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États-Unis/Destitution: les démocrates somment le Pentagone de livrer des documents

octobre 7, 2019

 

Les élus démocrates enquêtant dans le cadre de la procédure de destitution de Donald Trump ont exigé lundi du Pentagone et au responsable budgétaire de la Maison-Blanche qu’ils leur livrent des documents concernant l’affaire ukrainienne.

Ces documents, qu’ils exigent de recevoir d’ici le 15 octobre, sont «nécessaires» pour enquêter sur «les raisons derrière la décision de la Maison-Blanche de suspendre une aide militaire cruciale pour l’Ukraine, qui avait été autorisée par le Congrès pour lutter contre l’agression russe», expliquent, dans un communiqué, les présidents démocrates des trois commissions qui enquêtent à la Chambre des représentants.

L’opposition soupçonne le président américain d’avoir fait pression cet été sur son homologue ukrainien pour qu’il cherche des informations compromettantes sur son rival démocrate Joe Biden, en mettant notamment cette enveloppe d’assistance dans la balance. L’aide à l’Ukraine avait finalement été débloquée en septembre.

Par Le Figaro.fr avec AFP

États-Unis: Trump autorise la publication des documents sur l’assassinat de Kennedy

octobre 21, 2017

Le convoi du Président J. F. Kennedy traversant Dallas, juste avant l’attentat / © AFP / –

Le président américain Donald Trump a autorisé samedi la publication prochaine de milliers de nouveaux documents sur l’assassinat de John F. Kennedy gardés secrets pendant plusieurs décennies, entretenant le mystère autour de sa mort.

« Sous réserve de la réception de nouvelles informations, je vais autoriser, en tant que président, que les DOSSIERS JFK longtemps bloqués et classés top secret soient ouverts », a tweeté Donald Trump en début de matinée.

Cinq millions de documents environ sur l’assassinat de John F. Kennedy, provenant essentiellement des services de renseignement, de la police et du ministère de la Justice, sont conservés à Washington derrière les murs des Archives nationales. L’immense majorité, 88%, ont déjà été révélés au public, selon cette institution et 11% ont été publiés après avoir été caviardés.

Jeudi, 3.100 documents qui n’ont encore jamais été dévoilés au public pourraient être finalement publiés, selon les médias américains, ainsi que la version complète de dizaines de milliers de documents qui avaient auparavant été caviardés.

Moment charnière de l’histoire des Etats-Unis, l’assassinat le 22 novembre 1963 du jeune président à Dallas, au Texas, alimente depuis des décennies les théories de la conspiration, certains doutant que le tireur, Lee Harvey Oswald, soit seul responsable.

Des théories de la conspiration qui avaient repris un nouveau souffle après la sortie du film « JFK » de Oliver Stone en 1991. Face au débat public alors décuplé, une loi avait été signée en 1992 imposant la publication de tous ces documents, tout en conservant sous scellés une partie d’entre eux jusqu’à la date limite du 26 octobre 2017.

Le président américain peut toutefois encore décider d’en maintenir certains secrets, pour des questions de sécurité. Une option que Donald Trump se réserve dans son tweet.

Citant des membres de l’administration, le journal Politico avançait ainsi vendredi que Donald Trump était sous pression, notamment de la CIA, pour qu’il bloque la publication de certains de ces documents, notamment ceux datant des années 1990 car ils pourraient exposer des agents et informateurs de la CIA et du FBI encore en activité.

Romandie.com avec(©AFP / 21 octobre 2017 16h29)                

Corée Nord: des pirates volent des centaines de documents militaires sud-coréens

octobre 10, 2017

Des pirates informatiques nord-coréens ont volé des centaines de documents militaires sud-coréens classifiés, y compris des plans d’action élaborés avec Washington dans l’éventualité d’une guerre / © AFP/Archives / Kirill KUDRYAVTSEV

Des pirates informatiques nord-coréens ont volé des centaines de documents militaires sud-coréens classifiés, y compris des plans d’action élaborés avec Washington dans l’éventualité d’une guerre, rapporte un quotidien sud-coréen.

