport à 2012. Il est propriétaire d’un appartement de 77 mètres carrés, un terrain de 1.500 m2 et un garage de 18 m2, ainsi que de trois automobiles.

M. Medvedev a touché des revenus de 4,3 millions de roubles (85.800 euros) et possède un appartement de 368 m2 et un terrain de 4.700 m2.

L’homme fort du Kremlin, qui revendique un mode de vie d’ascète, a ainsi reçu moins que la totalité de ses conseillers, y compris son porte-parole Dmitri Peskov (9,2 millions de roubles, 185.000 euros) et surtout son représentant à la chambre basse du Parlement, Garri Minkh (50,7 millions de roubles, un million d’euros).

Au gouvernement, seuls trois ministres ont des revenus inférieurs à ceux de M. Poutine: le ministre de l’Agriculture Nikolaï Fedorov (3,6 millions de roubles, 73.000 euros), le ministre des Télécommunications Nikolaï Nikiforov (idem) ainsi que le ministre des Ressources naturelles et de l’Environnement Sergueï Donskoï (3,5 millions de roubles, 71.000 euros).

Le membre du gouvernement aux revenus les plus élevés est Mikhaïl Abyzov, ministre chargé d’oeuvrer pour la transparence du gouvernement, qui a touché 282 millions de roubles (5,7 millions d’euros). Il devance le numéro deux du gouvernement Igor Chouvalov (226 millions de roubles, 4,5 millions d’euros), qui occupait la première place en 2012, qui possède une Mercedes, une Limousine et dont la femme a touché encore davantage.

M. Chouvalov, réputé pour son patrimoine, avait dénoncé il y a un an les règles de transparence et de conduite de plus en plus strictes imposées aux responsables publics, qui deviennent selon lui « dangereuses ».

Il s’était trouvé il y a deux ans au coeur d’une polémique sur des conflits d’intérêts présumés, les médias révélant des investissements dans des sociétés stratégiques comme le géant gazier Gazprom.

Il avait ensuite décidé de rapatrier ses actifs, regroupés sur les Iles Vierges britanniques, en Russie.

Le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a touché en 2013 4,7 millions de roubles (95.000 euros), celui des Finances Anton Silouanov 39 millions de roubles (788.000 euros) et celui de l’Economie Alexeï Oulioukaev 80,4 millions de roubles (1,6 million d’euros).

Lepoint.fr

Poutine a étudié la demande de la Crimée de rejoindre la Russie avec son Conseil de sécurité

mars 6, 2014

MOSCOU – Le chef de l’Etat russe Vladimir Poutine a présidé jeudi une réunion du Conseil de sécurité russe au cours de laquelle la demande du Parlement local de la péninsule ukrainienne de Crimée de rejoindre la Russie a été abordée, a indiqué le Kremlin.

Une réunion non prévue du Conseil de sécurité a eu lieu pour évoquer la situation en Ukraine, en particulier la demande du Parlement local de Crimée, a indiqué le porte-parole de M. Poutine, Dmitri Peskov, selon l’agence publique Ria Novosti.

Le porte-parole du Kremlin n’a fourni aucun autre détail sur la teneur des discussions.

Le Conseil de sécurité russe comprend notamment le Premier ministre Dmitri Medvedev, le chef du Service fédéral de sécurité (FSB), Nikolaï Bortnikov, le chef des services de renseignement, Mikhaïl Fradkov, le ministre de la Défense, Sergueï Choïgou et le chef de l’administration présidentielle, Sergueï Ivanov.

Le Parlement local de Crimée, dominé par des pro-russes, a demandé jeudi à Vladimir Poutine le rattachement de la péninsule ukrainienne à la Russie et annoncé l’organisation d’un référendum le 16 mars pour le valider. Les électeurs auront le choix entre un rattachement à la Fédération de Russie ou une autonomie nettement renforcée.

La Crimée avait été donnée en 1954 à l’Ukraine soviétique par Nikita Khrouchtchev, lui-même originaire d’Ukraine. Pour prévenir alors les tentations séparatistes, Kiev lui avait accordé en 1992 le statut de république autonome.

Romandie.com avec(©AFP / 06 mars 2014 12h56)

Kiev réclame de l’aide, Moscou « doute » de la légitimité du pouvoir

février 24, 2014

La Russie a contesté la légitimité et dénoncé les « méthodes dictatoriales » des nouvelles autorités ukrainiennes, au moment où elles lançaient un mandat d’arrêt contre l’ex-président Ianoukovitch. Kiev s’est tourné vers l’Occident pour une aide financière d’urgence.