Le Chosun Ilbo relate en citant le député du Parti démocrate au pouvoir Rhee Cheol-Hee que des pirates nord-coréens sont parvenus à entrer sur l’intranet de l’armée en septembre 2016 et y ont saisi 235 gigabytes de données sensibles.

Parmi ces documents figurent le Plan Opérationnel 5015, le dernier plan d’action américano-sud-coréen conçu dans l’éventualité d’une guerre avec le Nord, qui comporte notamment des projets d’attaques pour supprimer le dirigeant nord-coréen Kim Jong-Un.

M. Rhee n’était pas joignable dans l’immédiat. Mais son bureau a indiqué qu’il avait été correctement cité par le journal.

Ces informations sont rendues publiques au moment où les tensions sont très élevées sur la péninsule, du fait des échanges de menaces répétées entre le président américain Donald Trump et la Corée du Nord, qui poursuit ses programmes nucléaires et balistiques en dépit des sanctions internationales.

M. Rhee a indiqué que selon le ministère de la Défense, 80% des documents manquants devaient encore être identifiés. Mais le plan d’urgence des forces spéciales a été volé, a-t-il dit, de même que des détails sur les exercices militaires annuels américano-sud-coréens et des informations sur des installations militaires clés et des centrales électriques.

Un porte-parole de l’armée s’est refusé à confirmer ou infirmer ces informations, au nom du secret défense.

La Corée du Nord compte une unité d’environ 6.800 spécialistes des cyberattaques, selon le ministère sud-coréen de la Défense. Elle a été accusée de nombreuses attaques informatiques de grande ampleur, et notamment celle menée en 2014 contre Sony Pictures.

Romandie.com avec(©AFP / 10 octobre 2017 12h23)                

Panama papers : un informaticien soupçonné de vol de données arrêté à Genève

juin 15, 2016

Genève – Un informaticien du bureau genevois du cabinet d’avocats panaméen Mossack Fonseca, au cœur du scandale des Panama Papers, a été arrêté pour vol présumé de données informatiques, a-t-on appris mercredi de source proche du dossier.

Une procédure pénale est ouverte par le ministère public genevois à la suite d’une plainte de Mossack Fonseca, s’est contenté d’indiquer un porte-parole du pouvoir judiciaire genevois, Henri Della Casa, à l’AFP.

L’homme, soupçonné de soustraction de données et d’accès indu à un système informatique, a été arrêté il y a plusieurs jours et le parquet a mené une perquisition dans les locaux genevois du cabinet d’avocats, selon une source proche du dossier.

Le bureau genevois de Mossack Fonseca n’était pas en mesure de répondre dans l’immédiat aux questions de l’AFP.

Des vérifications sont en cours pour établir si l’informaticien a bien soustrait des données à son employeur et, si les faits sont avérés, quel type de données et à quelle période.

D’après le journal suisse Le Temps, qui a annoncé en premier l’arrestation de l’informaticien, rien ne permet de dire à ce stade qu’il s’agit de l’homme qui se fait appeler John Doe et qui affirme être à l’origine des révélations des Panama Papers.

Depuis début avril, les Panama Papers, dévoilés par un consortium de journalistes et basés sur quelque 11,5 millions de documents provenant du cabinet Mossack Fonseca, ont débouché sur l’ouverture de nombreuses enquêtes dans le monde et conduit le Premier ministre islandais et un ministre espagnol à la démission.

Ces documents ont plus généralement dévoilé l’utilisation à grande échelle de sociétés offshore permettant de placer des actifs dans des territoires opaques et à très faible fiscalité.

Le 5 avril, Mossack Fonseca a affirmé avoir été victime d’un piratage informatique opéré depuis des serveurs étrangers et avoir porté plainte à ce sujet.