Le parlement doit nommer mardi un Premier ministre et un gouvernement de transition, sous fond de ballet diplomatique avec les Occidentaux à Kiev.

« Si on considère que des gens qui se baladent dans Kiev avec des masques noirs et des kalachnikovs sont le gouvernement, alors il nous sera difficile de travailler avec un tel gouvernement », a lancé le Premier ministre russe Dmitri Medvedev, réagissant à l’arrivée au pouvoir de l’opposition ukrainienne ce week-end.
Catherine Ashton

« Il me semble que c’est une aberration de considérer comme légitime ce qui est en fait le résultat d’une révolte », a-t-il ajouté à l’intention des Européens. Ces derniers ont eux décidé de soutenir le nouveau pouvoir et ont dépêché à Kiev la cheffe de la diplomatie européenne Catherine Ashton.

Celle-ci a rencontré le président par intérim Olexandre Tourtchinov et s’est rendue sur le Maïdan (place de l’Indépendance) pour y déposer des fleurs à la mémoire des 82 tués lors des violences de la semaine dernière.
Plus de 30 milliards nécessaires

Peu auparavant, le ministre des Finances par intérim Iouri Kolobov avait annoncé que l’Ukraine aurait besoin de « 35 milliards de dollars (31 milliards de francs) en 2014-2015 ».

« Nous avons demandé à nos partenaires occidentaux l’octroi d’un crédit d’ici une semaine ou deux » et suggéré l’organisation d’une « grande conférence internationale de donateurs avec l’UE, les Etats-Unis, le FMI et d’autres organisations financières internationales », a-t-il ajouté.

Cette requête a reçu un accueil favorable auprès du ministre grec des Affaires étrangères Evangelos Venizelos, dont le pays préside actuellement l’UE. « Il faut éviter une guerre civile, il faut éviter l’effondrement financier et économique du pays », a-t-il déclaré.

Les Occidentaux ne cachent pas leurs craintes depuis plusieurs jours pour l’intégrité territoriale de l’Ukraine. Ils redoutent que la crise des derniers mois n’ait creusé le fossé entre l’Est russophone et russophile, majoritaire, et l’Ouest nationaliste et ukrainophone.
Mandat d’errêt

Les nouvelles autorités ukrainiennes avaient auparavant annoncé avoir lancé un mandat d’arrêt pour « meurtres de masse » contre le président déchu Ianoukovitch, qui était soutenu par Moscou, et plusieurs autres fonctionnaires

Destitué par le Parlement et lâché par son propre parti, M. Ianoukovitch n’a pas donné signe de vie depuis samedi et pourrait se cacher dans l’est du pays.

Romandie.com

Libye : la Russie applique les sanctions de l’ONU contre le régime de Kaddafi

août 12, 2011

Le président russe a annoncé avoir signé un décret mettant en application les sanctions prévues par l’ONU à l’encontre du régime de Mouammar Kaddafi.

Cinq mois après le vote de la résolution 173 par les Nations Unies, le président russe Dmitri Medvedev instaure des sanctions contre la Libye. Le Kremlin a annoncé vendredi avoir signé un décret décidant l’application des mesures prises par l’ONU le 17 mars à l’encontre du régime de Mouammar Kaddafi. La Russie s’était abstenue lors de ce vote, qui autorisait par ailleurs l’intervention d’une coalition internationale en Libye, dans le but de protéger les civils.

Les avions libyens, ou à destination du pays, ne pourront plus désormais survoler le territoire russe, exceptés les appareils transportant de l’aide humanitaire ou en situation d’urgence. Les cargos en provenance ou a destination de la Libye pourront également faire l’objet de fouilles par la flotte russe, selon le décret.

Sanctions économiques

Des sanctions économiques à l’encontre des membres du clan Kaddafi ont également été adoptées par le Kremlin. Toute transaction financière avec les membres du régime du « Guide », ainsi que son entourage, est désormais interdite.

Ces mesures économiques font suite aux premières sanctions prise par le président russe, relayant la résolution 1970 adoptée en février par les Nations Unies, cette fois-ci soutenue par la Russie. Mouammar Kaddafi et sa famille avaient alors fait l’objet de sanctions sévères, notamment d’un gel de leurs avoirs et d’une interdiction de voyager.

Jeuneafrique.com avec AFP