Romandie.com avec(©AFP / 15 juin 2016 17h43)

FIFA: Berne gèle 80 millions et livre des preuves aux Etats-Unis

décembre 30, 2015

Les premiers moyens de preuve contre des hauts fonctionnaires de la FIFA ont été communiqués aux autorités américaines, annonce mercredi l’Office fédéral de la justice (OFJ). Celui-ci a également bloqué quelque 80 millions de francs sur 13 comptes bancaires.

« Ces montants resteront gelés jusqu’au terme de la procédure d’entraide », précise l’OFJ qui a transmis des moyens de preuve aux autorités américaines. Ils concernent l’octroi de droits de marketing sur des tournois de football organisés en Amérique latine et aux Etats-Unis.

Il s’agit de documents des comptes bancaires sur lesquels des dessous-de-table auraient transité, ajoute-t-il dans un communiqué.

Des fonctionnaires américains en Suisse
Les autorités américaines avaient sollicité une entraide judiciaire à la Suisse concernant une cinquantaine de comptes dans dix banques différentes dans le cadre du scandale de corruption autour de la FIFA.

Elles ont également demandé que leur soient transmis les dossiers de la procédure pénale suisse ouverte contre des employés de la Fédération, classée en 2010. Car les Etats-Unis jugent ces informations importantes pour leur propre instruction pénale.

Des fonctionnaires américains sont ainsi venus plusieurs jours en octobre pour assister au tri de ces volumineux dossiers pénaux, indique à l’ats la porte-parole de l’OFJ, Ingrid Ryser.

Plus de 40 personnes inculpées
L’annonce survient un peu plus de sept mois après l’arrestation à Zurich de plusieurs responsables de la FIFA sur la base de mandats d’arrêt américain. Quatre de ces neuf fonctionnaires ont été extradés aux Etats-Unis, un cinquième a été remis à l’Uruguay.

Les quatre autres personnes arrêtées continuent de s’opposer à leur extradition vers les Etats-Unis. Au total la justice américaine a inculpé 41 personnes et entités dans le cadre de son enquête sur la corruption dans les milieux du football international.

Romandie.com

Génocide au Rwanda : la présidence française annonce la déclassification de ses documents

avril 7, 2015

Soldats français lors de l'opération Turquoise, en juillet 1994 dans le sud du Rwanda.
Soldats français lors de l’opération Turquoise, en juillet 1994 dans le sud du Rwanda. © AFP

C’est un pas historique que vient de franchir la présidence française en annonçant, mardi 7 avril, la déclassification de ses archives sur le Rwanda de 1990 à 1995, et donc sur le génocide des Tutsis en 1994.

C’est un symbole fort. Au jour de la commémoration du 21e anniversaire du génocide des Tutsis au Rwanda, la présidence française a annoncé l’ouverture de ses archives sur le génocide. « Le secrétaire général [Jean-Pierre Jouyet] a signé aujourd’hui la décision portant déclassification des archives des documents de l’Élysée relatifs au Rwanda entre 1990 et 1995 », a appris l’AFP de l’entourage de François Hollande. Une décision qui a été signée en présence de Dominique Bertinotti, ancienne ministre et mandataire des archives de la présidence de François Mitterrand, a-t-on précisé.

Notes et compte-rendus diplomatiques et militaires

« Le président [François Hollande] avait annoncé il y a un an que la France devrait faire preuve de transparence et faciliter le travail de mémoire sur cette période sans que cette décision ne soit rendue publique », a ajouté l’entourage du chef de l’État. Le recensement des archives a par la suite été « lancé et coordonné » par le Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN). Les documents concernés mêlent notes de conseillers diplomatiques et militaires de l’Élysée, mais aussi des comptes rendus de conseils restreints de défense ou de réunions ministérielles. Ces archives seront à la disposition des chercheurs ou des associations de victimes, indique la présidence française. Les massacres de 1994, essentiellement

Jeuneafrique.com

Ben Laden voulait perturber la campagne présidentielle

septembre 11, 2011

Washington a transmis à Paris des documents trouvés dans la planque du leader décédé d’al-Qaida, avec des «consignes contre la France». Les services français parlent de menaces «décousues».

A la veille du 10e anniversaire des attaques du 11 Septembre, c’est une information qui fait froid dans le dos. Oussama Ben Laden voulait frapper la France par «des attentats de masse, spectaculaires et symboliques», et il avait donné des «consignes de menaces» aux militants d’al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi) contre l’Hexagone, en leur demandant d’utiliser les Français retenus en otage pour peser sur la campagne de l’élection présidentielle de 2012.

Ces informations sont contenues dans des documents retrouvés en mai par les Américains dans le refuge pakistanais du leader décédé de l’organisation terroriste. Elles ont été révélées par Paris Match et France Info, après avoir été transmis à Paris, selon une source interne au renseignement français, comme à d’autres pays occidentaux.

Des consignes «à prendre avec des pincettes»

Selon l’hebdomadaire, le chef d’al-Qaida estimait que des repérages étaient nécessaires pour établir «une liste de cibles, monuments, sites touristiques et symboliques, lieux stratégiques du pouvoir qui pourraient être visés sur le sol français».

Les «consignes de menaces» sont toutefois «à prendre avec des pincettes», selon la source du renseignement français, car elles sont «décousues et à analyser dans le détail». Il s’agirait là plus d’ «intentions» que de consignes», de «commentaire» plus que d’une ‘fatwa», selon cette même source, qui parle sous couvert d’anonymat. La Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) et la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) n’ont pour l’heure pas commenté ces informations.

Entre les attentats du 11 septembre 2001 et sa mort, Ben Laden a menacé explicitement à plusieurs reprises la France, la dernière fois en janvier 2011, dans un message sonore. Quelques jours après le décès du leader d’al-Qaida, le patron de la DCRI, Bernard Squarcini, avait jugé que la France restait «la cible numéro deux d’al-Qaida» derrière les Etats-Unis.

Plan Vigipirate est au niveau rouge

Mais en juin, le président Obama avait assuré que les documents récupérés dans la villa où a été éliminé Oussama Ben Laden montraient qu’al-Qaida «souffrait énormément» et était «incapable de remplacer efficacement» les dirigeants du réseau éliminés.

Les autorités françaises considèrent pourtant aujourd’hui la menace terroriste comme élevée et le plan Vigipirate est au niveau rouge, son avant-dernier échelon, depuis les attentats de Londres en juillet 2005. Ce plan mobilise quotidiennement quelque 2000 militaires, policiers et gendarmes.

Les principaux sujets de préoccupation des services français sont les otages français, dont les quatre retenus dans le Sahel par Aqmi, des attaques contre des intérêts français à l’étranger, et les filières jihadistes de retour en France après avoir combattu en Afghanistan.

914 islamistes radicaux interpellés depuis 2001

Des militants islamistes sont régulièrement interpellés, soupçonnés d’appartenir à ces «filières» de combattants aguerris, dont la dernière a été démantelée en mai. Depuis 2001, la police française a interpellé 914 islamistes radicaux, dont 37 depuis janvier 2011, a révélé vendredi matin sur France Info le directeur général de la police nationale (DGPN). Sur ce total, 224 ont été écroués et 132 «éloignés», a précisé Frédéric Péchenard.

Si le dernier attentat en France remonte à 1996, huit Français ont été tués le 28 avril dans l’explosion d’une bombe à la terrasse d’un café de Marrakech. Deux jeunes Français, enlevés le 7 janvier à Niamey par des ravisseurs travaillant pour Aqmi, ont été tués le lendemain au Mali pendant une opération militaire franco-nigérienne destinée à les libérer. Aqmi avait fait allégeance à Ben Laden en 2007.

Lefigaro.fr par Aude Lorriaux